Chapitre 1 : L’invitation :
Lundi matin base de Cheyenne Mountain : 9h
Daniel se précipita dans le labo de Sam. Celle-ci , comme à son habitude était en train de travailler sur " son seul amour ", " l’unique ", prénommé Naqqui !
Daniel : Sam, Sam….Ca y est !
Sam surprise releva la tête : Bonjour, Daniel !
Daniel s’arrêta dans son élan : Euh, bonjour Sam !
S : Alors, Daniel ?
Daniel perdu dans le fil de sa pensée : Quoi, alors ?
S : Ben ça y est, quoi ?
D : Ah oui, je les ai ! Il lui tendit une enveloppe. Sam la prit.
S : Qu’est ce que c’est ?
D : Vous avez déjà oublié ? Le 10 avril…….
Sam chercha………Ah oui, le 10 avril !
D : C’est super, c’est super…..Je cours donner la sienne à Teal’c. Sitôt dit sitôt fait……….
Sam regarda l’enveloppe, s’assis et commença à rêvasser……………..
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A plusieurs centaines de kilomètres de là, dans un autre lieu, un homme s’ennuie ! Cette réunion durait depuis deux heures, sa patience (pour le peu qu’il en avait) s’enfuyait ! Il n’arrivait même plus à bailler, c’est pour vous dire !
Il regarda son voisin de gauche, celui-ci avait l’air de suivre ! De même pour celui de droite. Mais comment faisaient-ils ? Lui, cela fait longtemps qu’il était largué ! Enfin pour être honnête, il n’écoutait rien depuis le début. C’est vrai ça, qui peut être intéressé par un exposé sur le budget 2005-2006, alloué au programme Stargate ! Au moment où il se fit cette réflexion, une vérité lui vint : il devrait être le principal intéressé en tant que Général en chef du Home World Center ! Il devait suivre ! " Concentre toi, mon vieux, concentres toi ! "
Ouf, il avait paniqué pour rien, son fidèle secrétaire était en train de prendre consciemment des notes. Il lui fera un résumé en temps utile ! Les chiffres n’ont jamais été son fort. Seule Carter arrivait parfois à lui en parler, sans qu’il est une soudaine envie de fuir. Comment fuir devant son sourire, ses yeux, son corps si sexy même dans un uniforme de l’US Air force…………..Son orateur, n’était pas du tout du même acabit : Petit, chauve, sujet à l’en bon point…..Enfin bref, rien pour le faire fantasmer ! Ah, si Carter était là ! Ses pensées commencèrent alors à diriger son cerveau peu réceptif vers une vue beaucoup plus agréable. Un sourire naquit sur ses lèvres, mais une question l’arrêta.
L’orateur : Général, le montant global des dépenses arrive à vous fait sourire, c'est au moins cela !
Jack faillit tomber de sa chaise : Quoi ?
Tous les regards convergèrent vers lui. Se sentant très observé, il devait répondre. Mais comment se sortir de ce mauvais pas ?
J : Je pensais simplement, eh oui cela m’arrive, à la tête qu’allait faire le Président !
Son voisin de droite intéressé lui rétorqua : Et à votre avis, quelle tête fera-t-il ?
Jack le fixa : Merde, le délégué de la Maison Blanche pensa –t-il. Je pense que le Président trouvera cela encore trop élevé, c’est tout !
Le Délégué : 9 milliard de dollars, c’est effectivement très élevé ! Cela fait une augmentation de 20 % ! Je ne crois pas que cela va faire sourire le Président, Monsieur !
Jack désireux de défendre tout de même le projet, repris le sérieux que lui imposait sa fonction. " Bien sûr, que les dépenses augmentent ! Comme faire autrement, pour être efficace ! "
Le délégué : Mais Général, le SGC n’a plus a être efficace, comme vous le dites ! La menace venant des réplicateurs et de Goal’ud n’existe plus ! Il est temps de faire des économies !
