Citations du moment :
Il n'y a que dans l'adversité qu'on découvre la vraie valeur des êtres.
[Bernard Werber]
Imagine

Histoire de Famille : Chapitre 1

Sam vérifiait le toit de sa maison. La nuit précédente un violent orage s’était abattu sur la ville causant de nombreux dégâts. Heureusement sa maison n’avait rien.

 

« Les vacances commencent bien » pensa t’elle

 

Réfléchissant, elle songea au Colonel O’Neill, celui ci était dans le Minnesota, si ça se trouve sa maison avait subit des dommages et cela serait pire à son retour.

Sam attrapa ses clés, décidée à aller vérifier, s’il y avait quelque chose, elle lui téléphonerait.

Elle se gara dans son allée, sorti faire le tour de la maison. Elle ramassa quelques objets provenant sans doute des maisons voisines, les mis en évidence devant la maison. Puis elle passa voir dans le jardin, elle ramassa ses chaises de jardin au milieu de la pelouse et les rangea contre le mur. Ne constatant rien de plus grave, elle retourna à sa voiture.

Elle enclencha la marche arrière, recula pilant net pour éviter un enfant. Elle sortit précipitamment.

 

Sam (paniquée) : Ca va tu n’as rien ?

Enfant :…

Sam : Que fais-tu seul ici si tôt ?

Enfant :…

Sam (voyant qu’il est trempé): Tu as passé la nuit dehors ?

Enfant (affirmant de la tête)

Sam : Ou sont tes parents ?

Enfant :

Sam (voyant une voisine) : Bonjour madame, savez-vous où habite ce jeune homme ?

Femme : Non, je ne le connais pas, je travaille à l’école du quartier, je ne l’ai jamais vu

Sam : Merci. Tu peux me dire ton nom ?

Enfant :

Sam : Tu ne veux pas me parler ?

Enfant :

Sam : Tu ne peux pas, peut-être ?

Enfant : (affirmant de la tête) :

Sam : Je m’appelle Sam, tu vas venir avec moi, n’est pas peur.

 

Sam emmena le petit chez elle, le mit dans un bain chaud. Elle consulta les fichiers de la Police pour vérifier si on ne cherchait pas un petit garçon. Rien.

Elle retourna le voir, le sécha et lui prêta un de ses t-shirt. Elle vit dans son cou des traces de piqûres. Le petit la regardait avec de grands yeux mais n’avait pas peur. Sam ressenti une drôle d’émotion quand il la serra dans les bras. Elle lui fit un magnifique sourire et lui offrit à manger.

 

Sam : Tu comprends ce que je te dis ?

Enfant (de la tête): Oui.

Sam : Je vais te présenter une amie elle s’appelle Janet, tu verras, elle est très gentille.

Sam emmena l’enfant à la Base expliquant la situation au Général et à Janet. Le garçon restait collé à elle, refusant de se laisser toucher par qui que se soit.

Sam décida de le garder avec elle pendant qu’elle cherchait sa famille. Un officier ramena des vieux vêtements de son fils. L’enfant refusait de quitter Sam la suivant partout, partageant même son lit la nuit.

 
Une semaine plus tard
 

Jack rentrait de vacances, il sortit de l’ascenseur, et entendit des soldats murmurer le nom de son second. Il était habitué à ce que les hommes parlent d’elle mais là les femmes s’y mettait. Il alla mettre son uniforme et se rendit au labo de son Major.

 
Labo de Sam
 

Sam : Tu vas voir aujourd’hui je vais te présenter mes amis, je t’en ai déjà parlé, ils sont très gentils, je suis sûre que tu vas les aimer.

Jack (entrant) : Carter ?

Sam (sursautant) : Bonjour mon Colonel ! lui répondit elle en lui faisant le sourire « Spécial Jack »

Jack : On parle toute seule Major ? Pensant qu’il aimait commencer la journée par un de ses sourires.

Sam (souriant) : Non, je ne parle pas seule encore

Jack (voyant des petites mains agrippées à sa jambe) : Et à qui ?

Sam : Doucement, lâche-moi, s’il te plait, non, ne vas pas te cacher. Dit elle voyant le petit derrière l’armoire

Jack : Vous m’auriez caché quelque chose ?

Sam : Non. Je vais vous expliquer en attendant qu’il se calme, il a peur.

 

Sam lui raconta donc qu’elle avait trouvé un petit garçon presque devant chez lui, et qu’elle avait cherché sa famille sans la trouver. Et qu’il était resté avec elle toute la semaine

 

Jack : Que faisiez vous devant chez moi ?

