Chapter 8
When we need volunteer
« Elle se meurt… »… Depuis environ deux heures, l’état de Maât s’était dégradé à une vitesse sidérante. Maât avait commencé à avoir de la fière, à son grand étonnement et à celui du docteur Janet. Puis, elle avait eu envie de vomir. Janet avait fait un scanner, et avait découvert que le symbiote allait bien. Mais, c’était l’hôte qui mourrait. Cela devait être à cause de l’amélioration de son cerveau : en effet, toutes ces cellules s’autodétruisaient. Malheureusement, quand Janet et Maât ont compris qu’elles ne pouvaient sauver l’hôte, Maât était trop affaiblie pour survivre à un voyage interstellaire. Elle était donc bloquée à la base, et était en train de mourir.
- Le seul moyen de la sauver, commença le docteur, c’est de trouver maintenant un hôte pour Maât.
Daniel, Sam et moi avions couru comme des dératés pour aller à l’infirmerie. Janet nous avait fait un mini-briefing. Maât était allongée sur un lit aux draps blancs. Les yeux clos, ses dents étaient serrés par la douleur. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son front, et ses membres étaient agités par des convulsions successives. Ses lèvres étaient gercées, et elle poussait quelques râles de souffrance. La transfusion plantée dans le bras droit,nous regardions sidéré la douleur même.
- Mais qui voudrait bien d’un… serpent dans le crâne ? demandais-je.
- Je sais colonel, mais Maât est une alliée de poids. Et elle ne nous a pas délivré tout ce qu’elle peut nous dire sur les goa’ulds, rétorqua Janet.
- Combien de temps lui reste t’il ? questionna Daniel.
- Vu la manière dont son état a empiré, je dirais trois heures, tout au plus. Mais, si on veut implanter le symbiote dans un autre corps, il faudra le faire très vite. Je dirais que pour sa, elle a encore une à deux heures, répondit Janet en soupirant.
- Mais… mais.. comment va t’on trouver un hôte ? interrogea Sam.
Janet se tourna vers nous. Elle eut un triste sourire.
- Nous avons besoin de volontaire, déclara t’elle.
Tout le monde se tus dans l’infirmerie.
- De… volontaire ? répétais-je.
- Oui colonel, confirma à contre-cœur Janet.
Soudain, le général fit interruption dans la salle. Le docteur fit son rapport.
- Et dans les malades ? Il y en aurait pas un qui… demanda le général.
- Non. Aucun ne veut.
Le général se frotta les yeux.
- Mais comment va t’on faire ?
- Il faut peut être forcer quelqu’un… proposais-je.
Mon équipe, le général et Janet se tournèrent vers moi, surpris.
- Ben quoi ? On ne peut pas la laisser crever… nan ?
- Dois-je comprendre que vous vous proposez colonel ? me demanda le général.
Je sursautai.
- Quoi ? Jamais de la vie ! J’ai eu assez de Kannan ! Moi, je recommence pas, m’emportais-je.
- C’est bien ce que je me disais. Alors, colonel, permettez moi de vous dire de la fermez.
Je frissonnai, et murmurais un pardon.
- Colonel, major, vous pouvez aller vous mettre en uniforme, et ranger vos affaires. Vous avez vingt minutes. Quand vous aurez finit, vous revenez ici. Compris ?
- Oui, général.
Sam et moi quittâmes la salle en marchant.
- Je crois savoir que vos quartiers ne sont pas loin des miens major ? interrogeais-je.
Sam sursauta, et s’arrêta. Je l’avais appeler par son grade. Puis, elle se remit en marche après s’être rappelé où elle était.
- Oui mon colonel. A deux salle près.
- Bien, alors, je vous accompagne.
- Oui mon colonel.
Nous arrivâmes rapidement devant ses quartiers.
- Nous y voilà colonel.
- Bien… je… je vais y aller alors.
- Oui colonel.
Je commençais à m’éloigner. Je savais que Sam était encore devant sa porte. Je le savais. Je savais aussi qu’elle pleurait. Ou qu’elle allait bientôt pleurer. Je savais qu’elle espérait que je me retourne, et que je vienne avec elle dans sa chambre. Chaque pas qui m’éloigner d’elle était une souffrance atroce.
- Mon colonel ! cria une voix.
Je me retournai brusquement.
- Oui ?
- Je… enfin… j’aurais besoin d’aide.. pour… enfin… pour ranger mes affaires… déclara Sam.
Je lui souris.
- Bien sur major, vous avez besoin.. de muscles ! riais-je.
Je me rapprochai à pas de loup. Elle ouvrit la porte, et nous rentrâmes dans ses quartiers.
Il était identique au mien. Jusqu’au couleur des draps. Sam ferma la porte derrière moi. Elle respira un grand coup.
- Jack… je… il faut qu’on parle.
- Oui.. confirmais-je.
Un long silence s’installa. Ni elle, ni moi osait prendre la parole. On se contentait de regard.
- Je.. Sam… Je pense… que nous devrions… attendre.
- Attendre quoi ?
- Je ne sais pas trop… Je… je vais en parler au général.
Elle baissa la tête. Nous sommes allés trop loin. Beaucoup trop loin. Pouvions nous encore reculer ? Ou effacer ?
- Je.. je vais demander un dérogation… finis-je.
- Tu.. Vous savez très bien que nous l’aurons dans trois siècle !
- Il… il n’y a pas d’autre solution. Je suis vraiment, vraiment désolé… Crois moi. Fais moi confiance.
