Citations du moment :
Rien n'est plus agaçant que le bonheur des autres. Surtout quand il sert de jauge à votre propre déconfiture..
[Bernard Werber]
Imagine

Magie enfantine 2 : Chapitre 10

 

 

Tout le monde semblait s’amuser et elle en était heureuse. Ils allaient tous lui manquer mais pour son bien, elle devait quitter la cité. Sa demande était déjà partit au Général O’Neill et elle allait repartir avec le Daedalus.

 

Elle sourit légèrement en voyant Rodney et Carson une fois de plus se chamailler. Ils allaient lui manquer. Ils allaient tous lui manquer. Elle chercha John du regard mais ne le trouva pas. Elle ne l’avait pas revu depuis leur confrontation de la veille.

 

Elle s’éloigna de la fenêtre et s’avança vers le rebord du balcon. Dans quelques minutes, une nouvelle année allait commencer. Un nouveau départ. Quitter tout ses amis… son travail… la cité… John… cela lui coûtait énormément. Mais c’est parce qu’elle tenait beaucoup trop à lui qu’elle partait.

 

Elle y avait déjà pensé lorsqu’elle avait remis en cause ses choix et ses décisions qui avaient entraîné des actions qu’elle n’appréciait pas forcément. Elle avait découvert un monde qu’elle avait entre aperçu sur Terre mais dont elle faisait partit aujourd’hui. Le monde militaire… le monde de la guerre.

 

Tout cela prenait une ampleur différente ici. Sa place, son rôle était différent sur Atlantis. C’était ça qui lui faisait peur aussi. Toute cette inconnue devant laquelle elle devait faire face.

 

Elle regarda la nuit devant elle. Le ciel était dégagé. Il faisait froid mais elle s’en fichait. Elle voulait profiter une dernière fois de cette vue magnifique. Atlantis était la plus belle et la plus folle aventure qu’elle n’ait jamais vécu et cela allait être difficile de ne plus en faire partie.

 

Sa gorge se serra. C’était la décision la plus dure qu’elle n’ait jamais eu à prendre. Ici, elle avait trouvé son chemin, sa voie… sa famille… mais elle l’avait déjà perdu une fois, elle se refusait à vivre cette nouvelle perte. Autant qu’elle arrête tout avant que cela ne commence réellement.

 

Elle croisa ses bras un peu plus contre elle car elle voulait éviter de frissonner d’avantage mais aussi se calmer pour ne pas éclater une nouvelle fois en sanglots. Elle entendit le décompte et sourit légèrement. Atlantis continuerait tant que toutes ces personnes se battront pour elle et elle en était heureuse.

 

8….7…..6

 

Elle était pressée et en même temps anxieuse de passer à la nouvelle année. Mais elle devait être forte et continuer à aller de l’avant… mais sans lui cela allait être difficile. Elle ferma un instant les yeux. D’un seul coup, elle sentit un souffle sur sa nuque et un murmure à son oreille.

 

Voix : 3… 2… 1…

 

Elle se retourna et se retrouva face à John. Contre toute attente, elle était heureuse qu’il soit là. Il avait planté son regard dans le sien et elle pouvait sentir son souffle. Elle n’arrivait pas à détacher ses yeux de lui. Il posa sa main sur la joue de la jeune femme et approcha doucement son visage du sien.

 

Elle frissonna et avant que les lèvres de John ne touchent les siennes, elle ferma les yeux. Même si elle en avait peur, elle avait envie de ce baiser. Elle en avait peut-être besoin. Et lorsqu’il déposa son baiser, elle se sentit revivre. Ce fut bien plus qu’un simple baiser… une question de survie pour les deux.

 

Leurs lèvres se retrouvèrent et commencèrent un jeu lent et tendre. Leurs souffles se mêlèrent en un seul et leurs mains trouvèrent rapidement le chemin du corps du partenaire. Toutes les résolutions qu’elle avait prises s’envolèrent durant ce baiser et les larmes firent à nouveau leurs apparitions et elle ne savait pas pourquoi.

 

Ils entendirent en fond un BONNE ANNEE collectif.

 

Leurs visages s’écartèrent très lentement et John baissa la tête pour une nouvelle fois planter son regard dans celui d’Elizabeth.

 

John : Bonne année !

 

Elizabeth ne pu s’empêcher de laisser couler ses larmes. John en essuya quelques unes de ses pouces.

 

John : Elizabeth… tu ne pourras pas m’empêcher de t’aimer !