Sam (rouge) : Ben,…il y a eu un orage assez violent, je suis allée voir s’il n’y avait pas de dégâts, comme vous m’aviez dit être absent

Jack : Et ?

Sam : Il n’y avait rien !

Jack : Non, pas ça, remarquez c’est sympa à vous, je comprends mieux pourquoi mes chaises de jardin étaient rangées. Ce que je voulais savoir c’est ce qu’il s’est passé après ?

Sam : Oh ! C’est en repartant que j’ai failli le renverser. La suite vous connaissez. Il ne parle pas, Janet dit que c’est psychologique. Bref, il est resté avec moi, je n’ai pas eu le cœur de le mettre dans les services sociaux

Jack : Vous avez donc passé vos vacances avec le gosse

Sam (souriant) : Nous l’avons appelé Tony parce qu’il semblait attiré par une affiche de Tony Parker le basketteur

Jack : Heureusement que ce n’était pas Madonna

Sam (riant) : Oui. Je vais essayer de vous faire voir son joli minois. Allé Tony, viens que je te présente, c’est le Colonel O’Neill, il est gentil et il adore les enfants

Jack : Pourquoi parlez-vous avec les mains, il est sourd ?

Sam : Non, mais je lui apprends le langage des signes pour qu’il puisse communiquer. Il est très doué, il apprend vite

Jack : Je veux bien vous croire

Sam (se baissant au niveau de l’enfant) Allé, montre toi, le Colonel ne te feras aucun mal….Colonel ? ..…Ca veut dire…que c’est un monsieur important

Jack (fier) : Ca c’est vrai

Sam : Non, pas autant que le Général, mais presque

Jack (déçu) : Je l’avais oublié celui là

Sam : S’il te plait fait un effort….fais-moi confiance…..oui je l’aime bien, c’est mon ami

Jack : C’est gentil ça

Sam : Le Colonel te prêtera peut-être ses jeux vidéos…toi tu peux l’appeler Jack…non, ce n’est pas…dit elle avec un geste. Sors, voilà

 

L’enfant se redressa, restant caché dans les jambes de Sam. Puis timidement il passa la tête. Jack ouvrit grand les yeux.

 

Jack (criant) : C’est une plaisanterie Major !

Sam (avec Tony accroché à elle) : Doucement vous lui faîtes peur

Jack (criant toujours) : J’exige une explication !

Sam (sévère) : Mon Colonel, vous l’effrayez, je ne comprends pas votre réaction

Jack : C’est Charly !

Sam (avec l’enfant dans les bras): Quoi?

Jack (les larmes aux yeux): C’est Charly

Sam (posant l’enfant): N’ai pas peur, il ne voulait pas crier, regarde le s’il te plait.

 

Le garçon lui fit face, le fixa et avança sa main jusqu'à sa joue. Puis il se retourna vers Sam et fit un geste.

 

Sam : Oui, le Colonel est un peu triste, ne t’inquiète pas. Ecoutes, tu vas aller voir Janet….Si !…Tu la connais, elle est gentille….s’il te plait, cela me ferais plaisir, je te promets de te rejoindre vite…pour moi, d’accord (appelant dans le couloir). Regarde c’est le Capitaine Stuart, tu le connais aussi, c’est lui t’a prêté des habits. Capitaine, s’il vous plait emmenez Tony à l’infirmerie.

Stuart : A vos ordres Major. Viens Tony, suis-moi

Sam : Je te le promets, j’arrive dit elle en fermant la porte

 

Jack était blanc et restait immobile les yeux dans le vide.

 

Sam (doucement) : Mon Colonel, vous allez bien ?

Jack (en colère) : Mon fils qui est mort réapparaît et vous me demandez si je vais bien ?

Sam : Pardon, vous êtes sur…

Jack (la coupant méchamment) : Sur de quoi, que mon fils est mort, oui j’en suis sur Major Carter hurla t’il en s’approchant brusquement d’elle

Sam (retenant ses larmes) : Ce n’est pas la peine de me hurler dessus, je ne savais pas et comment l’aurais je su ? dit elle en reculant comme si elle avait peur qu’il la frappe

Jack (s’en rendant compte) : Pardon, je ne voulais vous…c’est de le voir dit il en se calmant

Sam : C’est rien. (faisant une pause pour se reprendre) Comment est ce possible ?

