Ch 8

 

 

V : Syd-

 

Elle avait déjà raccroché. Elle se dépêcha d’embarquer toutes ses affaires dans son pick up puis elle rentra.
Il était près de 18 heures quand elle se gara devant chez elle. Elle pénétra dans l’appartement avec les dossiers que son père lui avait confié. Elle vit Amélie dans le salon avec un livre entre les mains. Syd déposa ses dossiers sur le comptoir et s’avança vers Amélie.

 

S : Vaughn-

 

A : (souriant) Il vient de s’endormir… (silence) Vous avez besoin d’aide ?

 

S : (souriant) Je veux bien.

 

Elles sortirent toutes les deux et aperçurent Eric se diriger vers elle.

 

S : Hé M. Pizza ! tu nous aides ??

 

E : (souriant) Bonjour Amélie.

 

A : Bonjour Eric.

 

E : (souriant à Syd) T’as besoin de mes muscles !!

 

S : Ouais… je suis passé chez Vaughn-

 

E : (surprit) T’y es allée toute seule ?

 

S : Oui… et tu vois j’en suis pas morte !

 

E : Non alors ça, c’est limite morbide ! (silence) T’aurais dû me le dire, je t’aurais accompagné-

 

S : Weiss !!

 

E : Quoi ?? (silence) J’avais déconseillé à Mike de reprendre l’appart-

 

S : Je vais bien, ok ?!!

 

E : Bon bah… j’ai plus qu’à me taire… (silence) Au fait les chocolats-

 

Syd  rigola en repensant à ce moment avec Vaughn.

 

S : Vaughn en a mangé-

 

E : (malicieusement) Et vous, vous êtes pas jeté l’un sur l’autre ?

 

S : (rigolant) T’auras qu’à lui demander !

 

Ils déposèrent les affaires dans l’entrée et rentrèrent tous les 3. Amélie et Eric avancèrent au salon en discutant alors que Syd se rendait dans la chambre.
Entrant, elle vit qu’il ne dormait pas. Elle s’approcha doucement et s’assit sur le bord du lit.

 

S : Hé !!

 

V : (doucement) Salut…

 

S : ça va pas ? tu te sens mal ??

 

V : Si ça va… (silence) je pensais à toi…

 

S : (souriant) Précise…

 

V : (murmurant) Je voulais m’excuser pour tout à l’heure… pour Will-

 

S : Vaughn… c’est pas la peine… (silence) Je ne t’en veux pas… je sais que toi, Will et Eric, vous voulez me protéger… mais vous ne pouvez pas toujours le faire-

 

V : Tu devais savoir pour Will et… (silence) je suis désolé si je t’ai blessée-

 

S : (doucement) Je sais… (silence) Tu n’as pas à t’en faire, je vais bien.

 

 

Ils dînèrent tous les quatre, Syd aidant Vaughn puis en fin de soirée Eric rentra chez lui. Syd se rendit compte que Vaughn était fatigué. Elle se rapprocha doucement de lui puis passa ses mains dans ses cheveux dans un geste répétitif qui eu pour effet de rapidement l’endormir. Sa respiration régulière, elle sortit de la chambre avec Amélie qui lui souriait.
Syd alla leur chercher à boire puis elles s’installèrent dans le salon. Amélie avait longuement observé Syd ou du moins elle l’avait observé vis-à-vis de son fils. Voir une femme si tendre, douce et compréhensive lui fit réaliser qu’il ne pouvait rien arriver de mieux à Michael.
Un léger silence s’était installé, Amélie le rompit en plongeant son regard dans celui de Syd.

 

A : Merci…

 

S : (fronçant les sourcils) Pour quoi ?

 

A : Pour Michael… pour si bien prendre soin de lui… pour tout… (silence) et pour l’aimer comme vous le faites…

 

S : (murmurant) Vous n’avez pas à me remercier… (silence) Il m’a toujours protéger… il a risqué sa vie et sa carrière pour moi…

 

A : (doucement) Il a toujours été très réservé sur sa vie. Il ne m’a que très peu parler de vous… (silence) mais je savais qu’il aimait une femme. (silence) il a le même regard pétillant qu’avait William…

 

Sydney dévia rapidement le regard au nom du père de Vaughn. Amélie s’en rendit compte et elle posa sa main sur la sienne.

