Il y avait plusieurs manières de procéder pour obtenir des renseignements, avoir une personne dans les murs qui communiquait avec l’ennemi, ou des moyens d’ écoute, des mouchards dans les ordinateurs par exemple, ou alors quelqu’un qui communiquait à son insu par des implants. Tout cela était fort pénible et allait demander la suspension immédiate du programme porte des étoiles.
Mettre la base en isolement voulait dire que personne ne pouvait plus rentrer ni sortir. Quand tout le monde fut présent Hammond ordonna la fermeture totale du SGC. Les communications avec l’extérieur furent coupées. Seule ligne possible pour le général, la ligne du président. En effet celui-ci avait demandé d’être tenu au courant du déroulement de l’enquête heure par heure.
Hammond fit désactiver la porte des étoiles, tous les travaux en cours furent suspendus. La première chose fut de faire la maintenance des ordinateurs, voir s’il n’y avait pas de mouchards. Sam dirigea l’ équipe de recherche. A l’infirmerie c’ était le pied de guerre, des files d’attente jusque dans le couloir. Il fallait faire des IRM à tout le monde pour essayer de trouver la trace d’éventuels implants.
Ils avaient beaucoup de temps libres entre les interrogatoires. Une fois le système informatique vérifié, Sam elle aussi était désoeuvrée. Les labos étaient fermés, et le personnel confiné le plus souvent dans leur quartiers ou au mess.
Sg1 s’était installé à leur table habituelle au mess, et ils passaient le temps à taper le carton, à parler. Ce repos forcé leur fut profitable, eux qui étaient toujours dans l’action prenaient le temps de s’écouter les uns les autres. C’est ainsi que Sam découvrit une autre facette de Teal’c qui évoquait de temps à autre sa vie de famille et aimait parler de son fils. Daniel parla aussi de son enfance et de son grand père Nicolas Ballard dont il avait eu des nouvelles récemment. Même O’Neill parfois laissait échapper un mot qui soulevait le voile sur sa vie passée. Quant à Sam elle parlait peu et écoutait beaucoup. Ils avaient du temps, ils en profitaient un peu. Mais ça, c’était dans les premiers jours. Au bout d’une semaine O’Neill n’en pouvait déjà plus de cette inaction, et il ne devait pas être le seul car la salle de sport ne désemplissait pas.
Hammond était seul dans son bureau et il lisait les interrogatoires de quelques personnes engagées depuis peu à la base. Rien de significatif. Les employés de la base étaient tous triés sur le volet, le moindre acte de leur passé était étudié avant l’engagement, il ne pouvait y avoir de brebis galeuses dans le personnel. Hammond en conclut que la menace était beaucoup plus subtile. Le système informatique n’avait rien révélé, aucun implant n’avait été trouvé.
Il informa le président du résultat de l’enquête. Le président réfléchit un instant avant une de prendre une décision.
-Je laisse la base inactive pendant quelque temps, chacun peut rentrer chez soi, mais doit rester à la disposition de la justice et ne pas quitter Colorado Springs.
Ce fut Hammond qui le soir même annonça à tout le personnel le résultat de l’enquête, et la décision du président. Sa déclaration fut accueillie dans un silence de mort.
-Mais qu’allons nous devenir général Hammond ? demanda une informaticienne.
-Pour le moment vous avez tous des congés en retard, prenez-les. Ensuite si la fermeture se prolonge vous recevrez une autre affectation pour les militaires, les civils pourront être affectés à d’autres tâches selon les places disponibles. Ne quittez pas Colorado Springs sous aucun prétexte. Au revoir mes amis conclut Hammond, j’espère que tout cela ne sera que provisoire et que nous nous reverrons bientôt.
SG1 furent les derniers à quitter la base.
-Ça c’est du déjà vu dit Daniel en s’asseyant le long de la rampe d’embarquement. Il jeta un regard vers la porte des étoiles désactivée et recouverte d’une immense bâche.
