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La Grande Evasion : Chapitre 1


Il y avait jadis un peuple que l’on appelait les humains, ils vivaient sur une planète que l’on nommait la Terre ou la Tauri… Puis les Goa’uld arrivèrent, et plus rien ne fut jamais pareil…
 
Dans un lieu que jadis que l'on appelait Nouveau Mexique, dans un proche avenir …
 

Fatigué… elle était tellement fatigué. Cela faisait plusieurs heures qu’elle s’acharnait à tenter de sauver des vies et encore une fois un de ses "patients" venait de mourir. Il n’avait même pas vingt ans. Elle ne put s’empêche de pousser un soupir, certes, ce n’était pas le plus jeune qu’elle avait vu passer de vie à trépas, mais un mort était toujours un mort. Et elle était tellement lasse… Deux de ses assistants vinrent enlever le corps, encore un qui aller finir à la fausse commune, comme tant d’autre avant lui. Celui-ci était le dernier de la  vague qui avait été amené dans l’hôpital il y à encore quelques heures. Quoique le terme "hôpital" ne soit pas celui qu’elle aurait employé, "boucherie" aurait été plus juste. Profitant de ce bref instant de solitude elle ferma les yeux et laissa vagabondé son esprit. Une voie l’obligea à revenir à la réalité :

 

-         Docteur Fraiser, est-ce que ça va ?

-         Oui Mélanie, ça va, juste un peu fatigué.

-         C’est compréhensible, vous avez eu plus d’une trentaine de patient aujourd’hui. Allez donc vous reposer.

 

Celle qui fut jadis le Docteur en médecine Janet Fraiser répondit d’un sourire à la jeune fille. Elle retira sa blouse pleine de sang puis se dirigea vers la sortie tout en évitant les nombreux "patients" étendu sur le sol ou sur des lits de fortune. A peine sortie de la pièce, elle s’appuya contre un des murs, pencha la tête en arrière, et ferma à nouveau les yeux. Cela faisait… que la notion de temps lui semblait loin… environ 20 ans qu’elle était "chirurgien-bouché" et elle en avait passé un tiers dans ce camp. Qu’il était loin le temps de ses études de médecine, de son entrée dans l’armée, de son incorporation au projet Stragate, de ses amies de son mari, de son fils… Oh, comme ils lui manquaient. Son époux et son petit Quentin étaient mort, il y avait bien des années de cela. Juste pendant l’invasion des Goa’uld. Au moins ils n’auraient pas connu les horreurs qui avaient suivit la chute de notre civilisation et l’installation des camps… Parfois elle bénissait ou maudissait sa fonction de médecin qui lui avait évité le sort de ses "sœurs" humaines mais qui lui obliger, chaque jours, à voir les siens souffrir d’avantage et finir sur une planche de bois où elle s’efforçait de les sauver avec du matériel digne du moyen-âge… Non, elle ne pleurerait pas, elle n’avait plus de larmes à verser de toute façon. Pour la deuxième fois elle fut tirer de ses pensées mais par une voie bien moins agréable que la précédente :

 

-         Esclave ! Que fais-tu là ?! Parle !

-         Esclave Soigneur 278, maître Jaffa. Je m’âpretés à me rendre dans mon casernement. J’ai fini ma tache du jour. Répondit Janet machinalement.

-         Alors vas ! Et vite !

 

Elle ne répondit rien, baissa la tête et passa devant le Garde Horus sans plus attendre. Après 20 ans d’esclavage elle savait quel comportement il fallait avoir devant ses maîtres pour leur plaire et surtout survivre.

