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J'ai une amie, elle est pas morte de son plein grés -Eve Angeli
Imagine

Toxicomanie 3 La reinsertion : Chapitre 1

 

Au bout de trois long mois de souffrance pour tous, ils avaient gagné leur combat contre la drogue.

C’est pourquoi, après le repas, ils se réunirent tous dans le salon, c’était l’heure des explications.

Cassy les regarda tous un à un puis baissa les yeux, les souvenirs, fugaces, incomplets, de ce qu’elle avait fait ces derniers mois ne lui permettaient plus de regarder sa famille dans les yeux. Mais ils avaient été là pour elle, lui avait permis de réaliser son souhait le plus cher, arrêter cette descente en enfer. Il fallait qu’elle s’explique, qu’elle leur demande pardon, qu’elle les remercie, qu’elle leur exprime sa reconnaissance, de l’avoir aidée, de ne pas l’avoir abandonnée, malgré tout, malgré ses insultes, ses suppliques, ses menaces. Elle posa les yeux sur la fine cicatrice que portait Jack à la base du cou. Oui, il fallait vraiment qu’elle leur parle. Mais elle n’arriverait pas toute seule, il fallait qu’on l’aide, que quelqu’un l’aide à commencer.

 

Daniel : Autant commencer par le début.

Jamais elle ne fût aussi reconnaissante envers quelqu’un qu’envers l’archéologue en cet instant. Il avait compris son malaise, sa gêne. Alors, d’une voix atone, dénuée d’émotion, pour que ce soit plus facile, pour réussir, elle lâcherait la pression après, elle commença son récit.

Cassy : Pour tout comprendre, il faut savoir que les dernières paroles que j’ai dites à Maman sont des mots de colère. Nous nous étions disputées par rapport à une fête qu’elle refusait que j’organise à la maison. Nous nous étions quittées fâchées ce matin là. Je suis allée au lycée, pensant revenir plus doucement, avec quelques concessions, sur cette fête le soir même. Le midi, j’ai téléphoné, à l’heure de sa pause, à la base, pour lui demander pardon de m’être emportée, je n’aimais pas rester fâchée avec elle longtemps. Une infirmière m’a répondu et a précisé qu’elle avait dû partir sur le terrain, pour une urgence. Je m’inquiétais, mais pas trop, croyant juste ce que l’infirmière m’avait dit, qu’un soldat avait été blessé lors d’une mission de routine et non transportable.

Jack : Qui dit mission de routine dit mission tranquille.

Cassy : C’est exactement ce que j’ai pensé. Puis le soir, je suis rentrée du lycée, c’est toi Sam qui m’a accueillie à la maison, et tu m’as annoncé que ma mère était morte. Je n’ai pas pleuré. Je m’en voulais, je m’en veux, que mes dernières paroles à ma mère soient des paroles de haine. Vous connaissez la suite jusqu’à l’enterrement.

Ils acquiescèrent, repensant à l’instant où la petite extraterrestre avait craqué dans les bras de Jack.

Sam : Puis tu as emménagé chez moi.

Cassy : Oui. Quelques jours après je suis retournée au lycée. J’étais mal, d’être orpheline, et de ne pas avoir dit au revoir à maman, que l’on se soit quitté fâchées, pour toujours. Que les derniers mots que je lui ai dit soit des paroles de colères et non d’amour. Le premier à venir me voir fut Kyle. Le même Kyle que Peter a arrêté il y a environ 3 mois. Il m’a abordé et m’a dit qu’il savait combien c’était dur de perdre un de ses parents. Mais qu’il avait la solution pour ne pas trop souffrir. J’étais tant dans ma douleur que je l’ai cru. Je voulais à tout prix que cette souffrance stoppe. Il m’a dit qu’il avait un produit miracle qui pouvait m’aider, que Steve avait réussi à s’en remettre grâce à ça.

Daniel : Steve ?

