-         Mes amis, Daniel serait heureux de voir ici, présent aujourd’hui, tous ceux qu’il a côtoyés, aimé et respecté.

Kasuf fit une pause.

-         Celui que je considérais comme mon fils est parti rejoindre ma fille Sha’ré dans un monde meilleur. Qu’il reste dans nos mémoires tel qu’il était de son vivant : un homme courageux et bon, épris de liberté, qui a tout donné pour les autres… Que son esprit soit en paix.

Kasuf se baissa et ramassa une poignée de sable chaud qu’il laissa lentement coulé de sa main. Le sable alla se poser sur la tombe.

Il se tourna vers Janet Fraiser Jackson, veuve de Daniel Jackson.. Les traits tirés de son visage laissait entendre qu’elle avait pleuré toutes les larmes de son corps. Si elle n’avait pas porté de lunette de soleil, il aurait été possible de voir des yeux rougis. Dans ses bras, Cassandra laissait coulée des larmes de chagrin pour celui qu’elle n’avait pas même eu le temps d’appeler "papa".

Janet se baissa et sans conviction imita Kasuf, laissant glisser du sable de sa main.

Il s’approcha d’elle et posa ses mains sur les bras du docteur.

-         Comme je l’ai dit, Daniel était comme un fils pour moi et le faite qu’il t’a aimé fait de toi ma fille. Ta fille et toi seraient toujours les bienvenues, vous êtes ici chez vous.

-         Merci… Murmura Janet.

Chaque membre de l’assemblée vinrent à leur tour déposer une poignée de sable sur la tombe de Daniel et présenter leurs condoléances à Janet :

Skaara imita son père. Mais ne sachant pas quoi dire, il se contenta de prendre les mains de Janet un instant.

Le Général Hammond les sera toutes les deux dans ses bras.

Teal’C déposa une petite statuette sur la tombe.

-         Elle guidera son âme vers un monde meilleur... Expliqua t-il à Janet.

Jacob Carter/Selmak s’accroupi devant la sépulture :

-         Merci… Il porta un regard vers Sam et Jack… de vous êtes sacrifiés pour eux. Murmura t-il.

Natalia Romanov déposa un bouquet de fleurs. Etrangement, personne, à par elle, n’avait pensé à en amener. Habitué aux choses étranges, ils en avaient oublié les traditions les plus simples. Devant Janet, elle fut incapable de décrocher le moindre mot. En l’arme, elle s’éloigna. Le docteur ne sembla pas réagir.

Le Tok’ra K’lyn approcha de la tombe et sortie un couteau de la poche. Avec l’aide de celui-ci il s’entailla la veine de son poigné. Le sang coula jusqu'à que son symbiote l’ait soignée.

-         Une partie de moi part avec lui. Expliqua t-il à Janet.

Maître Brat’ac, s’inclina devant la veuve et sa fille.

-         Daniel Jackson était un formidable guerrier et un homme d’honneur. Des générations de Jaffa raconterons sa vie et sa mort héroïque. J’en fait le serment, il restera dans les mémoires.

Enfin, Jack et Sam s’approchèrent de la tombe. Sam se baissa, ramassa le sable, et le fit couler. Jack la regarda faire. Quant elle eut finit, elle attendit que son fiancé fasse de même. Jack resta fixe, se cachant derrière ses lunettes de soleil.

-         Jack ?  Interrogea Sam.

Il se baissa et ramassa une poignée de sable. Il tendit sont bras pour faire couler le sable, mais ne le fit pas. Sam le regardait, inquiète. Jack jeta le sable au loin et sans dire un mot, il partit à travers le désert, laissant tout le monde en plan.

-         Jack !? S’écria Sam.

Elle se tourna vers les autres :

-         Je suis désolé, je vais le chercher.

-         Allez-y Sam, nous vous attendrons devant la porte. Lui répondit Hammond.

Sam partie sur les traces du Colonel O’Neill.

Facilement pistable grâce à ses traces dans le désert de la planète, elle le retrouva assis dans le sable chaud à contempler l’horizon.

-         J’aurais du le sauver…

Sam vint s’asseoir à coter de lui.