Jack le regarda énervé : Ah ces bureaucrates ! " Justement, ayant moins de temps et d’argent à consacrer aux batailles contre nos ennemis, il faut investir dans des programmes de recherches de défenses ! On a vaincu nos adversaires, mais il y en a d’autres qui attendent leur tour ! Il faut être prêt à les affronter !
Le Délégué : Parlons en des programmes de recherches ! Votre ancien second, le Colonel Carter, nous soumet un projet sur de futurs missiles au naquada de 500 millions de dollars. Ceux-ci ne pourront être construits que dans deux ans ! En imaginant qu’elle trouve !
Jack de plus en plus énervé : Ne vous inquiétez pas, elle trouvera. Jamais je n’ai vu Carter chercher et ne pas trouver ! C’est une vraie " tête chercheuse " cette femme ! Parole d’O’Neill !
Le Délégué : Mais cela n’ai que votre ressentiment ! Sans mettre votre parole en doute, ces recherches font être longues, coûteuses et sans aucune preuve objective de réussite !
J : Mais, je vous dis que…..
Le Délégué : J’ai bien compris ce que vous m’avez dit Général ! Mais il me faut des arguments plus concrets pour faire approuver cette nouvelle dépense ! D’ailleurs les anciens membres de votre équipe SG1 sont tous " très friands " d’idées coûteuses : le Docteur Jackson réclame un budget de 50 millions de dollars pour la construction d’un centre de formations linguistiques. Objectifs : l’apprentissage des différents dialectes et écritures aliènes. Le guerrier Teal’c : 5 millions, pour l’installation d’un camps d’entraînement militaire sur la planète PX 502. Le docteur, Jonas Quinn : 10 millions pour la création d’un orphelinat pour les victimes des Goal’ud . Heureusement que le Général Carter et le Docteur Fraiser sont décédés, sinon eux aussi auraient demandé des fonds ! Le SG1 a lui seul, est un véritable gouffre financier. Il contribue pour une part importante à cette augmentation ! Mais ce ne sont pas les aliens qui paient, c’est le contribuable américain !
Eh bien voilà, ce " gratte papier " avait réussi à énerver notre général, celui-ci n’avait plus aucune diplomatie ! Il se leva, son voisin fit de même. Ils s’affrontèrent du regard…………..
Une voix glaciale se fit entendre : S’ils vous demande cet argent, c’est qu’il est nécessaire ! Le peuple américain paie actuellement pour des conflits irrationnels, " sponsorisés " par le lobby industrio militaire! Vous êtes si radin, que vous en êtes au point de vous féliciter du décès de mes amis ! Mais, eux au moins n’étaient pas planqués derrière un bureau bien chauffé ! Ils ont donné leur vie pour un combat qui leur semblaient primordial, LUI ! Ils se sont sacrifiés pour sauver " vos fesses " ! Alors un peu de reconnaissance, s'il vous plait !
Le Délégué : Là vous poussez le bouchon un peu loin ! Vous savez très bien ce que j’ai voulu dire ! Et puis, qu’entendez vous par des " conflits irrationnels " ?
J : Des " vacances guerrières " tout frais payés, en Irak ! Vous savez ce pays aride où ne coule que " l’or noir " !
Le Délégué : Attention Général, vos propos pourraient être considérés comme de la haute trahison ! Vous êtes un officier et êtes soumis au droit de réserve !
Un troisième homme plus calme se leva alors : Messieurs, nous sommes tous fatigués. Je pense qu’une pause s’impose !
Jack répondit sans détourner son regard, tuant sur place le " gratte papier " : Ok, la réunion est ajournée jusqu'à 14 h !.
Il sortit alors furieux : direction son bureau.
Calé dans son siège de Général, il essayait de se calmer. Ce crétin avait attaqué délibérément ses hommes et insulté " ses " morts ! Il allait voir de quel bois le Général O’Neill était fait. Jamais il ne laisserait quiconque s’en prendre au SG1, à Carter ! Surtout à Carter ! . Son regard se posa alors sur son bureau, aussi peu rangé que son esprit. Il reconnu sur la pile de son courrier arrivé le matin même, une enveloppe. Elle venait de Colorado Springs. Il l’a pris et l’ouvra……..
