Citations du moment :
La beauté c'est quelque chose dans le regard qui exprime l'intelligence, et l'intelligence c'est quelque chose dans le regard qui exprime la beauté.
[Bernard Werber]
Imagine

Magie enfantine : Chapitre 7

Il se réveilla. Ce parfum… il le connaissait. Il ouvrit doucement les yeux puis il se souvint où il se trouvait, avec qui et pourquoi. Elizabeth avait bougé dans la nuit et elle s’était tourné vers lui et blottit tout contre lui. Leurs jambes étaient entrelacées et John tenait Elizabeth dans ses bras, tandis que la jeune femme avait une main posée contre lui et une autre sur le lit.
 
Il la regarda dormir. Elle semblait plus reposée et sereine qu’hier soir… mais il lisait toujours une légère tristesse. Il ne bougea pas et continua de la regarder. En l’aidant à se rappeler la magie de Noël, il n’aurait jamais pu imaginer qu’il ferait resurgir de douloureux souvenirs. Et il s’en voulait… même si ce n’était pas directement sa faute, il l’avait fait pleurer.
 
Le peu qu’il avait compris, c’est que son père l’avait quitté lorsqu’elle avait 6 ans et que depuis elle n’avait plus fêté Noël. Mais était-il partit réellement ou décédé ? Dans les deux cas, la douleur est immense.
 
Cette femme le surprenait encore. Il l’avait fait se souvenir de choses plutôt pénibles pour elle et pourtant elle ne lui en voulait pas. Elle cherchait même son réconfort. Il l’avait peut-être aidé plus qu’il ne le pensait en l’aidant à se souvenir. En n’oubliant pas Noël et son père. Que devait-il faire maintenant ? Continuer ou abandonner ?
 
Il fixa son visage. Non il ne devait pas abandonner. Enfouir sa douleur ne la fera pas disparaître. Elizabeth avait raison. Il devait continuer à l’aider à croire en Noël car c’est une période réellement magique pour ceux qui y croient  Et il avait vu son regard « d’enfant » à certains moments et cette petite étincelle de joie. Non la petite fille en Elizabeth avait encore envie d’y croire.
 
Une idée lui traversa l’esprit. Il la regarda une dernière fois avant de se lever délicatement, très lentement pour ne pas la réveiller. Se séparer d’elle lui était très difficile mais il le devait. Elizabeth avait besoin de repos et les autres n’allaient pas tarder à venir l’ennuyer si personne ne prenait la relève.
 
Une fois dégagé, il se leva doucement. Il prit une couverture au pied du lit et recouvrit Elizabeth avec. Après s’être assuré qu’elle dormait toujours en restant quelques minutes près d’elle, John allait sortir quand son regard fut attiré par l’étoile qui était toujours dans la boîte. Il s’approcha. Elle était magnifique. Argentée et scintillante. Elle n’avait pas l’air toute jeune mais elle ne semblait pas avoir été utilisée.
 
Elizabeth ne voulait pas fêter Noël alors pourquoi avait-elle cette étoile ? Avait-elle une relation avec son père ? Il se posait beaucoup de questions et seule Elizabeth avait les réponses. Il devait lui laisser du temps. Il se tourna vers elle pour voir si tout allait bien puis sortit sans faire de bruit.
 
***
 
Elle s’étira. Elle sortit tout doucement de son sommeil. Elle bougea légèrement et elle ne sentit plus sa présence. Elle ouvrit les yeux. Il n’était plus là. Plusieurs sensations l’envahirent, la panique, la peur et la douleur. Puis son regard se posa sur le réveil. 11h46. Cela la rassura. Il devait sûrement assurer la permanence pendant qu’elle dormait.
 
Elle pensa tout d’abord qu’elle avait peut-être rêvé ou que l’alcool l’avait fait délirer mais l’odeur de John était encore présente sur l’oreiller. Elle sourit légèrement et s’assit sur le lit. Elle ne savait pas exactement quand il l’avait quitté mais elle savait qu’elle avait passé une grande partie de la nuit dans ses bras.
 
Jamais elle ne s’était laissée aller avec un homme à ce point. Elle n’avait jamais laissé personne réellement entrer dans ce monde et dans cette douleur. Et pourtant John avait réussit, tout doucement à atteindre cette femme que personne ne connaissait. Tous les autres hommes qu’elle avait connus n’avaient jamais su et c’est ce qui compliquait légèrement leur relation.
 
