Titre : Ce silence
Auteur : Pikachu.
E-Mail :audreyp194@hotmail.fr
Genre : romance, réflexion.
Résumé : Après la conversation entre Sam et Jack quand elle lui annonce que Pete l’a demandé en mariage dans l’épisode « Monde Cruel ». Sam réfléchie sur la réaction de Jack et sur leur relation.
Saison : la saison 8, « Monde Cruel ».
Spoilers : « Diviser pour conquérir » (4.05), « Le voyage intérieur » (7.13), « La cité perdue » (7.21) et « Monde Cruel » (8.07).
Disclaimer : Rien ne m’appartient et je n’ai pas reçu d’argent. J’ai écrit cette fanfic seulement pour le plaisir.
Note de l’auteur : Je suis une débutante alors soyez indulgents s’il vous plait. Merci de m’envoyez des commentaires pour me dire ce que vous en penser.
CE SILENCE* :
Ça y est, la journée est terminée ! Il est tard, je quitte mon labo et je me dirige vers les vestiaires. Je ne fais même pas attention aux quelques soldats et scientifiques qui me saluent sur mon passage. De toutes manières il n’y a quasiment personnes. C’est sûrement dû au fait qu’il est vraiment très tard ou très tôt, tout dépend de quels points de vue on se place. Depuis quelques jours je fais tout pour rentrer chez moi le plus tard possible. Je ne veux pas me retrouver face à Pete, il attend une réponse à se demande en mariage mais je n’en ai pas. Pourtant il n’y a que deux choix possibles oui ou non.
J’ m’enferme dans ma bulle, je n’regarde personne dans les couloirs de mon esprit. Il est déjà trop tard, il fait déjà si noir…
« Si les choses avaient été différentes…je ne serais pas là »
Pourquoi m’a-t- il dit cela ? Qu’est-ce que ça signifie ? (Elle soupire) De toutes manières c’est toujours pareil entre nous : dés que l’un d’entre nous fait un pas en avant, l’autre, immédiatement, en fait deux en arrière et édifie un mur blindé entre nous. Après le test Zatarc’k il aurait sûrement voulu me parler de ce que l’on venait de s’avouer, mais moi, comme une idiote, je lui ai dit que cela devait rester entre nous. J’ai dressé un mur alors que je ne voulais pas, j’avais envie de lui parlé mais la phrase « Cela ne doit pas sortir de cette pièce, mon colonel » est sortie de ma bouche sans que je le veuille, comme si c’était un mécanisme de défense. Et il y a un an quand la bibliothèque des Anciens lui a été injectée, j’ai décidé de faire le premier pas, je suis allée chez lui, dans son chalet. J’ai essayé de lui parler de mes sentiments mais Teal’c et Daniel nous ont interrompu. Puis, dans le vaisseau cargo, j’ai voulu relancer la conversation il l’a coupée nette en me disant qu’il savait ce que je voulais lui dire : cette fois-ci c’est lui qui a évité de parler et qui a fait les deux pas en arrière. A chaque fois c’est la même chose : quand un essaye l’autre recule. Le pire dans tout cela c’est qu’il en souffre autant que moi, ça j’en suis certaine.
On a essayé, réessayé, on est tombé on s’est relevé comme dans toutes les histoires d’amour sans moralité à la fin, et même à la fin, on a encore un peu faim, et c’est là qu’on se fait mal, j’m’enferme dans ma bulle…
Oui, je souffre de cette situation, de cette distance que l’on s’impose quand notre relation devient plus que professionnelle ou amicale. Je lutte intérieurement pour ne pas le montrer, pour que cette souffrance n’affecte pas mon travail. J’évite de penser à ce qui se serait passé qui aucun de nous deux n’avait dressé ce mur.
Dans le mal où je me perds, dans le vide où je me noie
Bien sûr il y a mes guerres mais il y a surtout toi.
Je n’avais jamais ressenti cela auparavant. Je m’endors tous les soirs en pensant à lui, quand il n’est pas prés de moi je me sens seule. Malgré la lutte interne que je m’impose à chaque instant de ma vie je n’arrive pas à oublier, à mettre dans un petit tiroir de mon cerveau fermé à double tour, tous les souvenirs que j’aide lui. Les regards, les sourires, les frôlements, les sous-entendus, tout cela reste imprégnait en moi.
Dans le noir de mes nuits trop claires, dans le silence de mes combats
La solitude que se resserre, les souvenirs qui ne meurent pas.
« Si les choses avaient été différentes…je ne serais pas là »
Je n’arrive pas à y croire. Je lui annonce que Pete m’a demandé en mariage, que je vais faire ma vie avec un autre homme, que je vais avoir des enfants avec lui, une maison, un chien… et voilà ce qui me répond . Il se fout complètement de moi, il me considère seulement comme une amie, ou sinon il se battrait pour moi, il ne me jetterait pas littéralement dans les bras d’un autre homme. Je pense que ce qui me fais le plus souffrir c’est le fait qu’il n’ait rien dit, il est resté calme, il n’y avait même pas une tout petite lueur de jalousie ou de colère dans son regard quand je lui ai annoncée la nouvelle.
A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de douleur
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence.
Et puis, j’en ai marre de me battre pour un amour qui n’existe seulement dans mon imagination débordante. Si il ne veut pas de moi et bien je laisse tomber. Pete est l’homme qu’il me faut. C’est un homme bien qui m’offre une vie normale. Oui c’est décidé c’est avec Pete que je finirai ma vie. J’ai pris ma décision : il ne veut pas de moi et bien tant pis, je vais l’oublier. Ça ne sera pas facile mais je ne veux plus gâcher ma vie pour lui.
Si tu pars je ne reste pas
Si t’abandonnes je baisse les bras
Surtout ne m’en veux pas pour tout ce que je ne suis pas.
Cependant, il suffirait qu’il fasse un geste, qu’il dise un mot pour que j’aille vers lui, pour que je laisse tomber la vie que m’offre Pete. Quand j’étais coincée sur le Prométhée mon père m’a dit, enfin je me suis dit à moi-même, que je méritais une vie meilleure et c’est vrai que je l’a mérite après tout ce que j’ai fais pour sauver la planète, la galaxie et l’humanité toute entière. J’en ai marre de sacrifier ma vie pour les autres. Pour une fois je veux la vivre comme je l’entends et non comme les autres veulent que je la vive. Mais, je ne me l’imagine pas sans lui. Ma vie ne sera parfaite seulement auprès de lui.
Mais si t’avances, je viens vers toi
Si tu m’entends, réponds moi
Sans toi je ne prends pas cette vie construite pour moi.
Je sais qu’il m’aime malgré l’indifférence qu’il a eu quand je lui ai annoncé la demande en mariage de Pete. Je ne pourrais pas l’expliquer, au fond de moi je sais qu’il m’aime, même s’il ne montre rien. Et moi aussi je l’aime.
Et oui j’aime Jack O’Neill !!!
* « Ce silence » : chanson interprétée par Natasha St-Pier et Fred Chateau. Extrait de l’album Longueur d’onde