Citations du moment :
Me montrer nu de dos ne me pose pas de probleme mais, de face, c'est une autre histoire, je ne voudrais pas perdre tout mes fans. JC Vandamme
Imagine

Thoughts : Chapitre 1

            Cela faisait plusieurs heures que Thor avait déposé l’équipe SG1 au complet à la base. Tous avaient été heureux de revoir le colonel O’Neill, prêt à raconter de nouvelles blagues. Mais pour l’heure, il était consigné à l’infirmerie, tout comme Sam. Le nouveau médecin de la base voulait les garder tous les deux en observation pour être sûre que tout allait bien. Elisabeth Weir était venue les voir pour les féliciter de la réussite de leur mission puis, était repartie dans son bureau afin de prévenir le président du retour de l’équipe phare du SGC.

 


            Peu de temps après le départ de Weir, le docteur Brightman entra dans la pièce et, alla vers les lits qu’occupaient Sam et Jack, côte à côte.

 


 


« Bien, major. Tous vos résultats d’analyse sont bons, vous pouvez sortir dès à présent.

 


- Merci, docteur, fit Sam qui, malgré la compagnie de son supérieur, n’en pouvait plus de rester sans rien faire.

 


- Je peux sortir aussi ? voulut savoir O’Neill, impatient de quitter cet endroit qui, depuis le décès de son dictateur en blouse blanche préféré, était différent.

 


- J’aimerais vous garder pour la nuit, colonel.

 


- Quoi ? Mais pourquoi ? Je me sens bien !

 


- Je m’en doute colonel, mais vous avez été congelé pendant plusieurs semaines puis ramené par… Thor, dit-elle après un instant se rappelant du nom qu’on lui avait donné. Je veux juste m’assurer que vous allez réellement bien. Alors, vous resterez pour cette nuit. Et c’est sans appel, ajouta-t-elle quand elle vit qu’il allait protester.

 


- Très bien, grommela Jack, alors qu’il entendait Sam se changer de l’autre côté du rideau.

 


 


            Le docteur s’éloigna pour aller voir ses autres patients mais, surtout pour éviter de l’entendre râler. On l’avait prévenue, mais elle n’avait pas pensé que c’était à ce point.

 


            Sam avait fini de se préparer et repoussa le rideau de séparation. Elle offrit un petit sourire désolé à Jack, consciente qu’il lui enviait le fait de pouvoir sortir.

 


 


« Vous avez besoin de quelque chose, mon colonel ? lui demanda-t-elle.

 


- Si ça ne vous dérange pas d’aller me chercher ma Game Boy qui est dans le tiroir de mon bureau…

 


- Pas du tout. Je vous ramène ça tout de suite, mon colonel, dit-elle en commençant à sortir, avant de repasser la tête dans l’embrasure de la porte. Et ne faites pas trop souffrir les infirmières en attendant. »

 


 


            Jack sourit à la dernière phrase de Sam. Elle passait décidément trop de temps avec lui, elle prenait de plus en plus ses attitudes.

 


 


Pendant ce temps, dans les couloirs :

 


 


            Sam se dirigeait vers l’ascenseur afin de se rendre au bureau de Jack quand elle croisa Daniel. Ce dernier allait vers l’infirmerie, sans doute pour aller les voir.

 


 


« Hey, Sam ! Vous êtes sortie ? demanda-t-il, toujours aussi perspicace.

 


- Oui, le docteur Brightman m’a dit que tout allait bien.

 


- Vous n’allez pas aller travailler quand même ! Il faut que vous rentriez vous reposer chez vous.

 


- Je vais le faire Daniel…

 


- Vraiment ? la coupa-t-il.

 


- Je ne pense pas que vous me laisseriez le choix de toute façon.

 


- En effet. Vous partez maintenant ?

 


- Non. Le colonel O’Neill est encore à l’infirmerie et, il m’a demandé de lui ramener sa Game Boy.

 


- Je vais aller lui tenir compagnie pendant ce temps alors. A tout de suite.

 


- A de suite Daniel. »

 


 


            Elle continua son chemin jusqu’au bureau de Jack. Là, elle ouvrit le tiroir de son bureau et, y trouva la dite Game Boy ainsi que quelques jeux. Elle décida de tous les emporter, au cas où il passerait plus de temps que prévu à l’infirmerie.

 


            Quand elle entra à nouveau dans l’infirmerie, elle vit sur le visage de Jack qu’il n’en pouvait plus de Daniel. En se rapprochant, elle entendit que l’archéologue lui parlait des découvertes faites par SG12 lors de leur dernière mission.

 


 


« Tenez, mon colonel, fit Sam en lui tendant la console portable.

