Sandy O'Neill
Cambriolage
Cela ne faisait que deux jour que sg1 était en vacance, Daniel était parti sur Abydos afin de rendre visite à sa famille, tout comme Teal’c sur Choulac, et Sam à Denver ; tandis que Jack de son coté était parti pêcher dans le Minnesota.
Denver
Tout ce passait pour le mieux pour Sam qui profitait de ses vacances chez son frère, elle jouait beaucoup avec sa nièce, regrettant parfois de ne pas avoir un enfant à elle ; elle discutait beaucoup avec sa belle sœur. Le fait de ne pas penser à son réacteur à naquada ou au fait de devoir sauver la terre d’une nouvelle attaque Goaul’d lui faisait le plus grand bien.
Un après midi, pendant qu’elle discutait avec sa belle sœur Michelle, la discussion en vint naturellement sur la vie privée :
Michelle : alors, c’est bien beau tes histoires de satellites, mais j’ai l’impression que ça ne te laisse pas beaucoup de temps pour trouver l’homme idéal.
Sam : c’est compliquer (elle resta rêveuse, les yeux dans le vide).
Michelle : explique moi !
Sam : ce n’est pas la question de le trouver, mais le fait d’être dans l’armée qui empêche beaucoup de chose.
Michelle : ça, c’est une chose que je ne comprendrai jamais, comment peuvent ils vous demander de ne pas aimer, c’est vrai, après tout ça ne se commande pas ! Et il s’appelle comment ?
Sam la regarda avec un petit sourire lui répondit d’une voix presque inaudible : Colonel Jack O’Neill, mais je t’en pries ne le répète pas.
Michelle : un colonel en plus, en ben ma grande, et il est comment ?
Sam : je savait que je n’aurai pas dû te le dire.
Michelle : allons Sam, tu m’en as trop dit ou pas assez.
Sam : il est très séduisant, drôle, gentil,….(soupir) enfin bref c’est la perle rare.
Michelle : ouah, j’aurai dû m’engager !
Sam : ne dis pas de bêtises.
Michelle : et il est au courant ?
Sam : oui.
Michelle : et qu’est ce qu’il en dit ?
Sam : il ressent la même chose.
Michelle : alors là, il y a quelque chose qui m’échappe, je ne vois vraiment pas où est le problème.
Sam : nous sommes tous les deux militaires, il y a le règlement, on risque la cour martiale, ce qui aurait pour résultat de nous faire renvoyer de l’armée ou pire encore, de nous séparer, et nous faire muter de notre poste actuel ne peut s’envisager.
Michelle : je ne vois pas en quoi la surveillance et la conception de satellites peut être plus important que ta vie privée.
Sam : crois moi, ça l’est.
Michelle : OK, j’insiste pas.
Sam : il se fait tard, je vous invite au restaurant ce soir, tu es d’accord ?
Michelle : manger au resto à tes frais ? laisses moi réfléchir….bien sûr !
Toute la famille Carter présente alla donc manger dans un restaurant de Denver, vers les 11h, les enfants commencent à être fatigués ils décidèrent de rentrer. Sam pris le volant du break de son frère Marc, et ramena toute la petite famille à bon port.
Durant la nuit, Sam fût réveillée par un bruit venant du salon. Elle se leva et descendit les escaliers pour découvrir ce qu’il ce passait. Elle n’eut pas le temps de se rendre compte qu’il s’agissait d’un cambrioleur, quand elle reçue une balle dans l’abdomen. L’homme ayant été surpris par la présence d’une personne, fut pris soudain de panique et tira avant de s’enfuir.
Marc, réveillé par le bruit de la détonation, dévala les escaliers et trouva sa sœur étendue dans une mare de sang , elle était très faible et avait du mal à respirer. Il appela tout de suite une ambulance, et Michelle qui était sur ses talons se précipita sur Sam, et avec sa robe de chambre appuya sur la blessure de son amie pour empêcher le sang de couler.
Michelle : t’en fais pas tu vas t’en sortir, les secours arrivent tout de suite..
Sam d’une voix très faible : Michelle…dis lui que je….l’ai toujours…aimer.
Michelle : ne t’inquiètes pas, tu lui dira toi même quand tu le verra.
L’ambulance arriva quelque minutes plus tard et Sam fut immédiatement conduite aux urgences, Michelle et Marc après avoir confier les enfant à leur voisine allèrent la rejoindre, ils attendirent plus de trois heure dans le hall des urgences.
Michelle : j’ai amené ses affaires, elle va sûrement en avoir besoin.
Marc : oui, j’espère seulement qu’elle va s’en sortir.