Le docteur pris la direction du secteur où les esclaves de son statut dormaient. Elle arrivât dans une vaste pièce qui contenait une vingtaine de lit, un luxe que sa position lui donnait. Les Goa’ulds avaient besoin des médecins pour soigner leurs esclaves, ce qui lui permettait de vivre dans des conditions que la plupart de ses semblables enviaient : Un vrai lit avec des couvertures dans une pièce qui comprenait seulement vingt personnes, deux repas par jour et une douche par semaine… Janet s’allongea sur son lit mais, malgré la fatigue, le sommeil ne vint pas, elle se contenta de regarder le plafond moisi dans la pénombre de la pièce. Sa voisine de gauche qui dormait, émit un son. Encore un rêve agité, pensa t’elle. Soudain, des pas lui firent tourner la tête du coté opposé. Une jeune femme d’une vingtaine d’années, tout au plus, venait d’arrivé. Elle s’assit sur le bord du lit du docteur Fraiser. Celle-ci se releva et se mit à coté de la nouvelle arrivante :

 

-         Alors ? Demanda Janet

-         C’est pour demain soir, je viens de finir.

-         Bien…

-         … Tu n’es pas obliger de venir, nous pouvons nous débrouiller sans toi, tu le sais…

-         Je sais… Mais je le dois. On ne sait jamais, je pourrais vous être utile. Et puis j’ai promis à ta mère que prendrais soin de toi.

 

Les deux femmes esquissèrent un sourire. Janet passa sa main dans les cheveux blonds de la jeune fille :

 

-         Tu sais que tu lui ressemble ?

-         Oui, tu as du me le dire au moins une centaine de fois, tout comme papa d’ailleurs.

-         Désolés, c’est l’âge qui veut ça, on radote.

 

Encore une fois elles se sourirent. Les occasions étaient si rares qu’elles en profitaient.

 

-         Vas maintenant avant que l’on s’aperçoive que tu ne devrais pas être là.

-         Bonsoir, à demain.

-         Bonsoir, Rachel.

 

Rachel se faufila hors de la chambre, non pas sans avoir lancer un geste d’adieu en direction de Janet.

 

-         Mon dieu Sam, comme tu serais fière d’elle si tu la voyais…

 
 

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Ailleurs, un blockhaus dans les entrailles de la terre, au même nomment :

 

-         Mon Général, nous avons reçu un message du Capitaine.

-         …

-         Elle dit que le projet "Retour" est paré et qu’avec votre permission, il démarra demain soir.

-         Très bien, qu’il en soit ainsi. Que tout le monde se tienne prêt.

-         Bien monsieur

-         Disposez.

 

L’homme salua son supérieur et quitta la pièce

 

-         Demain… Nous allons pouvoir tous recommencer…

 
 

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Base souterraine des Forces de Libération de la Terre, sous la ville de Roswel, Nouveau Mexique, le lendemain soir :
 

Toute la base était en effervescence, les préparatifs pour le projet "Retour" battaient leur plein. Au plus profond du complexe souterrain, dans une salle de Réunion, le Général Jonathan O’Neill, chef des Armées d’Amérique du Nord, tenait le dernier briefing avec ses officiés avant l’heure H :

 

-         Messieurs, d’ici quelques heures, nous allons tenter l’opération la plus audacieuse depuis l’occupation de l’ennemi. Je rappelle les grandes lignes du plan. Grâce à l’infiltration de l’un de nos hommes dans une base de recherche Goa’uld, plus connue jadis sous le nom de Zone 51, nous avons eu accès à de la technologie extra-terrestre qualifiée de hautement avancé. Grâce à la dite technologie, les efforts combinés de notre espion et de nos scientifiques, et après plusieurs mois de patience ont permis la création d’une Chrono-machine. Malheureusement, si la dite machine a pu être construite, si vous me permettez l’expression, au nez et à la barbe de l’ennemi, sans attirer leur attention, celle ci est malheureusement intransportable vue sa taille. Et même dans le cas contraire, la quantité d’énergie nécessaire à son fonctionnement nous serait impossible à fournir. La seule solution possible est donc d’investir le complexe Goa’uld et de tenter un transfère temporel de là…

 

Il laissa un bref instant de silence pour que l’assemblée ingurgite ce qu’il venait de dire, puis il reprit.