Et puis, elle n’avait jamais été entièrement dans une relation avec un homme…. Même avec Simon… elle avait fuit et Atlantis avait été son excuse. Elle aimait tendrement Simon… mais pas assez apparemment pour le faire rentrer dans son monde. Et comme tous les hommes de sa vie, il l’avait quitté et elle s’était retrouvée à nouveau seule. Mais elle n’avait qu’à se blâmer elle-même.
 
Tous sauf lui. John avait cette capacité à la comprendre. Elle sourit légèrement. Elle venait de se rendre compte qu’elle venait de considérer John bien plus que comme un ami. Teyla avait raison. John avait fait ressortir la femme en elle et elle ne devait pas l’oublier.
 
Elle savait aussi qu’elle devait résoudre son problème avant de pouvoir envisager quoi que ce soit avec John car elle ne voulait pas le faire souffrir. Il méritait beaucoup mieux.
 
Elle se leva.
 
***
 
John arriva dans la salle de contrôle après être passé à ses quartiers pour prendre une douche et se changer. Les rumeurs allaient déjà bon train, surtout après hier soir, inutile d’argumenter encore plus les ragots.
 
Il s’approcha de Samuels.
 
Samuels : Colonel !
John : Bonjour Sergent !  Le Dr Weir prend un peu de repos ce matin et j’assurerai donc la permanence. Si je ne me trompe pas, il n’y a aucune mission prévue aujourd’hui, donc nous devrions avoir une journée assez calme.
Samuels : Oui Monsieur.
 
Il avait l’air étonné. Ce n’était pas dans l’habitude du Dr Weir de prendre une matinée.
 
Samuels : Monsieur, permission de parler librement ?
John : Accordée !
Samuels : Est-ce que le Dr Weir va bien ? Je veux dire que depuis que je travaille avec elle, elle n’a jamais manqué un jour…
John : C’est pour cela que je lui ai conseillé de prendre un peu de repos. Le Dr Weir en fait beaucoup trop et surtout ces derniers temps.
 
Samuel inclina la tête. Il était d’accord avec le Colonel Sheppard. Cela faisait plusieurs jours qu’il partait et que le Dr Weir était encore entrain de travailler dans son bureau. Et de nombreuses fois, l’équipe de nuit lui avait dit qu’elle avait passé la nuit à travailler.
 
John : Dites à toutes les équipes et les scientifiques de ne déranger le Dr Weir sous aucun prétexte. Et s’il y a le moindre souci, qu’ils me contactent.
Samuels : Bien Monsieur !
John : Si vous avez besoin de moi, je serai avec Zelenka !
 
John sortit de la salle de contrôle tandis que Samuels s’exécuta. Celui-ci avait cru pendant un instant que le colonel allait prendre la place du Dr Weir dans son bureau, comme l’aurait fait sûrement de nombreuses personnes parmi eux, y compris le Colonel Cadwell. Mais non. John respectait beaucoup trop Elizabeth et son statut de leader sur Atlantis pour prendre sa place.
 
Comme il l’avait dit, il assurait simplement la permanence. En aucun cas, il avait dit qu’il prenait la tête du programme. Samuels sourit. Il était heureux de travailler avec lui et sous ses ordres. Le Colonel Sheppard était un des meilleurs militaires qu’il est connu. Il avait énormément de respect pour lui.
 
 
***
 
John sortit du bureau de Zelenka, content de lui. Tout commençait très bien. Ce qu’il avait demandé à Zelenka, il y a plusieurs jours était déjà prêt. Il fallait qu’il trouve de la main d’œuvre maintenant. Il savait où en trouver. Il se dirigea d’un pas rapide vers la salle commune.
 
Il regarda sa montre. 8h44. Il espérait qu’Elizabeth dormait toujours. Elle avait réellement besoin de se reposer.  La quitter ce matin avait été très dur… mais il s’était surpris à penser qu’il pourrait s’habituer à ce genre de chose. Se réveiller tous les matins à ses côtés.
 
Mais il avait du mal à s’imaginer avec une vie de couple et de famille…. Il ralentit doucement son allure en réalisant ce qu’il venait de dire. Famille ?! Il venait d’envisager fonder une famille avec Elizabeth. Lui qui pensait ne pas en être capable.
 
Voix : Les liens du sang ne sont pas aussi forts que ceux du cœur !
 