-Quel Gâchis ! dit O’Neill, et je ne peux même pas aller dans mon chalet.
Sa remarque fit sourire Sam.
-Vous savez mon colonel, ce n’est que provisoire, le président ne peut pas laisser la porte inactive, maintenant que nous sommes connus des Goa’ulds rien ne les empêche d’attaque la terre.
-Vous avez raison major comme toujours. Allons les enfants dit-il en se levant rentrons chez nous.
Mais ils n’arrivaient pas à se séparer, et Sam proposa d’aller manger un morceau ensemble chez elle.
Elle le regardait , elle aimait le regarder quand il était occupé. Il s’en apercevait mais faisait celui qui ne voyait rien. Il était assis sur son canapé dans son salon, c’était si rare qu’elle sentait son coeur se dilater de joie. Elle aurait voulu prolonger ce moment indéfiniment. Mais il se faisait tard, ils étaient fatigués de leurs longues journées d’inaction.
-Finalement on est en vacances conclut O’Neill, et si on en profitait un peu !
-Vous songez à quoi mon colonel ?
-On pourrait aller à la patinoire demain ?
-Heu… fit Daniel !
-Ne me dites pas Daniel que vous ne savez pas patiner ? dit O’Neill ‘un air moqueur.
-Ben si ! je le dis.
-C’est facile dit Sam on vous apprendra.
-Et vous Teal’c dit O’Neill, vous savez patiner ?
-Non, mais je pense que cela ne devrait pas me poser de problèmes dit tranquillement le jaffa.
-Alors c’est d’accord ! Je viens vous chercher Carter ?
-Entendu mon colonel. Encore un échange de regards, quelque chose de si doux qu’elle en fut émue.
Ils se connaissaient depuis maintenant sept ans. Depuis le début le courant était passé entre eux, c’était d’abord une étincelle puis c’était devenu un feu dévorant. Elle ne pouvait situer à quel moment leurs sentiments avaient basculés. Ils n’en parlaient jamais naturellement. Dans ses rêves elle revivait souvent l’instant magique du test zatarc quand il avait été forcé d’avouer l’amour qu’il éprouvait pour elle. Mais depuis plus rien. C’était comme si cet instant n’avait jamais existé. Elle ne savait plus rien de lui et de ses sentiments sauf parfois quand il la regardait. Il avait une façon bien à lui de la regarder, elle se sentait fondre, et pensait alors dans un éclair « oui il m’aime ». Et puis cette euphorie retombait quand au hasard de leur mission, il lui jetait des mots durs, ou ne lui adressait plus la parole pendant des jours. Il avait parfois des accès de mélancolie et de mauvaise humeur. Il valait mieux ne pas le contrarier dans ces moments là. Mais ce soir malgré les ennuis de la base et l’incertitude de leur avenir, elle le sentait à l’aise. Peut être que les quelques bières ingurgitées n’y étaient pas étrangères. Mais peu importait, elle adorait son sourire, elle adorait ses blagues, elle adorait son chaud regard brun, elle adorait son corps mince musclé. Elle l’aimait.
A la patinoire le lendemain, Daniel passa un sale quart d’heure, il était tout le temps sur les fesses, et grognait dans sa barbe qu’on ne l’y reprendrait plus.
Ils riaient tous de le voir en si piteuse position.
-Ce n’est pas très gentil quand même dit Sam et elle s’approcha de leur infortuné camarade.
-Daniel ? ça va ? vous ne vous êtes pas fait mal.
-Si, grogna t-il, je ne vais pas pouvoir m’asseoir pendant quinze jours.
-Allez, relevez-vous ! dit-elle en l’aidant.
-Bon, fit le jeune homme, si vous n’y voyiez pas d’inconvénient, je vais rester sur le bord, à vous regarder. Vous patinez très bien Sam, et Jack aussi.
En effet le colonel était très à l’aise sur des patins, il glissait sur la glace avec facilité et ne tombait jamais.