 

-         Deux groupes seront constituer : Le groupe Moustique, dirigé par le Colonel Samuels, aura pour but de faire diversion et d’attirer le gros des troupes Jaffas sur lui en attaquant la base de façon directe.

 

O’Neill regarda Samuels au premier rang et lui fit un signe de la tête. Celui ci lui répondit de la même façon. Il était bien loin le temps du Major Samuel, gratte papier au Pentagone ; aujourd’hui Samuel était le second du général et un excellent homme de terrain.

 

-         Le deuxième groupe, Fourmies, aura pour mission de passer par l’ancien système d’eau usagé qui se trouve sous la base ; de là, pénétrer dans la place forte de l’ennemi, atteindre le générateur principal, l’activer, puis monter au niveau supérieur pour utiliser la Chrono-machine et renvoyer l’un de nous dans le passé.

-         Une ‘raie ‘artie de pla’sir…

-         Un commentaire à nous faire partager Capitaine Freya ?

-         ‘on ‘on, Géné’al.

 

La jeune femme qui venait de parler était jadis un membre de la Tok’Ra. Capturé par les Goa’ulds, elle avait subi mille tortures qui l’auraient tué si son symbiote ne s’était pas sacrifié pour la sauver. Le procédé avait bel et bien sauver Freya, mais il avait endommagé son cerveau, d’où la difficulté qu’elle avait à s’exprimer.

Le Général O’Neill, reprit :

 

-         Le Groupe Fourmies comprendra donc le Capitaine Freya qui aura tout le temps de faire profiter ses coéquipiers de son optimiste débordant…

 

Quelques sourires apparurent sur des visages

 

-         Elle sera accompagnée du Capitaine Skaara

-         Vous pouvez compter sur moi O’Neill.

 

Skaara était sur terre au nomment de l’invasion Goa’uld. Il n’avait jamais put repartir sur sa planète Abydos. Mais cela lui avait sauvé la vie. Il était le dernier Abydotien encore en vie, les Goa’ulds les avaient exterminés jusqu’au dernier.

 

-         Je n’en doute pas mon ami.  Les Sergents Miler et Mendoza ainsi que les Soldats Vallas, Marks et Simmons se joindront à l’équipe. Je mènerais moi-même ce commando.

 

Une vague de surprise s’afficha sur les visages des officiers. Un homme se leva :

 

-         Général, sauf votre respect, c’est à moi de mener le groupe.

-         Non, Colonel Ferrety. J’ai besoin de vous ici pour procéder à l’évacuation de la base.

-         Mais… Jack…

-         Il faut que quelqu’un mette les enfants à l’abri, pour notre avenir et je ne peux confier cette tache à personne d’autre.

 

Les deux amis de longue date se regardèrent pendant, ce qui sembla aux autres une éternité, puis le Colonel se rassit. Il connaissait suffisamment bien son supérieur pour savoir que rien ne le ferai pas changer d’avis.

 

-         Si tous se passent bien, nous serons rejoint à l’entrée du complexe par le Capitaine O’Neill et le Docteur Fraiser. Elles connaissent les lieux et nous guiderons.

-         Janet sera là ? Demanda Skaara.

-         Oui, elle a insisté pour venir.

-         ‘ompréhen’ible. Murmura Freya.

-         Des questions ?

 

Aucune. Chacun s’avait depuis longtemps ce qu’ils les attendaient. Cette réunion n’était que le récapitulatif d’une année de préparation.

 

-         Rendez-vous donc aux  hangars à dix zéro zéro, soit dans un peut moins de trois quarts d’heure. Rompez

 

L’assemblé se leva. Le Général  les saluas puis prit la direction de la porte qui donnait sur son bureau. Skaara s’adressa à Ferety d’une voie basse :

 

-         Il n’a pas l’intention d’en revenir, n’est ce pas ?

-         …

-         De toute façon, aucun d’entre nous n’en reviendra…

 
 

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Hangar de la base souterraine, au abord de Roswel, 10h00 PM.
 

