Citations du moment :
Le secret de la liberté, c'est la librairie.
[Bernard Werber]
Imagine

Exemplaires Multiples : Chapitre 1

 

 

Salle de la Porte des Etoiles, SG-C :

 

 

 

Comme à son habitude, l’horizon bleu de la Porte se forma. Le Tok’ra Jack O’Neill/Lantash soutenait le Colonel russe Chekov.

 

 

-         Ça va aller ? Demanda Jack.

 

 

Le militaire soupira.

 

 

-         Ça pourra aller. Vous êtes sûr que votre… qu’un de vos symbiotes pourra m’aider ?

-         Certain.

 

 

Le Colonel regarda "l’eau" de la Porte.

 

 

-         Vous pouvez changer encore d’avis et rester ici.

-         Si je fais cela, cette sclérose en plaque aura raison de moi. Et je refuse de mourir ainsi.

-         Je comprends.

 

 

O’Neill se retourna et fit un geste de la main aux deux jeunes femmes qui le regardaient partir.

 

 

-         A la prochaine. Lança Romanov

-         Embrasse maman pour moi. Demanda Rachel.

-         Je n’y manquerai pas. Bye.

 

 

Et les deux hommes franchirent le vortex. La Porte se désactiva derrière eux.

 

 

-         Bon, une bonne chose de faite. Annonça le Major Romanov.

-         Mm-mm…

-         Qu’est-ce qu’il y a ? Interrogea la Russe à la vue de son amie à la mine déconfite.

-         Il y a que ma mère n’était toujours pas là.

-         Et ?

-         Cela fait quand même plus d’un mois que je ne l’ai pas vue et j’aimerais bien qu’elle soit là, de temps en temps.

-         Elle est occupée.

-         Oui, je sais. C’est ce qu’a dit mon père les trois fois où, lui, il est venu, seul.

 

 

Natalia leva les yeux au ciel.

 

 

-         Que se soit sur Terre où sur un autre monde, Samantha passe tout son temps dans un labo. Et c’est comme ça depuis toujours. La seule personne qui est capable de la sortir de là vient de passer la Porte des Etoiles.

-         Jadis, j’étais l’autre personne qui était capable de réaliser un tel miracle.

-         Allez ! Il faut que tu te changes les idées. Et pour cela, rien de tel qu’un déménagement.

-         Ouais… Je vais passer mon week-end à porter des cartons.

-         Rabat-joie.

 

 

 

 

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Maison du Capitaine Derek Whitman et de son épouse, quartier résidentiel de Colorado Springs, le lendemain matin :

 

 

 

-         Je pose ça où ? Demanda Aris Boch.

-         Ho ! Heu, attendez. La maîtresse de maison retira quelques bricoles posées en vrac sur la table du salon. Ici, ça ira.

 

 

Aris posa le carton qu’il tenait à l’endroit indiqué.

A l’extérieur, Jonas Quinn et Derek Whitman s’acharnaient à sortir un meuble du camion de déménagement quand il y eut un bruit sourd à l’intérieur de la maison. Les deux hommes se regardèrent d’un air interrogateur. D’un commun accord, ils laissèrent en équilibre leur charge et se dirigèrent, à grandes enjambées, vers la maison.

 

 

-         Patsy ?! S’écria Whitman.

-         Ça va, tout va bien.

 

 

Patricia "Patsy" Whitman, Natalia, Aris et Rachel contemplaient, les restes de la table en bois du salon dont, visiblement, deux des pieds avaient cédé. Cela avait eu pour résultat de répandre sur un sol déjà bien encombré, tous ce qui était posé dessus.

 

 

-         Complètement pourrie. Annonça Rachel, se relevant, après une inspection rapide de la "victime". Au sens propre, comme figuré.

 

 

La femme du Capitaine fit une grimace :

 

 

-         Ça fait plus de cent ans que cette table est dans ma famille.

-         Vu le prix qu’elle nous a coûté pour la faire venir aux US, elle aurait pu au moins avoir la bonne idée de céder avant d’être chargée dans l’avion. Nous aurions fait des économies. Rajouta son mari.