Jack : Je l’ignore, mon fils est mort, c’est certain, il était dans mes bras. Et ce gamin est un peu plus jeune que Charly à son décès.

Sam : Ce n’est donc pas un hasard s’il était devant chez vous

Jack : Je pense, oui. Un clone ?

Sam : Je ne sais pas, nous avons vérifié que l’essentiel de sa santé.

Jack : En tout cas, lui ne me connaît pas, il a même peur de moi

Sam : Il a peur de tout le monde, vous êtes le premier qu’il touche

Jack : Le premier à part vous !

Sam (gênée) : Je le reconnais, il refuse de me quitter trop longtemps, d’ailleurs, il faudrait que j’aille le rejoindre, vous venez ?

Jack : Oui. Si j’ai bien compris, il ne vous a pas lâché depuis une semaine. Vous êtes restez avec lui à la Base ?

Sam : Au début oui, mais ça fait deux jours qu’il dort chez moi

Jack : Je vois.

 

SG1 au complet, le Général et Janet avaient été averti, tous attendaient les résultats des tests ADN

 

Janet : C’est bien votre fils Colonel

Jack : Je vous l’avais dit

Janet : Tony ou Charly est un clone assez évolué.

Sam : Comment va t’il ?

Janet : Il est en parfaite santé, nous faisons encore d’autre test, mais tout va bien pour lui

Daniel : Que faut il faire maintenant ?

Sam : Je vais aller lui parler

Daniel : Nous vous laissons

Sam : Colonel, vous venez s’il vous plait

Janet : Sam, ne lui en dites pas trop, il pourrait être choqué

Sam : Juste, que nous le connaissons

Jack : Ne vous inquiétez pas Doc, je ne lui dirais pas qu’il est mon fils

 
 
Infirmerie
 

Sam (entrant) : Coucou

Charly (avec les mains) : Tu m’as manqué

Sam : Toi aussi, tu m’as manqué. Tu te souviens du Colonel O’Neill, n’est ce pas ?

Charly : Jack ?

Sam (souriant) : Oui, Jack, et bien Jack sait ton vrai prénom. Est-ce que tu l’as déjà vu ailleurs lui ?

Charly : Non

Sam : C’est pas grave

Charly : Mon prénom ?

Sam : Ton prénom ? Oui excuse-moi (regardant Jack) Tu t’appelles Charly

Charly : J’aime bien

Sam : Oui, c’est joli. Tu n’as plus peur du Colonel, dis-moi ? Tu veux être son ami ?

Charly : Oui, j’ai plus peur, il est gentil

Jack : Qu’est ce qu’il dit ?

Sam : Que vous êtes gentil et qu’il n’a plus peur

Jack (montrant l’enfant) : Et ce geste ?

Sam (rouge) : Non, je te l’ai déjà dit !

Jack (refaisant le geste) : Qu’est ce que ça veut dire ?

Sam (lui plaçant correctement les mains) : Comme ça, cela veut dire…..

Jack : Oui ?

Sam : Amoureux, il croit que nous…

Jack (souriant) : J’ai compris, non, Charly, Carter est mon amie

Charly : Pourquoi, vous parlez comme ça : Colonel, Major, Carter ?

Sam (ayant traduit) : C’est la règle pour nous, toi tu peux dire Jack et Sam

Charly : Ok

 

L’enfant s’endormi quelques instants après.

 
Salle de briefing
 

Sam : Tenez, Mon Colonel, je vous ai apporté un livre sur le langage des signes, je vous aiderai, si vous voulez

Jack : Merci Carter, depuis quand savez-vous parler ainsi ?

Sam (tristement): Longtemps, c’est une longue histoire.

Daniel : Vous savez quoi faire ?

Sam : Il n’y a plus de doute, il doit rester avec nous

Teal’c : Je crois qu’en le gardant avec vous Major Carter vous avez eu une sorte d’intuition

Sam : C’est possible, je ne l’explique pas

Hammond : Nous allons faire le nécessaire pour que Charly reste sans problèmes

Sam : Mon Colonel, j’amènerais Charly chez vous quand vous le voulez

Janet : Ce n’est pas une bonne idée, Sam. Ne le prenez pas mal Colonel, mais le petit est attaché à Sam, il serait perdu sans elle

Sam : Charly est son fils

Janet : Sam, vous m’avez dit vous-même qu’hier c’était la première nuit qu’il dormait seul sans vous.