Le Général circulait entre les véhicules et les hommes qui finissaient leurs préparatifs. La plupart arrêtèrent leurs activités pour saluer leur chef. O’Neill était réaliste : sous armé, sous équipé et inférieur en nombre, ses hommes n’avaient aucune chance de survivre. Que pouvaient une centaine d’hommes, armé d’automatique, contre deux cent Jaffas équipé d’arme extra-terrestre et retranchée dans une véritable forteresse ? Rien, si ce n’est que mourir. Et chacun en était conscient, mais tous étaient prêts à se sacrifier si cela pouvait faire changer les choses. Et cela désola Jack O’Neill, tant de braves hommes allaient mourir et peut-être pour rien…

Il monta sur une estrade prévue à son usage. Il était de son devoir de s’adresser à ses hommes avant le combat. Le silence se fit :

 

-         Quant ce plan de retour dans le temps fut abordé beaucoup pensèrent que cela était utopique, voir ridicule. Aujourd’hui que tout est prêt, nous n’avons jamais était aussi proche d’avoir une chance de sauver notre monde. Je sais que certain se demande si nous avons des chances de réussir. A cela, je leur répondrais que oui. Mais il ne faut pas se faire d’illusion, ces chances sont faibles, tout comme le fait de revenir vivant. Mais enfaîte cela n’a pas d’importance que nous survivions ou pas, car si nous réussissons tout cela n’aura jamais eu lieu et tout pourra recommencer… Nous ne nous battrons pas pour notre avenir mais pour notre passé. Bonne chance. Et que dieu nous aide.

 

Sur ceux, les hommes du groupe Moustique montèrent dans les véhicules de transport et se tinrent prés à partir.

Jack s’approcha de son groupe. Skaara lui tendu son paquetage, son arme, est un des zat’ pris à l’ennemi. La plupart des membres de son groupe en avaient ; seul Vallas, Marks et Simmons n’en avaient pas. Mendoza quant à lui avait une lance Jaffa.

Jack aperçu Ferrety et Samuels au fond du hangar. Quand ces derniers virent le général il le saluèrent de façon réglementaire. O’Neill leurs répondit de même.

 

-         En avant.

 

Tous montèrent dans une camionnette. Celle ci sorti du hangar souterrain non sans avoir vérifier que l’extérieur était sans dangers. Sans phares et à vitesse modérée, le véhicule s’enfonça dans l’obscurité du désert, vers la zone 51.

Que se soit à l’arrière du véhicule ou dans la cabine, tous étaient silencieux. Ils espéraient ne pas tombe sur une patrouille de surveillance qui n’aurait rien eu à faire ici à cette heure. O’Neill, quant à lui, était perdu dans ses souvenirs des jours heureux, de SG-1, de Teal’C, de Daniel, du Général Hammond et de Sam…

 
 

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Un quart d’heure plus tard, devant l’entrée du système d’eau usée de la zone 51 :
 

 Rapidement et méthodiquement, le commando sorti du véhicule et se positionna en défense autour de la grille qui bouchait le tuyau d’évacuation. Freya et Marks s’approchèrent de celle ci est commencèrent à dévisser les attaches.

 

-         Pas d’alarme, murmura Marks.

-         B’en ‘ur, il pense ‘as que ‘elqu’un veillent ent’er pa’ là.

-         Ils sont trop sur d’eux, ça les perdra.

-         Arrêtez de discuter et dépêchez-vous ! Ordonna O’Neill.

 

Le couple se remit au travail en silence. Très vite, ils retirèrent la grille. Les uns après les autres les membres du commando rentrèrent à quatre pattes dans le tuyau humide et malodorant. Ils avançaient temps bien que mal dans la fange. Un soldat tenta un peut d’humour en remarquant que malgré leur avance technologique les Goa’ulds avaient encore les même besoins physiologiques que les humains et que leurs odeurs étaient les mêmes. Mais sa blague fit un flop et il ne dit plus rien.