-         Tu as fais tout ce que tu pouvais. Personne ne pouvait rien pour lui, ni les Asgard, ni les autres Tok’ra.

-         C’était à moi de me sacrifier, pas à lui. C’était ma responsabilité.

-         Ne dit pas ça. Daniel a agit en tout état de cause. Il savait ce qu’il faisait et les conséquences que cela entraînerait. 

-         Comment pourrais-je regarder Janet à présent ?

-         A vous de me le dire, Colonel.

Jack et Sam se retournèrent. Janet était derrière eux.

-         Janet ?

Le couple se leva. Le médecin s’approcha de Jack. Elle portait toujours des lunettes de soleil qui cachaient sont regard.

-         Doc.… Janet, je suis désolé… Ce n’était pas à lui de mourir. Si je pouvais changer de place…

Il n’eut pas le temps de finir. La main de Janet vint frapper la joue de Jack faisant voler ses lunettes noires.

-         Taisez-vous !

-         Mais… ?

-         Je ne veux plus entendre cela de votre part. Daniel a fait son choix et il savait ce qu’il l’attendait.

Elle retira ses lunettes. Jack put voir que ses yeux étaient pleins de l’armes.

-         Depuis qu’il vous connaît, Daniel à toujours voulu que Sam et vous soyez heureux ! Alors vous allez l’épouser et vous le serrez ! Et ne dites jamais, je dis bien jamais, que vous êtes responsable de sa mort ! Il l’a dit lui-même : « Chacun forge son propre destin » et il a choisi le sien.

-         Janet…

-         Je vous en pris Jack, ne baisser pas les bras. Nous avons trop besoin de vous.

-         Comme de la peste ou du choléra !

Les trois amis se tournèrent en direction d’où venait la voie. Ils durent lever la tête. Sur leurs yeux ébahis, une étrange personne descendit du ciel en flottant. De forme humanoïde, l’être était composé d’une sorte de lumière blanche qui empêchait de distingué les traits de son visage ou la présence de vêtements. De carrure impressionnante, il mesurait presque deux mètres.

Il arrêta sa descente à quelques mètres du sol, surplombant ses interlocuteurs.

-         Je crois que je choisis parfaitement mon moment pour intervenir.

-         Mais, qui êtes vous ? Demanda Jack.

-         J’ai eux beaucoup de nom. Celui que je préfère est Nexus. Mais pour vous, Samantha Carter et Jack O’Neill, je suis la Mort…

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 Au même moment, un peu plus loin :

Le reste de SG-1 et leurs amis se dirigeaient vers le temple où se trouvait la Porte des Etoiles.

Une bourrasque de vent souleva du sable. Teal’C s’arrêta et regarda en direction où il avait vu partir le Colonel O’Neill, le docteur Carter puis le docteur Fraiser.

-         Que se passe t-il mon ami ? Tu semble soucieux. Lui demanda Brat’ac.

Teal’C ne répondit pas, il se contenta de regarder fixement dans la même direction. Voyant qu’il s’était arrêté, les autres firent de même.

-         Un problème, Teal’C ? Demanda le Général.

Une fois encore, le Jaffa ne répondit pas. Sans demander son reste, il partit aussi vite que possible vers ses amis. Brat’ac lui emboîta le pas.

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Sam atterrit violemment sur le sol. Le choc fut amorti par le sable. Janet se précipita vers elle.

-         Sam ?! Tout va bien ?

Elle secoua la tête pour se remettre les idées en place.

-         Jack … ?

Janet leva la tête et Sam fit de même.

-         Mon dieu, Jack ! Lâchez-le ! Cria t-elle.

Le dénommé Nexus se trouvait toujours à plusieurs mètres du sol. Le bras tendu, il tenait Jack par la gorge. Celui ci tentait de desserrer son étreinte sans résultat.

-         Quelle impression cela fait d’être à quelque instant de sa mort ? Est-ce que l’on voit vraiment sa vie défiler devant ses yeux ?

-         Je vous en supplie, ne faite pas ça ! Cria Sam.

-         Touchant, Jack, n’est ce pas ? Pardon, c’est vrai que tu as du mal à répondre dans…

Nexus pencha la tête de côté pour exprimer, ce qui semblait être de l’étonnement.