Sam : Je sais, mais…

Jack : Doc à raison, il ne me connaît pas. (Réalisant) Il a vraiment dormi avec vous ?

Sam (souriant) : Oui, il ne voulait pas rester dans sa chambre

Hammond : Bien, c’est réglé, Charly restera avec le Major. Colonel je vous donne deux jours de plus pour connaître mieux le petit, Major vous resterez avec eux. Jack voyez avec elle pour vous occuper de l’enfant.

Sam/Jack: A vos ordres !

Hammond : Je m’occupe de lui trouver une place à la Base pour le reste du temps.

 

Jack n’en revenait pas, en l’espace de quelques heures, il retrouvait un fils et devait partager des responsabilités parentales avec son second.

Sam alla chercher Charly, lui expliquant que Jack passerait beaucoup de temps avec lui. Puis le regardant, elle décida qu’il était temps de lui acheter des vêtements neufs. A trois ils allèrent faire les magasins. Ils rirent et s’amusèrent bien tout l’après midi. En plus des nouveaux habits, s’ajoutèrent des jouets. Tous les deux craquants, en voyant ses grands yeux intéressés.

Sam traduisait pour Jack les paroles de l’enfant, et essayait de lui enseigner en même temps.

 

Sam : Non pas moi, le Colonel t’apprendra

Jack : Moi ? Vous savez pour tout ce qui est apprendre, je suis nul !

Sam : Pas pour le Base-Ball mon Colonel !

Jack : Pour le Base-Ball, je suis ton homme, mais pour les trucs plus intellectuels, vois ça avec Carter

Charly: Sam! Insista t’il

Jack (fier) : J’ai compris, il a dit Sam

Sam : C’est vrai, regardez comme ça, voilà. Vous êtes doué

Jack (mimant) : Merci.

Sam : Bon, je crois que nous avons tout

Charly : Du savon qui sent pas la fille

Sam (riant) : Oui, c’est vrai

Jack : Quoi ?

Sam : Il veut qu’on lui achète du savon qui ne sent pas la fille, vous savez chez moi…

Jack (riant) : Dans ce cas, je vais t’aider à choisir, moi non plus je n’aime pas le savon de fille

Sam (faussement vexée) : Dites que je sens mauvais

Jack : Non, sur vous c’est parfait, mais pas sur les hommes

Charly : Sam elle sent bon et elle a la peau douce

Jack (souriant) : Je te crois, viens, on va te trouver ce que tu veux

Charly : Celui là !

Jack (sentant) : Ark, oui ça sent l’homme dit il le donnant à Sam

Sam (grimaçant) : L’homme après un marathon !

Jack : Regarde celui là, il sent meilleur

Charly : Je le veux

Jack : On dit s’il te plait

Charly : S’il te plait je veux celui là

Sam : Cette fois c’est fini ! Nous rentrons. Colonel vous mangez avec nous

Jack : C’est à dire…

Sam : Ce n’est pas une question monsieur

Jack : A vos ordres Major !

 

Pendant le trajet de retour, Sam expliqua à Jack, que Charly était adorable mais qu’il était turbulent parfois et qu’il fallait revoir certaines manières. Jack lui raconta qu’à son âge il était très remuant aussi.

 
Chez Sam
 

En ouvrant la porte, Sam rattrapa Charly par le pull

 

Sam : Tes pieds ! Je t’ai déjà dit de les essuyer en rentrant

Jack : Ne vous fâchez pas, je le fais moi

Sam (riant) : Y’a intêret!

Charly (se précipitant à table) : J’ai faim Ordonna t’il

Jack (sérieux) : Tu te crois où Charly, ce n’est pas un restaurant ici ! Tu devrais aller ranger tes affaires en attendant

Charly (surpris) : Sam, il 

Sam (le coupant): Je suis d’accord avec lui, tu lui obéis comme tu dois le faire avec moi

Jack : Et on ne boude pas

Sam : Tu vas ranger tes affaires après tu iras prendre un bain, le Colonel va t’aider. Pendant ce temps je prépare à manger

Jack (mal à l’aise) : Son bain, c’est à dire

Sam : Vous savez faire prendre un bain à un enfant, allez-y, il vous montrera le chemin

Charly : Non, pas lui, toi !

Sam : On ne discute pas et je croyais qu’il ne te faisait plus peur

Charly: D’accord

Sam : Allé monte, il te rejoint.

Jack : Quelle autorité !

