Je me présente, je suis le major Samantha Carter, de l’armée de l’air des Etats Unis d’Amérique, et j’écris cette lettre ne sachant pas si quelqu’un la lira ou pas. Si vous la lisez c’est soit que je suis morte, soit que je vous l’aurez donnée, ou bien encore que vous l’aurez trouvée. De toute façon il n’y a pas beaucoup de différence.
Cela fait trois jours que je suis coupée du monde, et ce n’est pas une métaphore, j’ai beau être un génie par moment, cette fois je ne peux rien faire pour m’en sortir.
Je suis sur une planète déserte P6X568, à plusieurs milliers d’années lumière de ma maison, et le seul moyen de ne pas devenir folle est de vous écrire.
J’ai de la chance dans mon malheur, c’est moi qui portait le sac de rations de survie, donc si mes calculs sont bons et en me rationnant au maximum il me reste environ quatre jours. Après cela, je ne pourrais pas tenir vu l’environnement de cette planète.
Les alentours ne se composent que de roches à perte de vue, on se croirait sur la lune, un univers totalement désolé.
C’est d’ailleurs pour cette raison que le Colonel O’Neill avait décidé de rentrer plus tôt à la base, je crois qu’il s’ennuyait plus qu’il ne pouvait en supporter, et je dois dire que moi aussi, il n’y a strictement rien à étudier ici.
Alors que j’allais passer la porte celle ci c’est déconnectée, j’ai bien essayé de recomposer les coordonnées sur le cadran de contrôle, mais rien n’y fait, c’est comme si quelqu’un avait débranché la prise. Je suppose qu’ils ont dû essayé de l’autre côté aussi, mais comme personne n’est venu me dire bonjour, je vais dire que ça n’a pas fonctionné.
Je me retrouve donc toute seule, avec quatre jours de nourriture, une tente et un duvet. Comme dirait le colonel après tout on a connu pire. J’aimerais pouvoir avoir sa confiance et son optimisme, en fait pour être honnête j’aimerais qu’il soit avec moi en ce moment. Il me manque. Mes amis aussi me manquent, mais lui encore plus, j’aimerais pouvoir l’expliquer mais j’en suis incapable.
En fait je crois que cette lettre servira à dire adieu à tout ceux que j’aime, bien sûr si ils me retrouvent un jour.
Donc mes chers amis, je voudrais que vous sachiez que je vous adore tous, vous m’avez soutenu durant les moment important de ma vie, vous avez toujours été là et pour ça je tenais à vous dire merci.
Mon général, ça a été un honneur d’avoir servit sous vos ordres, j’en suis vraiment très fière, et je voulais vous dire que vous avez réussi à créer l’ambiance d’une vraie famille au SGC, vous êtes un peu notre père à tous. Surtout ne changez rien, merci.
Papa, je voulais te dire que nos retrouvailles ont été très importantes pour moi, je t’aime vraiment très fort.
Teal’c, je vous considère comme mon frère, j’ai été honorée de combattre à vos côtés. Vous avez toujours été là pour me soutenir dans les moments difficiles, vous m’avez toujours prêter votre épaule pour pleurer, et je tenais à vous dire que je tenais beaucoup à vous.
Daniel, c’est mon tour j’ai l’impression, vous aussi vous avez toujours été comme un frère pour moi, vous m’avez soutenu et réconforté, merci, je vous adore.
Janet, je voudrais que tu dise à Cassy que je l’aime comme ma propre fille, et que tu as été ma meilleure amie depuis toute ces années, prends bien soin de toi et de ta fille je vous aime toutes les deux.
Mon colonel, je crois que c’est la lettre la plus difficile à écrire de toute ma carrière, tout d’abord ça à été un honneur de servir sous vos ordres monsieur. Vous êtes le meilleur supérieur que je n’ai jamais connu. Mais tellement plus qu’un supérieur pour moi. On a traversé tellement d’épreuves ensemble, tellement de joie et de peine. Tout ça pour vous dire que je tiens à vous plus que je ne le croyais possible, il y a bien longtemps que je m’en suis rendu compte, mais par peur ou peut être par égoïsme, j’ai toujours tout refoulé. Mais aujourd’hui je ne peut pas, et ne veux pas vous le cacher. Depuis le début de cette aventure, dès que j’ai croisé votre regard je suis tombée sous votre charme, vous m’avez totalement envoûté. Je voulais vous dire que je vous aime, et que même si rien n’était possible, j’ai été heureuse car je pouvais vous côtoyer tous les jours et rêver en secret. Alors merci.
