Service des Fans de la série Stargate SG 1, Los Angeles, le 23/09. Une femme ouvre les derniers courriers arrivés. Elle s'arrête sur une lettre manuscrite dont le titre est : Quand Richard parle de Jack.......Elle commence à lire :

Bonjour,

Je m'appelle Richard, j'ai 55 ans. Je suis acteur, ma spécialité est de jouer dans les séries télévisées à fortes audiances. Je ne suis pas un acteur sur le retour, bien au contraire : je pars en pleine gloire ! Mais ne pas être comme les autres c'est ma marque de fabrique !  J'ai été médeçin dans une série, que j'ai quitté car je m'ennuyais alors que je rececevais plus de courrier que tous les acteurs principaux ! 
Puis , j'ai joué le rôle de Mr. Bricolo, un pacifique original. Succés mondial : la notorioté, l'argent, les filles....... Elles étaient toutes amoureuses de moi (même si dans certains épisodes elles étaient parfois "nunuches"). Bref, j'étais devenu une star mondiale adulée. 

Après quelques années creuses, j'ai accepté le rôle d'un militaire suicidiare : Jack O'Neill. La série était SF . Elle était tirée d'un film, où le personnage avait tenu par un autre acteur : Kurt Russel. Quand j'ai repris le rôle, j'ai posé de suite mes conditions : je ne jouerai pas un colonel dépressif et peu souriant. Très vite, j'ai apporté des particularités à celui-ci comme : un humour O'Neill peu partagé et pas compris par tous, une gestuelle emplifiée par mes grandes mains et mon passé de mime, un intellect parfois "prés de la moquette" surtout devant les explications scientifiques auquelles le colonel est complètement hermétique. Un esprit guerrier et stratège, même si la stratègie se limite souvent à "on entre dans le tas d'abord et on réfléchi après".

Mais cet homme n'est pas qu'un militaire, il a aussi des sentiments. Je sais, vous allez dire qu'il ne les exprime pas souvent : c'est plutôt un intraverti !  C'est vrai, mais c'est "un coeur tendre" qui fond devant sa subordonnée. Celle-ci a le pouvoir de le calmer quand sa "nature guerrrière" prend le dessus sur "l'homme' perturbé par l'échec de sa vie privée.
Jack a une conscience, il est juste, droit, un "peu" buté par moment et pas vraiment "à cheval" sur le réglement. Il est cependant ouvert au dialogue, surtout quand il vient de Sam, beaucoup moins quand son ami archéologue lui tient tête.

Néanmoins, tous ses amis ne sont pas son contraire. Il se reconnait en Teal'c : c'est un frère. Peut être, parce que le jaffa est aussi un avar de la parole et des débordements sentimentaux, tout en restant un "grand guerrier". Solidarité d'armes ? Ou partage silencieux de deux âmes en souffrances ?

 Les deux sont plus à l'aise avec un P90 et une lance que devant un enfant appeuré ou un sourire angélique aux yeux bleus. De plus, ils ont des principes : ne jamais laisser personne derrière eux, être des amis sûrs et parfois réconfortants : l'un offre ses bras et l'autre son épaule à une femme qu'ils estiment ! Pour autre être plus précis, l'un la considère comme une soeur et l'autre comme la femme de sa vie..........Mais là chut, Jack est timide. Il prèfére affronter les tortures de Baa'l, plutôt que de l'avouer à l'interressée !

Bref, si Jack et Mr Bricolo sont différents à première vue, ils sont tous deux des héros modernes et des hommes "virils" qui représentent le gendre parfait. Excepté pour Jacob, qui ne voyait pas toujours d'un bon yeux la fraternisation entre sa fille et son supérieur !

J'ai joué ces deux personnages en y mettant une partie de moi même ! Je suis pourtant contre le port des armes et j'appelle un plombier lorsque mon lavabo fuit !
Ma priorité aujourd'hui, c'est de m'occuper de ma fille. J'aime les enfants tout comme le militaire qui "craquent" devant eux et qui n'admet pas que les méthodes d'éducations se basent exclusivement sur la connaissance ou qu'on les utilise comme des armes. Pour lui un enfant, ne doit pas être non plus qu'un simple messager dont la durée de vie est éphémère ! Jack est un enfant qui recherche dans ceux qui croisent "ce fils" trop vite disparu.

Je le quitte, mais il va me manquer. Plus de bières et de pizza. Plus de comparaison entre les personnages de Simpsons et les goau'lds ! Finie la philosophie simple à comprendre.

Mais pour conclure. Dans ce personnage héroîque, contrarié et parfois peu sûr de lui devant ses propres sentiments, j'ai voulu montrer tout le paradoxe d'un l'homme qui peut se conduire comme un héro de BD ou être un "tueur" au sang froid, tout en restant un adolescent immature dont la principale occupation est de se gaver de desserts et de "se lâcher" lorsque le temps se répéte à l'infini !

En revoir mon cher Jack, mais j'espère pas adieu !  Tu as encore une place dans cette équipe qui forme une famille et qui est entré dans tant de foyers par cette petite porte qu'on appelle la télé !

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