- Mesdames et messieurs, nous vous informons que notre appareil va amorcer sa descente sur Venise dans quelques instants. Veuillez attacher vos ceintures et rabattre les tablettes se trouvant devant vous. La température au sol est d’actuellement 23 degrés Celsius, agrémentée d’une légère brise. Il est exactement 21h18, heure locale. Le commandant et tous les membres d’équipage souhaitent que vous avez effectué un agréable voyage en notre compagnie et espèrent vous revoir bientôt sur nos lignes.
- Debout ma belle au bois dormant.
- Mmmm…. Quoi ?
- Nous arrivons.
Sam se frotta les yeux pour se réveiller.
- Je me suis endormie ?
- Il semble. Mais je te rassure, tu n’as pas ronflé trop fort…
Sam donna une tape à son mari…
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Jack et Sam regardaient les autres passagers de leur vol récupérer les uns après les autres leurs valises qui défilaient sur le tapis roulant qui se trouvait devant eux.
- C’est quand ils veulent pour nos valises. Grommela Jack.
Pour toute réponse sa femme se contenta de bailler.
Le propriétaire de la dernière valise s’éloigna d’eux. Jack soupira.
- Si nous allions voir à l’accueil ? Proposa Sam.
- Avons-nous vraiment le choix ?
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Accueil de l’aéroport :
- O’Neill ! Avec deux "L" !
- Jack, ne t’énerve pas.
- Je ne m’énerve pas, j’explique !
- J’ai bien compris monsieur O’Neill, mais ce que j’essaye de vous dire c’est que vos valises et celle de ce monsieur n’arriveront que dans une heure, par un autre vol.
- C’est un scandale ! S’exclama l’homme en noir, avec un fort accent britannique. Vous vous rendez compte des pertes financières que va engendrer un tel retard ?! J’exige de récupérer mes bagages IMEDIATEMENT !
- Monsieur, je… Commença l’hôtesse.
- Je crois que, à moins que vous ayez la capacité de voler, vous devrez attendre tout comme nous. Intervint Sam.
L’homme en noir, lança un regard tout aussi sombre que son costume au docteur Carter.
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A quelques mètres de là :
Un mystérieux couple portait son attention sur les O’Neill et l’homme en noir.
- Voilà notre homme.
- Bien, maintenant nous ne le lâchons plus….
A ce moment là, O’Neill tourna la tête de telle façon que l’homme put voir le visage du Colonel.
- Ho ! Bon sang !
Il se retourna rapidement pour que Jack ne puisse pas le reconnaître.
- Quoi ? Demanda la femme. Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Le couple, avec notre client, je les connais. Le type est dans l’armée de l’air des USA, je crois que sa "femme" aussi.
- Des ‘ricains ? Etrange coïncidence.
- Encore plus quand nous savons ce qu’ils savent et ce que nous savons nous.
- … ?
- Laisse tomber, je me comprends.
- Qu’est-ce qu’on fait ?
- Nous changeons légèrement le plan. Il y a de fortes chances qu’ils soient ici pour la même chose que nous.
- Ce serais eux le contact de notre client ? Mais et les Italiens ?
- Il faut croire qu’ils sont plusieurs sur l’affaire.
- Giovanni va avoir de la concurrence.
- Encore plus que tu ne peux l’imaginer. Encore plus…
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Un homme sort son téléphone portable de la poche intérieure de sa veste. Il compose un numéro.
- << Allô ? Monsieur, c’est moi. Il vient d’arriver. >>
- …
- << C’est à dire monsieur…Il semble avoir déjà pris contact avec quelqu’un. >>
- …
- << Un couple de touristes, monsieur me semble t-il. >>
- …
- << Très… Très bien, monsieur. >> Bafouilla l’homme. << Comme vous voudrez, ce sera fait. Au revoir monsieur. >>
Son correspondant ayant raccroché, l’homme rangea son téléphone dans sa poche intérieure. A la place, il sortit un mouchoir et essuya les gouttes de sueur sur son front.