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Sam était toujours dans ses pensées : L’avait-il reçu ? Viendrait-il ? Quelle serait sa réaction ?
Daniel revint : Alors Sam, on rêvasse ?
S :Non, enfin oui,…..Je me demandais si le Général………
D : Ne vous inquiétez pas, il a dû la recevoir ce matin ! Il viendra Sam !
S : Vous pensez ? Il a beaucoup de choses à faire : RDV, dîners, réunions…… et peu de temps. D’ailleurs il appelle rarement et vient encore plus rarement. La dernière fois, il est resté cinq heures. On n’a même pas pu discuter seuls avec lui !
D : Tout le monde voulait le voir ! Il faut le partager !
Sam lui fit un petit sourire. Bien sûre, elle savait que Jack O’Neill devait parler à tous. La base avait été en effervescence lors de sa venue, cela faisait déjà trois mois qu’on ne l’avait pas revu. Tous les soldats étaient passés le saluer et le nouveau Général l’avait accaparé deux heures entières dans son bureau. Ils avaient eu juste le temps de prendre un repas tous ensemble au mess. Cela avait été trop court ! Trop vite, trop………..Enfin, cet anniversaire serait sûrement l’occasion de pouvoir en profiter plus. Lui parler, lui sourire, respirer son odeur, l’observer, le toucher…. " Arrêtes Sam, il est toujours ton supérieur ! "
Daniel l’observait. A son regard, la militaire vu que sans rien lui dire, celui-ci comprenait ses pensées. Il s’approcha d’elle, lui fit la bise et dit : Il viendra ! Jamais il ne ratera cela !
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Jack relut pour la troisième fois le contenu de l’enveloppe :
A l’occasion du 10ème anniversaire de la création du SGC, la base de Cheyenne Mountain donnera une bal en son enceinte, le Samedi 10 avril à partir de 20 h .
Tout le personnel travaillant ou ayant participé à ce projet est convié.
Merci de confirmer votre présence………
Une réunion anniversaire au SGC, quelle idée ! Quelle brillante idée ! Il allait enfin pouvoir la revoir, enfin tous les revoir. Il décrocha son téléphone. Devait-il l’appeler pour lui dire qu’il viendrait ? Qu’il courrait ?……….Non, d’abord tu te calmes ! Une respiration, deux, trois…Il serait plus raisonnable de prévenir Daniel. L’information sera vite propagée !
Dring, dring, dring… Docteur Daniel Jackson !
J : Quel sérieux " petit scarabée ", on croirait entendre une secrétaire du bureau ovale !
D : Ah salut, Jack, !
J : Salut, Daniel. Comment va ?
D : Très bien et vous ? Alors vous l’avez reçue ?
J : Bien sûr, c’est sympa d’avoir pensé à moi !
D : J’ai été forcé ! Sam ne me l’aurait pas pardonné , si j’avais oublié !
Un silence se fit alors entendre.
D : Jack, vous êtes là ?
J : Oui, Daniel. Comment va…enfin, vous tous ?
Daniel qui avait compris : Nous, très bien et elle aussi. Elle s’inquiétait, pensant que vous ne pourriez peux être ne pas venir. Vous venez, Jack ?
J : Bien sûr, je ne raterez cela pour rien au monde ! Qui a eu cette brillante idée ?
Daniel fier : C’est moi et le Général Landy ! Bien, non !
J : Félicitations ! Pour une fois qu’une de vos idées est bonne !
D : Mais, j’ai que des bonnes idées !
J : Non !
D : Si
J : Non !
D : Si
J : Daniel, la ferme !
Les deux se mirent à rire.
D : Bon, vous arrivez quand ?
J : Samedi vers 14 h.
D : Bon, vous serez là à 16 h !
Jack faussement vexé : Vous m’insultez-là ! Moi, qui ne suis jamais en retard !
D : Bien sûr Jack, ce serait bien la première fois ! J’ai une idée, Sam viendra vous chercher, comme ça….