Michelle : ne t’inquiètes pas, Sam est forte, elle ne peut pas mourir comme ça.
Marc ne répondit rien et enlaça sa femme pour la rassurer et pour se rassurer lui aussi par la même occasion.
Au bout de quelques minute, Michelle se dégagea et regarda son mari dans les yeux.
Michelle : tu crois qu’elle a un carnet d’adresse dans son sac ?
Marc : sûrement pourquoi ?
Michelle : il faudrait prévenir quelqu’un.
Marc : oui, mais qui, elle ne nous a parler de personne, et je ne connais pas le nom de ses supérieurs.
Michelle : j’ai ma petite idée.
Marc la regarda fouiller dans le sac de Sam et y sortir un petit carnet noir. Elle l’ouvrit à la lettre O et soudain elle dit : BINGO !
Sans en dire plus, elle se leva et se dirigea vers le téléphone du hall sous le regard étonné de Marc qui ne comprenait pas son attitude.
Après quelque sonneries, un homme à la voix endormie répondit : hallo…
Michelle : colonel Jack O’Neill ?
Jack : oui…
Michelle : je suis désolée de vous déranger à cette heure de la nuit monsieur, je m’appelle Michelle Carter, je suis la belle sœur de Sam…
Jack, qui dès qu’il entendit le prénom de son major fut des plus attentif : qu’est ce qui passe ?
Michelle : Sam a surpris un cambrioleur et a reçue une balle dans le ventre, elle est en ce moment entre les mains des médecins. J’ai pensé que qu’il fallait prévenir quelqu’un, alors je vous ai appelé.
Jack, qui était assis sur son lit et n’en croyait pas ses oreilles : oh mon dieu, vous avez bien fait, j’arrive dès que possible, …., dans trois heures de suis là,…
Michelle : je vous remercie, on vous attend, nous sommes à l’hospital du centre ville.
Jack : très bien, je fais le plus vite possible.
Sur ce ils raccrochèrent en même temps.
Minnesota
Jack avait du mal à croire ce qui venait de se passer, il venait juste de raccrocher, quand une larme coula sur sa jour, puis se reprenant, il s’habilla rapidement, ramassa quelques affaire et couru jusqu’à sa voiture pour prendre la route de Denver. Il était paniqué, il ne savait pas dans quel état se trouvait Sam et ne pouvait rien faire pour l’aider ; elle qui s’était sortie de situation qu’ils croyaient tout les deux désespérée en mission, c’était fait blesser par un simple cambrioleur, et ça lui était insupportable.
Denver
Marc : qui as tu appelé ?
Michelle : son supérieur, elle m’en avait parlé cet après midi.
Marc : et qu’est ce qu’il a dit ?
Michelle : il avait l’air bouleversé, mais aussi très en colère, il m’a dit qu’il arrivait le plus vite possible.
Marc : comment ça ?
Michelle : disons que c’est compliqué.
Marc :….
Il n’eut pas le temps de dire quoique que ce soit, car un médecin venait d’entré et Michelle qui l’avait vu se leva et se dirigea vers lui.
Michelle : alors comment va-t-elle docteur ?
Doc : il faut encore attendre, sa blessure était grave, on sera fixé demain, mais il y a de bonnes chances pour qu’elle s’en sorte.
Marc : merci docteur, on peut aller la voir ?
Doc : non je suis désolé, mais venez avec moi, je vais vous installé dans une salle plus calme où vous pourrez vous reposer.
Michelle : c’est très gentil à vous, mais une personne va nous rejoindre, nous ne voudrions pas la manquer, merci quand même.
Doc : très bien, je vous préviens si il y a le moindre changement.
Michelle : merci encore docteur.
Doc : je vous en prie.
Il s’éloigna, et Marc enlaça sa femme qui leva la tête avec un petit sourire et l’embrassa tendrement.
Aéroport de Denver trois heures plus tard
Jack qui venait de sortir de l’avion, se dirigea presque en courant vers le premier taxi libre qui le conduisit à l’hospital où se trouvait son major. Il ne tenait plus en place, et s’imaginait des scénarios tous plus catastrophiques les uns que les autres.
Une fois arrivé il se dépêcha de payer le chauffeur et se dirigea vers l’entrée des urgences. En entrant il se rendit à l’accueil :
Jack : bonjour, je voudrais avoir des nouvelles de Samantha Carter SVP.
Réceptionniste : vous êtes de la famille ?
Jack : non je ….
Voix derrière lui : colonel O’Neill ?
Jack, se retournant : oui.
Michelle : je suis Michelle Carter, c’est moi qui vous est appelé.
