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Le pousse au crime Irlandais : Chapitre 1

Auteur : BiBiche

E-mail : bibiche296@wanadoo.fr

Spoiler : aucun

Genre : déclaration pas romantique

Résumé : Les effets des « Irlandais » sur les femmes…

Note de l’auteur : Toujours dans la série des fics « Déclaration pas romantique ». A croire que les boissons de toutes natures m’inspirent de plus en plus, après le café, voici la niole irlandaise. Cette histoire n’est pas spécialement réussie, la mise en place de l’histoire est un peu longue, mais bon, je l’ai écrite, alors autant la publier !!! Dites moi si ça vaut le coup !!!

 

 

Le Pousse au crime Irlandais.

 

« Eh, Daniel, qu’est-ce que vous faites ? » demanda joyeusement Sam, qui pénétrait dans le bureau de Daniel.

« Je travaille sur la traduction d’un livre rapporté par SG6. » répondit Daniel, évasivement.

« Ah ! Et il parle de quoi ce livre ? Je peux vous aider ? » demanda Sam, en s’asseyant en face de lui, la tête dans la main accoudée sur le bureau.

« Vous n’avez rien d’autre à faire, Sam ? » rétorqua l’archéologue, étonné que la jeune femme ne soit pas sur une expérience.

« Je peux aussi m’en aller, si je vous dérange tant que ça, Daniel !! » répondit-elle vexée.

« Rahh, Sam, je disais ça, car ça m’étonne de vous de vous voir tourner en rond à vous ennuyer !! » dit-il précipitamment pour se faire pardonner.

« Je sais, Daniel… Mais, comment voulez-vous bosser quand un … de chercheur tel que Felger, vient de faire exploser votre labo, et que vous avez reçu l’ordre du général d’attendre la fin de toutes les réparations pour approcher quoique se soit de « potentiellement de dangereux » !! » soupira-t-elle une once de colère dans la voix.

« Jack n’y a pas été de main morte sur les restrictions !! rigola Daniel.

« Ce n’est pas drôle, Daniel, à cause de cet irresponsable de chercheur, je m’ennuis à mourir !! » grogna-t-elle.

« Pourquoi n’iriez-vous pas embêter Jack, je suis sur qu’il sera ravi de vous voir !! » plaisanta l’archéologue.

« Daniel !! » gronda la militaire.

« Oui, je sais, je me tais. »

« Alors, il parle de quoi votre livre ? » s’intéressa Sam.

« Oh, il parle des diverses origines des alcools forts, sur leur fabrication et leur utilisation première, avant de n’être qu’une simple boisson… »

« Oh, parce que c’est une arme stratégique la niole, maintenant ? » plaisanta la jeune femme, intriguée par le sujet de ce livre.

« En fait, ce genre d’alcools forts a été créé par les goa’ulds. »

« Vous m’en direz tant… » soupira Sam, qui commençait à s’ennuyer de nouveau. Non pas que Daniel, ne l’intéresse pas, mais il est vrai que ce sujet ne l’emballait pas du tout, quelle idée d’écrire un livre sur la niole.

« Ils faisaient fermenter des symbiotes morts prématurément et récupéraient l’alcool produit par cette décomposition, pour l’administrer aux hôtes potentiels afin d’améliorer la prise de contrôle du symbiote sur l’hôte. » continua le jeune homme, sans faire attention aux interventions de sa collègue.

« Est-ce que cette découverte pourrait nous faire avancer dans la lutte contre les goa’ulds ? » osa-t-elle demander.

« Euh, pas vraiment ! » dit-il avec un sourire d’excuse.

« Ah… » ponctua-t-elle pour rester polie devant le travail de Daniel.

« Non, mais en fait je trouvais intéressant de connaître les origines de ses alcools. Nombreux d’entre eux existent toujours sur Terre. En particulier un, l’alcool Irlandais, cité de nombreuses fois pour ses propriétés « envoutantes » qu’il provoquait chez les femmes… » commença Daniel pour se défendre de l’inutilité de son travail.

 

Aux mots « Irlandais » et « envoutant », Sam, qui jusque là, faisait plus acte de présence qu’autre chose, tiqua, et fut soudainement beaucoup plus attentive aux paroles de Daniel. Il faut dire que tout ce qui avait attrait de près ou de loin à l’Irlande, qui plus est envoutant, l’intéressée au plus au point, on se demande pourquoi.