Sam soupira. Une unique larme coula de ces beau yeux azurs que j’essuyai avec mon pouce puis la prit dans mes bras. Tandis que je respirai son parfum, elle leva la tête et posa ses lèvres chaudes sur les miennes. Dernier baiser. Dernier souffle de vie. Je rompu ce baiser à contre-cœur. Les adieux sont toujours douloureux. Il ne faut pas sa s’éternise. Sam me repoussa gentiment.
- Au revoir colonel.
- A toute à l’heure major.
Je passai la porte qui se referma aussitôt dernière moi. J’entendis un sanglot étouffé. Mon cœur se serra. Pourquoi la vie est si compliqué ?
J’entrai dans mes quartiers. Qui n’ont pas changé. Je posai mon sac, et rangeai pensivement mes maigres vêtements. J’enfilai mon uniforme vert kaki. Dix minutes. En dix minutes, j’avais réussi à détruire tout ce qui aurait pu me convaincre que ce que j’ai vécu n’était pas un rêve. J’avais dit à Sam de faire comme si de rien n’était. Et mes affaires étaient comme avant, comme si je n’était jamais partit. Dix minutes. Dix.
Toc. Toc. Toc.
Je me précipitai sur la porte, qui s’ouvrit sur… Daniel.
- Ah… Daniel. Qu’est-ce qui se passe? Demandais-je en essayant de cacher ma déception.
- Et bien.. je venais voir si tu avais fini, s’exclama Daniel impénétrable à ma gène.
Il jeta un regard dans ma chambre et me sourit.
- Et je vois que oui. Euh.. tu viens ?
- Ouais. Et Sa… Carter ?
- On va la chercher ensemble ? proposa Daniel.
- Ok.
Je fermai ma porte et suivis Daniel.
Celui s’arrêta, et je suivis son mouvement, étonné. Daniel regard frénétiquement autour de lui si il y avait du monde, puis se tourna vers moi, un drôle de sourire aux lèvres.
- Quoi ? le questionnais-je.
- Alors, toi et Sam.. vous sortez ensemble ?
Je clignai des yeux, et me frotta pensivement le bras droit. Si on sort ensemble…
- Daniel, la loi de non-fraternisation, tu en fais quoi ?
- Allons, Jack, regarde, on est seul, soupira t’il en me montrant le couloir vide.
- Voyons, petit scarabée, nous sommes dans une base militaire secrète ultra sécurisé. Connais-tu le mot caméra de surveillance ?
Daniel me sourit, et rigola.
- Ah, ok, j’ai compris Jack ! Pardon. Tu viens Sam va nous attendre.
Je hochai de la tête et Daniel m’entraîna avec force jusqu'à la porte de Sam. Il toqua en me regardant dans les yeux. Sam nous ouvrit, quelque peu étonné.
- Daniel ? Ja… mon colonel ? Qu’est-ce qui se passe ? demanda t’elle.
Elle avait les yeux et les joues rouges de quelqu’un qui a pleuré.
- Nous venions te chercher ! s’écria Daniel.
- Ah... Euh.. j’arrive, une minutes.
Et elle disparut derrière la porte. Je donnai un petit coup de poing à Daniel, qui fit le faussement indigné. Sam revient très vite. Et mon cœur se serra quand je vis qu’elle ne m’adressa aucun regard, aucun sourire. Sam se tourna vers Daniel.
- Je suis désolé les garçons, mais je dois y aller.
- Aller où ? demandais-je.
- Quelque part, me répondit t’elle.
Et Sam s’enfuie en courant.
Deux minutes après, nous étions presque tous rassemblé à l’infirmerie. Il manquait toujours Sam. Le général qui commençait à s’impatienter, demanda le bilan de Maât au docteur Fraisier.
- Daniel, tu ne saurais pas où est allé Carter, murmurais-je.
- Non Jack, j’étais avec toi quand elle est partit.
- Colonel, un peu plus d’attention s’il vous plait, demanda le général.
- Pardon mon général, m’excusais-je.
Je baissai la tête, et Daniel me donna un petit coup d’épaule.
- Il faut un hôte maintenant… conclu Janet.
Personne n’avait de solution. Je tournai mes yeux vers ce cadavre à peine vivant. Maât était méconnaissable. Je soupirai.
- Ce pourrait être un hôte provisoire ? Non ? interrogeais-je.
- Oui. Vous vous proposez colonel ? s’étonna Janet.
- Non.. ce n’est pas sa… enfin, je vais y réfléchire encore un peu…
Tout le monde se tourna vers moi. Je haussai les épaules. Si c’était provisoire. Et puis, j’apparaîtrais sous les bonnes faveurs du général. Mais, cela me répugnait tant que même cela ne me convint pas. Je secouai la tête en signe négatif. Je en pouvais faire sa. Je ne pouvais pas. Et puis il y avait Sam, je ne pouvais l’abandonner encore une fois. Les autres comprirent que je refusais, et Janet se tourna vers les autres malades de l’infirmerie.
- Comme le dit le colonel O’Neill, ceci serai provisoire. Juste le temps de trouver un hôte consentant, commença Janet, Et puis Maât fera la symbiose comme les Tok’ras. Nous avons besoin de ces connaissances, et il ne serait pas digne de nous si nous la laissions mourir.
Elle parcoura la salle du regard.
- Qui se porte volontaire ? finit t’elle par demander.
- Moi, répondis une voix derrière nous.
Dans un belle ensemble, on se retourna tous pour voir qui était assez fou pour accepter une symbiose. Et, sous mes yeux ébahis de stupeur, c’était Sam qui se tenait là.