Ne me parlez plus d’elle

 

Auteur : Ariel

 

Courriel : Tasha_Yar@hotmail.com (indiquez le titre de la fic dans objet s’il vous plaît)
                                                  
Site : www.geocities.com/ariellilyc/fanfictions4everyone.html

 

Disclaimer : Je ne suis pas payée pour cette histoire, les personnages ne m’appartiennent pas.  La chanson n’est pas non plus ma propriété.

 

Note de l’auteur : Quand j’ai entendu cette chanson, elle m’a immédiatement fait penser à Sam qui allait se marier avec Pete et à la réaction de Jack.  J’espère que vous allez apprécier.  Un petit commentaire s’il vous plaît ?

 

Ne pas publier sans mon autorisation !

 

 

 

 

 

Elle avait accepté.  Il l’avait perdue.  L’autre avait gagné.  Il ne lui restait plus qu’à tirer sa révérence.  Il pouvait travailler avec elle tout en l’aimant secrètement, en attendant le jour où il pourrait enfin lui dire sans se défiler.  Il était parvenu à travailler avec elle-même si elle était avec l’autre.  Il s’était dit que l’autre ne serait que passager.  Mais il ne pouvait pas travailler avec elle si elle se mariait avec l’autre.  C’était au-dessus de ses forces.  Lorsqu’elle lui avait annoncé qu’elle avait accepté la demande de l’autre, il avait fait tout son possible pour ne pas lui montrer la douleur qu’elle lui causait.  Il avait même réussit à sourire et à la féliciter.  Elle n’avait rien vu et lui avait souri de ce sourire qui n’était réservé qu’à lui seul. 

 

Il n’avait pu en supporter plus et était parti dans son bureau pour éclater en sanglots comme un enfant.  Il n’avait pas pleuré ainsi depuis la mort de son fils.  Il avait espéré jusqu’à la dernière minute qu’elle change d’avis, qu’elle lui revienne.  Elle n’en avait rien fait.  Alors il avait préféré partir.  Une semaine avant la date fatidique, il avait tout quitté.  Son emploi, ses obligations, sa maison, ses amis.  Et elle.  Il était parti dans son chalet pour tenter d’oublier. Il avait été si stupide de croire qu’elle éprouvait quelque chose pour lui !  Il avait cru qu’elle l’attendrait tout comme il l’attendait.  Il s’était trompé.  Elle avait tourné la page.  Dans la voiture qui le menait vers ce qu’il espérait être l’oubli, il entendit une chanson qui l’acheva :

 

Ne me parlez plus d’elle
J’ai besoin d’oublier
Tout ce qui me rappelle
Qu’un jour elle a été

 

Ne me parlez plus d’elle
On se rend malheureux
À prendre une étincelle
Pour le plus beau des feux

 

Ne me parlez plus d’elle
Je préfère son absence
À sa beauté cruelle

 

Accordez-moi silence
Loin de son existence

 

(Refrain)
Ne me parlez plus d’elle
Je ne veux pas savoir
Près de qui chaque soir
Elle ouvre grand ses ailes
Ne me parlez plus d’elle
Je ne veux pas savoir
Près de qui chaque soir

 

Ne me parlez plus d’elle
Je voudrais m’endormir
Comme une sentinelle
Qui ne voit rien venir

 

Ne me parlez plus d’elle
Je préfère l’ignorance
Aux mauvaises nouvelles

 

Accordez-moi silence
Loin de son existence

 

(Refrain)

 

Elle me reprend
Elle me reprend le ciel
Ne me parlez plus d’elle
Non ne m’en parlez pas
Mais parlez-lui de moi

 

Accordez-moi silence
Loin de son existence

 

Donnez-moi une chance
D’oublier que j’y pense

 

(Refrain)

 

Elle me reprend
Elle me reprend le ciel

 

 

Comment une personne avait-elle pu mettre en mots ce qu’il ressentait ?  Les paroles lui restèrent dans la tête pendant toute la semaine et il crut devenir fou.  Le vendredi soir, il ingurgita une telle quantité d’alcool qu’il n’émergea que le dimanche matin, réveillé par les coups frappés à sa porte.  Il ne voulait voir personne.  Les coups se firent plus insistant mais il resta sur ses positions.  Les coups finirent par cesser.  La personne, qui qu’elle soit, avait compris qu’il désirait rester seul.  Il alla prendre une douche pour effacer les effets de l’alcool. 

 

Une heure plus tard, il prit son matériel de pêche et se rendit au lac.  C’est alors qu’il la vit.  Assise au bout du quai, les pieds dans l’eau, dans sa magnifique robe blanche.  Elle lui tournait le dos mais elle l’avait entendu venir.  Lorsqu’il fut assez près, elle se retourna et le regarda droit dans les yeux.  Ses yeux si bleus étaient devenus rouges et boursouflés à force de pleurer.  Il n’arrivait pas à croire qu’elle était venue le narguer.  Qu’elle était venue lui montrer à quel point elle pouvait être heureuse sans lui.  Avant qu’il n’ait pu dire un mot, elle se leva et mis un doigt sur ses lèvres.  Sa peau était si douce qu’il la laissa faire simplement pour apprécier cette douceur sur ses lèvres.

 

-         Je n’ai pas pu.  Je n’ai pas été capable de le faire.  J’ai paniqué.  Je ne voulais pas passer le reste de ma vie avec lui.  Je n’étais pas à ma place.  Je ne pouvais plus me mentir.  Il fallait que je nous donne une vraie chance d’être.  Ce n’est pas lui que j’aime, c’est toi.

 

Il était resté sans voix.  Son doigt était toujours sur sa bouche et il lui prit la main.  Son regard était rempli d’espoir et il craqua.  Il mit sa main autour de sa taille fine et la colla contre lui.  Il approcha lentement son visage du sien.  Doucement, avec toute la tendresse dont il se savait capable, il captura ses lèvres avec les siennes, faisant passer tout son amour dans ce simple contact.  Elle lui répondit avec passion et ils surent à ce moment là que peu importe ce que leur réserverait l’avenir, ils passeraient à travers car ils seraient ensemble.

 

 

Fin