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Le groom ouvrit la porte de la chambre et rentra en portant deux valises.
- Et voilà, nous y sommes. Voici la suite nuptiale. Annonça-t-il non pas sans une certaine fierté. Il faut dire que la chambre était magnifique.
Le jeune porteur déposa les valises au pied d’une petite table ronde située au centre de la vaste pièce.
- Le petit-déjeuner sera servi à partir de huit heures. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, faites le 12 sur votre téléphone. Il y aura toujours une personne pour vous répondre à n’importe quelle heure. Je vous souhaite une bonne soirée.
Ayant fini sont speech, le groom sembla attendre une réaction de la part du couple. Jack sortit son porte-feuille et donna un billet à l’Italien.
- Merci monsieur, bonne soirée.
- Merci, vous aussi.
Le groom ferma la porte derrière lui en sortant.
Sam se laissa tomber sur l’immense lit.
- Je suis épuisée. Quelle heure est-il ?
- Presque minuit. Répondit Jack. C’est le décalage horaire. Moi, ça me donne faim. Je vais essayer d’aller me trouver à manger en bas.
- Le restaurant doit être fermé à cette heure-ci.
- Je sais, mais j’ai vu un distributeur de barres chocolatées. Ça me permettra de tenir jusqu'à demain. Tu veux quelque chose ?
- Non, merci. Pendant ce temps, je vais prendre une douche.
- O.k., à tout de suite.
Et Jack sortit.
Sam ouvrit sa valise. Elle était vraiment trop épuisée pour défaire entièrement ses bagages. Elle se contenta de sortir ses affaires de toilette et sa tenue de nuit qu’elle posa sur le lit. Elle se déshabilla et se dirigea vers la salle de bain qui était aussi vaste et luxueuse que la chambre à coucher. A la vue du jacuzzi, Sam sourit à la pensée des moments que Jack et elle passeraient dedans.
Sam rentra dans la douche, ferma la porte en verre trouble et alluma l’eau. Tout d’abord froide, ce qui la fit frissonner, l’eau se réchauffa rapidement ce qui eut pour effet de la détendre.
Mais alors que Sam se prélassait sous l’eau, la porte de la chambre, pourtant verrouillée, s’ouvrit et quelqu’un entra.
L’homme, vêtu d’une combinaison intégrale noire camouflant ses traits, s’approcha des valises du couple. Silencieusement il entreprit de les fouiller.
- Hé ! Mais que faites-vous ?!
Visiblement, trop concentré sur ce qu’il faisait, le cambrioleur n’avait pas vu que Sam était sortie de sa douche. Surpris, il leva la tête et constata que la locataire des lieux se précipitait sur lui malgré le fait que sa tenue se résumait à une serviette enroulée autour d’elle.
Quelque peu déconcerté par la réaction de Sam, il fallait dire qu’il se serait plus attendu à ce qu’elle se mette à hurler ou bien qu’elle parte en courant, l’homme en noir voulut déguerpire à toutes jambes mais se cogna à la petite table circulaire qui trônait au centre de la chambre. Sam voulut profiter de la faiblesse de l’intrus pour l’attraper. Malheureusement, gênée par le fait qu’elle devait maintenir sa serviette autour d’elle avec une de ses mains, de crainte de finir en tenue d’Eve, Sam ne réussit pas à maintenir le semblant de prise qu’elle exerçait sur le bras gauche de l’homme. Elle tenta de resserrer sa prise en plantant ses ongles dans la chair de l’homme. Vraiment désireux de ne pas rester là, le cambrioleur, donna un coup sec en avant avec son bras maîtrisé. Sam lâcha prise, non pas sans labourer avec ses ongles, la chair de son adversaire.
L’homme en noir se précipita vers la porte de sortie et l’ouvrit tout aussi rapidement. A peine avait-il fait un pas qu’il rencontra un obstacle du nom de Jack O’Neill. Sous l’impact de la collision, les deux hommes s’étalèrent par terre, accompagné des barres chocolatées que le Colonel ramenait.