-         Tiens donc, en voilà une surprise ! Tu as un serpent dans la tête.

Il porta son regard sur Sam qui regarda avec insistance :

-         Et elle aussi. Décidément, la réalité basique est pleine de surprise.

Nexus lâcha Jack qui alla s’écraser sur le sol.

Janet et Sam se précipitèrent vers lui. Jack toussa pour tenter de respirer et reprendre son souffle.

-         Mais, bon sang, qui êtes vous !?

-         Je suis le bras de la justice. Le crie de colère des innocents que vous avez condamnés.

-         Se sont les Goa’uld qui vous envoie ?

-         Les Goa’uld subiront aussi ma justice, ainsi que toutes personnes étant un danger pour l’univers.

-         Tu es mal renseigné mon gars, nous n’avons jamais tué d’innocent. Nous, nous sommes les "gentils". Lança Jack.

-         Vous avez commis plus d’atrocités pour cette planète que n’importe lequel de ces extra-terrestres. Et pour cela, vous allez mourir !

Nexus tendit sont bras, et sur la paume de sa main une lueur apparue. Deux traits de lumière partirent de là et allèrent frapper Sam et Jack au niveau du visage. Nexus utiliser une capacité similaire aux gants Goa’uld. Ils allaient mourir pour une raison qui leur était ridicule.

Mais le salut arriva. Deux tires de lance Jaffa frappèrent Nexus. Celui ci ne fut pas blessé. Il était protégé par un champ de force.

Nexus arrêta sont attaque sur Jack et Sam. Ceux si tombèrent, inconscients. Teal’C et Brat’ac refirent feu, sans résultat. Nexus tendit sa main, paume ouverte vers les deux tireurs. Une onde de choc les propulsa plusieurs mètres en arrière.

Une deuxième vague de défenseur arriva en la présence de Jacob et K’lyn. Ils firent feu avec leur Zat’, sans grand résultat. Mais contrairement à Teal’C et Brat’ac, ils réussirent à faire un bon de côté pour éviter la réplique de l’agresseur.

Les balles d’un pistolet automatique vinrent s’écraser sur le bouclier. Natalia avançait en faisant feu. Bien que consciente de l’inutilité de son geste, elle vida son chargeur. Nexus leva encore une fois la main dans sa direction. L’onde de choc partie vers elle et avant qu’elle ne la touche, la jeune Russe s’était déjà fait plaquer sur le sol par K’lyn.

Teal’C et Brat’ac se relevèrent et firent feu, de même que Jacob. Toujours sans effets.

Natalia repoussant le corps inconscient de son sauveur. Une idée lui traversa l’esprit. Elle pris le couteau que K’lyn possédait, se releva et le jeta en direction de Nexus. L’arme blanche siffla en filant vers sa cible. Elle franchit le bouclier…

-         Gagné ! Se dit-elle.

Mais à moins d’un centimètre de l’impact, Nexus saisit l’arme en vole. Natalia jura en Russe.

-         Encore une surprise, qui plus est, a de bonnes idées. Dit-il sur un ton ironique. Je ne vous veux pas de mal, alors n’insistez pas, mademoiselle. De toute façon, vous n’êtes pas de taille. Seul ces deux là m’intéressent.

Il désigna Sam et Jack, toujours inconscient.

-         Jamais nous ne les abandonnerons ! Cria Teal’C. Je ne sais pas qui tu es, mais en portant la main sur eux, tu deviens mon ennemi !

-         Qu’il en soit ainsi. Si le salut du monde doit passer par le sacrifice d’innocent, vous mourez.

Ils se tinrent prêt à l’attaque de Nexus.

-         Assez ! Hurla Janet.

Tous les regards se portaient vers elle.

-         Vous ne respectez donc rien ! Je viens d’enterrer mon époux ! Et il faut que vous arriviez et détruisiez tous ! Les gens de votre espèce non t-il aucune décence ?! Allez vous en !! Vous n’avez rien à faire ici !!

Nexus regarda longuement Janet. Quatre armes étaient pointées sur lui, attendant sa réaction.