Cassy : C’est un de mes camarades de classe. Il a perdu son grand frère il y a environ un an, en Irak. Il avait été complètement anéanti par la perte de son frère. Mais il avait réussi à faire face. Grâce à son produit miracle m’a dit Kyle. Alors j’ai voulu essayer. La première dose, c’est Kyle qui me l’a injectée, me disant comment faire, m’expliquant qu’il valait mieux me piquer dans les jambes, plus efficace…en fait plus discret. Il m’a expliqué comment me faire une seringue et m’a injecté ma première dose. Gratuitement bien sûr. Et ce qu’il m’avait dit me semblait vrai, j’oubliais, je ne souffrais plus, je n’avais plus mal. Je suis presque instantanément rentrée dans un monde euphorique. J’étais bien. La deuxième dose, j’en ai eu besoin une semaine après. Celle là payante. Mais pas trop cher. Je n’avais besoin que de l’argent de poche que me donnaient Sam et Jack pour me procurer la dose dont j’avais besoin. Environ une fois tous les trois jours. J’avais tout de suite su que c’était de la dope, mais je croyais que je résisterais à la dépendance, que j’arrêterais dès que je le voudrais…En fait, il ne m’a suffi que de deux prises pour être accro. Je ne pouvais plus arrêter, et je n’avais pas vraiment envie non plus, sachant que quand j’arrêterai la drogue, la douleur reviendrait. Donc, pendant 6 mois, je me piquais, avec ce que me fournissait Kyle, à bas prix. De la mauvaise qualité, cela va sans dire. Sûrement coupée avec je ne sais quel détergeant, cela je l’ai appris plus tard. Puis, Pete l’a arrêté. Et cela a été le début de la fin. J’avais besoin, réellement besoin de ma dose, alors j’ai trouvé d’autres dealers, qui eux me demandaient bien plus que Kyle. Alors je vous ai volés, tous, sans exception, et je m’en excuse, je vous rembourserai. Mais cela ne suffisait plus. Alors un dealer est venue me voir, et m’a prise sous son aile, il me donnait ma dose, quand j’en avais besoin, à condition…d’être gentille avec des hommes, et de leur demander de l’argent. J’ai de suite compris qu’il voulait que je me… prostitue, qu’il serait mon mac, mais j’en avais tellement besoin….j’ai accepté. Pendant près de 15 jours, j’ai fais… la pute, il n’y a pas d’autres mots…. Rassurez-vous, toujours protégée. J’ai eu des clients seuls, rapides, mais mon mac m’utilisait aussi dans des…des orgies, dans des jeux… Sado-masochistes, et… j’étais co…consentante, sachant que j’aurais ma dose ensuite. Je me suis vue j…jouir, ou faire semblant, en prenant des coups de fouets… je me suis vue menottée…pour permettre à un homme, désespéré, de prendre son pied….Je…. Je me suis vue…per… perdre ma… virginité sous les assauts de l’homme que je détestais, le même homme que j’adorais lorsqu’il me donnait ma dose….Je… je me suis vue crier…et pas de douleur … sous des… mutilations qu’un groupe de machos en mal de virilité s’amusaient à me dessiner sur le corps…. C’est lors d’un de ces jeux SM que j’ai été arrêtée. Vous connaissez la suite.

J’aurais voulu arrêter bien plus tôt, je me dégoûtais…je me dégoûte. J’ai fait des choses, pas croyables, sexuellement parlant…ne pas faire payer des militaires de la base pour qu’ils ne parlent pas…sachant que je recevrais alors un coup de plus de la part de mon mac, que je faisais une croix sur ma dose du jour, où alors que je devrais accepter d’autre jeux SM…de ceux que je ne supportais que grâce à l’héroïne. J’ai pris je ne sais combien de substances, pour tenir. Je faisais la pute pour me droguer puis je me droguais pour oublier que j’étais devenue une putain.

Il y eut un silence et elle reprit. 

Je vous remercie, tous les quatre, de m’avoir aidée, de m’avoir emmenée de force ici, et de m’avoir aidée à décrocher. Et je vous demande pardon. A toi Sam, de t’avoir dit toutes ces choses méchantes, je sais bien que tu n’es pas la cause de la mort de tous ces gens, et encore moins de maman, A toi Teal’c, tu étais un esclave, tu n’avais pas le choix, à toi Daniel, je sais bien que maman était ton amie et que jamais tu ne l’aurais laissée mourir si tu avais pu l’en empêcher, et toi Jack. Jack, de t’avoir accusé de faire du mal aux enfants que tu approchais, je sais que c’est faux, d’avoir manqué de t’égorger, de t’avoir menti, comme à tous, de t’avoir volé, comme à tous, de t’avoir demandé de me laisser mourir. Je retire ce que je t’ai dit à la prison, tu n’es pas rien pour moi, au contraire, tu es comme un père pour moi.

 

Depuis le début de son récit, sa voix tremblait. Depuis qu’elle avait commencé à s’excuser, des larmes coulaient sur son visage, un sanglot lui coupa la voix. Elle se reprit pour finir.

 

Cassy : Je comprendrais que vous m’en vouliez, je ne peux me pardonner moi-même de tous ce que je vous ai fait, je comprendrais que vous ne vouliez plus me voir, mais il faut que vous sachiez que je vous aime.

 

Ils la regardèrent tous. Jack avait pris une Sam en larmes dans ses bras, lui-même avait les larmes aux yeux. Teal’c n’avait pas bronché mais on pouvait sentir une profonde compassion et de la douleur dans son regard. Daniel pleurait lui aussi.

 

Jack : Nous ne t’en voulons pas ma puce, on ne t’abandonnera pas, jamais. Mais tu nous as déçus, et nous n’avons plus confiance en toi. Bien sûr nous te pardonnons tout ce que tu as pu faire sous l’influence des drogues. Mais tu aurais dû nous en parler. A moi, à Sam, à Daniel ou à Teal’c. Nous t’aurions aidée, jamais nous ne t’aurions jugée. Jamais nous ne te jugerons.

