Citations du moment :
Quand on ne sait pas, on ne se pose pas trop de questions, mais quand on commence à disposer d'un début d'explication, on veut à tout prix tout savoir, tout comprendre.
[Bernard Werber]
Imagine

Ca s'en va et ça revient 4 : Chapitre 1

   Les bras enlacés par un fil de transfusion sanguine , John s'était endormi près d'Elisabeth .

Un souvenir revint en John , il était enfant , il devait avoir 10 ans et il jouait avec ses copains au pied de sa maison dans la petite rue. Soudain une voiture arrive et se gare dans la maison d'en face. Ce devait être les nouveaux voisins.

Une jeune femme aux longs cheveux raides et bruns sort de la voiture, ses yeux étaient verts gris. Elle sortit rejoindre son maris qui faisait une tête de plus qu'elle.

Les cheveux bouclés bruns, il portait des lunettes et avait des yeux marrons.

Soudain de la voiture sort une petite fille , un peu plus petite que John, les cheveux aux carrés bruns marrons. Ses yeux étaient bleu vert.

John qui avait fait tomber le ballon venait de s'apercevoir que le ballon avait roulé au pieds de la jeune fille. Celle-ci le prit et alla le ramener à John.

Elle sourit et partit en souriant , mais ce sourire, jamais il n'en avait vu un pareil.

Sa mère disait : " Elizabeth viens voir ici"

Puis un autre souvenir lui vint :

La rue s'effaca pour faire place à une salle de danse. Parsemée de lumières.

Il revoyait tous ses amis mais eux ne semblaient pas le voir. Une douce musique venait danser au creux de ses oreilles et il voyait tous les couples danser autour de lui.

Il n'avait jamais connu cette musique, mais elle lui était familière.

Soudain il vit apparaitre devant lui Elisabeth, vêtue de blanc.

Elle avait une longue robe simple, dans ses cheveux elle avait mis de petites fleurs bleues et blanches et à son cou pendait un léger pendentif.

Elle souriait en s'approchant de John qui n'en croyait pas ses yeux.

Elle s'approcha de John et lui dit :

- Voulez vous danser ?

- Volontiers , répondit il

Il prit la main du docteur Weir. Mit une main autour de sa taille et prit l'autre dans la sienne. Elle posa sa main sur son épaule.

- Ecoutez je voulais vous dire que pour ...

L'interrompant, elle mit un doigt sur ses lèvres ce qui lui fit un frisson.

- Chut ! Taisez vous ! Ecoutez la musique.

- Mais Elizabeth

Elle avait fermé les yeux et avait posé sa tête contre l'épaule de John. Celui-ci ne parla plus , il regarda autour de lui se laissant bercer par le moment présent , des peut etre derniers instants qu'il partagerait avec elle.

Il fallait qu'il lui dise ce qu'il éprouvait pour elle. Peu importe le réglement. Il n'allait peut etre jamais la revoir.

Mais alors qu'il s'apprétait a la voir son image s'effaca.

Et il fut ramené au triste visage du docteur Weir endormie sous une tonne d'appareils.

Le colonel Caldwell était là et tenait avec Rodney le colonel Sheppard à qui on enlevait les branchements. Les infirmières criaient :

- Vous êtes fou !

- Ca a marché ? murmura t'il essouflé

- Emmenez-le , dit Caldwell

- Ca a marché ? répéta il

- Probablement pas ! dit l'infermière , je suis désolé.

- Non , murmura t il non pas elle ! elle ne doit pas mourir ! Mais ses plaintes furent vites remplacé par la douleurs et les larmes.

Alors que Sheppard fut emmené loin de l'imfirmerie, une infirmière cria :

- C'est incroyable, ses pulsations son remontés à 8.8 alors qu'elle était à 2.5

- Qu'est ce que ça veut dire, demanda Caldwell

- Elle est sauvée , répondit l'imfermière.

Plus tard Sheppard fut autorisé à revenir voir Weir. Il fut acclamé dans la cité comme un héros.

Mais son coeur faillit faire une crise cardiaque quand il vit Elizabeth debout et habillée qui lui souriait. Pâle il murmura :

- Que s'est il passé ?

- Il semblerait .... que le sang que vous m'ayez transfusé ,mélangé aux gènes des anciens, ait permis de me guérir .

Alors qu'il s'approchait d'elle pour mieux constater ce qu'il voyait, elle dit :

- Je dois vous remercier mais vous avez enfreint le réglement et ...

Avant qu'elle ait pu terminer sa phrase , celui ci l'avait déja prise dans ses bras et lui avait donné le plus doux des baisers.

Quelques imfermières sourirent et applaudirent comme si elles avaient assisté à un beau film. Weir en resta bouche bée.

Sheppard gêné dit :

- Euh ... excusez moi ....je ne sais pas ce qui m'a pris je ....

Mais alors qu'il allait finir sa phrase elle le fit taire et l'embrassa a son tour.

Quand leur visages se séparèrent , elle lui murmura :

- Je vous aime.

Il sourit , il lui semblait que c'était un rêve.

Quand soudain un bruit le ramena à la réalité , un tintement de machine.

Ses yeux le picotèrent et .......... il se retrouva  dans la chambre d'hôpital et rien ne s'était passé . Il avait rêvé mais .....où était Elizabeth ? .....

 

A suivre

 

 
 
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