Jack : enchanté, alors comment va-t-elle ?
Michelle : les médecins sont optimistes, je vous présente mon mari Marc.
Marc : colonel.
Jack, lui serrant la main : bonjour, appelez moi Jack SVP.
Marc : très bien.
Jack : quand est ce que l’on pourra la voir ?
Michelle : je ne sais pas le médecin m’a dit qu’il viendrait nous voir. Venez je vous offre un café, vous semblez en avoir besoin.
Jack : merci.
Ils allèrent dans la salle d’attente, où pendant une bonne heure ils discutèrent de tout et de rien, quand le médecin apparu devant eux.
Doc : mlle Carter vient juste de se réveiller, mais seul les membres de sa famille peuvent la voir pour l’instant.
Michelle : nous pouvons donc entrez tous les trois, je vous présente son fiancé, il est arrivé il y a peu de temps.
Doc : très bien, mais pas trop longtemps, elle a besoin de repos.
Michelle : merci docteur.
Jack et Marc se regardaient interdits, puis Jack s’adressa à Michelle : son fiancé ?
Michelle : ben quoi, je suis sûr qu’elle sera heureuse de vous voir, et vous en mourrez d’envie…oh je vous en prie ne me regardez pas comme ça Jack c’était le seul moyen de vous faire entrer.
Elle s’éloigna en direction de la chambre de Sam, laissant Jack et Marc encore assis, mais il ne leur fallut pas plus de quelques secondes pour la rejoindre.
Michelle pénétra doucement dans la chambre de Sam.
Michelle : alors comment tu te sens ?
Sam, d’une voix faible : comme quelqu’un qui viens de se faire tirer dessus.
Michelle : tu t’en es bien sortie.
Marc : ouais, tu nous a fais peur p’tite sœur.
Sam : hum, désolé.
Michelle : Sam, il y a quelqu’un qui voudrait te voir.
Sam : a oui ? qui ça.
Jack : moi.
Sam, reconnaissant la voix de son colonel, fut surprise : mon colonel ? Qu’est ce que vous faites ici ?
Michelle : m’en veux pas, c’est moi qui l’es appelé.
Sam ne savait pas quoi dire, il avait fait la route depuis le Minessota pour venir la voir. Elle regardait Michelle puis Jack, sans rien dire.
Michelle : bon, on vous laisse.
Elle pris Marc par le bras et le tira dehors, pour les laisser seul.
Jack : alors Dorothée, on s’est perdu ?
Sam en souriant : je crois que j’ai pas eu de chance sur ce coup là mon colonel, par contre on aura le droit à plus de vacances.
Jack : vous ne perdez pas le nord en tout cas.
Sam lui fit alors son plus beau sourire.
Jack : on peut dire que vous m’avez fait une sacrée peur major.
Sam : je suis désolée mon colonel.
Jack : ne le soyez pas, ce n’est pas de votre faute (tout en parlant il se rapprochait du lit et s’assit sur la chaise qui se trouvait à coté de ce dernier), en plus je suis heureux que votre belle sœur m’ai appelé, mais étonné aussi, vous avez parlé de moi Carter (il avait dit cette dernière phrase avec son sarcasme habituel, ce qui mit Sam mal à l’aise).
Sam : j’ai sûrement du mentionner votre nom au cour d’une conversation.(elle repensa alors ce qu’elle avait dit à Michelle l’après midi précédant l’accident).
Jack : ah, …bon je vais vous laisser vous reposer, je repasserai vous voir demain, dormez bien.
Sam lui sourit encore une fois pour toute réponse. Alors qu’il s’apprétait à sortir de la chambre, Sam l’appela : mon colonel ?
Jack : oui ?
Sam : merci.
Jack : pourquoi ?
Sam : pour être là.
Jack : mais je vous en pris, ça me fais plaisir, reposez vous maintenant.
Sam : oui.
Il sortit alors de la pièce et Sam s’endormie aussitôt.
Michelle : alors ?
Jack : alors ?
Michelle : dites moi !
Jack, qui savait pertinemment où elle voulait en venir détourna le plus rapidement la conversation : elle a vu pire, elle s’en remettra.
Michelle, n’insistant pas : OK !
Jack : vous ne savez pas où je pourrait trouver un hôtel ?
Marc : ne dites pas de bêtises Jack, venez à la maison, il y a de la place.
Jack : merci, je vous suit.
Ils rentrèrent alors pour prendre du repos, qu’ils avaient tous bien mériter. Pendant le trajet, Jack appela le général Hammond pour lui faire part de la situation, et ils se mirent d’accord sur le fait que sg1 reprendrait du service que lorsque Sam serait rétablie.