Sam : Nous t’aimons nous aussi, et c’est pour ça que nous sommes tous ici ma chérie. Mais Jack a parlé en notre nom à tous. Nous n’avons plus confiance en toi.

Cassy : Je comprends.

Jack : Je le sais. Demain nous rentrons dans le Colorado. Nous emménagerons ensemble, tous les trois, toi, Sam et moi. Comme une famille.

Sam : Nous sommes une famille.

Daniel : Teal’c et moi serons présents aussi. Pour toi, tous les jours, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

Jack : Nous ne pouvons pas t’aider mieux qu’ainsi.

Cassy : Je sais. Merci.

Sam : Ne nous remercie pas trop vite. Tu n’auras que peu d’instants de liberté.

Jack : Tu ne sortiras pas seule de la maison.

Sam : L’un d’entre nous te conduira au lycée. Tu vas d’ailleurs en changer. Cet été, tu iras dans un camp qui accueille des adolescents qui ont vécu ce que tu as vécu.

Jack : Nous te ferons un contrôle sanguin, régulièrement. Ce sera à toi de regagner notre confiance, à tous.

Sam : Et tu travailleras. Pour nous rembourser les vols que tu as commis. Tous les vols.

Jack : Et je veux rencontrer toutes les personnes de ton entourage avant de te laisser sortir avec elles. Tous tes amis, les nouveaux comme les anciens.

Cassy : Vous me surveillerez dans mes moindres mouvements ? Je comprends, et je suis d’accord. Je le mérite. Je mérite même bien pire. Vous ne pouvez pas savoir à quel point vous comptez pour moi, tout les quatre. Et je vous remercie encore, je sais que tous ce que vous faîtes, ce que vous ferez, est pour moi, pour mon bien.

Teal’c : Tu comptes aussi pour nous Cassandra. Ce fut une tâche que je n’aurais laissé à quiconque que te t’aider à t’en sortir.

 

Les trois autres membres de SG-1 acquiescèrent. Cassy se leva, et, avec quelques hésitations serra dans ses bras chaque membre de l’assemblée. Même Teal’c répondit à l’étreinte avec chaleur. La journée, et surtout la soirée, avait été éprouvantes en émotions, ils décidèrent d’aller se coucher.

 

Sam et Jack été resté enlacés dans le canapé après que les trois autres soit montés se coucher. Sam était encore bouleversée par le récit de Cassandra.

Sam : Et dire que je la revois encore petite. Quand on l’a retrouvée sur la planète. Maintenant, elle est devenue une fille de 17 ans, ex-junkie, ayant passé les pires épreuves que la vie peut réserver. Jack, dis-moi, qu’est-ce que j’ai raté ? Janet là haut me l’avait confiée. Elle a fait une grave erreur.

Jack : Non, mon ange. Elle n’a pas fait d’erreur. Tu n’y peux rien. On a rien vu. Et on ne pouvait rien voir. Elle l’a très bien caché. Tu es une mère parfaite pour Cassandra. Tu as su être là quand elle en avait le plus besoin.

Sam : Non, je n’étais pas là à la mort de Janet, autrement, on n’en serait pas là.

Jack : Si, tu étais présente. Et quand bien même j’étais là. Tu as diminué tes heures pour être avec elle. J’ai même cru que tu avais abandonné Naqquih. Toi et moi on lui a tendu la main. Elle ne l’a pas prise. Elle s’est raccrochée à autre chose, et on n’y pouvait rien.

Sam : Mais si j’avais arrêté de travailler…

Jack : ça n’aurait rien changé. Elle a commencé au lycée, elle te l’a dit. Si on avait été tout le temps là, elle aurait trouvé d’autres excuses. Elle aurait plus souvent prétexté être chez moi, ou chez une amie quelconque. Le résultat aurait été le même. Personne n’y est pour rien. Le seul responsable est ce Kyle. Elle n’est pas sa seule victime. Les parents du jeune Steve dont elle nous a parlé, on sûrement des emplois du temps moins chargés que les nôtres et ils sont sûrement ensemble. Pourtant, il se droguait, peut-être se drogue t’il toujours. Nous, à l’époque, nous ne vivions pas ensemble. Ça a seulement facilité un peu les excuses bidons. Et encore, Cassy a une belle imagination.

Sam : Tu as raison….Tu comptes vraiment qu’on vive ensemble tous les deux ?

Jack : Bien sûr. Je ne veux pas être séparé de toi ma chérie et, sauf si tu ne veux pas, on va vivre ensemble.

Sam : Et s’il n’y avait pas Cassy, tu me l’aurais proposé ?

Jack : Sam, le fait qu’il y ait Cassy ne change rien dans ce que je ressens pour toi. Je veux vivre avec toi. Quoi qu’il arrive.

Sam : Mais que dira t’on à Hammond ?

Jack : Que nous vivons ensemble pour Cassy, pour lui apporter un équilibre. Pour pouvoir la surveiller, pour mieux l’aider.

Sam : Et tu crois qu’il nous laissera faire ?