Après quelque temps à ramper, Freya intervint :

 

-         C’es’ ici

-         Vous êtes sur, Capitaine ? Demanda Jack.

-         Ce’taine, mon sy’tème de ‘epérage est par’aite’ent au point. Elle montra l’appareille qu’elle portait à l’avant bras gauche. On aurait dit un système de repérage GPS que l’armée utiliser jadis, en plus sophistiqué.

-         Un genre d’engin qui aurait plus à Sam. Pensa t-il.

 

Encore une fois, ce genre de pensées le redirent mélancolique.

 

-         Très bien. Miler préparer vous à nous découper une ouverture.

-         Prêt, mon Général.

 

O’Neill pris son communicateur :

           

-         Fourmies à Moustique, nous sommes en place. Vous pouvez piquer.

-         Moustique en vole. Répondit une voie.

-         Nous avons une demi-heure à attendre, patientons.

 

Le groupe patienta donc trente minutes dans des positions pas très confortables. Mais, pour la plus part, il avait déjà vécu bien pire et pouvait supporter une demi-heure d’immobilisme dans des tuyaux d’égouts. Une voie se fit entendre dans le communicateur d’O’Neill :

 

-         Moustique en piquet, je répète moustique en piquet. Bonne chance Fourmies.

-         Vous aussi, terminé. Miler à vous.

 

Miler entreprit de sectionner au chalumeau le dessus du tuyau de fer. Avec une rapidité et une puissance qu’un appareille de cette taille ne permettait pas de soupçonner, le soldat découpa un cercle incandescent dans la taule.

 

-         Bien Miler. Maintenant, Freya aidez-nous, il faut soulever ce truc.

-         B’en, mon ‘énéral.

 

O’Neill, Miler et Freya se mirent à exercer une poussée sur le morceau découpé. Les autres membres du groupe pouvaient voir l’effort sur le visage de leurs trois compagnons. Tout d’abord, rien ne se passa, la plaque de métal ne bougea pas. Puis, petit à petit, elle commença à se soulever et fini par sortir de son emplacement. Deux autres paires de mains venues du dessus, vinrent seconder les trois "pousseur". Finalement le passage fut fait :

 

-         Vous êtes en retard, Général O’Neill.

-         On ne parle pas comme ça à son supérieur, Capitaine O’Neill.

 

Jack sortie du passage, suivit par Freya, Miler puis tous les autres. Les deux O’Neill se regardèrent droit dans les yeux, puis se serrèrent dans leurs bras :

 

-         Comme tu m’as manqué, papa.

-         Toi aussi tu m’as manqué

-         Laissez en un peu aux autres, O’Neill.

-         Salut Skaara.

-         Salut Rachel. Il l’enlaça.

-         Content de vous voir Jack.

 

Celui-ci se retourna en direction de celle qui venait de l’interpeller :

 

-         Salut doc. Ca boume ?

-         ‘enéral, on ‘à pas l’temps. Intervint Freya.

-         Vous avez raison Capitaine, en route.

-         Le générateur est juste là. Rachel indiqua une porte.

-         Ok. Freya, vous prenez Mendoza ainsi que Wallace et vous me tenez la place, coûte que coûte. Vous arriverez à mettre ce truc en marche le moment venu ?

-         ‘as de p’obléme. Un ‘rai jeu d’en’ant.

-         Bonne chance. En route, vous autre.

 

Personne ne jeta un regard en arrière. Peut-être savaient-ils qu’ils ne se reverraient plus jamais…

 

-         Il y a eu pas mal d’agitation il y a quelques minutes. Expliqua Rachel. La plupart des Jaffas ont étés appelé à l’extérieur pour repousser l’attaque de nos hommes.

-         C’est ce que nous voulions, alors profitons-en.

-         Exacte Skaara. Confirma Jack.