Il était déjà presque 15h lorsqu’ils arrivèrent à la maison, Marc alla récupérer les enfants chez la voisine pendant que Michelle fit entrer Jack, il y avait encore le sang de Sam sur le plancher, Jack voulait aider Michelle à nettoyer mais elle refusa et le conduisit jusqu’à sa chambre.
Michelle : ne vous inquiétez pas je vais nettoyer, …., c’est la chambre de Sam, installez vous et reposez vous, vous en avez besoin.
Jack : merci Michelle, je suis heureux que vous m’ayez appelé.
Michelle : je sais. Elle le regarda en souriant, et il fit de même ; puis elle le laissa seul et ferma la porte de la chambre derrière elle.
Jack regarda autour de lui, il y avait les affaires de Sam un peu partout dans la chambre. Il posa son sac par terre et se déshabilla pour se coucher. Quand il s’étendit, il fut envahi par le parfum enivrant que son major avait laissé sur les draps et il s’endormit presque dans la seconde.
Plusieurs jours avaient passé et Jack avait presque élu domicile chez le frère de Sam, il rendait tout les jours visite à cette dernière, qui se rétablissait très vite. Pendant toute la journée ils discutaient, faisaient des parties de cartes ou d’échec.
Sans s’en rendre compte le jour de sa sortie était arrivée et Michelle et Jack était venu la chercher.
Jack : alors vous êtes prêtes ?
Sam : oui mon colonel.
Jack : parfait, alors c’est parti, Michelle nous attend en bas, elle s’occupe de signer vos papier de sortie.
Sam : alors ça c’est gentil.
Jack : je trouve aussi, allez Dorothée montrez nous le chemin.
Sam s’installa dans un fauteuil roulant, poussé par Jack, ils rejoignirent Michelle à l’accueil.
Michelle : bon, tout est OK, on peut partir.
Sam : avec plaisir.
Sam s’installa à l’arrière de la voiture, aidée par Jack, qui s’installa à l’avant à coté de Michelle.
Une fois arrivés, ils allèrent s’installer dans le jardin, et ils discutèrent jusqu’au retour de Marc. Marc et Michelle avaient prévu d’emmener les enfant chez les parents de cette dernière et d’aller ensuite au restaurant puis au cinéma, afin de laisser Sam et Jack seul ; inutile de préciser qu’il s’agissait d’une idée de Michelle.
Nos deux officiers se retrouvèrent donc seul. La tension entre eux se fit vite sentir et Jack décida de parler pour briser un silence un peu trop pesant : dites moi, qu’est ce que vous désirez manger ce soir ?
Sam : ça va vous paraître idiot, mais j’ai un grand besoin de pizza, la nourriture était infecte.
Jack : mais ce n’est pas idiot du tout, j’adore les pizza.
Il commanda donc deux grande pizza, qu’ils mangèrent devant la télévision.
Puis ils décidèrent de visionner un film, car Marc possédait une collection impressionnante de film, et leur choix se porta sur E.T., à la fin du film Jack ne put s’empêcher de faire de l’humour : je me demande si Thor a vu le film ?
Sam : ils auraient put le prendre comme conseiller artistique.
Jack : exact !
Ils se mirent à rire en pensant à cette éventualité, ils étaient alors très près l’un de l’autre et se regardaient dans les yeux, mais Sam détourna la tête et dit : au fait, mon colonel, vous ne m’avez dit pourquoi vous êtes venu si vite depuis le Minnesota quand Michelle vous a téléphoné.
Jack, embarrassé par la question qu’en se cachant derrière son humour, comme à chaque fois qu’il était sur un terrain glissant : c’était le mileu de la nuit et je ne pouvait plus dormir, alors je suis venu.
Sam : sérieusement mon colonel.
Ils se regardaient alors dans les yeux, comme absorbés par leurs regards.
Jack : vous savez ce que je ressens pour vous, et je ne me le saurait jamais pardonné si vous nous aviez quitté. Je vous aime Sam, et c’est pour cela que je voulais être à vos cotés quoi qu’il arrive.
Sam ne répondit rien, elle plaça sa main gauche sur la joue de son colonel, approcha sa tête le plus près possible de celle de Jack et chuchota un «je t’aime» avant de l’embrasser. Ce baiser fut tout d’abord timide, puis de plus en plus passionné, ils firent passer dans ce baiser tout l’amour qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Jack se leva alors et pris Sam dans ses bras pour la porter jusque la chambre. Là enfin ils s’aimèrent sans retenue, sans penser au règlement, ou à autre chose.
fin