Alors que Jack essayait de comprendre ce qu’il venait de se passer, l’intrus se releva et partit en courant dans son couloir.
Jack vit sortir de la chambre, en grandes enjambées, sa femme, toujours avec la même tenue.
Le Colonel se releva très rapidement, ne laissa pas se finir la phrase de Sam et se lança à la poursuite de l’homme en noir. Ce dernier, bien qu’ayant de l’avance sur le Colonel, n’avait pas un symbiote Tok’ra pour le booster. Jack aurait pu le rattraper, d’ailleurs il s’apprêtait à le faire quant le poursuivant rentra dans un ascenseur et écrasa un des boutons. Les doubles portes se refermèrent quelques instant avant que Jack n’arrive sur lui.
O’Neill jura. Il fit quelques pas en arrière pour regarder jusqu’où allait descendre l’ascenseur et constata qu’il ne semblait par être disposé à s’arrêter avant le rez-de-chaussée.
Jack soupira à l’idée de devoir descendre tous ces étages en courant.
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- Et vous dites que quand vous êtes arrivé en bas, vous n’avez vu personne ?
- En tous les cas, personne qui ressemble à celui que je poursuivais.
- Et vous êtes sûre qu’il ne vous manque rien ?
- Certaine, inspecteur. J’ai vérifié, il n’a rien pris.
- Dans ce cas là, vous avez eu de la chance. Non seulement, qu’il ne vous ait rien pris mais en plus qu’il n’ait pas été armé. Quelle idée aussi de vouloir jouer au héros ? Vous n’êtes pas Clint Eastwood.
- Désolée, j’ai réagi sans réfléchir.
- C’est bien ce que je vous reproche. Enfin… Généralement, ce genre de cambrioleur n’est pas très courageux. Ce sont des gamins qui détroussent les riches touristes étrangers. Il a du avoir plus peur que vous, madame O’Neill.
- Ça, je n’en doute pas.
La remarque de Jack fit sourire Sam.
Un des nombreux policiers qui s’affairaient dans la chambre s’approcha de l’inspecteur.
- << Monsieur, nous avons fini de relever les empreintes. >>
- << Quelque chose d’ intéressant ? >>
- << A l’exception de celles du monsieur et de la dame, rien. >>
L’Inspecteur soupira.
- << Très bien. Il nous reste toujours les échantillons de peau que nous avons récupérés sous les ongles de madame O’Neill. Je doute que cela nous amène à quelque chose, mais ne sait-on jamais… >>
Il se retourna vers Jack et Sam :
- Nous vous tenons au courant si nous apprenons quelques chose.
Pour ses hommes :
- << Allez les enfants, on remballe ! >>
Pour Jack et Sam :
- Et n’oubliez pas de passer au poste pour signer votre déposition. Sur ce, bonne soirée.
Tous les policiers sortirent de la chambre.
- Et ce n’est que le premier jour… Constata Jack. Qu’est-ce que nous réserve demain ?
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Ailleurs, un laps de temps plus tard :
Un homme frappa à une porte. Celle-ci s’ouvrit. Une malabar vêtu tout de gris, lui fit signe de rentrer dans le luxueux bureau.
Assis dans un fauteuil en cuir, un homme d’un âge avancé contemplait la nuit étoilée à travers une baie vitrée.
- << Monsieur… >> Murmura le nouveau venu.
- << La nuit est belle n’est ce pas ? >> Demanda l’homme âgé, sans prendre la peine de regarde son interlocuteur.
- << Heu… Ou…Oui. Sans doute… Certes. >> Il sortit son mouchoir et épongea son front humidifié par la transpiration.
- << Vous vous rendez compte que toute ces étoiles pourront être un jour les nôtres ? >>
- << Je ne… Je ne saisis pas monsieur. >>
Le maître des lieux finit par décrocher son regard de la voûte céleste et fixa son invité. Ce dernier déglutit avec difficulté.
