A la belle étoile, ils s’allongeront, délibérément proches. Comme si de rien n’était. Il attendra que plus une braise rougeoyante ne subsiste dans le foyer, et il posera sa main juste ici, sur sa hanche. Et elle posera sa main sur la sienne.
La nuit est leur. Les yeux et les corps se cherchent avec pudeur dans l’obscurité, sans jamais vraiment oser.
Puis un oiseau croasse, un autre lui répond. Les premières lueurs de l’astre apparaissent à l’horizon. Les mains s’effleurent et se séparent, ils réajustent les masques.
Comme si de rien n’était.
~*~
Fin