Les joues rouges d’excitation Sam reprit son élan et s’ élança vers le milieu de la patinoire. Il y avait très peu de monde ce matin là et en deux coups de patins elle rejoignit O’Neill.
-Où est Teal’c ? demanda t-elle en cherchant le jaffa des yeux.
-Il est parti, il ne comprenait pas le plaisir que l’on peut éprouver à glisser sans raison sur un bloc de glace.
Sam éclata de rire :
-Moi j’adore ça !
Elle continua lentement en zigzagant vers le fond de la patinoire quand tout à coup elle sentit deux mains sur ses hanches. Elle faillit tomber de surprise, mais il la tenait bien. Ils continuèrent à patiner un moment il se rapprocha encore d’elle et elle pouvait sentir son souffle dans son cou. Il mettait ses pas dans les siens et ils glissaient avec un ensemble parfait. Elle aurait voulu que cet instant ne finisse jamais.
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Trois semaines plus tard, ils purent réintégrer le SGC. Toute l’informatique avait été révisée par du personnel extérieur. Sam se sentait un peu vexée mais elle comprenait que malgré son attachement au programme porte des étoiles, et sa bonne foi, elle pouvait être suspectée, comme n’importe quel membre de la base. O’Neill n’avait pas cette largeur d’esprit, et se sentait ulcéré d’être considéré comme un suspect potentiel.
Le général Hammond annonça la réouverture du programme, tout le monde reprenait le travail. Les résultats de l’enquête avaient été tenus secrets, rien n’avait filtré. Hammond ne pouvait rien dire mais les assura que tout était arrangé.
Chacun en conclut que les personnes présentes étaient blanchies de tout soupçon.
Le travail allait pouvoir reprendre.
Les missions s’enchaînaient à un rythme infernal. Il fallait rattraper le temps perdu, mission de routine, mission de reconnaissance, signature de traités, missions de sauvetage. Tout se déroulait parfaitement, sans anicroche, ni trahison d’aucune sorte.
Hammond était satisfait.
L’entente était parfaite dans le petit groupe de SG1. Le repos forcé leur avait fait beaucoup de bien. Ils se voyaient souvent entre les missions, passaient leurs moments de libre ensemble. Jack et Sam se voyaient seuls de temps à autre, toujours à l’initiative de Jack. Sam n’aurait jamais osé l’inviter au restaurant, ou au cinéma d’elle-même. Elle profitait de ces instants en sa compagnie. Dans les briefings elle buvait ses paroles, se repaissait de sa présence, recherchait le contact avec lui.
Pas une seule seconde elle pensa au règlement qui les brimait depuis tant d’années. Elle avait évacué cette idée au fond de son subconscient. Elle vivait dans une sorte d’euphorie qui lui mettait par moment le feu aux joues et faisait battre son cœur à un rythme irrégulier.
Sam travaillait sur un artéfact de la planète P7B678, quand O’Neill se présenta à la porte de son labo.
-Vous avez vu l’ heure major ?
-Oh dit-elle, il est déjà 20 heures, je n’ai pas vu le temps passer.
O’Neill était tout sourire, Sam le trouvait changé depuis quelque temps, il était plus calme , plus réceptif, plus proche. Beaucoup plus proche. Elle ne pouvait situer à partir de quel moment il avait changé, mais c’était un fait, et elle n’allait pas s’en plaindre. Appuyé nonchalamment au chambranle de la porte, il tenait négligemment sa veste de cuir jetée sur une épaule, et était vêtu d’un pantalon beige et d’un tee shirt noir qui mettait en valeur sa musculature..
-Vous désirez quelque chose mon colonel ? dit Sam la bouche soudain toute sèche.
-Oui, Carter, si on allait manger un morceau ?
-Au mess ?
-Ah non pitié, pas le mess c’est toujours la même chose, on pourrait se faire un petit resto en ville ?
-Je suis d’accord dit-elle, Daniel et Teal’c viennent avec nous naturellement ?
-Je ne les ai pas invités répondit-il d’une voix égale.