Sam
Le colonel replia le papier et essuya une larme qui avait forcé le barrage de ses yeux pour porter son regard sur son second, allongée sur un lit de l’infirmerie depuis quelques heures.
Au bout de huit jours ils avaient enfin atteint P6X658 grâce à la persévérance de Jacob Carter. Ils avaient été obligé de volé un vaisceau cargo à Yu pour pouvoir aller chercher Sam sur cette planète hostile. Ils s’étaient tout de suite dirigé vers la porte et l’avaient retrouvée inconsciente au pied de l’anneau de naquada.
Jack cru que son cœur ne tiendrait pas à cette vision, mais elle était toujours vivante. Ils avaient vite rejoint la planète la plus proche possédant une porte pour la rapatrier le plus vite possible à la base.
Cette fois encore ils n’étaient pas passé loin de la catastrophe. A croire qu’ils avaient une bonne étoile qui veillait sur eux.
A son arrivé, Janet l’avait tout de suite mise sous perfusion pour la réhydrater, elle avait bon espoir, puisque Sam avait sût se rationner pour pouvoir tenir le plus possible, mais son état de fatigue et le manque d’eau, l’avaient fait s’évanouir. Elle était inconsciente mais pas en danger.
Jack n’avait pas quitté son chevet depuis l’or. Il avait trouvé la lettre dans la poche de veste de son second et l’avait lu. Une lettre d’adieu, il connaissait son contenu par cœur, puisqu’il la lisait et la relisait depuis plus d’une heure, en tenant fermement la main de Sam dans la sienne.
Au milieu de la nuit, Jack s’était endormi, la tête posée sur le lit de Sam, lui tenant toujours la main. Quand il sentit une pression des doigts il se réveilla instantanément. Ses yeux fixait le visage de Sam avec amour et inquiétude. Lentement elle ouvrit les paupière, et réalisant qu’elle était au chaud dans un lit de l’infirmerie, elle sourit timidement pour dans la seconde fondre en larme.
J (paniqué) : Carter, ne pleurez pas, vous êtes en sécurité à la maison, tout va bien.
S (elle s’assit dans le lit, ne lâchant pas la main de Jack) : j’ai eu si peur de rester là bas.
J (la prenant dans ses bras et la serrant pour la réconforter) : je sais, mais vous êtes là maintenant, et tout va bien se passer.
Sam se blottit contre son colonel, le nez dans son coup, secouée par des sanglots qui semblaient ne pas vouloir finir.
J : chuttt, calmez vous je suis là.
Il lui fallut cinq bonnes minutes pour se calmer, les larmes se tarirent lentement, mais elle se sentait si bien dans les bras de son colonel qu’elle n’en bougea pas pour autant.
J (s’écartant doucement de Sam) : ça va mieux ?
S (le fixant dans les yeux) : oui, merci.
J (tout d’un coup très gêné) : heu, Carter, j’ai … j’ai lu votre … lettre. Et je … (il n’arrivait pas à finir sa phrase tellement il était perdu dans les yeux de la femme qu’il tenait toujours dans ses bras) … heuuu.
N’arrivant toujours pas à sortit un mot, il se pencha lentement sur le visage de Sam et lui déposa un léger baiser sur les lèvres.
J (dans un murmure) : moi aussi je t’aime.
Un sourire se dessina alors sur les lèvres de Sam, et cette fois c’est elle qui prit l’initiative de l’embrasser, mais beaucoup plus passionnément.
Lorsque Janet, le reste de SG1 et le général arrivèrent dans l’infirmerie, ils repartirent aussitôt, ne voulant pas déranger ce couple qui avait mis tellement de temps à se trouver.
Mais si vous tendez l’oreille vous pouvez entendre un discussion intéressante.
H : vous me devez cinq cent $ docteur Jackson.
D : mais…
T : et à moi huit cent $.
D : je …
Ja : ne m’oubliez surtout pas, vous me devez trois cent $.
D : mais c’est pas vrai ! ! !
Fin