 

A : Je ne vous rends pas responsable de ce qui est arrivé à William. C’était le destin… (silence) même si ça a été très dur pour Michael-

 

S : (murmurant) Je suis désolée…

 

A : (fixant Sydney) Vous n’avez pas à vous excuser… (silence) je sais aussi que vous avez dû souffrir, vous aussi dans votre enfance-

 

S : Vaughn vous a parlé ?

 

A : On a seulement évoqué cet épisode. Je crois qu’il voulait être sûr que je ne vous en veuille pas. (silence) Et je n’ai aucune raison de vous en vouloir. Vous avez sauvé mon fils…

 

S : (murmurant) C’est l’inverse… C’est lui qu’i’ m’a sauvé. (silence) sans lui, je travaillerais certainement encore pour cette organisation terroriste. (silence) il a su être patient, compréhensif, convainquant… il m’a toujours soutenu et il a même failli mourir pour moi-

 

A : (doucement) Par ce que vous vous aimez… (silence) Sydney… je vous serai reconnaissante à vie pour le bonheur que vous lui apportez… (silence) votre amour est si pur. Il transparaît dans tous vos gestes, dans vos voix, dans vos regards… (silence) Il était déjà si différent à Thanksgiving… il était enjoué, il parlait de tout… c’était la première fois que je le voyais heureux depuis la mort de William… (silence) et je sais que c’est grâce à vous.

 

S : (souriant) J’aime votre fils… il a su être tellement pour moi… (silence) même lorsqu’il était marié à Lauren… (silence) à notre rencontre, on a eu des débuts difficiles… j’avais perdu mon fiancé et… (silence) je ne voulais et ne pouvais faire confiance à un homme… et… (silence) je sais pas comment… il a su être là à  moment crucial. (silence) j’ai cru que j’allais m’effondrer dans ce monde qui me répugnait de plus en plus et il a été ma lumière… (silence) Il m’a fait confiance et petit à petit, il est devenu la seule personne à qui je parlais de ma vie, de ma haine contre cet homme qui m’avait volé mon fiancé, il est devenu mon confident et la seule personne à qui je pouvais et devais m’abstenir de mentir… (silence) Il m’a sauvé la vie…

 

Amélie lui sourit et naturellement, elle l’a prit dans ses bras. Après un instant de surprise, Sydney lui rendit son étreinte.

 

A : (murmurant à son oreille) Merci…

 

Elles parlèrent longuement après qu’Amélie lui demanda de lui raconter sa rencontre avec Vaughn. Elles discutaient de tout et de rien quand Syd entendit du bruit dans la chambre. Elle se leva rapidement et entra.

 

Vaughn était en plein cauchemar, elle le savait. Il était agité et il avait ce visage fermé et dur. Elle s’assit doucement au bord du lit et passa ses mains sur son visage, évitant de frôler ses blessures faciales. Elle lui murmurait des mots pour qu’il se calme mais lorsqu’il ouvrit  les yeux, il eut un geste de recul et Sydney réalisa qu’il ne la voyait pas elle.

 

S : (murmurant) Vaughn, c’est moi… tu es à la maison, tu n’as pas à avoir peur-

 

V : Noooooooooonnn !!! Nooooooooonnn !!!

 

S : (doucement) Elle ne te touchera plus, je te le promets… (silence) C’est moi Sydney. Je ne te ferais jamais de mal, tu le sais…

 

Amélie s’était également approché mais était resté en retrait. Vaughn avait semblé plus réceptif lorsque Sydney lui avait parlé la seconde fois mais elle pouvait voir dans son regard une peur, son regard s’était terni et il y avait une sorte de haine et de colère en lui.
Elle passa sa main sur sa chemise et s’aperçut que celle-ci était trempée de sueur, elle releva la tête vers lui.

 

S : (murmurant) Tu es trempé… tu veux prendre une douche ?