-         Je suis vraiment désolé, madame Whitman. Je ne m’étais pas rendu compte que ce carton était aussi lourd.

-         Ce n’est pas de votre faute, Aris. Il fallait mieux que cela arrive maintenant qu’à un autre moment.

-         Oui, il n’y a pas eu de casse. Nota Natalia.

-         Ça c’est moins sur.

 

 

Jonas se baissa et ouvrit le carton qu’Aris avait tenté de poser sur feue la table. Il en sortit deux morceaux d’assiettes.

 

 

-         Le service de grand-mère !

-         Je vous renouvelle mes excuses, madame Whitman. Je…

-         Laissez tomber. Annonça t-elle d’un air las. De toute façon, il était horrible… Et cessez de m’appeler "madame Whitman", j’ai l’impression que vous parlez de ma belle-mère. Appelez-moi Patricia ou Patsy. Et c’est valable pour vous tous.

-         Si nous faisions une pause ? Proposa Derek. Un café ?

-         Bonne idée. Acquiesça sa femme tout en libérant ses longs cheveux noirs de leur chignon.

-         Ça me va. Confirma Natalia en faisant de même de même avec ses cheveux brun-roux qui tenaient jusque là en queue de cheval.

-         Va pour six cafés. Je vais vous faire ça. Annonça Derek.

-         Je vais vous aider ! S’empressa de proposer la Russe.

 

 

Vu la qualité du café anglais, il valait mieux qu’elle y mette sa touche si elle voulait quelque chose de buvable.

 

 

-         Si vous voulez. C’est par ici.

 

 

Pendant que Natalia et Derek préparaient la boisson, sous le regard de Patricia, les trois autres se dirigèrent vers la grande porte-fenêtre qui donnait sur l’extérieur.

 

 

-         Il n’y pas de journalistes. Constata Rachel.

-         Après tout un mois, nous sommes sans doute passés de mode.

-         Jusqu'à la prochaine fois où nous sauverons le monde. Ironisa Aris.

-         Mmm, il y a des jours où je préférerais que la mention "top secret" signifie encore quelque chose pour le projet. La maison de mes parents était constamment surveillée par des paparazzis espérant avoir un scoop sur la "blonde du SG-C".

-         Mais vos parents n’habitent plus là. Qui voulaient-ils… ?

-         Moi, Jonas.

-         Vous ? Repris le Kelownan. Mais je croyais que vous viviez chez votre amie.

-         Vous utilisez le bon temps en effet. Je vivais avec elle.

-         Je ne voudrais pas me montrer indiscret, mais… ?

-         Nous sommes… Nous avons pris nos distances. Elle n’a pas trop apprécié mon travail et mes origines particulières.

-         D’où vous venez ne change pas qui vous êtes.

-         Je sais, Aris. Mais c’était surtout une excuse, je ne suis pas dupe. Mis à part le fait que je lui ai menti…

-         Par nécessité… Coupa Quinn.

-         … je crois que je lui fais peur. Ce que je suis, ce que j’ai vécu, ce que je fais.

-         Elle craint de ne pas pouvoir faire face ?

 

 

La jeune femme acquiesça d’un signe de la tête.

Le téléphone sonna.

 

 

-         Premier coup de fil ! Annonça Patricia en se précipitant sur le combiné. J’espère que ce sera une bonne nouvelle. Allô ?

-        

-         Oui, c’est bien ici.

-        

-         Oui, ils sont là.

-        

-         Je vous la passe. Ne quittez pas. Major, c’est pour vous.

 

 

La Russe se dirigea vers l’appareil téléphonique.

 

 

-         Natalia, appelez-moi, Natalia. Murmura t-elle à la femme de son subordonné.

 

 

Elle prit le combiné.

 

 

-         Romanov.

-        

-         Mon Général.

 

 

Les quatre autres membres de l’équipe se regardèrent. Il était clair que le week-end était fini.

 

 

-         Très bien…

-         « Nous arrivons » se dit mentalement Rachel.

-         … nous arrivons.

-         Gagné ! S’auto félicita t-elle.

