Citations du moment :
L'erreur est humaine mais un véritable désastre nécessite un ordinateur.
Imagine

Malgré tout : Chapitre 2

La porte des étoiles s'ouvrit et la vague bleu fit son apparition, John jeta un rapide coup d'œil en direction du bureau de la dirigeante où elle était toujours, encore en train de travailler. SGA-1 s'avança dans la salle d'embarquement et traversa la porte. Une fois de l'autre côté, ils découvrirent une immense planète recouverte principalement d'herbes et de forêt.

  • En route pour l'aventure, dit gaiement le colonel en entament la marche.

Le reste de l'équipe le suivit, avec un sourire, il avait parlé à Teyla et Ronon de cette fête que les terriens appelait Noël et il avait trouvé le principe intéressant. Bien sûr, ils avaient, eux aussi, leur propre fête pour célébrer la fin de l'année, mais vu l'enthousiasme et le bonheur apparent du colonel, ils n'avaient rien dit, et comptait bien profiter de ce qu'il appelait "la magie le Noël". Seul Rodney, ne semblait pas très joyeux, en effet, il n'avait jamais porté Noël dans son cœur, il trouvait cette fête absolument inutile et dérisoire. Décorer un arbre avec des guirlandes, déposer des cadeaux en dessous pour les offrir aux gens comme s'ils n'avaient pas assez de leur anniversaire pour avoir des cadeaux. Les chants de Noël avait le don de l'irriter et puis il n'avait jamais aimé le lait de poule. Cette fête représentait tout ce qu'il détestait, les gens qui ne donne pas signe de vie en tant normal et qui semble tout d'un coup très affecté par votre sort, recevoir des cadeaux qui ne font pas plaisir et sourire par complaisance. Tout ca, était tellement hypocrite, juste parce "c'est Noël" il faudrait agir différemment, être généreux et gentil avec tout le monde, cet ambiance mielleuse l'exaspérait. Il ne supportait pas tout ces sourires qu'il savait si éphémères, ce donner une contenance, faire comme si tout allait bien, c'était comme une grande parade mondaine. Et la mondanité, il n'avait jamais aimé. Ce n'était pas son genre, pas son élément, il le savait très bien, ce Noël, il le passerait comme le précédent, comme tout ceux d'avant : seul…

Soudain, Rodney s'arrêta dans sa morose réflexion pour se rendre compte qu'il venait de marcher sur quelque chose. Il souleva le pied et saisit l'objet qu'il venait de trouver. Cela ressemblait à une sorte de collier, une chaîne accompagné d'un pendentif rond et assez gros, il était plutôt vieux et rouillé. Des inscriptions gravées sur la tranche de l'objet attirèrent l'attention du scientifique mais il n'était pas assez qualifié pour les comprendre. Il aperçut une fente et essaya de l'ouvrir mais en vain, la rouille semblait avoir totalement recouvert l'ouverture.

  • Qu'es ce que c'est ? demanda Ronon.

C'est alors, que Rodney s'aperçut que toute l'équipe avait stopper sa marche lorsqu'il s'était arrêté.

  • Un bijoux, je dirais, je l'ai trouvé par terre, il y a quelque chose d'inscrit mais je n'arrive pas à le déchiffrer.
  • Vous en aurez tout le temps quand on sera rentré, dit le colonel.
  • On s'en va déjà ? s'étonna Teyla.
  • Ca doit bien faire 3 heures qu'on marche dans cette forêt et on a toujours rien trouvé, d'habitude les populations installe leur ville près de la porte pour facilité les voyages, à mon avis, cette planète doit être inhabité.
  • Hum, mouais, rentrons…

Le scientifique ne regarda même pas ses coéquipiers et fit demi-tour complètement perdu dans la contemplation de l'objet.

Le colonel haussa les épaules en signe d'incompréhension devant le regard interrogateur de ses deux amis, Rodney avait probablement fait une découverte méritant toute son attention, peut-être même était ce plus important que l'invention du hot dog au fromage. Il était parfois si incompréhensible ! Toute l'équipe se remit alors en route dans le sens opposés, direction la porte des étoiles…

Une fois de retour à la base, Rodney partit précipitamment dans son laboratoire, sans même s'être changé. Le colonel haussa une nouvelle fois les épaules et le reste de l'équipe partit dans les vestiaires. John fut un peu déçu de ne pas se faire accueillir par la dirigeante à son arrivé, c'était quand même lui qui avait toute les raisons du monde pour lui en vouloir. Il lui parlerai après le debriefing où d'ailleurs il allait être en retard s'il ne se dépêchait pas.