 

Celui-ci hocha légèrement la tête puis elle l’aida à se lever. Amélie était toujours choqué par la réaction de son fils et elle observa Sydney. Celle-ci lui lança un regard rassurant avant de rejoindre la salle de bains avec Vaughn. Elle le déshabilla rapidement puis se dévêtit aussi avant de rentrer dans la douche avec lui. Elle le forçat à la regarder.
L’eau dévalant sur le corps de Vaughn sembla un instant lui faire reprendre conscience. Toutefois son regard était toujours aussi perdu, Syd fit glisser ses mains sur son corps puis elle se colla à lui, posant son front contre le sien.

 

S : (murmurant) Shttt… laisses toi aller… tu es avec moi chéri. Tu n’as rien à craindre, jamais je ne te ferais de mal…

 

Elle le sentit lentement reprendre ses esprits et l’enlacer de son bras droit.

 

V : (doucement) Syd ?

 

S : Oui. Je suis là… (murmurant) n’ai pas peur…

 

Elle se rapprocha, déposa quelques baisers sur son corps et son visage avant de s’écarter doucement.

 

S : (murmurant) Tu veux en parler ?

 

V : (doucement) Non… (silence) prends moi dans tes bras…

 

Syd lui sourit et l’embrassa dans le cou avant de le serrer contre elle. Il avait besoin d’elle, de sa chaleur, de son essence. Elle était sa vie, la raison de sa survie.
Le voyant légèrement frissonner, elle l’obligea à sortir de la douche. Elle l’aida à se sécher puis vérifia l’atèle et ses pansements. Elle en refit quelques uns puis elle l’aida à s’habiller pour la nuit. Il portait juste un caleçon et une chemise tandis qu’elle avait enfilé un short et un débardeur. Ils revinrent dans la chambre et elle l’aida pour s’allonger.

 

Entendant du bruit dans la chambre, Amélie vint aux nouvelles. Elle se rendit compte que son fils était beaucoup plus calme. Après avoir discuté quelques minutes, Amélie leur souhaita bonne nuit tandis que Syd se faufilait sous la couette et se rapprochait de Vaughn. Elle passait sa main dans ses cheveux encore humides quand elle le sentit progressivement se détendre.

 

S : (murmurant) Je serais toujours là, si tu veux parler… tu le sais ?

 

V : (doucement) Oui…

 

S : (murmurant) Tu veux dormir ?

 

V : (doucement) Non… je veux que tu me parles.

 

S : Tu veux parler de quoi ?

 

V : De toi, de nous… de notre futur ensemble…

 

S : (murmurant) Tu le vois comment notre avenir ?

 

V : (doucement) Avec toi, ici… on aurait démissionné de l’agence et on serait heureux… et peut être même avec des enfants.

 

Syd sourit à la vision qu’il se faisait de leur futur puis elle déposa un baiser sur sa tempe.

 

V : ça te plait pas ?

 

S : (souriant) au contraire, j’adore…

 

Il serra sa main un peu plus fort et elle se pencha vers lui avant de l’embrasser langoureusement. Il répondit ardemment à se baiser qui se faisait de plus en plus intense. Il passa sa main sous son débardeur mais lentement elle se détacha de lui.

 

V : Quoi ? C’est dans l’ordre des choses, il me semble.

 

S : (petit sourire) Je le voudrais Vaughn… mais tu es blessé… (silence) je suis sûre que le moment où tu seras suffisamment rétabli et que tu me feras l’amour, ça sera magique… (murmurant) Donne toi du temps… je ne partirais pas.

 

V : (légèrement vexé) Ouais…

 

S : (murmurant) Je t’appartiendrais toujours…

 

V : (non convaincu) Hummm…

 

Elle se rapprocha de lui, glissant sa tête dans le creux de son épaule tandis que sa main effectuait des vas et viens sur son torse. Un silence s’était installé depuis quelques minutes  quand elle entendit sa voix dans un murmure.

 

V : (murmurant) Quelque chose me disait qu’elle n’était pas toi… (silence) pourtant je l’ai laissé faire… (silence) Y’avait tant de haine dans son regard et elle prenait du plaisir à me faire souffrir…

 

S : (murmurant) Comment tu as su que c’était pas moi ?