John s’arrêta net dans le couloir et se retourna. Il vit le garçon, debout, face à lui.
 
John : Qui es-tu ?
Garçon : Ce n’est pas parce que tu as été abandonné que cela signifie que tu feras la même chose… Pourquoi le crois-tu ?
John : Tu ne veux pas répondre à ma question ?!
Garçon : Toi non plus !
 
Le petit garçon avait un sacré caractère. Ils se regardèrent.
 
Garçon : Ne laisse pas ces croyances prendre le dessus !
 
Le garçon le regarda une dernière fois, avança puis disparut dans un couloir. John lui courut après mais lorsqu’il tourna à son tour. Il avait disparut.
 
Il n’arrivait à pas à savoir si cela était son imagination qui lui jouait des tours où si cet enfant était réel. Mais en tout cas, il savait des choses à son sujet que personne ne savait.
 
Comment pouvait-il se débarrasser de ses croyances et des ses peurs à ce sujet lorsqu’il avait grandi seul avec ses croyances. Pourtant sa famille adoptive avait été merveilleuse… mais cette peur de l’abandon avait toujours été présente.
 
Il reprit la direction de la salle commune. Il devenait fou. C’était la seule explication qu’il voyait. Il entra dans la salle commune. Il vit les enfants à une table avec Teyla et Beckett entrain d’écrire. Il les observa un moment.
 
De nombreuses guerres avaient été faites au nom de la religion. Aujourd’hui, il n’était absolument pas question de religion mais simplement d’une croyance enfantine partagée. Les Athosiens étaient très enthousiaste face à ce vieux Monsieur à barbe blanche. Cela était pour eux une sorte de grand conte qui prenait forme.
 
Il s’approcha doucement et se pencha par-dessus les petites têtes pour voir ce qu’ils faisaient de beau.
 
John : Cher Père Noël…
 
Teyla, Carson et les enfants levèrent les yeux vers lui. Il leur sourit.
 
John : Et bien je vois que le Père Noël va avoir énormément de travail cette année !
Enfant : Ca ne va pas être trop dur pour lui. Il est vieux.
 
Les adultes sourirent à la remarque de l’enfant.
 
John : Le Père Noël a plus d’un tour dans sa hotte !
 
Il fit un léger clin d’œil à l’enfant.
 
Tyra : J’ai terminé !
 
La fillette leva fièrement sa lettre au dessus de sa tête. John frappa dans ses mains.
 
John : Parfait ! Alors tu vas pouvoir m’aider à terminer ma surprise !
 
Tous les enfants le regardèrent avec de grands yeux.
 
Beckett : Une surprise ?
Tyra : Pour qui ?
John : Pour tout le monde… (Se tournant vers Carson) et vous allez pouvoir m’aider aussi !
 
Beckett le regarda. Que préparait-il encore ?
 
Enfant : Moi aussi je veux aider !
Enfant : Moi aussi !
Enfant : Moi aussi !!
 
Tous les enfants voulaient aider.
 
John : Parfait ! Alors suivez-moi !
 
Les enfants se levèrent et suivirent John. Teyla et Carson se regardèrent puis partirent à leur tour sur les traces de John.
 
***
 
La cité avait l’air de très bien tournée sans elle. Elle savait que John s’en sortait très bien même si il ne l’admettrait jamais.
 
Elle croisa plusieurs membres de l’expédition ainsi que des petits athosiens qui continuaient à préparer activement Noël. Tout le monde avait l’air de s’être plutôt bien remit de la petite fête de la veille. Tout le monde la saluait avec un grand sourire. Ils étaient heureux et beaucoup plus détendus. Le plan de John avait marché et elle en était heureuse.
 
Elle remarqua aussi des regards assez particuliers. Sûrement à cause de sa danse avec John. Mais ceux là n’avaient rien d’un reproche ou quelque soit d’autre. Non. C’était différent. On aurait pu croire de la joie mélangée avec de la fierté. Elle n’arrivait pas bien à cerner ce qu’elle voyait.
 
Elle continua son chemin et arriva en salle de contrôle. L’équipe était au travail et lorsqu’ils la virent entrer ils la saluèrent tous en souriant.
 
Elizabeth : Bonjour !
 
Elle se tourna vers Samuels. Celui-ci la regarda.
 
Elizabeth : Je vois que ma présence n’empêche pas la cité de tourner correctement ! Je vais peut-être pouvoir prendre plus souvent des vacances.
 
