Titre : immortel
Auteur : Sandy
E-mail : sandy_oneill_sg1@yahoo.fr
Genre : avec moi ? c’est tout le temps la même chose romance, amour et romance.
Spolier : un tout petit peu mais tellement shipper’.
Disclaimer : bon alors c’est pas à moi, je reçois pas de sous, juste pour vous.
Résumé : Sam s’adresse à nous.
Ca fait maintenant une heure que je suis là à me demander si je n’aurais pas mieux fait de rester dans mon labo. Mais je ne peux m’empêcher de penser.
Et vous ?
Pensez vous que l’immortalité puisse exister ?
Moi je ne pourrais pas y répondre, c’est plutôt complexe comme question. Le tout est de savoir de quoi on parle, d’immortalité de corps, d’esprit ou de sentiment. Je serait partisane de dire que seule d’immortalité des sentiments est probable.
Quand je regarde mon père, je vois bien, qu’à chaque fois qu’il revient, il va voir ma mère en son lieu d’éternité et pleure de longues minutes. Ensuite il me sert dans ses bras et me répète qu’il m’aime et qu’il est fier de moi.
Je peux aussi me prendre comme exemple, mes sentiments pour ma mère n’ont pas changés, ils sont toujours aussi forts qu’avant.
Mais tout ça c’est peut être pour me rassurer, savoir s’il m’aime encore, après toutes ces années, aujourd’hui est un grand jour, nous avons définitivement vaincu les Goaul’d et le projet sera rendu public dans quelques semaines.
Cela fait maintenant trois ans que nous nous sommes avoué nos sentiments devant Anise / Freya, et rien, en trois ans rien ne s’est passé, ou si peu de chose. Une seule foi nous avons failli tout envoyer balader, mais nous y avons renoncé sachant que nous aurons bientôt la chance de vivre.
Mais je ne pensais pas que ça prendrait autant de temps.
Je suis toujours là, je n’ai pas bougé, à la même place depuis près d’une heure maintenant. Et en plus je suis toute seule, Janet est à l’infirmerie, il faut dire qu’elle a pas mal de travail avec la bataille que l’on a mené il y a deux jours…la dernière. Daniel est justement entre les mains de Janet, mais rien a voir avec la fin de la guerre, ironie du sort, il s’est cassé la jambe en descendant de la passerelle en revenant de cette dernière bataille.
Teal’c quant à lui est sur Chulak pour ramener sa famille pour la fête prévue dans quelques minutes.
Le colonel O’neill est en ce moment avec le général Hammond, je ne sais pas ce qu’il font mais ça fait maintenant plusieurs heures qu’ils sont dans son bureau.
Quand j’y repense, mes sentiments envers lui n’ont pas bougé, ils sont toujours présent malgré tout ce que l’on a vécu, je peux même affirmer qu’ils sont de plus en plus forts.
Ah enfin les voilà, Janet entre en poussant Daniel dans un fauteuil roulant, ils m’aperçoivent et me rejoignent. Ils semblent très heureux et s’est compréhensible, je le suis moi aussi mais peut être pas autant que je ne le souhaiterais.
Tiens, une activation de la porte, c’est Teal’c, avec sa femme et son fils, ils nous rejoignent en souriant, c’est bien la première fois que je vois le grand Jaffa sourire, c’est rassurant.
Ils entrent, mon cœur s’emballe comme à chaque foi que je l’aperçois, il me regarde et me sourit, je lui souris aussi à défaut de pouvoir le serrer dans mes bras. Quoi qu’on puisse en dire je le trouve impressionnant et très séduisant dans son uniforme de cérémonie ; je n’arrive pas à détacher mes yeux de lui.
Ça y est on est tous réunis dans la salle d’embarquement qui à été décorée pour l’occasion, et où se trouve plusieurs buffets.
Une estrade vient d’être installée comme pour ma promotion au grade de major. Le général Hammond s’avance, on se met tous au garde à vous même Jack qui se trouve à ses côtés, il prend la parole : repos, je suis fière de pouvoir vous annoncer officiellement que la menace Goaul’d n’est plus qu’un mauvais souvenir et ce grâce à vous. Pour cette occasion le président viendra nous rendre une petite visite au cours de la soirée. Mais pour l’instant je vais demander à l’équipe SG1 de s’avancer à côté du colonel O’neill.
On se regarde étonnés, mais comme de bon soldats (enfin je crois que je parle pour moi) on obéit au général.
- merci, je dois vous dire que je me fais vieux, et que j’aurais déjà du prendre ma retraite depuis quelques années, c’est pour cela que le président m’a demandé de nommé mon successeur à la tête du projet. Garde à vous. Ce n’est pas sans une grande fierté que je promu au grade de général le colonel O’neill.