Jack : J’ai déjà plus ou moins tâté le terrain au téléphone. Je lui ai dit que Cassy devrait être très entourée pendant quelques temps encore. Que je devrais peut-être emménager chez toi. Il n’avait pas l’air contre. Ne t’en fais pas, plus rien maintenant ne me séparera de toi.

 

Sam lui lança son plus beau sourire. Ils s’embrassèrent tendrement, avant de rejoindre leur chambre, où leur nuit fût marquée par la tendresse et l’amour.

 

 

Lendemain. 14H Maison de Jack O’Neill. Colorado Springs.

 

Jack entra en premier dans la maison. Il ouvrit toutes les fenêtres afin d’aérer les pièces. L’air avait été confiné pendant près de 3 mois. Le reste de SG-1 et Cassy le suivirent de près, déposant les bagages de tous dans l’entrée. Dès son arrivée, Cassandra prit un sac poubelle et alla dans sa chambre. Sur un signe de la jeune fille, les adultes la suivirent. Ils l’observèrent donc soulever son matelas. Elle prit un boite un fer, l’ouvrit sous leurs yeux. Il y avait des seringues, un énorme élastique, du coton… Elle vida la boîte sous leurs yeux. Elle alla vers son bureau et sortit du fond d’un tiroir d’autres ustensiles qui lui permettaient de faire ses injections. Enfin, elle alla vers la bibliothèque, ouvrit sa bible. Elle avait découpé l’intérieur des pages. Il y avait à l’intérieur plusieurs sachets contenant de la drogue. Elle les prit à pleine main et les jeta dans la poubelle. Ils étaient fiers de Cassy, c’était un grand pas en avant qu’elle fasse cela d’elle-même. Malgré tout, Jack fouilla lui-même la chambre, ouvrant chaque livre chaque CD, soulevant chaque lame du plancher, Sam fouillant les vêtement. Il regarda même derrière les plinthes et il fut satisfait de ne rien trouver de plus. Ils sortirent et virent Cassandra jeter dans le grand container municipal tout son passé de droguée.

Jack : C’est bien. Je suis fier de toi ma puce.

Cassy : Il n’y a vraiment pas de quoi. Il faudra faire de même chez Sam.

Sam : On l’a fait avant de partir d’ici.

Cassy : Dommage, j’aurais voulu le faire moi-même.

Daniel : Je ne veux pas vous presser, mais on devrait passer à la base pour prévenir que nous sommes rentrés et prêts à reprendre le travail.

Sam : Et j’aimerais bien passer chez moi.

Daniel : Idem ici.

Jack : Bien, on va à la base, Cassy, il va sans dire que tu nous accompagnes.

Cassy : De toute manière je dois des excuses à George. Et $100.

Jack : Alors ce sera l’occasion. Allez, en route.

 

 

Base Cheyenne Mountain. Bureau du Général George Hammond.

 

Hammond : Quoi ?

Jack : Je vous indique mon changement d’adresse. Pour le bien de Cassandra, je vais à présent vivre chez Carter. Je dormirai dans la chambre d’ami, bien sûr.

Hammond : Et vous êtes d’accord avec ça Major ?

Sam : Bien sûr. Je suis prête à accueillir le colonel chez moi. Cassandra a besoin d’un équilibre en ce moment. Nous ne pouvons pas lui faire encore confiance sur ses allées et venues, mais nous ne pouvons pas non plus la priver de la présence de l’un ou l’autre. Elle a besoin de nous à ses côtés.

Hammond : Bien, je crois que je dois m’incliner devant de tels arguments. Mais je dois vous prévenir que votre cohabitation ne devra pas interférer dans vos missions et votre rôle à la base. 

Jack : Cela va de soi mon général.

Hammond : Bien, si vous n’avez rien à ajouter, je vous demanderai de reprendre le travail après demain, le temps que vous déménagiez. Vous aurez un briefing à 9H00. Vous pouvez disposer.

Sam : Cassandra est avec Daniel pour le moment, elle va venir vous voir.

Les deux militaires, après un salut, sortirent. Arrivé à la porte, le général les rappela.

Hammond : Colonel, je n’irai pas vérifier dans quelle chambre vous dormez.

Jack : Merci mon général.

Ils sortirent tout heureux du bureau de leur supérieur. Il avait deviné, mais accepté, leur relation, du moins tant qu’elle était discrète. Ils rejoignirent le reste de SG-1 dans le bureau de Daniel tandis que Cassy allait voir le général. Ils leur annoncèrent la bonne nouvelle. Daniel et Teal’c furent très heureux pour leurs amis. Cassy revint du bureau du général mal à l’aise. Elle avait dû s’excuser de lui avoir pris de l’argent sous un prétexte fallacieux, et lui promettre de le lui rendre dès qu’elle le pourrait. Hammond n’avait pas été tendre avec elle, sans être méchant. Seulement sévère, mais juste. Elle avait tout de même pu lire un peu de compassion dans son regard.

Ils repartirent de la base. Daniel et Teal’c en direction de l’appartement de l’archéologue et Sam, Cassy et Jack chez le Major.

