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Tout a une fin, sauf la banane qui en a deux. Proverbe bambara
Imagine

Carter c'est maintenant : Chapitre 2

Et elle tira de sa poche un petit dispositif oblong qu’elle passa à sa ceinture. Elle disparut aussitôt.

Le rire rauque de Kali accueillit sa performance :

-Tu es géniale ma chérie !

Base de Cheyenne Mountain

Daniel retournait dans ses mains la feuille de papier sur laquelle était écrite cette phrase étrange :
P3X425   10 janvier

Daniel viens à mon secours,

        je t’en supplie, sinon, ils vont me tuer

Sara

Il avait trouvé le papier sur son bureau en arrivant le matin. Il pensa que c’était une mauvaise blague d’un de ses collègues et jeta le papier à la poubelle.

Puis se ravisant, il porta la feuille au général Hammond.
-Où avez-vous eu ça Docteur Jackson ? Dit Hammond intrigué.
-Je l’ai trouvé sur mon bureau. J’ai tout d’abord pensé à une blague, mais en examinant le papier je me suis aperçu qu’il est très différent de celui que l’on utilise à la base.
-Nous allons faire procéder aussi à une analyse de l’encre et de l’écriture. Vous avez des traces de l’écriture de Sara.

-Je crois qu’il me reste quelques documents que nous avions traduits ensemble. Je vais trouver ça.

Bureau du général Hammond

         -Colonel, je vais être franc avec vous. Je pense que vous devriez prendre quelques jours de vacances, dit Hammond.

-Mon général, je préfère travailler.

-J’ai l’impression que vous ne dormez plus beaucoup depuis votre retour de captivité ? Je me trompe ?
-C’est vrai, dit Jack en soupirant.
-Vous en avez parlé au Docteur Frazier ?
-Oui, et j’ai même pris rendez-vous avec le psy de service.

-J’allais vous en donner l’ordre, mais c’est bien que vous l’ayez fait de vous-même.

-Ne vous y trompez pas mon général, je ne l’ai fait que parce que c’est obligatoire,  je n’y crois pas trop.

-Bien  dit Hammond avec douceur,  reposez-vous. Je vous laisse au repos pour quelques jours, mais vous pouvez rester à la base. De toute façon, il n’y a pas de mission pour le moment. Ah si, allez voir le Docteur Jackson.
O’Neill sursauta :
-Daniel, pourquoi ?
-Il a reçu une lettre de Sara. Vous savez comment il est, je ne voudrais pas qu’il fasse d’imprudence. Essayez d’en savoir plus.

-A vos ordres mon général.

Bureau de Daniel.

Une loupe à la main Daniel comparait l’écriture de Sara avec celle du petit mot. Il y avait beaucoup de ressemblances, mais quelques jambages étaient différents. L’écriture un peu plus appuyée.

Il n’entendit pas Jack qui vint s’asseoir sur le bureau. Il leva la tête :
-Oh vous êtes là ? Il se troubla et en se levant fit tomber la pile de livres qu’il avait devant lui.

-Reprenez-vous Daniel, je ne vais pas vous manger !

-Je… suis désolé Jack, pour tout à l’heure, je m’excuse…
-Bon,  ça va,  dit  Jack d’un ton bourru, on ne va pas passer le réveillon là-dessus !  En fait je voulais voir le mot d’ Osiris, elle vous a envoyé un billet doux !
-Ce n’est pas Osiris, c’est Sara.
-Et ce n’est pas la même chose ?
-Jack vous savez bien que non. Rappelez vous Skaara et Klorel !
-Oui mais Sara-Osiris, n’a pas un appareil Tollan pour séparer les deux. Jusqu’à ce qu’on me prouve le contraire c’est Osiris. Et vous devriez bien en faire autant, ce serait plus prudent, ajouta-t-il. Je peux voir ce mot ?
Sans un mot Daniel le fit passer à O’ Neill qui y jeta un coup d’œil.

-Et c’est l’écriture de Sara ?

-C’est justement ce que je suis en train d’étudier, c’est elle et ce n’est pas elle.
-C’est normal ricana Jack, le serpent domine !  Comment avez-vous eu ce mot ?
-Il était sur mon bureau !
-Et vous ne trouvez pas ça bizarre ?

-Effectivement dit Daniel, je ne comprends pas comment il est arrivé là.

Jack bondit :

         -Nous avons un intrus  au SGC, dit O’Neill.

Il appuya immédiatement sur le bouton rouge et les alarmes se mirent à mugir dans toute la base.
Ils coururent tous jusqu’à la salle d’embarquement.
-Mon général dit Sam, nous avons une intrusion ! Quelqu’un est entré dans la base avec la dernière équipe.

-C’est SG16 qui est rentré il y a deux heures pendant que nous étions en réunion avec Kinsey.