-         Très bien… Par respect pour certaines personnes présente ici, je vais les épargner, pour l’instant. Mais je reviendrais. Je vous laisse vingt quatre heures. A l’expiration de ce délai, où qu’ils soient, je les retrouverai et je les tuerais. Et toutes les personnes qui tenteront de m’en empêcher subiront le même traitement.

Nexus s’éleva dans les airs.

-         N’oubliez pas, vingt quatre heures, pas une minute de plus.

L’être de lumière disparut dans les nuages…

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La Porte des Etoiles s’ouvrit. SG-1, le Général Hammond, le docteur Fraiser, Cassandra, Jacob, K’lyn, et Brat’ac la franchirent.

Teal’C soutenait Jack, Jacob aider sa fille et K’lyn était soutenu par Natalia. Ils étaient encore sonnés des attaques de Nexus.

-         Colonel, docteur ainsi que vous K’lyn, accompagnez le docteur Fraiser à l’infirmerie.

-         Mon général, nous n’avons pas le temps à perdre à nous faire ausculter par Janet. D’ici quelques minutes nous irons très bien, nos symbiotes nous ont presque remis sur pied.

-         Il a raison, George. Ne perdons pas de temps.

Le Général hésita quelque seconde puis se rangea à l’avis de Jacob.

-         Très bien dans ce cas la, tous en salle de briefing.

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Tout le monde était assis autour de la table, Hammond en bout de table. Les trois Tok’ra allaient déjà nettement mieux.

-         Colonel, que s’est-il passé ? Et qui était votre agresseur ?

-         Nous étions entrain de discuter tous les trois, quand ce type est sortit de nul part, nous rendants, Sam et moi, responsable de tous les malheurs du monde. Après, il a tenté de nous tuer. La suite vous la connaissez… J’ai un mal de crane… Quelqu’un a de l’aspirine ?

-         Et vous n’avez aucune idée de son identité ?

-         Il a dit s’appeler Nexus, Général Hammond.

-         Cela ne nous dit pas ce qu’il est.

-         Ce n’est pas un Goa’uld, mon Général. J’ai eu l’occasion de l’approché assez prés pour en être sur.

Jack se passa la main sur sa gorge douloureuse.

-         Ce qui est étrange, car il utilisait une technologie Goa’uld.

-         En êtes vous sur docteur Fraiser ? Je n’ai rien vu qui ressemblé à un dispositif Goa’uld.

-         Teal’C a raison. Je connais bien les gants Goa’uld et les boucliers portatifs et ce… Nexus n’en avait pas. Rajouta Brat’ac.

-         De plus, la puissance de son attaque était bien supérieure aux armes que Goa’uld utilisent. Si Teal’C et Maître Brat’ac n’avez pas essuyé la première attaque, K’lyn et moi n’aurions pas pu esquiver la seconde, ne sachant pas à quoi nous attendre.

-         Et les Goa’uld ne volent pas… du moins pas que je sache.

-         Ce serait des capacités naturelles ?

-         C’est possible, mon Général.

-         Voilà qui ne présage rien de bon. Il semble qu’une nouvelle race alien, nous en veule.

-         Sauf votre respect mon Général, c’est à Sam et moi qu’il en veut.

-         Et je ne suis pas sur que se soit un extra-terrestre.

-         Comment cela, docteur Carter ?

-         Il a parlé de Réalité Basique.

-         De quoi ?

-         Cela fait référence aux dimensions alternatives, mon Général. La réalité basique c’est le terme que l’on donne à la première dimension, celle d’où découle les autres.

-         J’ai du mal à te suivre, Sam.

-         Je dois avouer que moi aussi. Rajouta Hammond.

-         Idem ici.

-         C’est une théorie très controversée. Il serait question de voir la somme de toutes les réalités existantes comme un immense arbre, dont les branches représentent une dimension qui, elle-même se sépare pour donnée à son tour plusieurs branche, donc d’autres dimensions est ainsi de suite. Mais le "tronc", la première dimension, est toujours là et continu à "pousser" et donc à exister.

-         Et ce premier monde, se serait le nôtre ?

-         Il semble… Woa ! Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais cela est révolutionnaire sur le plan de la physique quantique. Si tout cela est vérifiable…

-         Mon Colonel, il vous reste de l’aspirine ? Je crois qu’un mal de tête me guète.