J : Comme ça quoi ? Je ne vois pas le rapport avec Carter !
D : Les seules fois où vous avait été ponctuel, c’est quand " votre colonel " vous attendez ! Et puis d’une voix plus douce rajouta : Elle va être si contente……….
Jack souriait. Son cœur commençait à s’affoler. Tous les deux seuls, jamais il ne pourrait se contrôler ! Reprenant à la conversation : Vous pourriez peut être l’accompagner avec Teal’c ! Comme cela, je vous prouverai que je sais être ponctuel !
Daniel surprit : Vous êtes sûr ? J’aurai pensé que vous ……
J : Arrêtez de penser ! Bon, je vous attends à l’aéroport militaire à 14 h. OK ? Bye !
D : Bye Jack, à Samedi !
Daniel se dirigea vers le labo de Sam.
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Jack regarda sa montre : 13 h 50. Une autre bataille l’attendait ! " A nous deux, Monsieur le Délégué ! ".
La bataille fut très dure et l’adversaire coriace. Mais le grand guerrier O’Neill, sortit victorieux et le délégué battu à plates coutures : vaincu et penaud !
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Le Docteur Jackson sortit précipitamment de son bureau pour prévenir son amie. Arrivé à la porte du labo, il stoppa net. Devant lui, le colonel était toujours assisse. Elle observait une photo. Sur celle-ci l’ancienne équipe SG1, en train de prendre la pose. La main d’un certain général était posée innocemment sur l’épaule de son second ! Sam avait les yeux brillants et nostalgiques : ces dix derniers mois avaient été un enfer pour elle ! Mon Dieu, qu ‘elle devait souffrir pensa Daniel, mais il se mit à sourire à l’idée que la nouvelle qu’il lui apportait aller mettre du baume au cœur de son amie.
D : Sam ?
S : Ah Daniel ! Elle rabaissa la photo. Oui ?
D : Je viens d’avoir Jack, il arrive samedi à 14 h ! Nous allons tous le chercher à l’aéroport !
Les yeux du colonel resta hagards ! Daniel se répéta, Sam fondit. Daniel ouvra ses bras et la belle s’y réfugia. Il venait, il venait ! Enfin, elle allait pouvoir profiter de lui. Son cœur s’emballa, ses veines se gonflèrent sous l’afflux sanguin, ses jambes chancellèrent. Il venait et c’était la seule chose qui à ce moment précis, comptait !
Après une telle nouvelle, notre scientifique ne pouvait se concentrer, elle décida de rentrer chez elle. Son esprit vagabondait vers la planète O’Neill ! Arrivée, elle posa son blouson et vit le clignotant de son répondeur s’activer : elle avait des messages. Son cœur fit un bond : Et si c’était…….D’un main tremblante, elle appuya sur le bouton Lecture.
" Vous avez deux messages : Aujourd’hui 14 h : Salut Sam, c’est Mike, j’appelais pour prendre de tes nouvelles. Tu me manques. Rappelle moi SVP, dès que possible. Bisou !" Aujourd’hui 15 h : Salut Sam, c’est encore moi, Mike ! J’ai oublié de te dire, j’ai bien reçu l’invitation. Je serais ton cavalier ! Tu me manques ! Rappelle moi SVP, dès que possible. Bisou !
Merde ! C’est pas vrai : Mike ! Sam, s’assie sur le canapé, son cerveau était proche de " la surchauffe ". Comment allait-elle faire pour lui signifier que son cavalier arrivait pas avion spécial, samedi ! Elle se leva, partie se servir une bière, puis revint se rasseoir. Décidément, elle avait la guigne ! Son " amour de remplacement " voulait prendre la place de " son général " ! La seule fautive, c’était elle. Elle avait craqué pour ce capitaine, informaticien qui était venu l’aider durant quatre mois au SGC. Il était beau, il sentait bon le sable chaud et son regard intense pouvait faire fondre tous les glaces de l’Alaska ! Il avait été prévenant, à l’écoute. Il l’avait fait rire alors qu’elle était si triste : Jack ne lui avait donné aucune nouvelle, elle pensait qu’il l’avait trop vite oublié. Alors, elle s’était rapproché de son capitaine, pensant que la blessure serait moins douloureuse ainsi. Mike, avait été un " bon remède " à ses maux : c’était un ami fidèle et un amant passionné ! Que vouloir de plus ? L’amour peut être ?