Il arriva alors que tout le monde était déjà là, il murmura un vague "désolé" avant d'aller s'asseoir, il put constater que Rodney avait toujours le médaillon dans les mains et qu'il semblait l'ausculter avec attention. Si bien, que quand Elizabeth lui demanda ce qu'était cet objet, il ne répondit pas.

  • Rodney, articula t elle plus fort.

Le scientifique fut sortir de ces pensées par la voix de la dirigeante.

  • Hum, oui, désolé…
  • Qu'es ce que c'est ? demanda la diplomate.
  • Apparemment un médaillon, on l'a trouvé dans la forêt.
  • Je croyais que cette planète était inhabité ?
  • Elle l'ai, répondit Rodney.
  • Mais si cet objet était sur cet planète alors c'est forcément que quelqu'un l'y a déposé…
  • Probablement, répondit l'astrophysicien, mais c'est peut-être tout ce qui reste d'une ancienne civilisation ayant vécu sur cet planète. D'ailleurs, selon les relevés du MALP l'atmosphère de la planète présentait des allergènes assez inhabituels et plutôt étranges…
  • Et vous ne nous avez pas prévenu ? intervint le militaire.
  • Non parce qu'aucun d'entre eux n'est mortels. Enfin, pour nous.

Devant les regards interrogateurs de toute la salle de briefing, Rodney rajouta excédé :

  • C'était totalement inoffensif pour nous mais pour une civilisation précaire, ayant un faible système immunitaire, ca a put causer la mort de tout une population.
  • Alors pourquoi n'avons nous pas trouvé de ruines ou d'anciennes structures d'habitations ? demanda l'Athosienne.
  • Bonne question, je pourrait peut-être vous répondre lorsque j'aurais traduit les inscriptions du médaillon. Elizabeth, j'aurais besoin de quelques uns de vos livres pour pouvoir comprendre ce qu'il y a d'inscrit, annonça McKay.
  • Ils sont tous à votre disposition, vous m'aideriez énormément en faisant cela, j'ai beaucoup de travail et je n'ai pas vraiment le temps de m'occuper de ca.
  • Hum, hum…fut tout ce que le scientifique ajouta avant de se lever précipitamment et de sortir de la pièce.

Tout le monde fut surpris par cette attitude mais personne ne dit rien, après tout, c'était Rodney.

  • Bon et bien le debriefing est fini, conclut Elizabeth.

Elle rassembla ses affaires et se leva, imiter par Teyla et Ronon, John retint Elizabeth à la sortie de la salle et attendit que ses amis soient partit pour parler à la diplomate…

  • Elizabeth, vous vous joindrez à nous le vingt-quatre ? demanda t il plein d'espoir.
  • Je ne pense pas non, répondit simplement la jeune femme.
  • Pourquoi ?
  • Je ne fête pas Noël d'habitude et…
  • Vous ne fêtez pas Noël ? s'étonna le militaire.
  • Non, pourquoi ? Cela vous dérange ?
  • Non, non, c'est juste que je croyais…
  • Et bien vous croyez mal, coupa la dirigeante.

Elle avait encore ce regard dur qu'il avait croisé dans son bureau quelques heures plutôt, ce regard ne laissant passer aucune émotion, ce regard qui n'était tellement pas elle.

  • Mais même si vous ne fêtez pas Noël, vous pouvez rester avec nous, on va initier Teyla et Ronon aux traditions, ce sera drôle, tenta t il.

Elle lui sourit, ce qu'il pouvait être mignon quand il essayait de la convaincre, elle se demandait même si parfois elle ne lui disait pas "non" rien que pour voir ses yeux de chien battu qu'elle aimait tant.

  • Non merci, je vais travailler, les dossiers s'empilent sur mon bureau et ils ne vont pas partir tout seuls.
  • Vous n'allez pas travailler un soir de Noël ?
  • Si, pourquoi ? Bafouerais-je une des fameuse traditions du Grand John Sheppard ? plaisanta t elle.
  • Et bien, puisque vous le dîtes, oui. Allez, Elizabeth, venez avec nous, ce ne sera pas pareil si vous n'êtes pas là.
  • Je préfère travailler, je suis désolée, répondit la jeune femme avant de partir sans lui laisser le temps de répliquer.

Travailler un soir de Noël, pour lui c'était impensable ! Elle ne devait pas comprendre ce que pouvait signifier Noël, mais il ne renonçait pas, il lui apprendrait. Rien n'était joué, la partie ne faisait que commencé, il était déterminé, quoi qu'il advienne il y arriverait, il passerait Noël avec elle !

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
[ Me contacter ]