Elle lui sourit et il lui répondit.
 
Samuels : C’est-ce que le Colonel Sheppard a proposé aussi.
Elizabeth : Je vois.
 
Elle croisa les bras. Samuels ne savait pas si il avait bien fait de dire ça ou pas.
 
Samuel : Enfin je ne voulais pas dire que vous étiez… juste que…
 
Elizabeth sourit.
 
Elizabeth : J’ai compris !
 
Samuels parut soulagé. Elizabeth regarda autour d’elle pour voir si John était là mais personne.
 
Elizabeth : En parlant du Colonel, où est-il ?
 
Samuels se tourna vers le bureau d’Elizabeth.
 
Samuels : Dans votre bureau Ma…
 
Il se stoppa lorsqu’il vit que le bureau était vide.
 
Samuels : Je vous assure qu’il y a quelques minutes, il se trouvait dans votre bureau !
 
Il ne comprenait pas. Il l’avait vu entrer dans le bureau d’Elizabeth avec un énorme carton, il l’avait vu s’activer à l’intérieur… mais il ne l’avait pas vu en sortir.
 
Elizabeth : Ce n’est pas grave Samuels ! Si vous le voyez avant moi, dites lui que j’ai repris les commandes.
 
Elle alla dans son bureau. Lorsqu’elle entra, elle vit un énorme carton posé sur son bureau. John était bien là. Elle allait ressortir pour demander de l’aide à Samuels pour le carton mais alors qu’elle s’apprêtait à passer la porte, la tête de John, à l’envers, la stoppa et la fit sursauter.
 
John : Bonjour !
Elizabeth : John !!!!
 
Elle le regarda.
 
Elizabeth : Que faites-vous… là haut ?
 
John était accroché au dessus de la porte de son bureau et il se laissa tomber sur ses jambes devant elle. Lorsqu’il se redressa, il la regarda avec son regard d’enfant content de la trouvaille qu’il venait de faire.
 
John : Ca, c’est une surprise !
 
Elle le regarda et essaya de deviner ce qu’il avait bien pu imaginer cette fois-ci. Mais il se contenta de lui sourire. Même après ce qu’il c’était passé hier soir, il la regardait toujours de la même manière… avec peut-être encore plus de tendresse dans le regard. C’était définitif. John Sheppard n’était pas comme les hommes qu’elle avait connus jusqu’à présent.
 
Il lui prit la main et la tira pour qu’elle s’éloigne de son bureau, puis lui fit signe de se retourner.
 
John : Je trouvais qu’il manquait quelque chose à votre bureau !
 
Elle le regarda. Elle s’attendait au pire. Il la regarda en lui souriant puis sortit son palm pilot et pianota dessus un instant. Tout fier de lui, il appuya une dernière fois et là… la lumière fut ! Elle vit tout son bureau être éclairé par des guirlandes lumineuses.
 
Toutes les personnes présentes aux alentours et dans la salle des commandes s’arrêtèrent de travailler pour apprécier le spectacle. John avait fait un travail fantastique. C’était magnifique. Elle resta un instant sans dire un mot, presque à s’émerveiller devant les lumières.
 
Il n’y avait que John pour faire une chose pareille. Elle se tourna vers lui. Il affichait un sourire satisfait et il avait de nouveau ce regard d’enfant fier de sa surprise. Elle regarda de nouveau son bureau. Cela faisait du plus bel effet.
 
Les couleurs étaient très bien choisies… bleu, jaune et blanc… cela donnait un effet splendide. Il avait su jouer aussi avec les transparences. Elizabeth n’en revenait toujours pas.
 
Elizabeth : John… c’est magnifique… mais je ne crois pas que ce soit le lieu le plus approprié pour cela…
John : Je crois que si au contraire! Vous êtes le leader… et en cette période de fête, vous devez montrer l’exemple !
Elizabeth : Je ne suis pas sûre que tout le monde apprécie !
 
Elizabeth pensait surtout à Cadlwell et Kavanagh. Ils n’allaient pas du tout apprécier.
 
John : Et bien tant pis pour eux !
 
A ce moment Beckett arriva dans la salle d’embarquement et leva les yeux vers John.
 
Beckett : Nous avons fini !
 
John parut tout heureux par cette nouvelle. Elizabeth et lui se regardèrent.
 
Elizabeth : Qu’êtes-vous encore entrain de préparer ?
 