- << Cela ne m’étonne pas. De toute façon, vous n’avez pas été engager pour cela. N’est-ce pas ? >>
- << En effet, monsieur. >>
- << Alors dites-moi que vous avez réussi ce pour quoi je vous paye ? >>
- << C’est-à-dire, monsieur… >>
- << Eh bien parlez donc, je ne vais pas vous manger. >>
- << Oui monsieur… Il n’avait rien sur lui. >>
- << Et cela vous étonne ? C’est un professionnel. Il aurait été inutile de sa part de garder ce genre d’informations sous forme manuscrite. Parfois Marcello, vous êtes stupide. >>
- << Heu… Certes Monsieur… Le fait est que nous n’avons pas pu avoir les renseignements que nous voulions… monsieur. >>
Marcello venait de dire cette phrase comme si elle signifiait son arrêt de mort.
- << J’en suis contrit. Je vous prenais pour un professionnel. Je pensais que vous réussiriez à obtenir les renseignements grâce à vos talents. >>
- << La cible s’est montrée plus… têtue que prévu, monsieur. >>
- << Têtue ? Voyez-vous ça. >>
- << Cependant, monsieur, je suis en mesure de vous dire que notre cible a eu un contact avec certaines personnes à son arrivée à Venise. D’après mes recherches sur ces gens, il s’agirait de militaires américains, monsieur. Je doute que leur présence soit due à une coïncidence. C’est pourquoi je demande respectueusement votre permission de pousser mes investigations sur ces personnes. >>
Le "Monsieur" poussa un soupir.
- << Marcello, si j’ai refusé la proposition financière du Courrier et que j’ai préféré avoir recours à des méthodes plus drastiques et moins commerciales, c’est parce que j’étais sûr qu’ainsi mes dépenses financières seraient moins importantes. >>
Il s’arrêta quelques secondes.
- << Vous me faites perdre beaucoup de temps, Marcello. Et comme vous le savez, le temps c’est de l’argent… Tachez de ne pas m’en faire trop perdre car sinon vous devriez payer vous-même le manque à gagner. Est-ce clair ? >>
- << Ou… oui, monsieur. >>
- << Bien. Allez maintenant, il se fait tard et vous avez encore beaucoup de travail. >>
- << Oui, monsieur. Bonne nuit, monsieur. >>
Et Marcello sortit de la pièce en tremblant. Vivant. Il était vivant. Le Don lui avait donné une seconde chance. Il ne devait pas la laisser passer. Les Américains lui apprendraient ce qu’il voulait savoir, coûte que coûte.
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Le lendemain, en fin de matinée :
Jack et Sam se promenaient, main dans la main le long des canaux de Venise. Tels les touristes moyens, ils avaient passé toute leur matinée à visiter la ville et à faire du lèche-vitrines pour commencer à trouver des cadeaux pour tous leurs amis.
Alors que midi approchait, le couple déambulait le long d’un des canaux secondaires qui parcourait la ville. Un attroupement attira leur attention. A première vue, il se passait quelque chose de suffisamment intéressant pour attirer les Vénitiens et suffisamment grave pour mobiliser la police fluviale.
Mues par l’irrésistible curiosité qui caractérisait la race humaine, Jack et Sam s’approchèrent du groupe de badauds. En plus de la police, une ambulance était présente. Visiblement un corps venait d’être retrouvé flottant dans l’eau du canal. Des plongeurs ainsi que des ambulanciers sortirent le cadavre de l’eau.
- Ça alors… Murmura Sam.
- Mmmm ?
- Tu ne le reconnais pas ?
- Désolé, mais je n’ai pas de noyé dans mes relations. Je le connais ?
- C’est l’homme de l’aéroport, celui qui, tout comme nous, avait perdu ses bagages.
- Ha ! Ce type si désagréable ? Tu es sûre ?
- Certaine.
- Eh bien, dis donc. De ville la plus romantique, Venise est en passe de devenir l’une des plus dangereuses pour les touristes. Des cambriolages et maintenant des meurtres…
- C’est le lot de toutes les grandes cités. Viens, allons plutôt chercher un endroit pour déjeuner.