Sam : Je ne suis pas la seule, vous aussi, remarquez j’y suis habitué moi à votre autorité dit elle en riant

 

Sam attendit que Charly ne soit plus en vu, et sorti son arme pour la ranger dans un coffre fermant à clé. Jack la regarda faire, se souvenant de la mort de son fils. Sam lui fit un sourire de réconfort, il la remercia et rangea son arme avec la sienne. Elle lui fit voir ou cacher la clé. Jack alla aider Charly pour sa toilette. Sam prépara le dîner. Les trouvant longs, elle monta et en entrant dans la salle de bain elle éclata de rire, Jack était trempé

 

Jack : Ca va c’est pas drôle !

Sam : J’aurais du vous dire qu’il adorait jouer avec l’eau

Jack : J’ai cru le remarquer

Sam : Attendez, je reviens (lui apportant un maillot de hockey) Tenez, vous pourrez mettre ça

Jack (surpris) : Vous avez des vêtements d’homme chez vous ?

Sam (souriant) : N’en tirez pas de conclusion, c’est à moi, je dors parfois avec, c’est le cadeau d’un ami

Jack : Je vois

Charly : Viens voir Sam, je sens bon

Sam (approchant) : Mais tu sens même très bon dit elle en le chatouillant

 

Jack les observait et trouvait la scène touchante. Sam savait s’y prendre avec les enfants et Charly l’adorait cela se voyait.

 

Pendant le repas, Charly piquait du nez, Sam l’emporta dans sa chambre. Au bout d’un moment, Jack alla voir ce qui la retenait si longtemps. Il entrebâilla la porte et il entendit Sam chanter, elle était assise près de l’enfant et lui caressait les cheveux pour qu’il s’endorme. Cette image rendit Jack encore plus amoureux d’elle. Il les laissa et retourna l’attendre à table. Il réfléchi à la situation et se rappela sa vie avec Sara et Charly. Quand celui ci est mort sa vie avait basculé, il voulait mourir. Il se rappela son incapacité à aider et même à aimer sa femme. Il se souvint avoir repris goût à la vie grâce à la Porte des Etoiles mais surtout grâce au sourire de son Major. Sam posa la main sur son épaule, il sursauta

 

Sam : Pardon, ça va ?

Jack : Oui, merci.

Sam : Vous auriez du manger sans moi

Jack : Non, je préférais attendre.

Sam (après quelques minutes de silence) : Cela ne doit pas être facile pour vous

Jack : Je l’admets, si Charly était encore en vie, il serait ado. La, je retrouve un gosse de 5 ans qui est aussi mon fils, sans l’être réellement. Je suis dépassé.

Sam : Je sais que je ne peux pas comprendre ce que vous ressentez, du moins pas totalement, il faut l’avoir vécu pour savoir. Personne ne devrait survivre à ses enfants. Je ne vous suis pas d’une grande aide mais s’il y a quoi que ce soit que je puisse faire, n’hésitez pas

Jack : Merci. Vous êtes la première à me dire ça, si vous saviez le nombre de personne qui disent qu’ils savent ce que j’éprouve

Sam : J’espère ne jamais le savoir, mais je sais ce que c’est de perdre un être cher.

Jack : Il faut que je face la part des choses, ce petit est différent de mon fils, c’est un être à part entière. Je dois aller de l’avant et ne pas regarder derrière.

Sam (timidement) : Vous devriez peut-être voir avec votre femme ?

Jack (insistant) : Mon EX femme. Non, je ne crois pas, comment je pourrais lui expliquer ce que moi-même je ne comprends pas.

Sam : Je comprendrais si vous vouliez qu’il aille vivre avec elle, c’est son fils et le vôtre. Vous pourriez peut-être reformer une famille ?

Jack : Charly est bien avec vous et vous êtes parfaite avec lui. Même si Charly était vraiment mon fils et pas un clone, je ne reprendrais pas la vie avec Sara, tout ça est loin. Je n’ai plus que de l’affection pour elle.

Sam (souriant) : Vous savez, la première fois que Charly a posé les yeux sur moi, j’ai ressenti quelques chose de bizarre, je ne sais pas comment l’expliquer, il m’a touché. C’est sans doute pour cela que je l’ai gardé avec moi. Il est attachant.

Jack (souriant) : Tous les hommes O’Neill on ce pouvoir de séduction sur les femmes

Sam (riant) : Ca doit être l’explication alors

Jack : Ce qui explique aussi pourquoi il vous aime (gêné) enfin je veux dire nous nous entendons bien nous sommes amis tous les deux

Sam : Bien sur.