-Qu’en pensez-vous colonel, dit Hammond en étudiant attentivement le visage de O’Neill. Tous le regardaient comme s’ils attendaient une réponse de lui.
-Eh ! Je n’en sais rien, pourquoi vous me regardez comme ça.

-Qui possède un dispositif d’invisibilité ?

-Nirti, dit Jack d’une voix étouffée. Oh je vais me la faire celle-là !

-Je pense que c’est déjà trop tard, dit Daniel.  Elle a dû repartir avec l’équipe suivante.

-Personne n’est reparti dit Hammond. Elle doit se trouver encore dans la base. Prenons les  inthars.
La fouille de la base commença. Ils trouvèrent facilement une femme. Mais ce n’était pas Nirti. Conduite sous bonne garde elle répondit facilement aux questions.

-Je m’appelle Concha, et je suis l’esclave personnelle d’Osiris. C’est elle qui m’envoie pour chercher le docteur Jackson. Elle court un grand danger.

-Qui a écrit le mot ?  C’est Osiris ?
-Non c’est Sara, le goa’uld Osiris est mort. Elle a survécu grâce au sarcophage. Je l’ai mise moi–même dedans, elle a du subir plusieurs passages car elle était très faible. Mais elle est prisonnière de Kali, qui menace de la tuer.

-Pourquoi la soutiens-tu, tu risques de mourir.

-Oui c’est vrai dit-elle fièrement, mais je déteste les goa’ulds. Et Sara est si gentille, si différente, si vous la voyiez maintenant.
Daniel ne disait rien, mais ses yeux suppliants en disaient long.

-Colonel O’Neill, vous la croyiez ?

-Elle a l’air sincère, mais on ne sait jamais.

-Ce n’est pas une goa’uld dit Carter, elle a l’air terrifié, je crois qu’on peut lui faire confiance.

-On devrait aller la sauver dit Daniel, elle le mérite, et puis elle a tant souffert.
-Docteur Jackson, je vous rappelle qu’il s’agit de la planète de Kali, et que vous ne vous y êtes pas fait que des amis. C’est très dangereux.
-Qu’en pensez-vous Colonel ?
-Je pense qu’on doit y aller, seuls, tous les quatre, inutile de risquer d’autres vies. Et puis je vous rappelle mon général, que la menace contre la terre est toujours d’actualité.
-J’ai confiance en vous Jack. Mais soyez très prudent. Prenez des Inthars avec vous. Départ dans une heure.


Planète de Kali.
Quand ils franchirent le shapaï il n’y avait personne, la planète ne semblait pas gardée.
-Attention, ça sent le piège à plein nez dit Jack. Il faut nous séparer. Vous allez me couvrir et me laisser entrer seul dans le palais. Si je ne reviens pas vous essaierez de me sortir de là.
Jack s’avança seul, lentement l’œil aux aguets. Quand il pénétra à l’intérieur de la première pièce, il n’avait toujours pas rencontré âme qui vive.
Il ralentit encore le pas et ouvrit la porte de la deuxième pièce. C’était la grande salle du trône où il avait rencontré Kali précédemment.
Kali était assise sur son trône, hiératique, le fixant de ses yeux noirs, insondables. Près d’elle se tenait une autre femme qu’il ne connaissait pas, sans doute Bastet, et devant, toute de blanc vêtue se tenait Osiris. Elle riait, à gorge déployée.

-Ah colonel O’Neill, quel plaisir de te voir ! Mais où donc est le docteur Jackson ?

-Je suis venu seul.
-Vraiment ? Et tu crois pouvoir combattre tout seul contre nous et nos jaffas ? O’Neill n’avait pas besoin de se retourner pour sentir derrière lui la présence d’un grand nombre de jaffas silencieux.
Osiris poursuivit implacable :

-Maintenant que tu es là tu vas pouvoir nous donner le code ton iris ! Tu vas trahir ! D’ailleurs tes supérieurs pensent que tu trahis.

Jack sursauta :

-Tu mens !

-Et non, nous aussi nous avons nos espions ! Ta base est infiltrée mon petit colonel. Ta petite et ridicule planète va bientôt être détruite.
-Carter… c’est maintenant… qu’il faut faire quelque chose  pensa Jack !
La porte s’ouvrit et un prisonnier fut traîné aux pieds d’Osiris ;
-Daniel Jackson, Quel plaisir !
-Mais Sara …
-Sara n’existe plus depuis longtemps. Tu as cru à mon petit stratagème ?
Et se tournant vers Kali.
-Je t’avais dit que ça marcherait, ils sont si prévisibles ! Je les connais bien ces humains !
Et se tournant vers Daniel,
         -Où sont le major Carter et le shol’va.
-Ouf pensa Jack, ils sont libres.
-Nous sommes venus seuls.
-Ben voyons, la fine équipe se sépare ! Je n’en crois pas un mot. Jaffas fouillez tout le secteur, ils ne doivent pas être loin.
-Quand à toi mon petit colonel, tu connais déjà la glacière de kali, tu vas aller y refaire un tour avec ton ami.
-Déshabillez les, ils auront davantage froid. Ordonna t-elle à ses soldats.
Comme le jaffa malmenait Daniel, Jack se permit une petite remarque 
-Tu sais comme j’adore le froid, et puis il fait trop chaud ici, et ça pue !