Mais sa stratégie venait de se retourner contre elle : jamais elle n’aurait imaginé, que cette relation qui lui avait si bien servie, viendrait aujourd’hui perturber ses projets. Pour une fois que Jack venait, elle ne voulait pas tout gâcher. Cependant, elle ne pouvait envoyer balader son compagnon. Il ne le méritait pas et puis elle voulait pas qu’il pense qu’elle s’était juste servie de lui. Eh pourtant, c’était bien le cas, il n’avait été qu’un palliatif ! Sam se dégoûta à cette idée.
"Jack , regardes ce que tu as fais de moi, je m’écœure ! "
Non, elle devait appeler le " beau remplaçant " pour clarifier la situation. Forte de ses bonnes résolutions, elle s’empara du téléphone.
Au bout de deux sonneries, son interlocuteur répondit :
S : Salut, c’est moi
M : Ah, comme même ! Je désespérais !
S : Désolée, tu sais le travail ……..
M : Oui, je sais ma puce ! Alors comment vas tu ?
S : Bien et toi ?
M : Moi super ! Je suis fou de joie rien qu’a l’idée d’ être le cavalier de la fille la plus sexy de la base ! Bien sûr tous les slows seront pour moi ! J’ai hâte d’être samedi ! Sam tu me manques !
Silence à l’autre bout du fil, le cœur de la militaire commençait à se serrer. " Tu ne peux pas lui faire du mal, il ne le mérite pas……Reprends toi, Mike, Jack…..Mike ou Jack ? Perdue dans son dilemme, elle ne parlait toujours pas.
M : Eh, Sam tu est toujours là ? T’es OK, pour Samedi ? Ne me dis pas que tu va choisir un autre cavalier, j’en mourrais ! Tu sais, je suis un super danseur ! Eh puis, ce sera l’occasion pour nous montrer ensemble. Parfois, j’ai l’impression que depuis trois mois, tu veux me cacher ! T’es marié ou quoi ?
Sam en train d’atterrir : Non, bien sûr que non….Mais tu sais ma vie privée ne regarde personne. Prenant son courage à deux mains : Justement pour samedi, je voulais te dire que……..
Mike la coupant : Que toi aussi tu es heureuse et qu’on va former le plus beau couple de la soirée !
Ca y était son courage était parti, devant tant d’enthousiasme. " C’est tout à fait ce que je me disais ! Ok, pour samedi, fais toi beau ! Je t ‘attends vers 19h30 ?
M : Ok, ma puce, je t’embrasse partout, partout…..Tu me manques. A samedi.
S : Je t’embrasse aussi. A samedi.
Seule devant son téléphone raccroché, elle ne savait plus où elle en était : Quel bordel ! Là ma vieille tu as fais fort ! Maintenant, il va falloir expliquer la situation aux autres………..
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L’archéologue lui aussi était très énervé : l’arrivée de son ami le perturbait. A vrai dire, c’était plutôt la réponse de Jack devant sa proposition de demander à Sam d’aller le chercher, qui le rendait pensif. Pourquoi cette réaction ? Avait-il quelqu’un ? Si cela était le cas, Daniel espérait que le général ne vienne pas avec. Comment consoler le colonel, après ? Celle-ci avait déjà tant souffert ! Non, Jack n’avait personne ; c’ était la peur qui avait dû le faire agir ainsi. Mais depuis, quand le " grand Jack O’Neill " avait-il peur ? Lui qui était capable d’anéantir seul un bataillon de jaffas, se sentait –il désarmé à la seule présence de son ex second ? Hypothèse intéressante à explorer !
