Mac Kay était à l'infirmerie, il se tenait une compresse sur son nez qui n'arrêtait plus de saigner. Quelle plaie ce général se dit-il ! 
Il souffrait, mais ne rencontrait aucun regard de compassion à son endroit ! Le docteur le regardait furieux, les infirmières ricanaient et lui saignait !

Fraiser s'approche : Allez Mac Kay, retirez cette compresse, je vais vous mettre de la glace. Vous êtes chanceux, votre nez n'est pas cassé !
Mac Kay : Vous trouvez que je suis chanceux, j'ai failli me faire tuer !
Doc F : Cela est bien fait, tout le monde sait qu'il ne faut pas toucher au colonel Carter, c'est une chasse gardée !
M. : Mais tout ceci ne sont que des rumeurs !  Carter n'appartient à personne. Et puis j'ai rien fait. C'était un accident ! Cette brute d'O'Neill comme d'habitude n'a rien compris ! 
D. F : Bien sûr, on va vous croire ! C'est pour cela que vous êtes ici parce que le général est un idiot et vous un ange ! Carter est "son colonel" et si vous êtes trop bête pour l'avoir compris ....! Puis elle le quitte.
Réfléchissant Mac Kay se dit : Elle a raison, tu es un imbécile !. Mon vieux il faut toujours croire les rumeurs, comme te le disait maman ! Comment avait-il pu être aussi naîf ? Ah oui, il se souvient.......

Une semaine plus tôt....
Mac Kay et Sam s'étaient rapprochés ces derniers temps. Enfin rapprochés est un grand mot, disont plutôt qu'ils se chamaillaient moins. Elle lui avait même évité de tomber malade hier au mess, quand elle lui avait rappelé que le plat du jour contenait du citron. Donc, elle faisait attention à lui, cela lui donna des ailes. Il dressa rapidement un plan ingénieux, cartésien et sans failles. Un plan à la Mac Kay, un plan infaillible que le général ( trop idiot selon lui) n'aurait jamais pu concevoir.

Le lendemain, il alla demander au général la permission de se rendre su PX522, pour ses recherches. Aucun danger sur cette planète : les habitants était pacifiques et accueillants. De plus, les goaul'd ne connaissaient pas l'endroit. Il dit au général qu'il avait un "besoin vital" du colonel pour l'aider à faire des prélévements et des analyses minutieuses.
Après deux heures de discussion, Jack céda, à contre coeur. Savoir seuls les deux scientifiques durant deux jours sur une planète paradisiaque, sans Teal'c pour surveiller Mac Kay, lui était insupportable. Mais il avait confiance en Carter !

Départ, 2 heures plus tard. Arrivés sur la planète, nos deux héros se mirent à la tâche. Sam était en train de faire des prélévements au bord d'un trou. Mac kay était derrière elle (trop près) . Il reluquait son postérieur sans aucune gêne. Trop absorbée par son travail, elle ne faisait pas attention à lui. Elle fit un geste trop brusque pour se relever, Mac Kay recula rapidement pour ne pas être démasqué, perdit l'équilibre et tomba en arrière dans le trou de 3 m. Retour à la base en urgence. Diagnostic : le bras droit cassé, 3 semaines de plâtre + deux broches!

Sam était confuse. Elle lui proposa donc de rester au labo avec lui pour l'aider. Elle essayait ainsi de se faire pardonner. Mac kay ne refusa pas cette occassion inespérée, comme quoi parfois le destin ......
Cela faisait plusieurs jours qu'elle le secondait. Seuls dans leur labo, il pouvait l'admirer tranquillement. Enfin, quand le général ne venait pas à l'improviste pour voir si tout se passer bien ou apporter un seul café (juste pour elle), ou encore inviter "son colonel" tous les midis au mess.C'était à croire que lui, le pauvre blessé ne mangeait pas ! C'est pas vrai, pour un général, se disait Mac kay, il n'avait rien de mieux à faire ! 
Mais le reste du temps, Mac Kay, pouvait parler avec le colonel, il arriver même à la faire rire. Bah, bah, bah et quel sourire !  . Il fondait à chaque fois. C'est d'ailleurs durant un de ces moments d'hiralité, que le général entra dans le labo. Le regard froid et la mine sévère devant la scène qui se déroulait devant lui, fit tomber l'ambiance immédiatement. Le colonel rougit comme une enfant prise en faute. C'est à partir de ce moment que Mac Kay aurait dû commencer à se méfier.
Les visites de Jack se firent alors plus nombreuses. Il n'étaient plus deux dans ce labo, mais trop souvent : trois !

Le lendemain de l'incident, le scientifique glissa sur un stylo qu'il avait oublié par terre. Sam se précipita alors pour l'aider. Les deux tombèrent, lui sur elle. Il l'écrasa de tout son poids. Elle hurla de douleur, quand l'une des broches de l'homme lui entra dans les côtes. Jack qui passait pas là , (comme par hasard) entendit les cris. Il se précipita sur le pauvre scientifique et le fit voler dans la pièce d'un seul crochet en plein nez.
"Bordel, le vieux a encore de la ressource", se dit alors Mac Kay.
Sam était alors intervenue, une fois de plus pour le sauver. Sans elle il l'aurait tué. Le militaire n'arrivait plus à se contrôler.
Sans un regard pour Jack qui se trouver penaud après l'explication de Sam sur la situation, elle se dirigea vers la victime se sentant encore plus coupable de son nouvel état. Elle l'aida à se relever et l'emmena à l'infirmerie. Celle-ci furieuse avait même lancé au général : Je ne supporte pas les hommes qui deviennent violents par excès de jalousie !  Le souvenir de Jonas et de ses scènes avaient laissé des traces dans l'esprit de la jeune fille. Jack resta stoîque.

Mac kay sourit , il avait gagné : "sa Sam" en voulait au général et lui s'appuyait sur son épaule, profitant innocemment de ses blessures pour descendre une main vers son sein..............

Salutations à tous