Général ? ? ? le colonel me regarde, je le regarde et je lui souris, je ne sais pas quoi faire d’autre, d’un coté je suis vraiment heureuse pour lui, il le mérite, mais d’un autre coté je suis triste, oui c’est ça, triste, je pensais que j’allais enfin pouvoir vivre mon amour au grand jour. Il doit lire la détresse dans mes yeux car il me sourit à son tour, pourquoi ?
- major ? voulez vous me seconder ?
Il me faut quelques secondes pour réaliser ce que me demande le général, mais je percute. Je m’avance donc près du général qui me tend l’étoile à accrocher sur l’épaule droite du colonel ? du général, je vais avoir du mal à m’habituer. Mes mains tremblent un peu mais j’y arrive et me met au garde à vous devant mes généraux, ça fait bizarre.
Ça y est, il est général, je suis toujours major et on est toujours dans l’armée.
Je peux vous poser une question, est-ce que j’ai la poisse ?
Non c’est vrai, dès que ça a l’air de s’arranger pour le mieux il y a toujours un élément imprévu qui vient tout foutre en l’air, et ça, ça m’énerve au plus haut point.
Vous allez me dire, que j’aurais pu démissionner il y a longtemps déjà, mais ce que vous ne savez pas c’est qu’il m’en a dissuader, oui lui ! il m’a dit que mon travail était pour l’instant le plus important et que le moment viendra où l’on pourra vivre heureux, cette foi encore il avait réussit à me convaincre, et il avait raison, ça c’est même vérifié plusieurs fois.
Tiens, le président arrive, on se met tous au garde à vous, même le colonel, …le général…enfin vous m’avez comprise.
Il nous explique qu’il est fier de nous, etc, je commence vraiment à me lasser, son discours n’en fini plus, en plus la fatigue accumulée durant cette semaine se fait sentir.
Ils nous quittent ? non, les trois hommes se dirigent vers le bureau du général, hein ? lequel ? Hammond ! qui d’autre !
Je ne sais pas ce qu’ils se sont dit mais ça fait bien une demi heure qu’ils sont enfermés là haut, heureusement la soirée se passe bien, je discute et ris avec mes amis et depuis longtemps je me détends, oui, ça fait plus que longtemps comme vous dites.
Il est bientôt une heure du matin, je suis épuisée, mais j’attends qu’ils descendent pour m’éclipser, c’est vrai si je ne reste pas vous ne saurez pas la fin de l’histoire et moi je dois vous avouer que j’ai très envie de la connaître aussi.
Enfin ! ! c’est pas trop tôt, je commençais à m’endormir tout comme Janet et Teal’c, et je suis sûr que vous le seriez aussi si vous deviez écouter Daniel monologuer pendant une heure et demie sur les différentes découvertes qu’il a fait durant nos voyages. Une heure et demi ! ! non mais vous vous rendez compte et il n’a pas encore dépassé la première année d’exploration.
Ils ont l’air de bien s’amuser, ils s’approchent de nous, dieu merci, sauvez nous je vous en supplie, sauvez moi !
Le général… comment ? à oui pardon, le général O’neill semble se douter de ce qui ce passe en nous regardant, après tout il connaît Daniel lui aussi, il ne se gène donc pas pour lui couper la parole.
- excusez moi Daniel…mais le président va s’en aller et il voulait rencontrer personnellement SG1 avant de partir.
Nous discutons donc tous avec le président qui nous félicite chacun notre tour pour notre travail et tout les sacrifices que nous avons fait au long de ces années.
Puis il se dirige vers le pupitre et demande le silence. Comment ça qui ? le président bien sûr ! on dirait que vous aussi vous êtes fatigués.
- merci. Je vais maintenant prendre congé du SGC, mais avant je voudrais demander à Teal’c et à sa famille de s’approcher, (ils s’approchent donc) j’ai le plaisir de vous remettre la nationalité américaine à vous et à votre famille, je suis très fier de vous compter comme terriens à part entière et pour toujours.
Je crois que pour la première fois depuis que je le connais je vois Teal’c ému et près à verser une larme, il s’incline pour remercier le président et celui ci lui tend la main que Teal’c se fait un plaisir de serrer. Nous sommes vraiment tous très heureux, toute l’assemblé applaudit, on n’aurait pas pu rêver mieux pour Teal’c. Citoyen américain, c’est génial ! ! !
Le président s’en va, accompagné par les généraux.
Teal’c nous rejoint en serrant sa femme et son fils contre lui, ils sont vite rejoint par les membres du SGC qui veulent les féliciter.