Mais tout ceci n’était pas grave, dans 5 jours ils seraient tous réunis ! Il décida d’aller tenir compagnie à son ami Teal’c. Ce dernier, comme à son habitude, paraissait peu perturbé par cette arrivée !
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D : Quoi ! Il faillit s’étouffer. Eh c’est maintenant que vous nous le dites ! Je croyais être votre ami ! Daniel était furieux.
Sam blanche, ne savait plus quoi dire : Mais Daniel, ma vie privée……
D : Les amis parlent de leur vie privée ! Moi, je vous parle toujours de la mienne ! Je n’ai aucun secret pour vous !
Teal’c voulant aider le colonel, intervient : Daniel Jackson, je suis votre ami, cependant je ne vous parle pas non plus de mes conquêtes !
D : Enfin, vous c ‘est différent, vous ne parlez jamais ! Sam pourquoi ne pas nous l’avoir dit ?
S : L’occasion ne s’est pas présentée ! Je ne me voyais pas vous dire, que je sortais avec un membre de la base ! Le règlement vous savez……
D : Mais ce n’est pas une excuse, le capitaine Davis n’a jamais été directement sous vos ordres !
S : Mais on travaillaient ensemble !
D : Ok, mais cela fait deux mois qu’il est partit, alors……
S : Bon, ok mais je ……..
D : Eh, moi qui pensais que vous étiez inconsolable depuis le départ de Jack ! Je me suis bien trompé !
Sam était soufflé par ce qu’elle venait d’entendre. Sa colère monta : De quel droit vous ne jugez ? Le général, ne me donne jamais de nouvelles ! Il m’a appelé deux fois depuis son départ seulement pour me poser des questions techniques. Le epu de fois où il vient, il m’évite au maximum et je devrais continuer à le pleurer ! Mais pour quelles raisons ? Il est partit sans un mot, sans un regard ! Jamais il ne s’est déclaré et m’a fait aucun geste pour se rapprocher! Il m’a oublié et cela même avant d’être partit !
Sur ce, elle se leva et sortie précipitamment du mess où les trois amis prenaient leur petit déjeuner, ce mardi matin.
Teal’c observait avec sévérité son ami assis devant lui . Daniel se sentit obligé de se justifier
D : Quoi, mais c’est vrai je suis……
Teal’c : Justement Daniel Jackson, vous auriez dû l’écouter ! Cela n’a pas dû être facile pour elle de nous le dire ! Elle attendait votre soutien, pas votre jugement !
D : Je me suis emporté…Mais qu’est ce que je vais dire à Jack ? Il va être…….
T : Au lieu de vous questionner sur la réaction du général, vous feriez mieux d’aller vous excuser auprès du colonel. Sinon, je me verrais dans l’obligation de vous démembrer vivant. Je viens de déjeuner et cela risque de retarder ma digestion !
Devant se trait d’humour, Daniel était mitigé : rire ou être effrayer ? Mais le regard stoïque et vide de tout sympathie de son interlocuteur, lui indiqua d’être prudent. Ok, j’y vais !
La réconciliation fut rapide : excuses mutuelles, embrassades, accolades. Quant on est de véritables amis, on se boute pas très longtemps !
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A Washington, l’ambiance était aussi électrique : le général avait beaucoup de mal à tenir en place. Il ne souhaitait qu’une chose : être à samedi ! Mais le temps a ses règles et parfois celles-ci sont lentes ! Jack ne supportait pas habituellement la paperasse, mais là elle devenait intenable ! Il devait se défouler, mais aucune salle de sport n'était à sa disposition. Alors, sa pauvre secrétaire servait de " putching ball " mental.