 

V : (murmurant) Il y avait son regard et… (silence) quand je me suis réveillé dans la cellule, je t’ai vu. Alors je me suis rapproché et je t’ai parlé mais rapidement elle a commencé à me frapper… coup de poings, coups de pieds… je n’avais pas le temps de réagir ou de me défendre qu’elle remettait ça et par la suite, elle a sortit un poignard… et là, j’ai vu que ça lui plaisait de me torturer ainsi… (silence) J’étais impuissant face à elle… je ne pouvais que subir-

 

Sydney releva la tête, plantant son regard dans le sien et posant une main sur sa joue.

 

S : (murmurant) tout va bien maintenant… tu es à la maison, avec moi…

 

V : (murmurant) Je suis désolé pour tout à l’heure quand j’ai cru que-

 

S : (murmurant) Shttt… c’était un cauchemar. Elle ne peut plus te faire aucun mal… je ne laisserais plus personne te blesser. Plus jamais.

 

Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres puis reposa sa tête dans le creux de son épaule alors que leurs doigts s’entrelaçaient naturellement. D’un geste répétitif, il caressa le dos de la main de Sydney alors qu’un autre silence s’installait.

 

V : (murmurant) Je vais devoir parler à Barnett…

 

S : Oui… (murmurant) mais si tu n’es pas prêt, elle ne te forcera pas… (doucement) Avec le temps tout s’arrangera…

 

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

 

Syd avait aidé Vaughn avec son petit déjeuné. Amélie était près d’eux et ils discutaient gentiment. Syd dû se lever quand la sonnette retentit. Elle adressa un sourire à Vaughn puis sortit de la chambre, le laissant avec sa mère.

 

A : (doucement) Je vais devoir rentrer cet après midi.

 

V : (doucement) Jonas ?

 

A : (le fixant) Oui… (silence) Je sais que tu ne l’apprécie que très peu-

 

V : Ecoutes… ce que je pense de lui n’a aucune importance. Ce qui compte c’est qu’il te rende heureuse et tant qu’il ne te blessera pas, je ne ferai rien contre lui…

 

A : (souriant) Je suis fier de toi, Michael.

 

V : (souriant) Merci maman…

 

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

 

Syd qui était partie ouvrir la porte resta un instant surprise en voyant ses visiteurs.

 

S : Salut.

 

E & B : Bonjour…

 

Syd les fit entrer et ils s’installèrent au comptoir de la cuisine.

 

B : Weiss nous a dit que Vaughn était chez toi.

 

S : (souriant) Ouais…

 

E : Il va bien ?

 

S : Oui… (silence) enfin, il a ses blessures qu’il l’empêche de faire ce qu’il veut et il lui faut beaucoup de repos.

 

B : Je me doute que ça doit pas être facile pour toi, de le garder coucher… (silence) enfin je veux dire allonger…

 

E : (souriant à Ben) Tu t’enfonces !

 

S : (rigolant) Je l’ai bien dressé  !

 

Ils rigolèrent pendant quelques minutes tous les trois puis Amélie sortit de la chambre. Elle discuta quelques minutes avec Sydney, après qu’elle lui ait présenté Emma et Ben. Amélie fit ses aux revoirs à Syd, lui demandant de la prévenir si la situation de Vaughn évoluait.

 

 

Elle retourna dans la chambre et l’observa quelques secondes alors qu’il regardait la télévision. Elle s’avança jusqu’à lui et s’assit à ses cotés, il tourna la tête vers elle. Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres puis rencontra son regard.

 

S : T’as de la visite.

 

V : (souriant) Qui ?? Toi ??

 

S : Non… Emma et Ben-

 

V : Oooh…

 

S : Quoi ?

 

V : Rien… (petit sourire) Ils sont venus ensemble…

 

S : (souriant) Tu déteins sur Eric !

 

V : (rigolant) Non !!

 

S : (rigolant) Menteur !!

 

Il lui sourit et se releva légèrement pour capturer ses lèvres dans un profond baiser. Syd lui sourit en se détachant puis passa une main sur la joue de Vaughn.

 

S : (murmurant) Je reviens…

 

Elle revint quelques secondes plus tard, accompagnés de Ben et Emma. Ils se saluèrent puis s’installèrent près de lui3

 

B : Pas trop dur de rien faire ?!

 

V : (souriant) Mais je suis très occupé ! je mange, je dors, je mange, je dors ! C’est épuisant !!

 

E : (rigolant) Oui, j’imagine !!