Jack (changeant de sujet) : Au fait, il faudra me dire combien je vous dois pour tous les achats concernant Charly

Sam : Vous allez me vexer Mon Colonel

Jack : Il est hors de question que vous assumiez les dépenses

Sam : Je vous signale, que l’on me l’a confié aussi

Jack : Alors nous partagerons

Sam : De toute façon, il va falloir trouver une manière de fonctionner à trois.

 

Les deux jours passèrent vite, Sam et Jack retournèrent travailler.

Le Général avait fait aménager une chambre pour Charly à la Base. Les jours passaient et l’enfant s’attachait beaucoup à Jack et toujours autant à Sam. Il adorait jouer avec Teal’c ou aller regarder Daniel travailler.

Jack dînait tous les soirs chez Sam et elle l’aidait à apprendre le langage des signes. Jack aimait que Sam lui enseigne, il passait aussi du temps avec elle grâce à ça. En mission cela leur avait même été utile. Sam elle passait moins de temps à travailler pour être avec Charly. Jacob était venu le rencontrer et Charly l’appelait papy. Un équilibre était trouvé.

 

Teal’c, Daniel et Jack discutaient dans le couloir quand ils entendirent un cri. Deux secondes plus tard, Charly fonçait sur Jack

 
Charly (criant) : SAM !!!

Jack (surpris qu’il parle) : Charly ?

Charly (hurlant): SAM !!!

Jack: Suivez-moi!

 

Jack entra en courant dans le labo, il vit Sam étendue par terre inconsciente. Il se pencha, l’appela mais elle ne respirait plus.

 

Jack : Daniel, vite une équipe médicale dit il en commençant le bouche à bouche

Daniel (tirant l’alarme) : Qu’est ce qu’il y a ?

Jack : Elle ne respire plus, bon sang faites sortir Charly ! cria t’il en commençant un massage cardiaque

Daniel : Viens, Charly, il ne faut pas rester là, Teal’c venez avec nous

 

Jack continuait le bouche à bouche, alternant avec un massage cardiaque

 

Jack : Réveillez vous Carter, courage ! Vous nous avez promis des lasagnes dit il se penchant sur elle pour tenter encore le bouche à bouche.

 

Dans une violente secousse, Sam se mit à tousser, elle vit Jack penché sur elle

 

Sam (faiblement) : Charly ? demanda t’elle en posant la main sur celle de Jack qui était encore près du cœur

Jack (retirant la main de sa poitrine) : Il va bien

Janet (arrivant) : Que s’est il passé ?

Jack : Je n’en sais rien, elle ne respirait plus quand je suis arrivé, elle a repris connaissance quelques secondes

Janet : Merci, on s’en occupe

 
Infirmerie
 

Janet : Elle va bien, elle devrait revenir à elle d’ici peu

Daniel : Vous savez, ce qui est arrivé ?

Janet : Visiblement elle s’est électrocutée, nous en saurons plus quand elle se réveillera

Jack : On peut aller la voir ?

Janet : Bien sur

Teal’c : Allez-y avec Charly d’abord, nous irons ensuite

Jack : Merci

 

Charly (tenant la main de Sam) : Elle est guérie ?

Jack : Grâce à toi

Janet : Charly, tu veux venir avec moi que je regarde ta gorge ?

Charly : Je veux pas laisser Sam seule

Janet : Le Colonel reste avec elle, cela ira vite

Jack : Vas y Charly

Charly: D’accord.

 

Il lâcha la main de Sam, mettant celle de Jack dessus. Janet souri en voyant Jack gêné. Mais il ne bougea pas. Il la sentit remuer peu après.

 

Sam : Charly ?

Jack : Il est avec Janet, il va bien

Sam: Mon Colonel?

Jack: Oui, ça va aller

Sam : L’appareil…il n’était pas déchargé

Jack : Je ne sais pas, mais vous avez pris une sacrée décharge, il faut être prudente Dorothée

Sam : SG3 m’ont dit qu’ils l’avaient déchargé

Jack (en colère) : Les imbéciles, ils vont m’entendre !

Sam (grimaçant) J’ai mal au côtes

Jack : C’est de ma faute, c’est moi qui ai fait le massage cardiaque

Sam (serrant sa main qu’il tenait toujours) : Merci

Jack (gêné) : C’est Charly, il ne voulait pas que vous restiez seule

Sam : Il a du avoir peur ?