 

 

Natalia raccrocha.

 

 

-         Nous rentrons à la base, les enfants. Il faut aller sauver le monde.

 

 

Patricia soupira :

 

 

-         Je suppose que ces genres d’événements seront fréquents ?

 

 

Les deux extra-terrestres et les deux femmes de SG-1 firent, dans une parfaite synchronisation, un signe de la tête pour confirmer.

 

 

 

-         Ne rentre pas trop tard.

 

 

Le couple anglais s’embrassa.

 

 

 

 

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Couloir du SG-C, quelques temps après :

 

 

 

Les membres de l’équipe SG-1 avaient revêtu leurs tenues militaires et se rendaient à présent en salle de briefing. Les cinq furent accueillis en cours de route par le docteur Janet Fraiser.

 

 

-         Vous n’êtes pas en week-end, docteur Fraiser ? Questionna Jonas.

-         Non, j’étais de garde. Mais de toute façon j’aurais été rappelée.

-         Pourquoi ? Que se passe-t-il donc de si important ? Demanda Aris.

-         Vous me semblez de charmante humeur ce matin. Ironisa la doctoresse.

-         Il n’a pas eu son café. Expliqua Whitman.

 

 

Janet sourit.

 

 

-         Vous savez pourquoi nous sommes là ? Hammond n’a rien voulu me dire au téléphone.

-         Eh bien, disons que nous avons plusieurs…personnes qui se sont présentées à l’entrée de la base…

-         Des journalistes ?

-         Pas vraiment.

 

 

Il arrivèrent en salle de Briefing. Hammond été assis à sa place habituelle en bout de table et deux gardes étaient de chaque côté de la porte d’entrée. Le nombre de fauteuils n’étaient pas suffisant pour permettre à toutes les personnes présentes dans la pièce de s’asseoir.

Les réactions des membres de SG-1 furent diverses et variées. Whitman resta bouche ouverte à contempler l’assemblée. Romanov se frappa le crâne en ponctuant son geste d’un « Ho ! C’est pas vrai ! ». O’Neill secoua la tête en regardant le sol espérant que quand elle relèverait la tête toutes ces personnes auraient disparu. Boch, se contenta de croiser les bras et de regarder la scène avec un sourire. Quant à Quinn, dubitatif, il regarda l’ensemble des personnes en ajoutant « Ça, c’est une première… ».

En effet, pour être une première, c’était une première : Pas moins de douze Samantha Carter étaient présentes dans la salle de réunion du SG-C. Qu’elles aient des cheveux longs ou courts, qu’elles soient en civil ou en militaire, elles restaient Samantha Carter.

 

 

-         Entrez SG-1 et… Le Général allaient les invitez à s’asseoir mais se ravisa, réalisant que toutes les places étaient prises.

 

 

S’adressant aux Carter :

 

 

-         Mesdames et mesdemoiselles, voici l’équipe SG-1. Le Major Romanov, les Capitaines Whitman et O’Neill… Beaucoup de Sam réagirent à ce dernier nom …Aris Boch et Jonas Quinn.

-         O’Neill ? Demandèrent en chœur une bonne demi-douzaine de Sam.

 

 

Ne tenant pas compte de la question, Romanov interrogea aussi le Général.

 

 

-         Pardon, mon Général, mais... c’est quoi ce bazar ?!

-         Pour être franc, nous aimerions bien le savoir aussi, Major. D’après les dires de ces dames, elles se sont toutes endormies hier soir dans leur lit et se sont réveillées, ce matin, dans les rues ou des maisons de la ville pour certaines, voire dans cette base. Mais aucune d’entre elles n’a le souvenir de la façon dont elles y sont arrivées.

-         Ce n’est pas tout à fait cela, mon Général. Répliqua une des invités.

-         Pas tout à fait. Renchérit une autre.

-         Pas exactement mon Général.

-         Je suis désolée mais…

-         Mesdames !! Hammond les rappelant toutes à l’ordre.

 

 

Silence.

 

 

-         Une à la fois, je vous prie.

 

 

Le chef du SG-C choisit une des Sam et lui indiqua qu’elle pouvait parler.