-         Lieutenant…

-         Pardon, mon Général.

Jack pour Sam :

-         Nous sommes à moins de vingt quatre heures de nous faire tuer par un dingue ultra puissant et tu trouves le moyen de révolutionner la physique.

-         Désolé, c’est plus fort que moi.

-         Cela n’explique pas pourquoi il veut vous tuer.

-         S’il vient d’une dimension alternative, il se peut que vos doubles lui aient porté préjudice et qu'il veut se venger. Expliqua K’lyn.

-         Mais nous, nous ne lui avons rien fait !

-         Il semble qu’il n’en est que faire, O’Neill.

-         Je pencherais plutôt pour le faite que vos doubles ont du causé des tores à l’ensemble de la planète. En tout cas, c’est ce qu’il à dit…

-         Des doubles dimensionnels "mauvais", cela c’est déjà vu.

-         Tout est possible.

-         Même le fait qu’il soit un membre de l’entourage du Colonel et du docteur.

-         Qu’est ce que vous racontez la, Teal’C.

-         Rappelez-vous, Colonel, il à dit qu’il nous laissait vingt quatre heures « par respect pour certain d’entre nous ».

-         Il nous connaît donc.

-         Pas tous. Il m'a traité de "surprise". Il ne me connaissait donc pas. Expliqua Romanov

-         … un serpent dans la tête. Murmura Janet.

-         Vous dite, docteur Fraiser.

-         Nexus a dit que Sam et le Colonel avaient, je site « un serpent dans la tête » et je ne connais qu’une seule personne à nommer les Goa’uld et les Tok’ra ainsi.

Tous les regards se tournèrent vers Jack.

-         Quoi ?… Hé ! Je n’appelle plus mes semblables comme cela depuis… depuis que se sont mes semblables, justement.

-         Vous, peut-être, mais un autre "vous", d’une autre dimension.

-         Attendez Jacob, vous voulez dire que ce Nexus pourrait être… moi ?

-         Mais dans ce cas la pourquoi vouloir se tuer soit même, ça n’a pas de sens.

-         Cette version de Jack à peut être commise des erreurs qui ont causé la perte de son monde et il ne veut pas que cela se reproduise dans les autres dimensions.

-         Il n’a qu’à me dire ce qu’il a fait comme bêtise et je ne les ferais pas !

-         Il semble que se soit plus compliqué que cela, O’Neill. Ce Nexus n’a pas toute sa tête.

-         En claire, il est barjo. Et puis, c’est quoi ce nom Nexus ?

-         Un Nexus, c’est le terme donné au croisement de plusieurs dimensions, un passage entre deux ou plusieurs mondes, si vous préférez. Les scientifiques pensent que les trous-noirs sont des Nexus par lesquels on peut accéder à d’autres dimensions.

-         Alors la, pas de doute, ce n’est pas moi. Jamais je n’aurais l’idée de prendre un nom pareil.

-         Je veux bien vous croire, Colonel, mais il n’empêche que le docteur et vous êtes en danger de mort.

-         Vous pensez vraiment qu’il est capable de mettre ses menaces à exécutions ?

-         Vu ce qu’il nous a montré, je le pense. Lança Teal’C

-         Et il peut rentrer dans la base ?

-         S’il peut voyager entre les dimensions, je pense qu’il pourra arriver ici.

-         De toute façon, il faudra l’affronter ailleurs qu’ici.

-         Parce que vous avez l’intention de vous battre ?!

-         Bien sur, Jacob. Je n’ai pas l’intention de le laisser nous tuer, Sam et moi, sans rien faire.

-         Mais pourquoi pas ici ? Vous auriez armes et hommes. Interrogea K’lyn.

-         Cela ne concerne pas le SG-C et nous ne mettrons pas des vies en danger inutilement.

-         Ce sera une affaire à trois. Bien que j’aurais aimé que Sam reste ici…

-         Se sera une affaire à quatre, O’Neill, je vous accompagne.

-         Non, Teal’C, vous…

-         J’en serrais aussi. Je ne laisserai pas ma fille et mon futur gendre seul.

-         Papa !

-         Ce sera tous SG-1. J’en suis aussi. Rajouta le Lieutenant Romanov.