 

Prudemment mais rapidement le commando avançait dans les couloirs. Rachel et son père devant. Soudain, à un tournant, Jack, fit signe de s’arrêter. Par geste, il fit comprendre à ses hommes que deux gardes jaffas étaient là et qui leur tourner le dos. Il fit signe à Simmons de le suivre. Tous deux sortirent leur couteau et s’approchèrent sans bruits des deux Jaffas. Ceux-ci semblaient trop occupés à discuter pour remarquer quoi que se soit. Dans une symétrie et un mouvement parfaitement synchronisé les deux soldats tranchèrent la gorge des deux gardes. Leur chute, parfaitement maîtrisée, se passa sans bruit. Hélas, comble de mal chance ou aléa du destin, la lance du Jaffa de O’Neill se déclencha en touchant le sol. Son tir alla finir dans un mur. Une telle bourde, Jack ne se le pardonnerait sans doute jamais. Mais ce n’était pas le temps au regret. Il fallait faire vite car les Jaffas de la base étaient maintenant au courant que quelque chose n’allait pas.

            O’Neill jura :

 

-         Vite on accélère ! Freya, vous m’entendez ? Nous sommes repérés, faite attention à vous, ça va chauffer.

-         ‘eçu ‘énérale.

 

Le groupe accéléra.

 

-         Par-là ! Cria Rachel en indiquant un escalier.

-         Il n’y a pas d’ascenseur ? Demanda Marks.

-         Vous voulez qui nous cueillent comme des cibles au ball-trap, soldat ?!

-         Heu… Non, mon Général.

-         Alors, nous prenons l’escalier, go !

-         C’est parti. Rajouta Skaara.

 

Au pas de course, toute l’équipe se précipita dans l’escalier.

 

-         C’est au bout de ce couloir, nous y sommes presque. S’écria Rachel.

-         Il y a d’autre entrée que ce couloir ? Demanda O’Neill.

-         Non, pourquoi ?

 

Jack n’eut pas le temps de lui répondre. Les premier Jaffa venaient de débarquer et déjà les humains étaient surclassés par le nombre. En rien de temps le couloir était devenu un champ de bataille. Si pour l’instant l’équipe d’O’Neill réussissait à garder un certain avantage vu sa position stratégique, ils allaient vite êtres dépassés par les évènements. Pour un Jaffa tombé, deux autres prenaient sa place. Jack du prendre une décision :

 

-         Skaara ! Janet ! Emmenez Rachel à la machine, nous vous couvrons !

-         Quoi ?! Mais tu es fou ! Seul vous n’avez aucune chance !

-         Nous n’avons aucune chance de toute façon ! Alors go !

-         Pas question que je laisse ici ! Répliqua sa fille.

-         C’est un ordre Capitaine ! Skaara, Janet, emmenez-la !

-         Compris O’Neill. Adieu.

-         Bonne Chance, Jack. Que dieu vous garde…

 

Skaara et Janet attrapèrent Rachel et l’entraînèrent dans le couloir :

 

-         Papaaaaaaa !! Noooon !!! Hurla la jeune fille. Je t’aime !!!

-         Moi aussi je t’aime. Lui répondis son père.

-         Marks ! Simmons ! A nous de leur faire gagner du temps !

-         Compris ! Répondis Marks.

-         Se fut un honneur Général ! rajouta Simmons

-         Pas de défaitisme avec moi Simmons.

 

Mais malgré son assurance simulée Jack O’Neill savait que c’était son dernier combat.

 
 

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Au même nomment, à l’étage du dessous :
 

-         Capitaine, il en arrive de partout ! Nous allons être débordés !

-         ‘e sais Me’doza ! Mais il ‘aut qu’on ‘ienne ! Tous ‘épend de ‘ous !

-         Elle a raison Mendoza ! Nous.. . Arg !!

Fred J. Vallas tomba, touché mortellement. D’origine du Kentucky, il avait grandi dans la ferme familiale. Il aurait temps aimé y retourner une dernière fois. Malheureusement pour lui, l’aventure se terminait là.