 

 

-         Je me suis endormie dans mon laboratoire et…

-         Excusez-moi. Interrompis Rachel. Vous êtes ?

-         Lieutenant-Colonel Samantha Carter, SG-1. Expliqua t-elle, en regardant Natalia comme si elle venait de poser la question la plus stupide qui soit.

-         Merci.

-         Double dimensionnel ? Demanda Derek.

-         Double dimensionnel. Répondit Rachel.

-         Et c’est reparti. Maugréa Natalia.

-         Jonas a raison, c’est une première pour moi aussi. Précisa l’Anglais.

-         Je suis blasée… Maugréa la Russe.

-         S’il vous plaît. Laissez continuez le Colonel Carter.

-         Pardon, mon Général. Allez-y.

-         Je disais donc que je me suis endormie dans mon laboratoire et m’y suis réveillée. Sauf que toutes les personnes que j’ai rencontrées ensuite, m’ont appelée "docteur Carter" et m’ont demandée quand j’étais revenue. Vous avez parlez de dimension parallèle ?

-         Cela semble logique vu la situation. Répliqua une autre Sam.

-         Mais personnellement je n’ai eu à faire à aucune technologie qui…

-         Ce n’est pas forcement nécessaire pour…

-         Vous parlez de multiples dimensions comme si c’était une chose acquise…

-         Mais oui ! Vous n’avez…

-         Mesdames !!!

 

 

Silence.

 

 

-         Une fois encore, une à la fois ! Merci.

 

 

Une des Samantha leva la main.

 

 

-         Oui ?

-         J’ai une question… Cette Samantha Carter semblait être perdue. Qui-êtes vous ?

 

 

Silence.

Toute l’assemblée fixa la femme : des cheveux longs, donc pas un militaire et elle portait une alliance, notèrent plusieurs personnes.

 

 

-         Samantha O’Neill ? Osa demander Janet.

-         Non, Samantha Faxon.

-         Ho…

-         Qui ? Demanda Natalia.

-         Un ambassadeur, lui chuchota Jonas à l’oreille. Je crois qu’il est mort chez nous.

 

 

Le Major s’abstint de tout commentaire.

 

 

-         Si vous ne nous connaissez pas, comment êtes-vous arrivée jusqu’ici ?

-         Grâce à nous trois. Expliqua une des Sam, avec une longue chevelure, en désignant ses deux voisines.

-         Nous nous rendions ici. Reprit la voisine de gauche. Quand nous avons failli la percuter en voiture.

-         Elle était en train d’errer en nuisette dans les rues de la ville. Rajouta celle de droite.

-         En nuisette ?

-         Vous êtes mariée, Whitman.

-         Mais j’ai rien dit, Major.

-         Votre regard.

-         Mais il n’a rien dit mon regard !

-         Capitaine, Major… Hammond les rappela d’un air las. Tout cela le fatiguait.

-         Heureusement, c’était l’aube et personne ne semblaient s’intéresser à elle. Reprit la Sam "de droite".

-         J’étais déboussolée. Avoua madame Faxon. J’étais à Washington, avec mon mari, dans notre lit et je me suis retrouvée dans une rue d’une ville que je ne connaissais pas…

-         Nous comprenons parfaitement. La rassura Janet.

-         Question bête : D’où sortait cette voiture ? S’inquiéta Rachel.

-         Nous nous sommes retrouvées toutes les trois dans le même lit. Expliqua la Samantha du milieu.

-         Hein ?

-         Nos maris respectifs avaient disparu. Et il n’y avait que nous.

-         Comme nous sommes toutes les trois affectées au projet Stargate et que nous avons déjà eu à faire aux mondes parallèles, nous avons vite compris ce qu’il se passait.

-         En faite, nous pension que l’une d’entre nous était chez elle. Reprit la Samantha de gauche. Et que les deux autres n’avaient pas leur place.

-         Mais une visite sommaire des lieux nous a fait comprendre qu’aucune d’entre nous n’était d’ici.

-         D’autant que les lieux étaient déjà occupés.