Jack : C’est rien de le dire, moi aussi d’ailleurs. Daniel et Teal’c aussi bien sur

Sam : Bien sur.

Jack : Charly a une surprise pour vous

Sam : C’est quoi ?

Jack : Vous verrez !

 

Janet : Alors, Sam comment vous sentez-vous ?

Sam : Secouée

Charly (lui sautant au cou) : Sam !

Sam (surprise) : Charly, tu…

Jack: Oui, il parle

Sam (le serrant) : Si tu savais comme je suis heureuse d’entendre ta voix dit elle émue

Janet : C’est le choc de vous avoir vu comme ça

Daniel (entrant avec Teal’c) : Charly est arrivé en courant et criant votre nom

Teal’c : Et le Colonel O’Neill a pu intervenir à temps

Sam : C’est vrai Charly, alors tu es mon petit héros

Charly : Oui, et Jack aussi. Il a fait comme dans l’histoire que tu m’as lue, il t’a embrassé et tu t’es réveillé

Jack (rouge) : Je ne l’ai pas embrassé !

Charly : Si, hein c’est vrai Daniel tu les as vu aussi ?

Daniel (mort de rire) : Je confirme

Teal’c (avec un léger sourire) : Moi aussi.

Janet : Et cela a marché, la belle au bois dormant a été réveillée par son prince

Sam : N’en rajoutez pas !

Charly : Vous allez vous marier et avoir beaucoup d’enfants ?

Sam (se retenant de rire): Ce que je t’ai lu, c’est juste une histoire, ce n’est pas vrai

Jack : C’est pour rire

Charly : Oui mais tu l’as embrassé et elle s’est réveillée !

Sam (soupirant) : Si tu me parlais d’autre chose plutôt, comme ce que tu faisais dans mon labo, alors que je te l’avais interdit ?

Charly : Ben, euh…tu sais Sam il faut que tu te reposes

Sam : Je m’en doutais

Daniel : L’art de changer de sujet, ça me rappelle quelqu’un

Janet : En attendant, il a raison. Sam, vous pourrez sortir tout à l’heure, reposez-vous encore un peu.

Daniel : On vous laisse avec votre prince

Sam : Charly, va jouer, nous nous verrons au mess pour le dîner

Jack : A tout à l’heure, et n’oubliez pas, demain, c’est lasagnes

Sam : Promis !

 

Quelques heures plus tard, Sam sortait de l’infirmerie, se dirigeant vers le mess, elle voyait les personnes du couloir la regarder et rire.

 

Sam : Lieutenant, puis-je savoir ce qui vous fait rire ?

Lieutenant : Rien, Major

Sam : Rachel, vous allez me le dire vous ?

Rachel : C’est rien Sam. Charly a raconté qu’il vous a vu avec le Colonel O’Neill en train de vous embrasser

Sam : Et vous écoutez les histoires d’un gamin. Au lieu de rire, taisez-vous.

 

Sam continua son chemin marchant difficilement à cause de ses côtes qui la faisait souffrir. Elle se dit qu’il fallait qu’elle parle à Charly pour qu’il ne raconte pas n’importe quoi. Elle ouvrit les portes du mess, et s’arrêta. Jack et Charly étaient assis côtes à côtes, elle les observa un peu sans bouger.

« Comment je n’ai pas pu voir que c’était son fils, ils se ressemblent tellement » pensa t’elle

 

Jack l’aperçu, appuyée contre le mur et alla à sa rencontre

 

Jack : Ca va, besoin d’aide ?

Sam : Ca va merci, j’ai encore un peu mal aux côtes mais ça ira

Jack : Allez vous asseoir, je vous apporte un plateau

Sam : C’est gentil. Dit elle en lançant un regard noir aux tables voisine qui riaient

Jack (revenant) : Madame est servie

Sam : Merci. Charly, il faut qu’on parle dit elle sérieusement

Charly : De quoi ?

Jack : Un problème ?

Sam : Mon Colonel, avez-vous remarquez que tout le monde nous regarde en riant bêtement ?

Jack (regardant autour) : Maintenant que vous le dites

Sam : Charly a raconté que nous nous sommes embrassés

Jack (élevant la voix) : Charly ?

Charly : Ben quoi, c’est vrai, je vous ai vu

Sam : Tu as mal vu

Charly : Pourtant…

Sam : Ce n’était pas un baiser !

Jack : Cela s’appelle du bouche à bouche

Charly : C’est quoi ?