- Bonne idée.
Jack et Sam commencèrent à se faufiler entre les gens qui s’étaient attroupés derrière eux pour assister au "spectacle" :
- Pardon… Excusez-moi… Désolé… Pardon…
- Il n’y a pas de mal…
Jack s’arrêta net. Le fait que quelqu’un lui réponde en anglais et non pas en italien l’interpella. Bon évidemment, il pourrait s’agir d’un autre touriste mais cette voix lui était familière. Et O’Neill avait une bonne mémoire.
- Hé ! Mais nous nous connaissons ? Demanda l’homme.
Jack regarda l’homme et chercha à mettre un nom sur ce visage.
- Colonel O’Neill ? C’est bien vous ?
- En effet.
- Quelle bonne surprise.
Les deux hommes se serrèrent la main. Deux personnes se raclèrent la gorge pour tenter de se faire remarquer. L’une derrière O’Neill, l’autre derrière Whitman.
- Ho ! Sam, tu te souviens du Capitaine Whitman ? Nous l’avions rencontré lors de notre "travail" en Angleterre. S’adressant à Whitman. Vous vous souvenez de ma femme, Samantha ?
- Votre femme ? Je l’ignorais. Vous ne l’aviez pas présentée comme telle à l’époque.
- Situation différente.
- Je le conçois. Enfin, je suis ravi de vous revoir madame O’Neill.
- Appelez-moi Sam.
- Alors appelez-moi Derek… Mais laissez-moi vous présenter mon épouse, Mindy. S’adressant à sa femme : Sam et son mari sont américains.
- Salut. Lança la jeune femme.
Jack ne put s’empêcher de "bloquer" un instant sur la dénommée Mindy : De longues jambes mises en valeur par une tenue pas très longue, elle ; des hanches, "tout comme il faut" ; une forte poitrine mise en avant par un décolleté plongeant ; de longs cheveux blonds dignes d’une publicité pour une célèbre marque de cosmétiques et un visage d’ange.
L’absence de Jack fut très brève mais suffisante pour que Sam la remarque.
- Enchanté, appelez-moi Jack. Lança le Colonel, avec un stoïcisme parfait.
- Salut, Jack. Répéta Mindy avec une voix mielleuse.
- Drôle de coïncidence de se retrouver ici. N’est-ce pas ? Demanda Whitman.
- En effet. Répondit Jack.
- Vous vous connaissez comment ? Demanda Mindy.
- Disons que nous avons eu l’occasion de travailler ensemble sur une affaire délicate. Expliqua Sam.
- Vous êtes militaires ?
- Oui. Répondit Jack
- Non. Contredit Sam.
- Ha bon ?
- Lui, mais pas moi. Expliqua Sam.
- Haaaaa !! Vous, vous devez être au moins Général !
Sam ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel.
- Heu… non. Seulement Colonel.
- C’est déjà bien.
- C’est aussi ce que je pense. Hum… Et qu’est-ce qui vous amène ici ? Si ce n’est pas trop indiscret.
- Ho, il n’y a rien d’indiscret. Nous fêtons notre quatrième anniversaire de mariage. Répondit Whitman.
- Eh bien, pour une coïncidence. Nous, nous faisons coup double : Lune de miel et nos un an de mariage. Expliqua O’Neill.
- Eh bien, vous parlez d’une coïncidence.
- N’est-ce pas ?
- Et si nous allions manger tous les quatre ensemble ? Proposa Mindy.
- Heu… C’est que… Commença Jack.
- C’est une excellente idée. Lança Sam.
- Ha bon ? Demanda Jack, quelque peu étonné.
- Parfait. Si vous êtes d’accord, j’ai repéré un petit restaurant très sympathique en venant ici.
Jack et Sam se consultèrent du regard.
- Très bien, nous vous suivons.
Et les deux couples s’éloignèrent oubliant complètement la raison qui les avait amenés à cet endroit…