 

« Ah oui ? » dit-elle attentive.

« Oui, apparemment une légende laissait supposer que cet alcool, fut fabriquée par un sorcier à la demande du Roi d’Irlande, pour envouter la Reine d’Angleterre et ainsi prendre la tête de son royaume. Et… »

« Quels sont les effets de cet alcool ? » le coupa-t-elle dans ses explications.

« Alors, attendez… Ah, voilà ! » s’exclama-t-il après avoir retrouvé le passage correspondant dans le livre.

« C’est une femme qui a écrit ce livre, une exploratrice, soi-disant, bref, en gros la traduction ça donne ça : Le liquide brulant se faufile en vous comme le  serpent entre les rochers, il vous consume de l’intérieur, allumant un brasier de sensations vous transportant à la limite du paroxysme, à vous en faire tourner la tête. Alors que peu à peu, les effets de ce bonheur éphémère commence à s’estomper, vos lèvres se sont de nouveau portées sur le goulot de la fiole qui le contient, vous invitant à en reprendre, jusqu’à en perdre totalement la tête…  Ma foi, cette femme a été plus qu’envoutée par cet alcool… » s’arrêta Daniel en relevant la tête et s’apercevant qu’il était désormais seul dans la pièce. Déçu d’avoir été lâchement abandonné au milieu de son récit, il continua ses traductions, comme si de rien était.

 

Pendant ce temps, arpentant les couloirs du SGC, en direction du bureau du général O’Neill, le colonel Carter affichait un sourire énigmatique. Qu’est-ce qu’elle n’aurait pas donné pour pouvoir gouter à cet alcool, qu’à cela ne tienne, les mots qui lui revenaient à l’esprit : brulant,  brasier, bonheur, perdre totalement la tête, la rendaient toute chose, or ses pensée se tournaient vers un homme, un homme vers lequel elle se dirigeait et qui pouvait répondre à ses attentes. Arrivée à destination, elle frappa et attendue d’être invitée pour rentrer dans le bureau.

 

« Entré ! » ordonna le général.

« Carter ?! Que me vaut l’honneur de votre visite ? » lui dit-il un sourire aux lèvres, heureux d’être interrompu par elle.

« En fait, mon général, j’aide Daniel dans ses recherches.. »

« Carter, je vous avez dit de vous reposer, pas d’aider Daniel dans ses élucubrations !! » plaisanta-t-il.

« A vrai dire, j’aurais voulu la confirmation des théories qu’il avance ! » lui dit-elle évasivement en s’avançant vers lui.

« Et en quoi puis-je vous être utile ? » lui demanda-t-il en la regardant, intrigué, contournait son bureau pour se retrouver face à lui.

« Carter, vous êtes sûre que tout va bien ? » l’interrogea-t-il, alors qu’hypnotisé par son regard soudain si sombre, il ne put réagir, alors qu’elle se penchait maintenant au dessus de lui, pour enfin s’assoir sur ses genoux.

« Carter, bon sang… » commença-t-il.

« Je m’ennuis vous savez sans mon labo… Dites mon général, votre famille est bien d’origine Irlandaise ? » le coupa-t-elle, en l’encerclant de ses bras.

« Euh…. Oui… » répondit-il machinalement, envouté par les lèvres de Sam, qu’elle venait de sensuellement humidifier.

« En fait je voulais savoir si le livre de Daniel, faisait de la publicité mensongère sur les effets des Irlandais sur les femmes… » lui murmura-t-elle, en finissant sa phrase en comblant l’espace entre leurs lèvres, pour un tendre baiser.

 

Le baiser s’intensifia pour devenir plus fougueux, dangereusement plus excitant. Ils  goûtaient maintenant goulûment l’autre, leur langue allant chercher l’autre plus loin dans la bouche de l’autre. Puis dans un dernier mouvement où Sam, happait la lèvre inférieure de son supérieur, elle s’écarta de lui, le regardant avec envie.

 

« Carter… » finit-il par murmurer d’une voix rauque, « Faite moi plaisir, faite moi penser à deux choses importantes : laisser Felger faire exploser votre labo plus souvent et laisser Daniel et ses élucubrations, tranquilles ! » dit-il en l’embrassant de nouveau, tout la faisant basculant sous lui, sur son bureau…

 

The End.

 

 

 
 
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