 
 

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Plus haut :
 

-         Mon Général ?

-         Oui, Marks.

-         Vous connaissez les Spartiates ?

-         Aux faits, Marks ! Aux faits ! Je ne suis pas d’humeur aux devinettes.

-         Dans la Grèce antique, les Spartiates, les habitants de la ville de Sparte, ont tenu le siége de leur ville par les Thermopyles en entendant les renforts grecs.

-         Et ?

-         Ils étaient comme nous, mon Général, inférieur en nombre et en équipement. Mais ils ont tenu.

-         Nous tiendrons Marks, nous tiendrons !

-         Mais nous, nous n’aurons pas de renfort, mon Général…

 

O’Neil ne répondit rien, se contenta de regarder le corps de Simmons à sa droite. Un brave gars ce Simmons, il aurait aimé mieux le connaître. Ils se remirent à tirer sur la nouvelle vague de Jaffa qui arrivait.

Ce fut la dernière vague que Jonathan "Jack" O’Neill vit. Il alla rejoindre les nombreux défenseurs de la terre, mort sur le champ d’honneur…

 
 

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Un peu plus loin :
 

Skaara, Janet et Rachel étaient arrivé dans le laboratoire principal. Cette dernière n’avait pas eu de mal à ouvrir la porte d’entrée ses accréditations étant toujours valables. Elle bouillonnait de rage et avait du mal à se concentrer pour préparer la machine. Janet tentait de la calmer. Quant à Skaara, il montait la garde à l ‘entrée de la pièce, priant pour ses amis :

 

-         Ils vont me le payer ! Tous ! Tu m’entends, Janet ! Ils paieront !

-         Pas comme ça Rachel. Ce n’est pas la solution. Si tu veux vraiment faire quelque chose, met cette machine en marche et changeons l’histoire ! Que nos amis ne soient pas mort pour rien !

 

Les deux femmes se regardèrent droit dans les yeux :

 

-         Très bien. Répondis plus calmement la jeune fille.

-         Mesdames, dépêchez-vous, je vous pris, ils arrivent ! Il se mit à tirer.

-         Rachel, finis tes préparatifs, je contact Freya !

-         Ok !

-         Freya, est-ce que vous m’entendez ?!

-         …

-         Freya si vous m’entendez, mettez le réacteur en marche ! Vite !

 
 

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Plus bas :
 

-         ‘ous avez en’endu Men’oza ’est à ‘ous !

-         Mettez ce truc en marche, je vous couvre !

 

Freya fit ce qu’y était interdit : Elle se mit dos à l’ennemi. L’ancienne Tok’ra n’eue que le temps d’enclencher le générateur avant qu’un tir de lance de jaffa lui coupa le bras gauche. Elle hurla.

 

-         Freya !!!! Hurla Mendoza

 

Il lança sa dernière grenade sur les ennemis. L’explosion désorienta brièvement leurs adversaires. Mendoza se précipita vers la jeune femme. Elle était mourante. Cette fois, ils étaient perdus. Au moins, ils avaient réussit à mettre le générateur en marche. Il entendit les pas des Jaffas qui s’approchaient.

 

-         Dites-moi… Mendoza… vous …êtes… de quel … pays ? Murmura Freya, dans un langage compréhensible.

-         D’ici. Je veux dire que je suis de Roswel. J’ai grandi avec les histoires d’extra-terrestre, j’en avais fait ma passion quand j’étais gosse. Et c’est ces même histoires qui vont me tuer. Ironique, non ?

-         Sans doute…. Mais … vous … mourez chez vous… moi… ma maison est … tellement loin… Elle se tue définitivement.

-         Repose en paix. Puisses-tu rejoindre les tiens dans la mort.

 

Alors que les premiers Jaffa arrivait à son niveau Julio Esteban Mendoza posa le canon de son arme sur sa tempe. Une détonation retentit. Son corps s’écroula sur celui de Freya…

 
 

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Salle de la Chrono-machine
 

-         Ca y est ! C’est prêt ! S’écria Rachel. Nous pouvons partir !

