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«Non seulement Dieu n’existe pas mais en plus il est impossible de trouver un plombier le dimanche.»
[ Woody Allen ]
Imagine

Méditation : Chapitre 1

Elizabeth s’était retirées de la foule. Quelques heures auparavant elle venait de mourir. Enfin une partie d’elle-même venait de mourir. La vieille dame qu’ils avaient retrouvée en état de stase avec Carson et Mckay venait de fermer les yeux pour une dernière fois. Ce que lui avait raconté cette femme qui n’était en fait qu’elle-même avait toute retourné Elizabeth. Elle se demandait si elle aurait eu le courage de se sacrifier comme elle l’avait fait pour avoir une chance de revoir et sauver son équipe. Mais cette vieille dame c’était elle… Mais elle avait des doutes sur ce qu’elle aurait pu faire dans une telle situation. Voir ses coéquipiers mourir devant elle, n’avait pas du être facile et surtout être impuissante face à tout cette eau...
Elizabeth était sur un balcon de la cité. Quand plus rien n’allait ou quand elle avait une décision importante à prendre, elle se retirait ici pour réfléchir tranquillement. Ses yeux étaient perdus dans le vague de l’océan d’Atlantis.

Soudain, elle entendit des pas derriére elle, Elizabeth se demandait qui cela pouvait être. Elle se croyait seule à connaître ce balcon en dehors de la zone d'habitation principale de la citée. Mais elle devait s'être trompée.
Elle regardait toujours l'océan quand la personne qui venait d'arriver lui dit:

-Elizabeth?

Elle reconnut cette voix immédiatement c'était celle du major Sheppard. Un homme qu'elle admirait beaucoup et qui avait beaucoup de courage. Il était maintenant l'officier militaire le plus gradé de la galaxie de Pégase et celui ci l'aidait beaucoup dans son travail de commandement de la citée.
Ne voyant qu'elle ne répondait pas John ajouta:

-Ca va?

Le docteur Weir se retourna et fit face au major Sheppard.

Elizabeth répondit à voix basse:

-Je crois que oui...

-Vous en êtes sûre ? Tout le monde vous attend pour le briefing de la mission sur Px25224.

John n'avait jamais vu Elizabeth comme ça. Elle paraissait tellement fragile, tellement vulnérable. Elle avait perdu toute son assurance et son sang froid qui faisait d'elle la leader d'Atlantis.
Elizabeth répondit à John:

-J'arrive laissez moi quelques minutes...

-Je vous attend dans la salle de réunion répondit le major Sheppard avant de quitter le balcon et de rejoindre la salle de réunion de la cité. Il savait bien qu'Elizabeth n'allait pas bien en ce moment et qu'il faudrait qu'elle en parle à quelqu'un. C'est pour cela qu'il se promit qu'après la mission sur Px25224, il irait la voir pour discuter avec elle. Il tenait beaucoup à cette femme, depuis quelques temps ce n'était plus que de l'amitié qu'il ressentait à son égard. Alors la savoir mal le faisait souffrir.
Il entra de la salle. Mckay, Teyla et Ford était déjà présent. Mckay demanda à John:

-Vous savez où est Elizabeth? Car nous on doit être à l'heure alors pourquoi pas elle. C'est pas que...

-C'est bon Rodney, elle va arriver.

Elizabeth était restée quelques minutes de plus pour essayer de reprendre son assurance pour assister au briefing. Déjà que le major l'avait vue dans cet état, ce qu'elle regrettait beaucoup alors elle ne voulait pas que quelqu'un d'autre la voit comme ça. Elle tenta d'effacer tous ses doutes de sa mémoire pour se rendre en salle de réunion.

Quand elle entra dans la salle de réunion John fut étonné de la voir avec un grand sourire alors qu'il y a quelques minutes, elle était au bord des larmes. John se disait qu'elle savait très bien cacher ses émotions mais que cela pouvait être un jeu très dangereux.

Elizabeth s'excusa pour son retard et inventa un prétexte pour justifier son retard auprès des autres espérant que John ne dirait rien.

Puis elle dit:

-Et bien je vous écoute Rodney que savons nous sur Px25224?

-Nous savons pas grand chose de cette planète mais il y a une chance pour qu'il y ai un E2PZ.

Le docteur Mckay continua ses explications pendant plusieurs minutes. John observait discrètement Elisabeth quand Mckay parlait dans un langage scientifique qui lui était inconnu. Mais il se fit prendre en flagrant délit par Elisabeth qui venait de détourner la tête.


Elizabeth fronça les sourcils et elle lui lança un regard interrogateur. John gêné d’avoir était surpris dans sa contemplation détourna les yeux comme un enfant prit en faute.
Elizabeth se demandait pourquoi il l’observait comme ça mais elle savait que cette question resterait sans réponse. En effet elle savait que si elle allait l’interroger, elle n’en tirerait rien. Quand il le voulait, il pouvait rester muet comme une tombe.

Une heure plus tard, le briefing prit  fin en même que temps que l’exposé de Mckay sur la planète dont il devait aller. Le départ pour cette mission était prévue pour le lendemain matin très tôt. Elizabeth prit très vite congé pour se rendre dans son bureau  finir de nombreux rapports. Rodney demanda quand Elizabeth fut partie :

-Qu’est qu’elle a ?

Ford répondu à Rodney :

-De quoi vous parlez ?

- Mais vous n’avez pas vu ! Elizabeth ne m’a fait aucune remarque sur mon exposé ! Elle m’a même pas dit merci !

John sourit à cette remarque de Rodney puis il lui dit :

-Vous vouliez peut être un bon point Mckay mais je croyais qu’on ne faisait que cela pour les enfants…

-Oh vous major…

-Je ne vous ai pas offensé j’espère Mckay…

Mckay quitta la salle de réunion précipitamment en entendant le major lui dire derrière lui

-Ne vous couchez pas trop tard la mission commence tôt demain…

Rodney grogna dans ses dents qu’il était inhumain de commencer des missions si tôt le matin.

Quelques minutes plus tard John quitta la salle de réunion pour se rendre dans ses quartiers pour se reposer avant la mission du lendemain tout comme le reste de son équipe.

Pendant que tout le monde dormait dans la cité, le docteur Weir était toujours dans son bureau à travailler sur des dossiers. Elle savait que de toute façon elle n’arriverait pas à trouver le sommeil avec tout ce qui venait de se passer aujourd’hui.
Elle avait à côté d’elle une tasse de café qui lui permettait de rester éveillée. Elle ne savait pas quelle heure il était mais elle continuait de travailler sans relâche pour ne pas penser à ses doutes.

Le lendemain matin le major fut un des premiers levés d’Atlantis. Il s’habilla puis il se rendit dans la salle de la porte des étoiles. Tout était tellement tranquille le matin. Seulement quelques hommes étaient debout pour faire fonctionner la cité d’Atlantis en cas de problèmes.
Soudain, il entendit un bruit de verre qui semblait provenir du bureau d’Elizabeth. Il se demandait ce que cela pouvait être. John se rendit précipitamment dans le bureau d’Elizabeth pour voir ce qu’il se passait.

 
 
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