 

 

Maison de Samantha Carter

 

Cela faisait maintenant 4 mois que Jack avait emménagé avec Sam et Cassandra. La cohabitation se passait bien, malgré quelques disputes de couple, mais rien de bien grave. Ce jour là, ils s’étaient levés tôt. Cassandra avait repris son poids de forme, et plus aucun de ses vêtements ne lui allait. Ils avaient donc tous les trois passé la journée dans les magasins, à rire, à refaire la garde robe de la jeune fille qui regretta vite d’avoir emmené Jack. En effet, le militaire semblait vouloir qu’elle ne s’habille qu’avec des cols roulés. Sam calma bien vite les tendance de père super protecteur de Jack et Cassy put acheter ce qu’elle voulait, dans la limite du raisonnable bien sûr. Tout, sauf des jupes, robes et autres vêtements à jambe courte, portant encore sur elle les stigmates de ses injections passées.

Le soir, ils étaient à table, et discutaient des projets de Cassandra pour ses prochains jours.

Cassy : Demain je commence à travailler au Vidéo Club. Ils me prennent jusqu’au mois de Juin.

Jack : Parfait. Au moins tu pourras aller au camp. Et je connais le patron du vidéo Club. C’est un homme bien.

Cassy : par contre je ne sais toujours pas ce que je fais à la rentrée. Je sais que je dois reprendre ma terminale, mais où ?

Sam : Dans un lycée privée, ici.

Cassy : Pas chez des nonnes quand même.

Jack et Sam esquissèrent un sourire devant l’air horrifié de Cassandra

Jack : Non, mais tout de même très strict

Cassy : Non, parce que vous me voyez aller à la messe tous les matins à 6H, et me balader avec leurs espèces de machin blanc autour de la tête...

Sam écouta Cassy plaisanter et discourir sur les inconvénients des couvents, Jack en rajoutait. Tous les deux riaient. Cassandra avait retrouvé sa joie de vivre, même si elle avait le regard emprunt de tristesse et de douleurs, regard qui ne disparaîtrait jamais totalement Mais elle reprenait tout de même vie. Elle allait travailler pendant les prochains mois. Elle pourrait enfin rembourser tout le monde. Demain, il allait faire la première prise de sang depuis qu’ils étaient revenus. Ils avaient conclu un marché, une prise de sang tout les quatre mois et en échange Cassandra ne râlait pas qu’à presque 17 ans, ils lui imposaient encore une nounou, une grand-mère, comme dirait Cassy, qui avait l’âge de Hammond.

Sam soupira d’aise, écoutant distraitement la discussion et les rires de son homme et de Cassy. Ils étaient très complices, parfois, un « Papa », échappait à Cassy, Jack ne faisant semblant de rien devant ce lapsus révélateur, mais en était flatté.

Sam posa une main sur son ventre. Ce soir allait être un grand jour. A la fin du repas, elle aurait une grande nouvelle à leur annoncer. Enfin, surtout à Cassy. Jack devait s’en douter, depuis maintenant 7 mois qu’ils étaient ensemble, il la connaissait vraiment bien, et il avait sûrement du voir les mêmes signes qui l’avait poussée à acheter un test de grossesse, qui s’était révélé positif. D’ailleurs, Jack lui lançait des sous-entendus qui laissaient transparaître ses doutes. Elle espérait qu’il soit content.

Bref, tout allait bien, Cassy avait repris sa vie en main, Jack et elle allait avoir un enfant, et leur relation était acceptée par l’état-major.

 

Après avoir débarrassé la table Sam les fit passer au salon.

Sam : Mes chéris, j’ai une grande nouvelle à vous annoncer.

C’est à se moment là que la porte d’entrée sonna. Dans un soupir, Jack se leva et alla ouvrir.

Jack : Shanahan, qu’est-ce que vous foutez là ?

Pete : Permettez-moi de vous posez la même question. Qu’est-ce que vous faîtes à une heure aussi tardive chez votre second ?

Jack : C’est aussi chez moi.

Peter lui lança un regard noir, mais il baissa vite les yeux devant l’expression glaciale de Jack. Celui-ci ne lui pardonnerait jamais de n’avoir rien vu pour Cassy. En entendant les filles s’impatienter, il fit rentrer Pete. Il le conduisit dans le salon, en lançant un regard furieux à Sam, qui se changea vite en curiosité quand il vit la surprise et la colère que ressentait la jeune femme à la vue son ex.

Sam : Pete ? Je croyais t’avoir dit que je ne voulais plus te revoir !

Pete : Je sais, mais lorsque j’ai déménagé mes affaires, j’ai pris cette lettre par erreur dans le courrier. Je viens de la retrouver en rangeant dans mes papiers cet après-midi. Comme ça avait l’air important, je suis venu le plus vite possible.