-         Quelle époque as-tu programmé ? Demanda Janet

-         Vingt ans en arrière, environs. Ce n’est pas très précis.

-         Nous ferrons avec! Montes sur la plate-forme temporelle !

 

Elle s’exécuta

 

-         Venez aussi, toi et Skaara !

-         Non. Répondit t-elle calmement

-         Quoi ?! Mais pourquoi ?!

-         Pour plein de raisons. L’une d’elle étant qu’à cette époque, tu es la seule qui n’existe pas encore…. Et puis, il faut quelqu’un qui reste pour détruire la machine derrière toi…

 

Skaara, quant à lui, avait pris sa décision, s’il fallait mourir se serait glorieusement, comme un Abydossien et un soldat d’O’Neill. Il sortit donc de derrière son abri et chargea l’ennemi. Dans sa main droite il tenait un pistolet automatique, cela faisait quelque temps que le reste de ses armes étaient sans munitions, sa main gauche tenait un zat’. Il tira avec les deux armes sur des Jaffas d’abord trop surpris pour réagir. L’un d'entre eu, répondant au nom de Kebo’k, se souvint que son maître lui avait, jadis, apprit à se méfier des adversaires qui se retrouvaient dans des situations sans issus. Ils étaient capables de réaliser des actes les plus incroyables dans un nomment de désespoir total. Ce fut le cas de Skaara d’Abydos qui mourus bravement en emportant avec lui de nombreux adversaire…

Janet ne se retourna pas et ne vit donc pas la mort de Skaara, mais l’expression de Rachel en dit long. Elle appuya sur un bouton et la machine s’illumina :

 

-         Adieu Janet, je t’aime.

-         Moi aussi… A hier…

 

La jeune fille disparut dans un tourbillon de lumière et d’éclaires, au nomment ou des Jaffa rentraient dans la pièce. Ne voulant pas prendre de risque de détruire l’appareille par un tir malheureux, ils ne firent pas feu sur le docteur, se contant de la menacer avec leurs lances :

 

-         Femme, retourne-toi ! Lui ordonna l’un des Jaffas.

 

Elle se retourna en faisant face à ses tortionnaires et pour la première fois depuis vingt ans, elle ne baissa pas la tête.

 

-         Lâches ce que tu tiens ! Vite !

-         Si vous y tenez…

 

Janet Fraiser ouvrit les mains. Les deux objets ovales, verts et striés qu’elle tenait tombèrent à ses pieds sous le regard effrayé des Jaffas… Et puis ce fut  la dévastation… Pas un son, pas un bruit, juste la dévastation… Emportant le complexe de la zone 51 dans le néant…

 
 

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Zone 51, de nos jours :

 

Alerte, intrus ! Alerte, intrus ! Répéta une voie aux haut-parleurs de la base. Un groupe de soldat se précipita dans la salle des dépôts :

 

-         Capitaine Becket, que se passe t-il ? Avez-vous capturé les visiteurs non-autorisés ?

-         Oui, mon commandant. En faite, il s’agit d’une seule personne.

 

Becket montra une jeune femme blonde, allongé sur le sol, entouré de quatre soldats

 

-         Vous avez du la neutraliser ?

-         Non, mon commandant. Elle était déjà à moitié dans les vapes quand nous l’avons trouvé. Elle s’est évanouie juste après que je sois arrivé.

-         Hum, bizarre… Et a t-elle dit ou fait quelque chose ?

-         Je ne crois pas qu’elle ait eu le temps de faire quoi que se soit, mais elle à bien dit quelque chose avant de s’évanouir…

-         Je vous écoute.

-         Ce n’était pas très claire, monsieur.

-         Dites toujours, on verra après.

-         Elle a dit « On va tous recommencer »…

 
Fin de l’épisode,

A suivre.

 
 
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