Elizabeth : John… s’il te plaît !

John : Non... je ne te laisserais pas faire ça ! Tu n’arriveras pas à me tenir à distance…

 

Elle le regarda. Pourquoi cela ne l’étonnait pas venant de la part de John ?

 

John : Je dois avouer que j’ai bien failli marcher.

 

Elle se contentait de le fixer. De toute façon elle ne se sentait pas la force de l’affronter et elle ne savait pas vraiment si elle en avait envie.

 

John : Tu sais ce qui m’a permis de tenir quand j’étais prisonnier de cette… machine ?

 

Elle le regarda. Elle avait été égoïste. Elle n’avait pas arrêté de penser à la douleur qu’elle avait ressentit mais elle n’avait pas pensé à la sienne.

 

John : C’est toi qui m’as aidé à tenir. Tu étais là…

 

Il montra sa tempe du doigt.

 

John : Tu ne m’as jamais quitté… L’idée de revenir ici et de te retrouver m’a aidé à m’en sortir et ne pas laisser cette machine avoir le dessus.

Elizabeth : J’ai cru que tu étais mort…

 

Elizabeth pleurait.

 

John : Je sais !

 

Il lui murmura ses mots en collant son front au sien.

 

Elizabeth : Je ne supporterais pas de te perdre toi aussi !

 

John la regarda à nouveau. Il vit le regard perdu d’Elizabeth. Il passa sa main sur sa joue.

 

John : Je n’ai aucune envie de te quitter ou de quitter cette vie… crois-moi ! Et je vais tout faire pour rester bel et bien vivant. Et j’ai plus de chance si tu es avec moi !

 

Elizabeth baissa un peu les yeux.

 

John : On a plus de chance tout les deux.

 

Elle savait qu’il avait raison mais elle avait toujours cette peur au ventre.

 

John : Tous les hommes de ta vie ne te quitteront pas Liz !

 

Son père était mort dès son plus jeune âge, Simon l’avait quitté…. Mais John… elle avait la sensation que c’était différent mais elle avait peur d’y croire. Peur d’être à nouveau déçue… d’être à nouveau blessée.

 

Elizabeth : Tu prends tous les jours des risques en mission… tu ne peux pas me promettre…

John : Tout ce que je sais c’est que te retrouver me donne la force de revenir ! Je t’aime bien trop pour ça.

 

Elle ferma un instant les yeux. Elle venait d’entendre les mots qu’elle redoutait d’entendre… ceux qui la toucheraient au plus profond d’elle-même.

 

John : Liz… je ne te dis pas que les choses vont être faciles… mais elles seront plus simples si nous sommes ensemble.

 

Voix : On vous a cherché partout !

 

Elizabeth tourna la tête vers les nouveaux venus tandis que John ferma un instant les yeux pour réaliser la situation. Il avait toujours une de ses mains sur la joue d’Elizabeth et il n’avait aucune intention de s’écarter surtout que maintenant qu’il l’avait retrouvé. Il fit glisser sa main le long du dos d’Elizabeth et la posa sur sa hanche tout en se tournant vers les autres.

 

Rodney, Teyla, Ronon, Carson et Lorne arrivèrent près du couple. Rodney se dirigea droit sur Elizabeth les bras tendus pour l’embrasser pour la nouvelle année. Mais John se mit devant elle et prit Rodney dans ses bras.

 

John : Bonne année à vous aussi mon vieux !

 

Rodney fit légèrement la grimace ce qui fit sourire Elizabeth qui essuya les quelques larmes qui restaient.

 

Le groupe se congratula mutuellement, se souhaitant à chacun une bonne année, et souhaitant tous qu’elle soit bien plus heureuse que ces derniers jours. C’était le temps des rires et de la joie. Les malheurs faisaient partis du passé.

 

La bonne humeur était revenue sur Atlantis, et en ce soir de fête, celle-ci brillait de mille feux.

 

 

……

 

 

John n’avait pas quitté Elizabeth de la soirée et elle n’en avait eu aucune envie. Ils avaient tous passé un excellent moment. Ils avaient échangés pas mal de souvenir de nouvel an passés sur Terre.

 

John ne perdait jamais le contact avec Elizabeth soit en glissant sa main derrière son dos ou tout simplement en lui prenant la main. Ils échangèrent de nombreux regards remplis de tendresse et de promesses.