-         Oui ! Par moi ! S’exclama Rachel. Visiblement outrée de la présence de ses quasi étrangères chez elle ou plutôt chez ses parents.

-         Nous avons pris quelques vêtements dans la penderie, les clefs de notre voiture, pardons, de la voiture de la Samantha O’Neill de ce monde et nous voilà.

-         Attendez ! Attendez ! Vous avez piqué la voiture de mes parents ?

-         Vous n’avez rien vu ni entendu ? Demanda Aris. Vous avez le sommeil lourd.

-         Désolée mais ma voiture est devant la maison car le garage est plein ! Et il n’y avait aucune raison que je vérifie si les deux voitures étaient à leur place ! En plus j’étais en retard…

-         Tenez. Samantha lança des clefs de voiture à Rachel. Elle n’a pas une égratignure.

-         Excusez-moi. Demanda une Samantha qui n’avait rien dit. Vous êtes la fille de… ?

 

 

Natalia blasée :

 

 

-         Oui, c’est votre fille et celle de Jack.

 

 

Stupeur des Sam.

 

 

-         En fait, c’est votre fille dans vingt ans. Elle vient du futur. C’est compliqué…

-         Et sans grand intérêt. Conclue Hammond.

-         Les médecins m’ont pourtant dit que ce serait un garçon. Elle montra son ventre bombé.

-         Ho, bon sang ! S’exclama Derek.

-         Vous êtes presque à terme ?

-         J’en suis dans le neuvième mois. Expliqua la future mère.

-         Qui est le père ? Demanda une autre Carter.

-         Jack, bien sûr.

 

 

Natalia fit un sourire accompagné d’une mimique pour indiquer « évidemment ».

Certaines des Carter se dandinèrent sur leurs sièges ou eurent d’autres gestes similaires dû à la gêne que déclenchait cette nouvelle. D’autre avaient les yeux qui pétillait à l’annonce de cette nouvelle. L’une posa la question :

 

 

-         Garçon ou fille ?

-         Garçon.

-         Ha ? Fit Rachel un peu déçue.

-         Comment allez vous l’appeler ?

-         Je crains le pire. Murmura Romanov à ses voisins.

-         William.

-         Bingo… Lança dans sa barbe, le Major.

-         Aïe ! Fit Jonas.

-         La question reste : Que font-elles ici ?

-         En effet, Aris.

-         Alors vous savez, mon Général, je ne sais pas le "pourquoi" mais par contre, je me doute du "comment".

 

 

Le Major Romanov regarda le Capitaine O’Neill.

 

 

-         Quoi ?

 

 

Tout le monde regardaient Rachel.

 

 

-         Quoi ?

-         Tu m’as dit quoi hier soir au sujet de ta mère ?

-         Non…

-         Siiii…

-         Ho…

-         Eh oui.

-         Major, Capitaine. Si vous nous expliquiez…

-         Bien sûr, mon Général. Le Capitaine a juste émis le souhait de voir plus souvent sa mère.

-         J’ai demandé à la voir plus souvent, pas en plusieurs exemplaires ! Protesta la jeune femme.

-         Il semble que votre subconscient ait réaliser votre souhait, Capitaine. Nota Jonas.

-         Bien joué ! Lança Derek.

-         Mais je ne l’ai pas fait exprès. Expliqua, tout penaude, la fille de O’Neill et Carter.

-         Et je suppose que vous n’avez aucune idée de comment les renvoyer ?

-         Non, mon Général. Je n’ai même aucune idée de la manière dont je les ai amenées.

-         Si, c’est bien vous qui les avez faites venir ici. Rajouta le docteur Fraiser.

-         Est-ce que l’une d’entre vous comprend ce qu’il se passe ? Demanda une des Sam à ses doubles.

-         Pas complément. Avoua une autre.

 

 

 

 

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Infirmerie, peu après :

 

 

 

-         Suivante ! Annonça Janet.

 

 

La Samantha O’Neill enceinte sortit de l’infirmerie et une autre de ses homologues rentra.

 

 

-         Bonjour. Asseyez-vous.