Il lui sourit… où plutôt, il ne baissa pas le sourire qui était sur son visage depuis le début. Il avait un côté enfant qui amusait Elizabeth et qu’elle trouvait charmant.
 
John : La suite de la surprise !
 
Il la prit de nouveau par la main dans un geste tout naturel et traversa la salle de contrôle pour se rendre sur le balcon. Sur leur balcon. Il faisait assez froid mais cela n’avait pas l’air de le gêner. La neige avait recouvert une grande partie de la cité. Le ciel était à nouveau tout blanc et il ne tarderait pas à neiger de nouveau.
 
John appuya sur sa radio.
 
John : Nous sommes en place.
 
Puis il regarda la cité. Elizabeth le regarda un instant puis fit de même. A cet instant, la cité commença à s’éclairer de milles feu. Des tonnes de petites lumières du style de celle de son bureau, s’allumèrent dans chaque coin de la cité. Le spectacle qui s’offrait à elle était magnifique. Elle n’en revenait pas. Comment avait-il fait ?
 
John se tourna vers Elizabeth pour voir sa réaction et il fut heureux de ce qu’il vit. La petite fille était à nouveau présente et elle s’émerveillait du spectacle qui s’offrait à elle. Elle le regarda les yeux brillants.
 
Elizabeth : John… c’est… magnifique… comment avez-vous fait ?
John : Un magicien ne dévoile jamais ses secrets… mais je dois avouer que j’ai été aidé. Zelenka est un vrai petit génie !
 
Elizabeth regarda de nouveau le spectacle.
 
Elizabeth : Toutes ses lumières…
John : Attendez de voir ce que cela donne la nuit !
 
Elle pouvait imaginer et encore, elle savait qu’elle allait être agréablement surprise par le résultat. La cité était déjà splendide de nuit avec les lumières habituelles allumées.
 
Elizabeth : Je ne sais pas si Rodney va beaucoup apprécier que nous utilisions l’énergie des ZPM…
John : Elizabeth…
 
Il la regarda avec un air amusé.
 
John : Arrêtez de vous faire du souci et faites moi confiance. J’ai pensé à tout.
 
Elle sourit et le regarda.
 
John : Vous ne me croyez pas ?... Zelenka a construit une sorte de générateur solaire supplémentaire pour alimenter ces éclairages.
 
C’est vrai. Il avait pensé à tout. Mais depuis combien de temps pensait-il à cela ? Cela avait du prendre des jours à tout préparer. Elle regarda de nouveau la cité. C’était magnifique. C’était les seuls mots qui lui venaient à l’esprit.  Elle était définitivement conquise.
 
Un silence s’installa. Ils regardèrent tout les deux la cité «  de lumière ». Elle noua ses bras car un léger vent avait fait son apparition. Il fallait qu’elle lui parle. Ou tout du moins qu’elle le remercie pour cette nuit. Elle avait énormément apprécié ce qu’il avait fait.
 
Elizabeth : John…je voulais vous remercier pour hier soir.
 
Il se tourna vers elle et la regarda. Elle avait toujours le regard fixé devant elle. Lorsqu’elle sentit son regard sur elle, elle tourna à son tour les yeux vers lui.
 
Elizabeth : Merci d’avoir été là.
 
Ils se regardèrent un long moment. A cet instant, il n’y avait pas besoin d’échanger de paroles. Leurs regards parlaient pour eux et Elizabeth comprit dans le regard de John qu’elle pourrait toujours compter sur lui. Et cela la fit frissonner. Personne ne l’avait encore regardé comme cela.
 
Beckett arriva presque en courant, comme un enfant, lui aussi fier de sa surprise. John et Elizabeth se tournèrent vers lui. Il souriait.
 
Beckett : Alors qu’en pensez-vous ?
 
Elizabeth le regarda étonné. Il était lui aussi dans le coup.
 
Elizabeth : Vous aussi, vous faites partie de la petite équipe qui a organisé tout ça ?!
 
Elizabeth avait dit cela sur un ton sérieux et attendait une réponse de Beckett.  John sourit intérieurement. Elizabeth avait le cœur à plaisanter. C’était bon signe.
 
Beckett : Euh… en faite… c'est-à-dire que… oui.
 
Le sourire du médecin baissa et il prit son air de petit garçon prit en faute. Elizabeth sourit.
 
Elizabeth : Toutes mes félicitations.
 
 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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