 

Cela n’était pas passé inaperçu aux yeux de leurs amis et ils en étaient heureux. Ils avaient tous vu l’état dans lequel Elizabeth avait été lors de l’annonce de la mort de John… et avait vu sa joie et son soulagement lorsqu’il était revenu sain et sauf.

 

Caldwell vint rejoindre le petit groupe.

 

Caldwell : Content de voir toute l’équipe enfin au complet !

 

Il regarda surtout John et Elizabeth.

 

Caldwell : Lieutenant Colonel, je vous rends le commandement d’Atlantis ! Le Daedalus repart demain.

 

Il regarda Elizabeth. Il savait qu’elle n’allait pas partir avec eux… et même si il avait des points de vue différents d’elle, il l’appréciait et respectait le travail qu’elle faisait sur Atlantis.

 

Caldwell : Je vous laisse donc finir la fête sans moi ! Mais je pense que je ne manquerais à personne.

 

Il les salua et s’en alla. Il était déjà très tard et même si Elizabeth avait permit à la cité de fêter le nouvel an, il ne fallait pas en abuser.

 

Carson : Je crois que nous devrions tous suivre cet exemple !

John : Oui demain est un nouveau jour !

Elizabeth : Carson a raison ! Nous devrions tous aller nous reposer !

 

Les personnes présentes ne se firent pas prier. La fatigue se faisait ressentir.

 

 

………

 

 

Ils avaient tout les deux fait chemin vers les quartiers de John sans se poser de question. John tenait la main d’Elizabeth dans la sienne et ne voulait pas la lâcher. Ils n’avaient rien dit durant tout le trajet, appréciant simplement la présence de l’autre.

 

Alors qu’ils se rapprochaient des quartiers de John, Elizabeth s’arrêta. John se tourna vers elle.

 

Elizabeth : John…

 

Elle osa enfin lever les yeux vers lui. Il était attentif et attendait la suite.

 

Elizabeth : Je suis désolée.

 

John parut surprit. Pourquoi s’excusait-elle ?

 

Elizabeth : J’ai eu peur… d’un seul coup je me suis retrouvée face à mes choix et mes doutes… et puis… tu as… je… je t’ai cru mort…

 

Elle baissa un instant les yeux pour essayer de rependre une certaine contenance.

 

Elizabeth : Tout ce dont en quoi je croyais… tout mon monde disparaissait… j’étais perdue… je le suis encore.

 

John allait rétorquer mais elle leva la main pour l’arrêter et de la laisser continuer.

 

Elizabeth : J’ai toujours peur… peur de m’attacher, peur de t’aimer… mais je crois que c’est trop tard. Je me suis bien trop attachée à toi et je…

 

Elle hésita un instant. Elle savait que c’était une autre étape dans leur relation et elle ne pourrait pas faire machine arrière.

 

Elizabeth : Je t’aime.

 

Le regard de John était doux et tendre à cet instant. Il avait été très touché par l’aveu d’Elizabeth. Il savait que cela n’avait été facile pour elle et il imaginait la peur qu’elle avait.

 

Il s’approcha d’elle, posa sa main sur sa joue et l’embrassa tendrement. Elizabeth était tellement heureuse qu’il soit vivant et d’être avec lui, qu’elle répondit immédiatement à son baiser. Ils se séparèrent à regret. John lui sourit et ils continuèrent à avancer.

 

Ils arrivèrent devant la porte des quartiers de John. Il se tourna vers Elizabeth.

 

John : Je n’ai aucune envie de te quitter.

 

Elizabeth comprit qu’il ne parlait pas simplement de cette soirée. Elle lui sourit timidement. Elle avait envie de lui faire confiance mais cette peur de le perdre n’allait pas la quitter de si tôt. Mais elle avait envie de se battre à ses côtés.

 

Elizabeth : Moi non plus.

 

Ils se regardèrent un long moment. John n’avait pas envie de forcer les choses surtout après ce qu’elle avait vécu ces derniers temps. Elizabeth vit que John hésitait.

 

Elle prit les devants pour lui… mais pour elle aussi. Elle s’approcha de John et posa ses mains sur son torse. Le regard qu’ils échangèrent à cet instant était rempli d’amour et Elizabeth fut sûre du choix qu’elle était entrain de faire.

 

Elle approcha lentement son visage de celui de John tout en gardant son regard planté de le sien. Elle avait besoin de se sentir vivante et de le sentir vivant et elle voulait lui faire sentir tout l’amour qu’elle avait pour lui. Elle avait bien failli le perdre sans qu’elle lui puisse lui dire tout son amour. Il ne fallait pas que cela se reproduise.