 

 

Sam s’exécuta, se hissant sur la table d’auscultation.

 

 

-         Bonjour Janet.

-         Visiblement vous me connaissez, du moins mon double.

-         Bien sûr.

-         Ho, ne dites pas cela. La première "vous" que j’ai auscultée n’avait jamais entendu parler de moi.

-         Mmm…

 

 

Janet effectua un rapide examen de sa patiente : yeux, gorge, réflexe, tension… Elle nota les conclusions de ses observations.

 

 

-         Il me faudrait aussi savoir votre grade ou fonction, si vous êtes mariée, si vous avez des enfants…

-         Major Samantha Carter, célibataire, pas d’enfants.

-         Très bien Sam, vous aurez le numéro six.

-         Numéro six ? Mais je ne suis pas un numéro. Protesta Samantha.

-         Désolé, c’est très impersonnel, mais nous n’avons pas d’autres solutions pour vous reconnaître les unes des autres.

-         Je vois.

-         Quelqu’un dans votre vie ?

-         J’ai quelqu’un, en effet.

-         Ha ? Le côté "miss potin-de-service" de Janet ressortait. Militaire peut-être ?

-         En effet.

-         Je vois. Répondit la doctoresse avec le sourire.

 

 

Sam redescendit de son perchoir.

 

 

-         C’est fini ?

-         Presque, j’ai juste une prise de sang et ce sera bon.

 

 

Le docteur Fraiser, tourna le dos à Carter et alla préparer la seringue nécessaire à la ponction de sang. Discrètement, Sam se rapprocha d’elle. Concentré sur ce quelle faisait, le doc. ne s’aperçut de rien. Ce n’est que la sensation de quelque chose touchant son bas du dos ainsi qu’un souffle chaud dans sa nuque qui la fit réagir : Non seulement il y avait un contact dans son cou, mais en plus, quelqu’un lui mettait la main aux fesses !!

 

 

-         Samantha !!! S’écria Janet.

 

 

Lâchant tous, elle se retourna rapidement, mettant ses mains devant elle comme si elle voulait repousser son "agresseur". Cette dernière, prise par surprise, recula rapidement. Une seringue et son aiguille, tenues quelques secondes avant par le médecin, tournoya et manqua de peu de se planter dans le pieds d’une des femmes.

La porte de l’infirmerie s’ouvrit et deux gardes rentrèrent arme aux poings.

 

 

-         Docteur ?! Que se passe-t-il ?!

-         Ce.. ce n’est rien. Annonça difficilement Janet. Une simple… erreur.

-         Une erreur… Répéta Carter visiblement ne sachant pas comment réagir.

-         Vous pouvez nous laisser. S’il y a un problème, je vous appellerais.

-         Très bien, docteur.

 

 

Les deux militaires sortirent.

Janet souffla.

 

 

-         Je suis…vraiment. J’ai cru que... Bafouilla Sam.

-         Vous et… mon autre moi ?

-         J’ai cru que vos questions… Que c’était justement pour…

-         Savoir si vous et moi ?

-         Plutôt vous et mon autre moi ? Corrigea Sam. Ho, mais quelle idiote ! Elle est mariée au Colonel O’Neill. Le Major Romanov l’a dit tout à l’heure.

-         Donc vous et… mon double… êtes… ?

-         Ensemble, oui.

-         En effet, vous fréquentez bien un militaire. C’est ce que vous avez dit.

-         Vous pensiez au Colonel O’Neill ?

 

 

Janet acquiesça.

 

 

-         Ça vous gêne ? Questionna le Major Carter.

-         Non ! S’empressa de répondre Fraiser. Enfin… non. C’est juste que c’est… bizarre.

-         Ça, je le comprends.

-         Bien. Enfin, au moins nous savons pourquoi le Capitaine vous a "choisie", vous…

-         Je m’excuse. Insista Sam. D’habitude, je ne réagis pas comme ça. C’est toute cette histoire qui a dû me stresser.

-         Je crois que nous le sommes toutes les deux, maintenant.

-         Humm, oui… Nous la faisons cette prise de sang ?

 

 

 
 
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