Sam lui prit la lettre des mains, et lui signifia son au revoir en lui envoyant un regard glacé et en désignant le porte d’entrée du regard. Pete partit comme il était venu. Arrivé à la porte Cassy le rattrapa et le remercia, s’excusa. Elle lui promit de lui rembourser. Elle rejoignit ensuite les adultes aux salons.

Jack : C’est quoi cette lettre ?

Sam : C’est le résultat de l’analyse de sang qu’avait fait le docteur quand on l’avait sortie du tribunal. Tiens Cassy, à toi de les lire.

Cassy ouvrit l’enveloppe et déplia la lettre. Elle lut les résultats. Elle grimaça en voyant le taux d’héroïne qu’elle avait dans le sang à l’époque. Arrivée en fin des résultats, elle pâlit et éclata en sanglot.

Cassy : Non, non, non, c’est pas possible, pas moi.

Sam et Jack se regardèrent, presque affolés. Ils questionnèrent Cassandra du regard, elle leur tendit la lettre, et alla s’enfermer dans la salle de bain. Ils entendirent des bruits de vomissements. Inquiets, ils lurent la lettre, pour découvrir que Cassandra était séropositive au test HIV.

Sam se laissa tomber sur le canapé, anéantie. Des larmes commençaient à couler sur son visage. Elle regarda son compagnon, elle ne voyait que son profil, mais son visage n’affichait aucune expression. Il ne voulait pas admettre la réalité. Cassandra allait mourir. Pas de suite, on vivait tout en étant séropositif, mais sa vie était alors condamnée, à plus ou moins long terme.

Sam : Jack ?
Jack : Quoi ?

Sam : Tu dis rien ?

Jack : Que veux-tu que je dise ? Qu’elle va mourir. Tu le sais déjà.

Sam : Mais…

Jack : Mais quoi Sam ? C’était à prévoir !!!

Sam : Jack.

Il se retourna enfin devant le ton plaintif de Sam. Il la regarda, pleurante. Il se pencha vers elle et la prit dans ses bras. Il la berça, sans rien dire. Il ne pouvait rien dire, car non ça n’irait pas, et oui ils allaient perdre Cassy. Leur fille, comment réconforter quelqu’un de ça ? Mais il se calma, ne voulant surtout pas se disputer avec Sam, elle n’y était pour rien, bien au contraire. Et, il devait bien se l’avouer, il était proche du même état.

 

Cassy revint, pâle comme la mort.

Sam : Cassy, comment… ?

Cassy : Je ne comprends pas…Je me suis toujours protégée quand je me prostituais.

Jack : N’as-tu jamais partagé de seringue ?

Cassy baissa les yeux et ils eurent leur réponse. 1 seule fois elle avait utilisé la même seringue que Steve. Mais cela avait suffi. Maintenant elle était infectée par le virus H.I.V et elle ne pouvait rien faire de mieux que d’attendre que le sida se déclare, le plus tard possible. Il faudrait qu’elle prévienne Steve, peut-être n’était-il pas encore au courant que lui aussi avait était infecté. Elle devait aussi prévenir le reste de son entourage, au cas où elle se blesserait en leur présence.

Cassy : C’est de ma faute, mais je n’avais pas réalisé sur le moment. J’étais trop défoncée. Oh mon dieu.

Elle s’excusa et monta dans sa chambre. Le temps de se faire à l’idée, elle devait y réfléchir, réaliser qu’elle était maintenant atteinte d’une maladie incurable. Jack et Sam allèrent se coucher eux aussi, mais ne dormirent pas, réfléchissant et parlant toute la nuit de la situation, des implications qu’entraînait la séropositivité de Cassy dans leurs vies.

 

Le lendemain, au petit déjeuner, ils discutèrent calmement de la séropositivité de Cassy. Aucun n’avait réellement dormi dans la nuit, et ils avaient réfléchi et eurent le temps de se faire à l’idée.

Sam : On va aller chez le médecin, il te donnera de quoi te soigner.

Cassy : Sam, tu sais bien que cela ne se soigne pas.

Jack : Mais on peut soigner les symptômes, reculer le moment où la maladie se déclarera

Sam : Et puis, il faut que l’on sache toutes les précautions que nous devons prendre afin que tu n’aies pas de surinfection, afin aussi de nous protéger.

Cassy : D’accord. Mais parlons d’autre chose. Tu voulais nous dire quelque chose Sam avant l’arrivée de Peter hier soir ?

Sam souriait à pleine dent.

Sam : Dans un peu plus de 6 mois, il y aura un nouvel habitant sur terre.

Jack feignit l’étonnement, il le savait déjà, ses nausées et ses sautes d’humeur plus régulières et (surtout) le fait qu’elle n’était plus indisposée depuis plusieurs semaines l’avaient déjà averti de cela.

Jack : Tu es enceinte ?

Cassy : C’est vrai ?