 

Elle déposa un léger baiser et la réaction de John fit immédiate et il approfondit le baiser tout en passant ses bras autour d’elle. Il la sentit frémir contre lui et lorsqu’elle passa ses mains sur sa nuque et qu’elle se lova contre lui, il s’approcha des portes pour ouvrir le mécanisme.

 

Les portes s’ouvrirent et ils se détachèrent. John la regarda dans les yeux pour lui laisser à nouveau une chance de tout arrêter là. Mais Elizabeth, tout en lui caressant les cheveux, déposa un nouveau baiser.

 

Ils entrèrent dans la chambre dans les bras l’un de l’autre. Il la guida lentement vers le lit. Leurs baisers redoublèrent et leurs souffles s’accélérèrent. Elle se cramponnait à lui en poussant de petits gémissements. Il laissa ses mains vagabonder dans le dos de la jeune femme et il trouva rapidement le chemin de la peau de la jeune femme.

 

Sa bouche aussi avait trouvé le cou de la jeune femme et lui infligeait une douce torture qui la faisait se cambrer contre lui. Il avait envie de découvrir chaque parcelle de son corps en prenant son temps. Sa peau était douce et il ne pouvait empêcher ses mains de lui caresser tendrement dans le dos.

 

Elle commença doucement à lui déboutonner sa chemise. Elle passa délicatement ses mains sur son torse et laissa ses mains vagabonder. Elle fit glisser la chemise le long de ses épaules. Le souffle court, elle contempla l’homme qui se tenait face à elle. Large, musclé, traversé d’une toison brune, marqué d’une petite cicatrice sur l’épaule gauche. Sûrement une blessure lors d’une des ses missions.

 

Elle passa légèrement ses doigts sur la cicatrice et lorsqu’elle le caressa doucement, il leva la tête et rencontra le regard de la jeune femme. Il pu y lire tout le désir qu’elle ressentait à cet instant.

 

Ils étaient tout les deux dans le même état. Le haut de la jeune femme retrouva bientôt la chemise de John à terre. Et c’est là qu’il remarqua les deux plaques militaires qu’elle portait autour du cou. SES plaques. Il leva immédiatement les yeux vers elle et planta son regard dans le sien.

 

Il était troublé par ce geste. Jamais il n’avait pensé manquer à ce point à quelqu’un jusqu’à ses derniers jours. Durant de nombreuses missions sur Terre, il avait vu des hommes mourir et des familles s’effondrer de chagrins en pleurant leur mari ou leur père. Mais lui avait toujours cru qu’il n’y aurait personne pour le pleurer.

 

Aujourd’hui ce n’était pas le cas. Et cette femme l’avait pleuré… mais elle avait décidé de le garder près d’elle, d’une certaine manière. La voir avec ses plaques autour du cou, lui montrait à quel point elle tenait à lui et la place qu’il tenait dans sa vie.

 

Elizabeth prit les plaques et les enleva. Elle regarda de nouveau John. Elles étaient à lui… et elle ne voulait plus les revoir qu’à son cou. Elle lui passa autour du cou…. Et dans la continuité de son geste, laissa ses mains autour de son et déposa un baiser sur ses lèvres.

 

Cette fois-ci John répondit à son baiser avec une ardeur encore jamais vu. Comme si sa vie en dépendait.

 

 

Ils basculèrent tout les deux sur le lit. Il se redressa sur un coude et la regarda. Elle était magnifique. Elle lui sourit et passa sa main sur la joue de John et la glissa dans ses cheveux avant de se redresser légèrement pour l’embrasser de nouveau.

 

Les mains de John glissèrent le long du corps de la jeune femme ce qui l’a fit se cambrer  encore plus contre lui. Leurs corps ne formaient plus qu’un et souhaitaient aller encore plus loin. Elizabeth laissait ses mains jouer dans les cheveux de John et dans son dos. Ils se découvraient mais c’est comme si ils s’étaient toujours connus… comme si leurs corps étaient fait l’un pour l’autre.

 

Leurs baisers et leurs caresses redoublèrent…. Ils avaient tout les deux besoin de se sentir vivant et d’être ensemble et cette nuit, ils allaient pouvoir partager un tel moment. Un nouveau départ.