 


- Carter, vous me sauvez la vie !

 


- Hey ! s’indigna Daniel.

 


- Quand comprendrez-vous Daniel que les cailloux n’intéressent que vous ?

 


- Ce ne sont pas des cailloux mais des artefacts.

 


- Cailloux.

 


- Artefacts.

 


- Cailloux.

 


- Artefacts.

 


- Cailloux.

 


- Artefacts.

 


- Messieurs ! fit Sam pour qu’ils se calment un peu, même si ça lui plaisait de voir que tout était revenu à la normale.

 


- Désolés, répondirent-il en même temps.

 


- Je vais rentrer chez moi alors messieurs. Bonne soirée à tous les deux.

 


- Bonne soirée Sam.

 


- Bonne soirée Carter.

 


- N’embêtez pas trop les infirmières mon colonel.

 


- Moi ? Mais je suis un ange !

 


- C’est ça ! fit Daniel. Et moi je suis la vierge Marie

 


- Vierge peut-être mais Marie…, fit Jack avec un sourire malicieux.

 


- Jack ! »

 


 


            Sam émit un petit rire et secoua doucement la tête tout en sortant de l’infirmerie. Décidément, le colonel I’Neill ne changerait jamais. Elle plaignait Daniel qui faisait les frais de la plupart de ses blagues. En fait, non, elle ne le plaignait pas du tout ! Il valait mieux que ça soit lui qu’elle.

 


 


Domicile de Samantha Carter, trois heures plus tard :

 


 


            Sam était tranquillement installée sur son canapé, regardant un film. Quand celui-ci fut finit, elle alla dans la cuisine pour se faire une infusion. Elle vit alors la lumière du répondeur clignoter, signe qu’elle avait de nouveaux messages. Elle appuya sur la touche lecture puis se tourna vers les placards pour en sortir une tasse.

 


 


« Vous avez deux nouveaux messages. Message 1 : Salut Sam, c’est moi, fit la voix de Pete. Je voulais juste te dire que tu me manquais. J’aile week-end prochain de libre. Rappelle-moi si tu veux qu’on se voie. Je t’embrasse. BIP. Message 2 : Sam, c’est encore moi. Je ne sais pas si tu as eu mon précédent message, mais en tout cas, tu n’y as pas répondu. Je dois t’avouer que je suis inquiet. J’ai essayé sur ton portable mais il était éteint. Rappelle-moi quand tu auras ce message s’il te plait. BIP. Fin des messages. »

 


 


            Sam tourna sa tête vers la pendule et vit qu’il n’était pas tard et qu’elle pouvait le rappeler sans le déranger. Néanmoins, elle n’en avait pas envie. Elle ne savait pas quoi lui dire sur le fait qu’elle n’ait pas répondu à ses messages plus tôt.

 


            Son infusion prête, elle alla se réinstaller devant le canapé et changea de chaîne afin de trouver quelque chose de bien à regarder. Quelque chose l’ennuyait, mais elle ne savait pas quoi. Alors qu’elle portait la tasse à ses lèvres, elle comprit ce qui la tracassait. Depuis que le colonel avait de nouveau reçu les connaissances des Anciens, elle n’avait pas pensé une seule fois à Pete ; c’était pourtant son petit ami. Si, elle y avait pensé une fois, dans cet univers qu’avait créé Fifth mais, comme elle avait su dès le départ que ce n’était qu’une illusion, elle n’avait plus pensé à l’homme qui était devant elle comme étant Pete.

 


            Elle prit une gorgée de la boisson chaude et se concentra de nouveau sur le film. Mais bien vite, une autre pensée s’imposa à son esprit. Comment avait-elle fait pour comprendre aussi vite que tout n’était qu’illusion ? D’accord, elle ne s’était jamais imaginée vivre dans un endroit comme celui qu’avait créé Fifth, mais ça ne pouvait pas être la seule raison. Après tout, quelques années étaient censées avoir passées, elle aurait pu avoir changé d’avis à ce sujet. Non, le fait est qu’il lui semblait que quelque chose n’était pas à sa place dans cet univers. Mais quoi ? Ou plutôt qui ? La réponse apparut alors à ses yeux : Pete. Elle n’avait jamais envisagé un futur avec lui. D’ailleurs, si Fifth avait mieux fouillé son esprit, ce n’est pas lui qu’il aurait mis dans cet univers. Elle était parfaite consciente que s’il avait été question d’une certaine autre personne, elle n’aurait pas été capable de deviner le subterfuge et serait peut-être toujours coincé là-bas.

 


            A croire qu’elle avait mieux enfoui qu’elle ne le pensait ses sentiments…

 


 


 


 


 


FIN

 

 
 
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