Cette femme, Mary (hommage à un grand auteur de fic ! ) était discrète et très patiente. Et de la patience, il lui en fallait surtout en ce moment. Depuis hier, son chef était devenu un vrai cerbère ! Quelque chose l’inquiétait : Mais quoi ? Depuis, qu’elle travaillait avec lui, c’était la première fois qu’elle le voyait si stressé, même si elle le connaissait impatient et souvent peu diplomate. Depuis deux jours, ce dernier était différent. Il agissait de façon étrange. Il n’était plus l’homme posé, sarcastique et décontracté qu’elle appréciait. Elle avait déjà à plusieurs reprises, pu constater un tel changement d’attitude à chaque fois qu’il recevait un appel d’un membre de son ancienne équipe. Cependant là, ce changement persévérait et son instinct lui disait que ce n’était que le début !
Bingo, elle avait raison. Le lendemain fut pire. Le Général hurlait sur le pauvre Sergent Perkins qui venait lui annoncer que sa voiture de fonction était en panne et quelle ne serait pas réparée avant lundi.
J : J’ai besoin de cette voiture samedi pour me rendre à l’aéroport, c’est bien compris Sergent !
Sergent : Oui, mon Général, mais la pièce ne pourra…
J : Je me fous de vos explications ! Je veux cette voiture pour samedi 8h. Sinon, je vous mute en Antarctique ! C’est bien compris !
Sergent : Oui, mon Général, on va faire ce qu’on peut !
J : N’essayez pas, réussissez ! C’est un ordre ! Rompez Sergent !
Après un salut militaire impeccable, le pauvre bellâtre sortit tout blanc du bureau. " Eh bien, quelle humeur ! lança –t il à la secrétaire ! Qu’est ce qui l’a aujourd’hui ? Il a bouffé du lion ou quoi ?
La secrétaire : Ce n’est rien. Le stress, les responsabilités……….
Se levant de son bureau, elle frappa à la porte du commandant en chef.
Jack d’un ton brutal : Entrez !
Mary : Monsieur, tout va bien !
J : Mais oui, qu’est ce que vous voulez ?
M : Je dois vous faire signer ces documents.
Jack prit d'une manière brusque le porte documents des mains de sa secrétaire. Celle-ci eu un petit cri de surprise et de désapprobation. Celui-ci fit comprendre à Jack qu’il venait de franchir les frontières de la goujaterie !
J : Excusez moi Mary . En ce moment je suis à crans !
M : J’ai vu cela mon Général et je ne suis pas la seule !
Jack se calmant : Ok, je sais mais………
Mary pensa qu’il allait continuer, mais il s’arrêta. Elle le fixa. Pensant qu’il voulait parler, elle pris place devant lui.
M : Qu’est ce qui ne va pas mon Général ? C’est SG1 ?
Jack surprit : Pourquoi SG1 ?
M : J’ai remarqué que votre attitude changeait à chaque fois que le SG1 était concerné. Par exemple : un coup de fil, un courrier…………Donc, il y a un problème avec SG1. C’est lié au courrier d’hier, n’est ce pas ?.
Jack regardait l’enveloppe sur son bureau. Que cette femme était perspicace ! On dirait Carter ! Sans lui parlait, elle aussi savait souvent le comprendre et le calmer quand il allait trop loin. C’était une secrétaire loyale, efficace. Bref un second sûr, un peu comme…..……..
J : Oui Mary, mais rien de grave, rassurez vous. Je suis invité ce week end à une fête anniversaire à Cheyenne Mountain.
M : Mais c’est super, vous allez tous les revoir ! Ils vous manquent tant ! Je le vois bien quand vous regardez cette photo. Elle lui désigna le cadre qui trônait sur son bureau. L'image était la même que celle de Sam. Eh puis cela vous changera les idées. Alors, qu’est ce qui ne va pas ?
J : Rien, tout va bien ! Pourquoi ?
M : Si je peux me permettre, vous ne seriez pas aussi " à crans " si tout allez bien dans le meilleur des mondes, non ?
J : J’abandonne, vous êtes trop intelligente pour moi ! On dirait …….Sa langue stoppa net.
Mary le regardez et vit sur son visage une expression qu’elle n’avait jamais vu auparavent : une mélancolie intense, survenu soudainement à la pensée d’un nom. Mais lequel ?
Elle essaya de se rappeler du prénom des différents membres. Rapidement, elle fit une déduction.
