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Malgré tout : Chapitre 10

Après avoir repris possession de son corps et de ses esprits, John se mit à chercher Elizabeth, il ne la chercha pas bien longtemps car il savait pertinemment où elle se trouvait. La porte du balcon s'ouvrit, John la trouva là, la tête dans les bras en train de trembler, il s'assit à côté d'elle et passa un bras autour de son épaule. Dès qu'elle sentit ce contact, Elizabeth le repoussa avec violence et se leva, il l'imita.

  • T'as failli mourir ! Ton vaisseaux spatial aurait put faire boum avec toi dedans et j'aurais été toute seule !
  • Je savais très bien ce que je faisais, jamais je t'aurais laissé toute seule.
  • C'est aussi ce que Papa disait ! Vous, les adultes vous êtes tous pareil, jusqu'au jour où vous mourez ! T'es comme lui !

La voix d'Elizabeth était secoué de sanglots, elle faisait ce qu'elle pouvait pour retenir ses larmes.

  • Il a jamais retrouvé le chemin de la maison !

C'était dont cela, si son père lui manquait tellement, c'était parce qu'il n'était plus là.

  • T'as gâché mon Noël !
  • C'est bien la dernière chose au monde que je désirais.
  • Ca devait être pour lui ! En l'honneur de lui !
  • Ton père ? demanda John.

La petite fille hocha la tête, voilà, elle pleurait.

  • C'était sa fête préféré ! Depuis qu'il est mort, Maman veut plus qu'on la fête et aujourd'hui c'est le premier Noël où il est pas là ! Je VEUX Mon Noël ! Je VEUX MON PAPA !!!

La colère de la petite fille se transforma bien vite et en cris puis en pleurs. John la prit dans ses bras et la serra contre lui tandis qu'elle s'agrippait à sa chemise comme s'il pouvait s'envoler à tout instant, il resserra un peu plus étreinte et lui caressa les cheveux en lui disant des mots doux et rassurant.

Au bout d'un certains temps passé à pleurer dans ses bras, Elizabeth se calma progressivement. C'est alors qu'apparu une grande lumière blanche et aveuglante qui engloba toute la cité avant de disparaître en une fraction de seconde. John desserra alors lentement son étreinte et la regarda dans les yeux, cela ne faisait aucun doute, elle lui était revenu.

  • Content de vous retrouver, Elizabeth.
  • Contente d'être de retour.

La dirigeante avait les mains toujours posées sur ses épaules, John, lui, avait descendu les siennes sur la taille de la jeune femme, les yeux plongé dans le regard de l'autre, elle demanda :

  • Comment avez vous su que c'était moi ?
  • La lumière dans vos yeux. Elle a disparu.

Ils restèrent ainsi un moment, sans bouger, sans réfléchir à ce qui s'était passé ces derniers jours, sans analyser la situation, il ne la connaissait que trop bien, après tout ce qui s'était passé, leur relation avait changé mais pour l'instant, tout ce qui comptait était qu'ils soient là, tout les deux, l'un pour l'autre…

Radek les percuta à leur sortie du balcon.

  • Ah ! Vous voilà, je vous cherchait justement ! dit-il gaiement.
  • Oui, nous voilà, répliqua John.
  • Docteur Weir, c'est bien vous parce que Rodney est redevenu lui alors…
  • Oui, c'est moi Radek, coupa-t-elle en souriant.
  • Je serai curieux de savoir comment vous avez fait ?
  • Et bien je me suis souvenu, du jour où on a découvert un laboratoire de virologie dans la cité, on avait enrayé le problème en faisant explosé une bombe nucléaire aux dessus de nos têtes, mais on avait d'abord essayé avec une impulsion électromagnétique.
  • Oui, je m'en souviens.
  • Et bien, il suffisait de faire pareil, après avoir étudier le résultat de vos analyses, on a découvert que votre corps était infecté par un nanovirus. Vous ne faisiez pas une forme de régression sinon ca aurait été beaucoup plus progressif, le nanovirus vous a enlevé une partie de votre mémoire, il ne vous restait plus que vos souvenirs jusqu'à vos six ans, tout ce que vous avez put faire ou apprendre depuis à été raillé de la liste ! Vous et Rodney n'avais que quatre mois d'écart, c'est pour cela, que vous aviez six ans et lui six ans et demi, le médaillon vous a enlevé exactement la même part de votre mémoire.
  • Ouaa, répondit simplement John.
  • C'est fascinant, n'es ce pas ?
  • Ce n'est pas exactement le mot que j'aurais choisi, avoua Elizabeth, comment l'idée vous est-elle venue ?
  • Lorsque Carson m'a rappelé les membres que nous avons perdus ce jour là, tout comme aujourd'hui.

En effet, la soirée du réveillon avait été riche en émotion. En regardant par la fenêtre Elizabeth remarqua que le soleil se levait, une nouvelle journée arrivait, avec son lots de problèmes et de bonheurs, comme tout les jours, le passé oublié, une nouvelle journée arrivait, rempli de promesses…

  • Si nous allions rejoindre les autres ? proposa la dirigeante.

Ils la suivirent jusqu'au mess où toute la cité était ainsi que plusieurs Athosiens, revenu pour la "distribution de cadeaux". Le père Noël était passé…

John, Elizabeth et Radek s'assirent à la table où se trouvait déjà Ronon, Carson et Teyla.

Rodney mettait en marche la machine à café, posée sur le buffet, quand Laura vînt le voir.

  • Ecoutez, Rodney, je voudrais m'excuser pour ce que je vous ai dit l'autre jour, je n'avais aucun droit de vous demander de telles choses, je suis désolée, vous êtes mon ami et jamais je n'aurais dû…
  • Joyeux Noël Laura, coupa Rodney, en souriant.

Le jeune militaire fût surprise par cette attitude mais comprit en ces simples mots qu'elle était pardonnée.

  • A vous aussi, répondit-elle avant d'aller rejoindre les autres à table.

Dès qu'elle vit Rodney, Elizabeth en profita pour, elle aussi, aller le voir et lui parler en privé.

  • Ce fût une expérience surprenante, entama la jeune femme.
  • A qui le dîtes vous.
  • Rodney, je sais que ca ne me regarde pas mais…pourquoi détester vous autant Noël ?
  • Noël est une fête de famille, c'est dur d'aimer Noël lorsque l'on a pas une famille aimante.
  • Aujourd'hui, vous en avez une.

Il lui sourit et ils repartirent vers les autres, avant de se quitter, Rodney lui glissa un :

  • Merci, Zabeth.

La dirigeante lui sourit de plus belle. Rodney s'installa à côté de Laura et Elizabeth prit place aux côté de John. Elle se retourna vers lui et il en fit autant :

  • Joyeux Noël, John.
  • Joyeux Noël, Elizabeth.

Cela valait tout les "je t'aime" et toutes les déclarations du monde, parce qu'en un regard, en quelques mots, ils se comprenaient, il glissa alors sa main dans la sienne et ils profitèrent de ce moment de bonheur.

Le Major Lorne se déguisa en Père Noël et distribua tout les cadeaux aux petits Athosiens. A la surprise général, Cadwell vînt même l'aider de bon cœur, tous regardèrent ce spectacle émue.

Le matin de Noël, le Père Noël passe et exauce tout les vœux, ils avaient enfin tous eu leur premier vrai Noël…en famille…

Après tout, ça devait être ça, ce que l'on appelait la magie de Noël…

 

 

THE END

 
 
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