-Oh ! le cœur de Sam s’accéléra soudain. Il l‘invitait, elle seule, à chaque fois elle était émue et troublée.
-Vous êtes d’accord ? demanda t-il soudainement anxieux
Elle sourit malicieusement
-Oui mon colonel. Allons –y.
Ils passèrent une soirée délicieuse dans un petit restaurant mexicain qui servaient les taccos les plus épicés de tout Colorado Springs.
Sam faillit s’étrangler ce qui fit rire O’Neill aux éclats. Cela la surprit tellement qu’elle ne peut s’empêcher de lui en faire la remarque ;
-Vous êtes bien joyeux mon colonel ce soir ?
-Moi ! je suis comme d’habitude ! dit-il avec son sourire en coin qui la faisait fondre littéralement. Leurs pieds se rejoignaient silencieusement sous la table, ils avaient le regard rivés l’un à l’autre, et quand Jack lui prit la main elle se troubla
-Mon colonel !
-Quoi ?
-On ne devrait….
-Quoi ? répéta t-il.
Sam ne dit rien, mais finalement ne retira pas sa main. Elle se sentait tellement bien, elle avait chaud maintenant, très chaud et les doigts du colonel lui caressaient la main sans la quitter des yeux une seule seconde. Dans ce regard il y avait tellement de choses !
-Mon colonel dit-elle d’une voix rendue rauque par l’émotion, on devrait se parler…
-Je vous écoute Carter, je suis toute ouie.
-Pas ici.
Ils sortirent du restaurant, la nuit était fraîche et Sam vêtue légèrement frissonnait. Il retira sa veste et la posa sur ses épaules, elle se pelotonna dans la douce chaleur du cuir, dans son odeur, partageant voluptueusement un peu de son intimité.
Il la reconduisit jusque chez elle. Il coupa le moteur et se tournant vers elle :
-Qu’aviez-vous à me dire ?
-Vous pouvez entrer une minute, mon colonel ?
Sam alla dans la cuisine pendant que Jack attendait dans le salon. Ils étaient à un tournant de leur relation, elle le sentait, rien n’avait été dit de définitif, mais cela pouvait basculer à tout moment. Le cœur battant elle prépara un café tout en se disant qu’elle n’avait vraiment pas besoin de cette dose d’excitant supplémentaire. Elle revint avec deux tasses fumantes qu’elle posa sur la table basse.
-Vous voulez du sucre mon colonel ? demanda t-elle comme pour combler un vide. Il fallait qu’elle dise quelque chose car lui ne parlait pas, il se contentait de la regarder. Elle se troubla sous son regard et continua à meubler tout en prenant sa tasse.
-Il est trop chaud mon café.
-Carter, dit –il, souriant, venez là, et il tapota le canapé de la main. De quoi vouliez vous me parler ? dit-il comme elle s’asseyait à ses côtés.
-De nous, murmura t-elle. Voilà elle l’avait dit, le « nous »
-Parce qu’il y a un « nous » ? dit-il d’une voix très douce.
Sam rougit, puis pâlit, elle se troubla.
-Carter ?
Elle ne sut pas quoi répondre, c’ était trop tôt, elle n’était pas prête, elle le sentait.
-Oubliez tout ça mon colonel, elle avait dit ces mots si bas qu’elle ne savait pas s’il les avait entendus.
Ils se levèrent sous l’initiative de la jeune femme puis se haussant sur la pointe des pieds elle l’embrassa simplement sur la joue. Compréhensif et ne voulant pas la brusquer, il lui sourit et partit sans sa veste. Sam s’en aperçut presque tout de suite, mais elle ne courut pas après lui, préférant enfoncer son visage dans la tiédeur du cuir et s’enivrer de son odeur. Puis la laissant à regret sur le fauteuil elle alla se coucher.