Sam : Comment t’expliquer (réfléchissant) Comme je ne pouvais plus respirer, le Colonel m’a prêté sa respiration

Charly : Pourquoi ?

Jack : Pour qu’elle puisse respirer toute seule et se réveiller !

Charly : Et ça fait mal ?

Sam : Non

Charly : Tu t’en souviens ?

Sam : Un peu, juste quand je me suis réveillée

Jack (malicieux) : Si je vous avais embrassé, croyez-moi, vous vous en souviendriez !

Sam (même ton) : Vous aussi, Mon Colonel, vous aussi !

Charly : Qu’est ce que vous dites ?

Sam/Jack : Rien !

Sam : Charly, tu te souviens du jour où je t’ai trouvé ?

Charly : Oui

Sam : Tu te rappelles comment tu es arrivé devant la maison du Colonel ?

Charly : Un peu

Jack : Racontes-nous

Charly : Un monsieur m’a laissé là, il m’a dit d’attendre que quelqu’un allait arriver. Mais la nuit est tombée et il y avait personne sauf Sam le lendemain

Jack : Tu sais pourquoi il t’a amené ?

Charly : Non il est venu dans notre chambre, il avait des papiers avec nos photos. Il a dit de le suivre sans faire de bruit. On a voyagé longtemps

Sam : Il a emmené d’autres personnes ?

Charly : Des enfants, 3. De temps en temps, il s’arrêtait et revenait sans eux.

Sam : Et avant tu étais où ?

Charly : Dans une grande maison avec des murs blancs. Il y avait des hommes habillés comme le docteur, et d’autres enfants

Jack : Ils te ressemblaient ?

Charly :Non.

Sam : Que faisais tu la bas ?

Charly : J’apprenais

Jack : Quoi ?

Charly : A trouver des solutions, le nom des pays, à démonter et réparer des revolvers et a tirer

Sam (blanche) : Tu veux dire que tu te servais d’un vrai revolver ?

Charly : Oui, des petits, il y en avait des plus grands, mais on devait seulement les démonter et les réparer. Le vieux monsieur disait qu’on était encore trop petit pour les utiliser

Jack : Un vieux monsieur ?

Charly : Je me rappelle plus qui s’est. Sam, je peux aller chercher encore de la gelée ?

Sam : Oui, vas-y (seuls avec Jack) : C’est quoi cette histoire ?

Jack : Aucune idée, mais ce n’est pas net

Sam : Ils apprennent à des gamins à tirer, ils font quoi une armée ?

Jack : Des soldats à toutes épreuves !

Sam : Des personnes censées ne pas exister, des clones que personne ne pleurera

Charly (revenant) : Il n’y en a plus, je peux aller jouer ?

Jack : Sois sage

Sam : Et ne racontes plus n’importe quoi

Charly : Promis dit il faisant un geste pour Sam

Jack : Il continu à parler avec les mains

Sam (émue) :L’habitude

Jack : Inutile de vous demander ce qu’il a dit, je le sais

Sam : Ah oui !

Jack : Qu’il vous aime !

Sam : C’est vrai

Jack : C’est qu’il ferait pleurer notre Major Carter, celui la !

Sam : Ne vous moquez pas !

Jack : Je ne me moque pas mais avouez que vous n’y êtes pas insensible ?

Sam : Je le reconnais, j’aime ce petit comme si…dit elle sans finir

Jack : Comme s’il était votre fils ?

Sam (gênée) :…

Jack : Ne soyez pas gênée, il fait partie de votre vie maintenant, c’est normal. Le contraire serait bizarre.

Sam : Peut-être

Jack : Pourquoi nous avoir ramené Charly ?

Sam : Quelqu’un aura eu des remords et cherchait à se racheter

Jack : Un rapport avec le SGC vous croyez ?

Sam : Non, nous aurions trouvé des indices, si minces soient ils. La rien. D’après Charly, il y avait des médecins, facile pour eux de se fournir en ADN sur des personnes décédées, les enfants apprenant plus vite, ils sont leurs cibles.

Jack : Des enfants morts réapparaissant, cela aurait dû faire du bruit dans le pays

Sam : Pas forcément, ils ont pu être repris avant. Je pense que Charly a été déposé en dernier, et la nuit qu’il a passée dehors subissait un gros orage, il se sera caché et ils ne l’auront pas vu. De plus je suis passée de bonne heure le matin. Tout ceci est une hypothèse.

Jack : Ca se tient. Allons voir le Général, l’enquête avancera peut-être.
 
 
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