Sam hocha la tête de haut en bas. Jack enlaça sa compagne, et l’embrassa, il était heureux, malgré tout, enfin une bonne nouvelle. Cassy les regarda, heureuse pour eux. Elle allait partir, elle ne savait quand, bientôt peut-être, mais elle ne les laissait pas seuls. Ils allaient avoir un enfant, un enfant magnifique, de cela, et seulement de cela, elle en était sûre

 

 

 

Epilogue

 

Jack, Sam,

 

            Je viens de recevoir les résultats de mes dernières analyses sanguines. Après cinq ans à rester tapi dans mon corps, le SIDA s’est déclaré. Maintenant, j’ai la maladie.
            Je tiens à vous dire que ces 7 dernières années passées auprès de vous deux, puis de votre petite Rose, furent parmi les plus belles années de ma vie. Malgré ma maladie latente, vous m’avez permis de vivre heureuse mes dernières années. En fait non, c’est grâce à vous que mon existence fut aussi heureuse. C’est grâce à toi Sam si j’ai pu trouver le bonheur auprès de ma seconde Maman, Janet. A sa mort, j’ai fait la pire des bêtises, c’est pourquoi j’en suis là d’ailleurs, et c’est grâce à vous que j’ai pu m’en sortir. Je suis, et j’ai toujours été, consciente des douleurs, des souffrances que mon comportement, à l’époque a pu vous procurer. Et je ne vous remercierai jamais assez de m’être venue en aide. Non seulement vous m’avez aidée, mais en plus vous avez continué à m’aimer, comme votre propre fille, même si je suis loin d’être digne de vous.  Malgré tout, vous m’avez accueillie chez vous, m’avez aidée à reprendre une vie. J’ai eu votre soutien, dans mes recherches d’emploi, dans mes études d’architecte, m’assurant que cela servirait contrairement à ce que je pensais, tant j’étais persuadée que j’allais mourir tôt. Même si vous le saviez, tout comme tous, que je ne vivrais pas toute la vie que j’aurais dû, et ce par ma faute, vous n’avez jamais montré le découragement dont je faisais parfois preuve. Puis, petit à petit, vous m’avez redonné votre confiance, que je ne méritais, me nommant marraine de Rose, me donnant à faire les plans de votre maison dès que j’ai eu mon diplôme. Ce furent mes deux plus grandes fiertés. Je vous en remercie encore.
Je vous dois tant !!! Jamais je ne pourrai vous remercier comme il faut. Vous m’avez, par trois fois, et même plus en fait, sauvé la vie.
 Je vous écris cette lettre, pour vous expliquer mon comportement, mon choix, mais aussi pour vous demander une chose.
Tous d’abord, j’aimerais vous dire que je vous considère tous les deux comme mes parents. Jack et toi Sam vous avez été mon équilibre, ma vie. Quand je vous appelais Papa et maman, en parlant de vous à Rose, c’était aussi comme cela que je vous appelais dans mon cœur. Et la petite Rose, petit bijou, ma petite sœur, elle n’a que 6 ans, elle ne se souviendra pas de moi. Mais je vous demande de lui parler de moi, de sa « grande sœur ». Mais pas en termes élogieux, je ne le mérite pas, mais de ce qui m’est arrivé. Je vous demande de me promettre que vous ferez tout pour que jamais elle ne se drogue, qu’elle tombe dans le même enfer que le mien. Je vous demande de lui parler de ces trois mois que nous avons passés au chalet, ces trois mois où j’ai failli tuer son père. Je veux que dès maintenant vous lui expliquiez les raisons de mon décès. De faire en sorte que jamais elle ne touche à cette saloperie.
Je dois maintenant vous expliquez les raisons de mon geste.

 

 

Si j’ai décidé de mettre moi-même fin à mes jours, ce n’est pas par lâcheté, même si j’ai peur d’affronter la souffrance, j’ai connu pire, mais je sais que je vais souffrir pour rien alors….
Si je mets fin à ma vie, aujourd’hui c’est pour que vous puissiez conserver une dernière image de moi en pleine santé, pour que les seuls mauvais souvenirs que l’on est ensemble soit ma période toxicomane, et je ne veux pas vous voir pleurer sur moi, je ne le supporterais plus. Alors excusez moi de vous infliger mon décès de manière aussi brutale, mais je pense que c’est le mieux, pour tous. Surtout pour moi, même si je regrette d’avoir à le faire, mais je ne veux plus avoir mal, alors que la fin est inéluctable.
            Je sais Sam que tu aurais tout fait pour me sauver. Mais tu sais comme moi que c’est impossible, donc ne t’en veux pas. On a tout essayé, même les symbiotes Tok’ra ne peuvent me sauver, donc il n’y a rien à faire. Ne reprends pas la culpabilité que tu avais après ma désintoxication, nous en avons parlé maintes fois déjà, tu n’y es pour rien, il n’y a que moi qui soit coupable de quelque chose, de mes actes irresponsables. Alors, maman, ne te culpabilise  pas, seule moi suis responsable.
            Pareil pour toi Jack, et s’il te plait ne proteste pas ! Que voudrais-tu faire ?? Donner ta vie pour la mienne ? D’une c’est impossible, mais en plus ce serait bien stupide. Rose et Sam ont besoin de toi papa, et s’il te plait, ne te renferme pas, et si, tu te renfermes tout le temps quand quelques chose va mal, alors cesse de me contredire s’il te plait papa, ne fais pas la même erreur avec Sam et Rose qu’avec Sara.
            Je vous aime, tous les trois, j’aurais aimé voir ma petite sœur devenir une femme, mais c’est impossible, mais je sais que vous l’entourerez bien, qu’elle aura de bon parents, je suis bien placée pour le savoir, j’ai eu les mêmes.
            Dites à Daniel et à Teal’c que je les aime, que je leur suis à eux aussi reconnaissante de ce qu’ils ont fait pour moi.
            Dites à Rose que je l’aime, et que je l’observe de là-haut.
            Papa, maman, ne regrettez rien, je vous aime.

