3 mois après le départ de Diana.
Alana : Les garçons, rapprochez-vous, que je vous prenne en photo.
Kyle : Tu viens Papa ?
Tom : Bien sûr fiston.
Alana : 1, 2, 3 !
Tous observent la photo prise par Alana.
Tom : Dis donc Alana, je ne savais pas que tu avais aussi le don de prendre de superbes photos.
Alana : Oh tu sais Thomas, ce…
Tom !
Tom !
Agent Tom Baldwin !
Tom : Quoi ?! Alana ?
Nina Jarvis : Toujours en train de penser à votre amie ?
Tom : Pardon Nina, vous savez, les derniers mois ont été difficiles pour moi, aussi bien professionnellement qu’au niveau de ma vie privée.
Je vous remercie encore de m’avoir donné un nouveau coéquipier.
Nina : En parlant de coéquipier, le voici. Et vous allez retourner sur le terrain. On nous signale encore des décès dus à l’injection de promicine.
Marco : Vous êtes prêt Tom ?
Tom : Oui Marco, allons-y.
Après le départ de Diana pour l’Espagne, Tom s’est retrouvé tout seul à enquêter sur les faits touchant les 4400. Jarvis lui avait proposé d’autres missions, mais Tom voulait rester sur ce dossier. Le NTAC lui a proposé un autre agent pour l’aider, mais il refusa.
Tom : « Lorsque je suis revenu au NTAC, ma partenaire était Diana Skouris. Je ne travaillerais avec personne d’autre en attendant son retour. »
Finalement, Tom changea d’avis. Il accepta l’aide d’une autre personne, à condition que ce soit lui choisisse son ou sa futur partenaire.
Il choisit Marco, personne avec qui il avait souvent collaboré.
Tom et Marco arrivent sur les lieux.
Marco : Et une victime de plus. C’est déjà la 5ème cette semaine.
Tom : Les gens sont près à tout dans l’espoir d’une vie meilleure.
Chez Tom.
Tom reçoit un appel.
Tom : Allô ?
Diana : ¡Hola Tom ! ¿Cómo estás ?
Tom : Diana, quelle bonne surprise ! Comment se passe ton séjour en Espagne ?
Diana : Génial. C’est le dépaysement total. C’est dur à croire, mais je suis tombée amoureuse de la culture espagnole. Et toi, comment vas-tu de ton côté, toujours aucune nouvelle d’Alana ?
Tom : Malheureusement non.
Un silence suivit la réponse de Tom, silence que Diana brisa rapidement.
Diana : Tu sais, Ben m’a amené voir un match de football pour la première fois. Je n’ai pas compris grand-chose, par contre ça a drôlement plu à Maia, elle veut même en faire à notre retour à Seattle.
Tom : Bonne nouvelle ! Ecoute Diana, je dois te laisser, j’ai quelque chose à faire. On se voit dans 3 mois ?
Diana : Dans 3 mois.
Tom : Tu me manques.
Diana : Au revoir Tom
Tom : Au revoir.
La conversation de Tom avec Diana lui a rappelé quelque chose.
Mais oui !
Il allait retrouver Alana.
Dans les bois, sur un pont.
Tom : Ca a marché une fois, ça peut bien marcher une deuxième fois.
Sur ce, Tom se jeta dans le vide, une corde au cou.
Tom : Je veux que vous rameniez Alana ! Immédiatement !
Sara : Bonjour Tom, vous n’êtes pas censé être là.
Tom : Cela fait 3 mois qu’Alana a disparu. J’ai cherché partout, aucune trace d’elle. Elle m’aurait prévenu si elle avait décidé de repartir. Tout était rentré dans l’ordre, nous étions heureux. Même mon fils était revenu. Je n’en peux plus de tout ça, que me voulez-vous ?
Sara : L’Arme du mal n’a pas été détruite.
Tom : Comment ?
Sara : Je parle d’Isabelle. Nous vous avions confié une mission, vous avez échoué.
Tom : Oui, mais puisque vous voulez vous débarrasser d’elle, vous n’avez qu’à le faire vous-même ! Et puis je ne sais même pas pourquoi je devais la tuer.
Sara : Nous avions été clairs pourtant. Ceci est votre faute. Vous avez voulu ramener les enfants à tout prix la dernière fois. Seulement en faisant cela, vous avez redonné l’avantage à nos ennemis. Et pour compenser cela, vous deviez tuer Isabelle.
Tom : Je ne sais toujours pas qui sont ces « ennemis »
Sara : Je ne peux pas vous en dire plus.
Tom : Alors qu’est-ce que je suis censé faire ? Tuer Isabelle pour que vous rameniez Alana ?
Sara : Ce serait un début.
Tom : Et quoi d’autre ensuite ? Retrouver toute la promicine égarée dans la nature ?
Sara : Vous le saurez en temps voulu.
Tom : Vous savez quoi ? J’en ai marre de tout ça. Comment je peux vous faire confiance ? Donnez-moi quelque chose de concret. Et ne me dites pas que ce n’est pas le moment.
Sara : Comme vous le dites, ce n’est pas le moment.
Tom : Vous n’obtiendrez plus rien de moi. C’est fini.
Sara : Ne faites pas ça Tom. Pensez à Alana.
Tom : Au revoir.
Tom reprit ses esprits, sur le pont, mais l’air abattu.
C’est à ce moment là qu’il reçut un coup de fil.
Kyle : Papa, j’ai besoin de toi.
Tom : Kyle ?