-         J’ai commencé un combat, je le finirais.

-         Brat’ac…

-         Voilà qui est bien parlé ! Vous pouvez compter sur moi aussi. Rajouta K’lyn

-         Non mais ça va pas !! Cria Jack. Vous êtes dingue !! Vous voulez tous vous faire tuer !!

-         Papa ! Teal’C !

-         Inutile, mon Colonel, personne ne changera d’avis. Nexus aura sept adversaires.

-         Vous êtes complètement dingue…

Jack et Sam regardèrent tous les membres de l’assemblé. Ils pouvaient lire dans leur regard une détermination sans faille.

Finalement, Jack :

-         Tachez de ne pas vous faire tuer.

-         Vous aussi.

Hammond reprit la parole :

-         Très bien. Messieurs, mesdames, nous avons à présent vingt trois heures pour nous préparer.

-         K’lyn et moi, allons repartir sur notre base, pour voir si nous pouvons ramener quelques armes qui pourraient nous être utiles.

-         Docteur Carter, pourriez-vous essayer de préparer quelques défenses ou quelques surprises efficaces pour contrer l’ennemi.

-         Je vais m’y efforcer, Général.

-         Colonel, avec Teal’C, le Lieutenant Romanov et Maître Brat’ac tachez de mettre au point des stratégies de combat adapté à un tel adversaire.

-         Très bien, mon Général.

-         Et trouvez aussi une planète inhabitée dont le terrain vous serrez favorable.

-         A vos ordres.

-         Docteur Fraiser, dans l’éventualité plus que probable que plusieurs personne soir gravement blessé, préparez votre équipe à devoir soigner des Tok’ra et des Jaffa.

-         Ce sera fait, mon Général.

-         Pour ma part, je vais aller mettre au courant le Président et essayer d’obtenir toute l’aide technologique et scientifique possible dans les plus brefs délais. Au travail, le temps nous est compter.

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On frappa à la porte.

Le  Général mit sa main sur le combiné du téléphone pour éviter que son interlocuteur entende :

-         Entrez. Lança t-il.

Le docteur Fraiser, suivit de Cassandra rentrèrent dans le bureau. Hammond leur fit signe de s’asseoir.

Il reprit sa conversation.

-         Très bien, monsieur le Président… Je comprends… Je vous remercie… Au revoir.

Il raccrocha.

-         Vous vouliez nous voir mon Général ?

-         En effet, docteur.

Il sortit un dossier d’un des tiroirs de son bureau et le déposa devant les deux femmes.

-         Peut avant sont décès, le docteur Jackson m’a demandé d’entreprendre des démarches administratives particulières.

-         De quel genre ?

-         Regardez, je vous en pris.

Janet prit le dossier, l’ouvris et commença à le parcourir. Cassy lissait par-dessus son épaule.

-         D’après ce qu’il m'a dit, il ne savait pas trop comment vous en parler à toutes les deux. En particulier à cause de la réaction de Cassandra.

-         De moi ? Pourquoi ? C’est quoi ce truc ?

-         Au mon dieu… C’est… c’est une demande d’adoption. Répondit sa mère.

-         Quoi ?

-         En effet, docteur Fraiser. Votre époux souhaitait devenir le père légal de votre fille.

Janet était très émus, ses yeux commençaient à se remplir de l’arme. Cassandra ne semblait pas réaliser ce qui venait d’être dit.

-         J’ai… J’ai voulu lui en parler… J’ai tellement voulu que… Et là…

Cassandra arracha le dossier des mains de sa mère et se mis à regarder les documents. Elle affichait un regard éberlué.

-         Il voulait que je sois sa fille… Murmura t’elle.

-         Il… Il t’a toujours considéré comme tel.

-         Normalement, comme vous n’avez pas signé ces papiers avant son décès, la demande d’adoption ne pourrait avoir lieu. Mais j’ai suffisamment de relation pour pouvoir arranger cela. Il suffit d’une signature, la votre docteur.

Cassandra, les yeux plein de larmes tous comme Janet. Cassy pris un des stylos sur le bureau du Général et le tendit à sa mère :

-         Je serais fière de m’appeler Cassandra Jackson…