M : On dirait le colonel Carter, c’est cela. Je prend votre remarque comme un compliment, mon Général. Etre comparait à une femme brillante, magnifique reconnue et respectée par tous, c’est un honneur !
Jack d’un air fier pensa alors : C’est vrai qu’elle est tout cela. Il dut cependant reprendre rapidement ses esprits. " Le colonel rougirait comme une pivoine si elle vous entendez. Elle a toujours eu beaucoup de mal avec les compliments ! C’est pas faute d’avoir l’habitude ! Ses yeux deviennent alors rieurs.
Mary le scrutait toujours. Quel changement soudain d’attitude ! . Il s’était calmé d’un seul coup et commençait même à sourire. Son instinct lui lança encore une autre vérité : cet homme était amoureux.. Mais que de souffrances dernière ce sentiment. Ils n’étaient plus dans la même chaîne de commandement, alors ? Elle ne devait sûrement pas vouloir de lui ? Quelle femme pourrait refuser les avances d’un tel homme ? D’ailleurs elle même, si elle n’était pas marié et heureuse en ménage……..Le colonel Carter devait en aimer un autre, c’est logique quand on s’appelle Carter, tout les mâles quelque soit leur âge, vous courent après. Son interlocuteur lui aussi avait donc craqué ? Le pauvre il était trop vieux, trop loin et la concurrence était dure !
Là, c ‘était au tour de Jack de l’observer. Avait-elle compris ? Surement, il devait la contre dire et rapidement.
J : Bien sûr que je suis heureux de tous les revoir ! Vous savez huit ans de galère, ça unit ! On est tous une grande famille : Teal’c est un peu comme un frère ainé, Daniel un frère cadet et Carter, une nièce !
M : Bien sûr, mon général. C’est de cette façon que je l’avait compris ! Elle lui sourie.
J : Bon, si vous n’avez rien d’autre…..J’ai encore beaucoup de travail……
M : Excusez moi, je comprends. Je vous laisse.
Elle se leva en se disant : Eh, c’est cela : un oncle……. ! Mon œil, oui !. Elle sortie.
Ouf, il avait eu chaud. Il n’était pas persuadé qu’elle l’avait cru, mais bon. Il avait sauvé les apparences. Cet entretien lui avait pourtant fait du bien. Il n’arrivait plus à se contrôler, il devait se changer les idées. Il prit son téléphone et appela Kerry. Celle-ci était sa partenaire du moment. Mariée, la trentaine, rousse et un corps parfait. Elle aussi s’ennuyait d’attendre un mari toujours absent. Ils s’étaient trouvés au bon moment. Pas de sentiments, pas de promesses, rien que des rencontres torrides qui leur permettaient d’oublier leur propre solitude et leur propre chagrin. Même si les femmes ayant la bague au doigt, n’avait jamais été son fort, il fallait reconnaître que cela avait des avantages. Pas très moral tout cela, mais qu’importe…… Quelques heures dans ses bras, lui ferait oublier sa détresse : dans quatre jours il allait affronter son ex second. Au vue de son état de stress, il lui faudrait peut être deux nuits. Aucune importance, Kerry était toujours partante……………..
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Dans les deux villes, le temps s’écoula doucement mais sûrement. La date fatidique arriva en même temps que la voiture de fonction. Eh, oui, l’Antarctique c’était très froid et cela motivait pour effectuer des réparations rapidement !
Le général O’Neill prit son avion à l’heure. Le voyage fut long. En tout cas assez pour réfléchir. Comment allait –il se conduire ? Pourrait-il se contrôler ? Devait-il lui dire la vérité ? Devait-il se trahir ? Pensait-elle encore à lui ? Et si elle avait quelqu’un ?…..Enfin, pour résumer, il se posa plein de questions ! Ce qui ne le calma pas le moins du monde. De plus, les deux dernières nuits n’avaient pas vraiment été reposantes, Kerry avait été très inspirée. Il décida de faire une sieste réparatrice, à ce rythme son vieux cœur ne tiendrait pas !