 

Ils discutèrent pendant un laps de temps puis Emma et Ben durent partir à l’agence. Syd revint dans la chambre après avoir fermé la porte.
Elle l’observa quelques secondes avant de le rejoindre sur le lit. Elle lui prit la main alors qu’elle le sentait perdu dans ses pensées.

 

S : (doucement) Vaughn ?

 

V : Hummmm…

 

S : (murmurant) Tu veux en parler ?

 

Vaughn releva la tête vers elle et il comprit qu’elle l’avait percé à jour.

 

V : (froidement) Non !

 

Elle détourna doucement la tête, blessée qu’il ne veuille pas se confier à elle. Elle se rapprocha de lui et naturellement une main vint se glisser dans ses cheveux.

 

 

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

 

2 semaines plus tard,

 

Ben et Emma pénétrait dans l’appartement de cette dernière. Elle avait récupéré son courrier en passant près de la boite aux lettres. Elle le triai et l’ouvrait avec Ben qui la suivait sans rien dire. Elle déposa ces lettres sur le comptoir de la cuisine, laissant une enveloppe fermée. Elle avait longuement regardé l’enveloppe avant de la reposer. Elle partit quelques secondes dans la chambre. La porte close, elle soupira longuement après avoir fermé les yeux quelques secondes.

 

Face à sa commode, un appréhension pointa en elle. Elle ouvrit le 3^ème tiroir, souleva quelques vêtements avant que sa main entre en contact avec une masse de papier. Elle en prit une puis son regard se perdit sur cette lettre dactylographié.

 

Elle effleura lentement les lettres de son doigt quand les larmes lui montèrent aux yeux. Le contenu de toutes ses lettres lui revinrent en tête, défilant devant ses yeux. Elle secoua sa tête d’un geste rageur avant de refouler ses larmes au plus profond d’elle-même.

 

E : (pour elle-même) Je ne peux pas faire ça…

 

Elle prit quelques longues respiration puis sortit de la chambre avant de rejoindre Ben dans le salon. Elle lui sourit en s’approchant de lui. Il s’avança vers elle et déposa un baiser sur ses lèvres.
Il caressa lentement sa joue et planta ses yeux dans les siens.

 

B : (murmurant) Tout va bien ?

 

E : (petit sourire) Bien sûr… (silence) tu es là, je ne peux pas aller mieux !

 

Ben lui sourit et l’enlaça naturellement. Il avait enfoui sa tête dans son cou tandis qu’elle le faisait reculer jusqu’au canapé avec un sourire espiègle sur les lèvres. Ils s’affalèrent sur celui-ci en rigolant tandis que Ben l’embrassa voluptueusement.

 

 

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

 

Vaughn se reposait dans les bras de Syd, elle passait ses mains dans les cheveux de ce dernier quand elle se rendit compte qu’il lui murmurait quelques mots.

 

V : (imperceptiblement) Elle a parlé ?

 

S : (arrêtant son geste) Tu ne devrais pas penser à elle.

 

V : (agacé) Et à quoi je suis censé penser ?!!!! (s’énervant) C’est elle qui m’a cloué dans ce lit et ça… (silence) pour un bon moment !!!! (silence) Je resterais pas les bras croisés alors qu’elle manipule d’autres agents !!

 

S : (doucement) Calme toi… (silence) elle ne manipulera personne…

 

Vaughn se détacha et planta son regard dans celui de Syd.

 

V : Personne ne pourra la faire craquer !!!

 

S : (le fixant) Mon père s’occupe d’elle-

 

V : Et je suis censé être rassuré ?!!!!

 

S : (cherchant son regard) Il est où le problème ?? que tu ne puisses pas participer à l’enquête ou que ça soit mon père qui s’en charge ?!!

 

Vaughn se renfrogna puis se leva en grimaçant. Il passa la porte de la chambre, en lui lançant une dernière remarque.

 

V : (froidement) Quand il s’agit de ton père, tu es incapable d’être objective !!

 

Syd encaissa la remarque en serrant les dents. Elle le retrouva à la véranda et ne pu contenir sa colère qui sommeillait en elle, depuis son retour.

 

S : (énervée) C’est vrai que toi, tu étais très objectif !! La preuve, Lauren s’est jou%2