 

            Je vous verrai du haut de mon étoile, je passerai un coucou à Charlie, Maman Janet et ma grand-maman Carter pour vous.
            Au revoir, le plus tard possible

 

 

Cassandra Fraisier
ET, dans mon cœur, Cassandra O’Neill Carter.

 

 

 

 

 

 

Jack, lisant par-dessus l’épaule de sa femme, versa une larme, la seule larme qu’il se permit, qu’il ne se permettrait jamais, une larme qui s’écrasa sur le papier, sur le mot « papa ». Sam, elle, ne put retenir ses larmes et sanglotait dans les bras de son mari. Dieu merci, c’est lui qui avait trouvé Cassandra, qui ne semblait qu’endormie dans son lit.

Ils étaient installés sur le canapé du salon, Rose sur les genoux de son père Sam au creux des bras de son mari.

Rose regardait ses parents. Jamais elle n’avait vu sa maman aussi triste, et c’est la première fois qu’elle voyait une larme s’échapper des yeux de son papa. Alors elle aussi elle pleura.

Mais elle se posait une question. C’est quoi, mort ? Sa maman lui avait expliqué, c’est quand les gens nous quittent et qu’on ne pouvait plus les voir, ni leur parler. Même pas par le téléphone. Alors Cassy était morte. Et d’après son papa, tout le monde mourrait un jour, Cassy était partie juste plus tôt qu’elle n’aurait dû. En pleurant, elle se blottit dans les bras de son papa.

Jack regarda s’endormir la petite Rose. Elle avait encore des larmes sur les joues. Alors il leva les yeux au ciel. Il maudit la drogue, et toutes ces substances. A cause d’elles, il venait de perdre l’une de ses filles. Il posa ses yeux sur Rose. A cause cette putain de dope, sa fille de 6 ans savait ce qu’était la mort. C’est trop tôt, beaucoup trop tôt pour connaître cette notion de la vie, en avoir conscience.

Alors, il regarda la photo de famille posée sur la cheminé. Elle représentait, lui, tenant Sam par les épaules. Il avait un porte-bébé sur le ventre, où l’on voyait Rose, qui avait alors à peine un an. De l’autre bras, il tenait Cassy. Ils étaient tous souriants. Surtout lui, encadrait de ses 3 femmes. Il regarda l’image de Cassy. Il murmura.

Jack : Je te le promets ma puce. Je t’aime. Au revoir.

 

 

Fin

 

Je l’avais dit, c’est un drame. Une fanfic noire, et dure. Elle fût longue à sortir de moi. J’ai écrit cette trilogie, plus avec mes tripes et mon cœur qu’avec ma tête. J’en ai commencé l’écriture au début du mois de juin 2005. Je finis le 15 juillet. Cependant, je la réfléchis depuis le mois de mars. Plus de trois mois pour coucher sur le papier des idées, et plus d’un pour les rédiger. Pour ceux qui me connaissent un peu, ils savent que ce fut laborieux et qu’habituellement j’écris vite, parfois bien, en peu de temps. Le thème est ardu. J’aurais peut-être dû mettre plus de subtilité penseront certains. Mais je tiens à préciser que j’ai eu du mal à écrire la violence de certaines scènes, je voulais décrire au mieux les effets néfastes de cette Saloperie. Et ce n’est pas en faisant de la poésie que cela est possible. J’ai dû me faire violence parfois, effacer les adjectifs qui atténuaient  la violence des mots. Utiliser un synonyme plus dur encore. J’espère avoir obtenu l’effet escompté, c’est-à-dire, amener une réflexion sur la drogue, sur le pourquoi, sur les conséquences qu’entraînent la première prise.

J’ai fait du Ship, ce n’était pas mon but premier, bien au contraire, je n’y pensais même pas dans les premiers temps, je n’ai pas pu m’en empêcher, on ne se refait pas.

Maintenant, comme d’hab’ pour toutes questions, remarques, commentaires, sur la fic ou la drogue ou les deux : gmainou@caramail.com. S’il vous plait, j’y tiens vraiment cette fois.

 

 

En espérant vous avoir intéressés, sans avoir été trop moraliste, ni avoir usé votre stock de mouchoirs (enfin ça c’est pour les hypersensibles).

 
 
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