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P9N765 était une planète chaude. Un été brûlant faisait grimper le thermomètre à des hauteurs difficilement supportables. Le paysage était grandiose, des hautes montagnes aux sommets déchiquetés, un ciel bleu très pur et un air riche en oxygène qui leur facilitait les efforts et leur donnait des ailes. Ils étaient venus porter secours à SG13 qui n’avaient pu rentrer car le DHD était cassé. La sonde n’en avait rien vu et c’est au moment de rentrer qu’ils s’étaient trouvés coincés sur la planète.
Le campement était situé à une distance d’environ deux cents mètres de la porte, dans un espace à l’abri des regards, légèrement dissimulé par des rochers. Ils voulaient rester discrets le plus possible, car ils ignoraient si cette planète était encore occupée par la Goa’uld Ishtar, qui y avait élu domicile dans les siècles précédents. Il n’y avait pas de traces d’activités goa’ulds récentes mais la prudence était toujours de rigueur sur une planète étrangère.
Le DHD fut réparé en une journée, Sam y avait travaillé dans la chaleur et la poussière avec les meilleurs techniciens et ils avaient pu rentrer sains et saufs à la base. Seule SG1 était restée sur le terrain, Hammond leur ayant demandé de prolonger la mission d’exploration. Ils s’enfoncèrent donc dans la montagne par un petit chemin qui serpentait au bord d’un oued asséché. Le chemin s’éleva rapidement, mais ils continuèrent d’avancer vite, boostés par l’oxygène de l’air.
-C’est étonnant d’ailleurs ce taux d’oxygène dit Sam.
-En quoi est-ce étonnant dit O’Neill ?
-Parce que d’habitude, quand on monte l’oxygène se raréfie.
-On ne va pas s’en plaindre, cela nous facilite la marche, dit Daniel. Je n’ai jamais escaladé une montagne aussi rapidement et sans être essoufflé. C’est cette chaleur qui est insupportable dit Daniel en s’épongeant le visage rougi de coups de soleil.
-En fait je crois que le taux d’oxygène diminue un peu, mais il est tellement élevé, que pour nous c’est encore plus que ce que nous avons sur terre.
-Bon, cette histoire d’oxygène étant résolue, dit O’Neill avec un soupçon d’agacement dans la voix, où va-t-on maintenant ? Daniel ?
-Je crois que c’est par là dit le jeune homme en montrant un temple qui s’élevait dans la montagne. Petit bijou de blancheur il se détachait sur la noirceur des roches et se situait à environ cent mètres au dessus d’eux.
-Allons y les enfants.
Le temple était désert. De près il ne paraissait pas si joli, c’était en fait une ruine. De hautes colonnes blanches dignes d’un temple grec s’élevaient au dessus de l’abîme. Une succession de salles au plafond éventré exposaient à la vue de nombreuses statues à la gloire d’Ishtar, reine de Babylone en des temps anciens. Des blocs de marbres s’étaient écroulés, il y avait de nombreuses inscriptions au pied des colonnes brisées que Daniel s’empressa de filmer. Ils firent le tour du temple, il n’y avait pas âme qui vive et leur visite put se prolonger le temps nécessaire. O’Neill fit cependant se presser Daniel.
-Il n’y a aucun danger Jack, pourquoi se presser ?
-Simplement parce que nous avons un timing à suivre et que nos codes d’accès ne sont pas éternels. Je crois que là Daniel, il faut y aller.
Avec regrets Daniel quitta le temple non sans prendre encore quelques photographies.
La descente fut rapide mais dangereuse, car entre temps la nuit était tombée. Quand ils arrivèrent à la porte ils marquèrent un temps d’arrêt, pour vérifier que la voie était libre.
-Daniel allez devant ouvrez nous la porte.
Teal’c le suivit de près, puis loin Sam et le colonel à une dizaine de mètres derrière eux.
Le vortex s’ouvrit et Daniel et Teal’c passèrent les premiers. Puis quand Sam arriva avec le colonel sur ses talons, la flaque se mit à fluctuer , et le vortex se referma brusquement. Sam recula d’un pas surprise ; car elle s’apprêtait à passer.
-Un problème major ?