Adam et Eve remettent leurs costumes
Auteur : Chryséis
Site : http://perso.orange.fr/atlantis.fanart/
Genre : one shot
Résumé : je crois que le titre est un bon résumé.
Saisons : 1 & 2
Disclamer : tout ceci n’est pas à moi…je ne gagne pas d’argent…etc…
Note de l’auteur : Le titre vient d’une phrase d’une chanson de Bénabar qui m’a un peu inspiré. La chanson s’appelle « vade retro téléphone ».
Le petit matin qui suit le grand soir,
Le lendemain de la première nuit,
Quand le jour a remplacé le noir,
Les couples s’éloignent dans le lit.
Elle se redressa du lit et s’assit lentement pour ne pas le réveiller. Elle se massa la nuque et posa son regard sur la fenêtre. La nuit commençait à faire place au jour. Elle jeta un regard circulaire et repéra ce qu’elle cherchait. Son soutient gorge était à côté du lit, sur le sol. Elle l’enfila et au moment de l’agrafer elle sentit des mains chaudes le faire à sa place. Un sourire se dessina sur ses lèvres.
- Merci, dit Elizabeth. Désolée de t’avoir réveillé.
Elle sentit le lit bouger. Manifestement son amant s’était redressé. Un baiser se déposa dans son coup comme un papillon fragile. L’empreinte de ses lèvres tièdes persista un moment.
- Ne sois pas désolée, répondit John.
Elle attrapa sa chemise qui était accrochée à l’armature du lit. Elle l’enfila et commença à la boutonner en partant du haut. Une autre paire de main se joignit à les siennes pour boutonner sa chemise.
- Qu’est-ce que tu fais ? demanda-t-elle.
- Les amants le soir se déshabillent en s’embrassant. Le matin c’est rare qu’ils se rhabillent mutuellement, répondit-il.
Un petit rire éclata dans la chambre. John avait terminé son travail. Il posa ses mains sur les épaules d’Elizabeth. Elle tourna la tête et ses lèvres rencontrèrent celles de John. Il était toujours derrière elle, mais elle s’était légèrement tournée. Ils se séparèrent et ils se regardèrent dans les yeux. Elizabeth lui sourit et John lui répondit en lui caressant la joue. Il vit que ses yeux cherchaient quelque chose dans la pièce. John savait quoi. Il se baissa et la ramassa.
- C’est ça que tu cherches ? demanda-t-il avec un sourire malicieux imprimé sur ses lèvres.
Elle attrapa sa lingerie fine et remercia son amant.
- Je ne pensais pas que tu avais emmené ça dans ton paquetage, dit-il.
- Tu pensais que j’avais des culottes de grand-mère ?
Il ria à cette remarque.
- Non, non. Ca serait dommage de gâcher la marchandise…
- Oh ! s’écria-t-elle. John !
Elle prit l’oreiller et lui lança en pleine tête. Il bascula en arrière en faisait des mouvements de bras et de jambes grotesques. Il s’arrêta au bout de quelques secondes et sa voix étouffée dit :
- Je plaisantais. Je n’oserais jamais penser ça de toi.
- J’espère bien, répondit-elle d’une voix sérieuse.
- Tu es intelligente…
Elle se leva et partit à la recherche de son pantalon : elle ne voulait pas en entendre plus. John se risqua à passer sa tête de l’oreiller : il voyait sa maîtresse qui cherchait son pantalon. Elle le trouva à quelques mètres de là. Elle l’enfila, le boutonna et se dirigea vers le lit. John était toujours sur le lit en train d’essayer d’attraper son caleçon qui était par terre. Elizabeth le saisit et dit :
- C’est ça que tu cherches ? Tu veux de l’aide pour l’enfiler ?
FIN.