 

La caméra s’éloigna et fit un plan sur la vue sur la cité de la baie vitrée un peu plus loin dans la chambre de John. Il faisait nuit noire et la cité était encore éclairée par les illuminations de John.

 

 

…….

 

 

 

Elle se réveilla doucement et elle se rappela en quelques minutes la nuit qu’elle venait de passer. Elle sourit timidement en repensant à tout cela. Elle se sentit encore plus heureuse lorsqu’elle sentit John endormit contre elle et son bras posé sur son ventre. Leurs jambes étaient mêlées et elle osa à peine bouger de peur de le réveiller.

 

Ses peurs n’avaient pas disparues, elles étaient encore présentes mais… elle avait retrouvé cette force en elle. Peut-être était grâce à John. Elle n’aurait pas su vraiment le dire. Mais la force qui faisait d’elle une leader refaisait son apparition.

 

Elle savait que tout n’allait pas se résoudre en un instant, que cela allait prendre du temps. Mais elle avait envie d’affronter tout cela. Elle venait de se rendre compte qu’elle avait besoin de ça dans sa vie. D’Atlantis, de ce programme, de son équipe, de John… et que fuir n’allait pas l’aider. Alors il fallait qu’elle se batte pour ce en quoi elle croyait. Mais elle n’avait plus la force de tenir la tête de ce programme.

 

Elle était lovée dos à John mais elle sentait son souffle contre sa nuque. Elle posa sa main sur la sienne. Elle la caressa doucement. Ses mêmes mains qui lui avaient fait découvrir une femme qu’elle ne connaissait pas. Elle en rougit presque. Cet homme la surprenait de jour en jour. La fillette avait raison. Elle avait besoin de lui.

 

John : Bonjour !

 

Elle sourit et se tourna légèrement vers lui. Elle tomba dans le regard bleu de John. Il se pencha vers elle et déposa un baiser sur les lèvres de sa compagne. Celui s’éternisa un peu plus. Puis ils se séparèrent et Elizabeth resta le front posé contre la joue de John.

 

Elle se sentait bien dans ses bras. Elle se retourna complètement vers lui et vint placer sa tête sur sa poitrine. Elle avait passé une nuit magnifique et elle avait oublié toutes ses peurs dans les bras de John.  Elle l’aimait et cela était devenu une force et non une peur et elle devait s’accrocher à cette force.

 

Il déposa un léger baiser sur les cheveux d’Elizabeth lorsqu’elle vint contre lui. Lorsqu’il s’était réveillé et qu’il l’avait trouvé dans ses bras, il avait été heureux et il l’était toujours. Elizabeth était ce qu’il lui était arrivé de mieux et il avait bien fait de ne pas la laisser s’éloigner de lui.

 

John caressait doucement l’épaule d’Elizabeth. Elle leva la tête vers lui. Elle devait lui dire ce qu’elle avait fait durant son absence. Elle n’avait pas changé d’avis mais elle devait lui dire. Son choix de quitter la tête de cette expédition n’avait pas été facile à prendre mais elle l’avait pris. Elle avait besoin de reprendre des forces et pour cela elle avait besoin de temps. Et Atlantis n’avait pas de temps à perdre.

 

Elle savait qu’il allait avoir du mal à l’accepter mais elle savait qu’il accepterait son choix. Ou tout du moins elle l’espérait. Mais elle avait assez confiance en lui.

 

Elizabeth : Je…

 

Il l’encouragea du regard.

 

Elizabeth : J’ai donné ma démission.

 

John ne parut pas étonné. Elizabeth l’interrogea du regard.

 

John : Je sais…  Caldwell m’a mis au courant de ta demande.

 

Elizabeth se redressa sur son coude pour pouvoir voir clairement le regard de John. Celui-ci ne semblait ni en colère, ni étonné.

 

Elizabeth : Et… ?

 

Il la regarda tout en resserrant son étreinte autour d’elle.

 

John : Je respecterais ton choix… mais tu dois savoir que tu es la meilleure chose qui puisse arriver à ce programme.

Elizabeth : John… je n’y arrive plus…

John : Tu es la seule à le croire ! Mais je sais que ça n’a pas été facile ces derniers temps… prends tout le temps qu’il faudra.

 

La réaction de John ne l’étonna pas mais ce qui venait de lui dire la fit quelque peu hésiter sur sa décision.

 

Elle bascula sur lui et approcha son visage du sien. Ils échangèrent un nouveau baiser qui ralluma la passion de la nuit passée.

 

 

……

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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