A ce moment là je ne peux pas m’empêcher de verser une larme, je vais serrer mon ami dans mes bras ainsi que Dreau’c et Ria’c. Puis je m’éloigne, laissant place aux autres.
Et comme au début, je me retrouve au fond de la salle, à regarder mes amis vivre leurs vies. Non c’est pas vrai, je ne pleure pas ! quoi ? c’est une poussière dans l’œil ! bon c’est vrai je pleure, mais c’est de bonheur, mes amis sont heureux. En plus Janet et Daniel se sont éloignés, Janet est assise sur les genoux de notre archéologue préféré, et ils s’embrassent passionnément. Ils se sont enfin trouvés.
Je ne peux m’empêcher de sourire devant ce spectacle. Hein ? oui c’est ça je pleure de joie maintenant.
Soudain je sens une main sur mon épaule, je me retourne et … le général me regarde et m’essuie les larmes qui roulent toujours sur mes joues … il me serre dans ses bras … je passe mes bras autour de son cou.
Comment ? mais bien sûr que c’est le général O’neill ! vous voyez Hammond me faire un câlin vous ? il faut vraiment qu’on revoie notre communication ! bon et si on en revenait à ce moment qui s’annonce des plus romantique ? comment ça non ? ah j’ai eu peur, je croyais vraiment que vous étiez sérieux !
Bon alors comme je disais je passe mes bras autour de son cou, et le serre le plus fort possible. Là je l’entend me murmurer les plus doux mots depuis la création.
- je t’aime Sam, ne me quitte jamais.
Je me détache lentement de lui et plonge mon regard dans le sien puis lui souri :
- jamais, je te le promets.
La je blottis à nouveau mon nez dans son cou en souriant. Il se détache de moi après quelques minutes, là je me rend compte que presque tout le monde nous regarde, non, en fait tout le monde.
Le général, Hammond cette foi ci, prend la parole.
- après une conversation avec le président, nous avons décider que puisque la menace Goaul’d n’était plus qu’un souvenir, et que le projet allait être rendu public, nous vous devions à tous une faveur. J’ai donc le plaisir de vous annoncer qu’à partir de ce soir, la règle de non fraternisation est abolie au sein du SGC. (tout le monde reste sans voix, dont moi je dois l’avouer, non mais vous vous rendez compte de ce que ça veut dire ?) Général O’neill je crois que vous avez quelque chose à dire.
- Merci George (tout le monde le regarde en riant)… ben quoi ? j’ai le droit maintenant ! et pas vous ! (c’est alors qu’il se retourne vers moi et plonge son merveilleux regard dans le mien, mais qu’est-ce que ? il est à genoux ! !) Major Carter, j’ai un question à vous poser. (oh mon dieu) voulez vous m’épouser ? (je vais m’évanouir, non je ne vais pas, si, non,…oh bon dieu Sam reprends toi).
Sans lâcher son regard, je lui souri … m’agenouille à sa hauteur … encadre son visage de mes mains … et avant de lui déposer un chaste baiser sur les lèvre je lui murmure : « oui ».
Ce simple contact avec ses lèvre m’a fait l’effet d’une décharge électrique, vous savez cette sensation que vous avez au fond de l’estomac à chaque fois que vous touchez l’homme que vous aimez ?
Je me recule donc après ce baiser que l’on peut même qualifier de bisou … je replonge mes yeux dans les siens … et cette foi plus fort : « oui ». Il me fait son sourire qui me fait tant craquer, oui celui là, et il m’embrasse si passionnément que j’ai l’impression que je vais défaillir, ses bras puissants me retiennent et me serrent plus fort contre lui. Quand on se détache l’un de l’autre toute la salle applaudie, on se relève et Jack, j’ai quant même de droit de l’appeler par son prénom non ?, donc Jack sort un magnifique solitaire de sa poche intérieure et me le passe au doigt. Il se rapproche encore de moi et m’embrasse encore plus passionnément.
Qu’est-ce que je disais tout à l’heure ?
L’immortalité des sentiments est probable, et bien maintenant je peux vous dire que je suis convaincu, que j’en suis persuadée, que l’immortalité des sentiment est un fait acquis.
Il m’aime, je l’aime, et ça j’en suis sûre.
Je peux vous dire que ce soir, … ou ce matin, comme vous voulez, que je suis la plus heureuse des femmes de cette planète, … de la galaxie, …de l’univers, …d’accord ! j’arrête !
Je vous souhaite à tous autant de bonheur.
Au revoir et bonne nuit, car moi je compte bien aller me coucher … mais non ! ! … j’ai jamais dis que j’allais dormir ! ! !
C’est fini !
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