-Insolent !

Et comme à chaque fois, il prit un coup.

Ils furent traînés dans leur prison, où il semblait à Jack qu’il faisait plus froid que la dernière fois.

-Cette fois-ci je ne vais pas pouvoir répéter mon évasion, dit O’Neill.
-Pourquoi ?
-Parce que j’avais séduit Kali, je ne crois pas qu’elle ait envie de recommencer après le petit tour que je lui ai joué.
-Vous pouvez toujours essayer de séduire le jaffa de garde !
Et comme Jack le regardait :
-Je plaisantais Jack. A propos merci pour tout à l’heure, sans vous j’avais droit à la raclée.
-Et bien maintenant vous avez compris.
-Je me suis déjà excusé de nombreuses fois, je vois que ce n’est pas encore assez, dit –il d’un air triste.
Jack n’arrêtait pas de penser à ce que lui avait dit Osiris, il y avait un espion dans leur base. Mais c’était peut-être encore un mensonge !  Mais alors, comment alors aurait-elle su pour Kinsey ?
Carter et Teal’c avait assisté à l’arrestation de Daniel.
-Il ne reste qu’une solution, nous replier dit Carter.
-Mais la porte des étoiles doit être bien gardée maintenant.
-Tant pis il faut essayer.
Devant la porte un petit groupe de jaffas défendaient la place.
-Il faut se séparer et les prendre à revers, vous allez vous poster derrière ce rocher, moi je reste ici. Nous tirerons dès que vous serez installé.
Un tir de zat bien nourri suffit, les quatre jaffas s’écroulèrent dans l’herbe. En quelques minutes ils avaient regagné la base.

Base de Cheyenne Mountain

-Major ? Où sont Daniel et le colonel ?

-Prisonniers mon général, c’était un piège. Mais Osiris nous a dit que nous avions un espion dans la base. Ils sont au courant pour l’accusation que Kinsey a porté contre le colonel ce matin. Il faut rechercher un appareil de communication goa’uld.

-Nous allons interroger de nouveau cette Concha.

Concha se montra très coopérante. Elle avoua qu’elle avait un communicateur goa’uld, elle indiqua même l’endroit où il se trouvait.

-Je vais l’examiner dit Sam. Je crois pouvoir dater la dernière communication.

Au bout d’une heure elle alla frapper à la porte du bureau du général. Elle était blanche :

-Ce n’est pas Concha, mon général, la dernière communication passée remonte à deux jours. Il y une taupe dans la base et j’ai peur que ce soit quelqu’un de chez nous.

Hammond Pâlit. Il prit le micro général et sa voix retentit dans toute la base.

-La base est en état d’alerte, personne ne doit entrer et sortir. Tout le personnel est prié de rester dans ses quartiers.  Ceci n’est pas un exercice. Je répète ceci n’est pas un exercice.

-Mon général, nous avons un gros problème, tout le monde est suspect, vous, moi, même le colonel et Daniel qui sont retenus sur la planète de Kali. Comment allons-nous gérer cela ? 
-Tant pis, il faut faire venir des enquêteurs extérieurs, qui ne sont pas venus à la base aujourd’hui. Je vais demander le major Davis et son équipe.
-Et le Sénateur ? Mon général, c’est peut-être lui le traître ?

-Pour le moment nous ne pouvons rien faire. Si notre enquête n’aboutit pas avec les moyens que nous prenons, nous saurons alors vers qui tourner les yeux. J’espère major ne pas en arriver là.

Dans la soirée le Major Davis fut introduit dans le bureau du général, qui le mit au courant de la situation.
-Major, vous connaissez votre devoir. Vous avez les pleins pouvoirs du président pour retrouver les coupables. N’oubliez pas, tout le monde est suspect. Même moi, ou SG1. Vous devez mener à bien cette enquête.
Le major Davis s’inclina :
-A vos ordres, mon général.

Planète de kali

Il faisait très froid, Jack et Daniel claquaient des dents.
Daniel parlait pour combler le vide ; il parla de Sara, de Sharee, de sa vie sur Abydos, de ses regrets, de ses souffrances.
-Vous vous rendez compte Jack, nous n’avons été ensemble qu’un an. J’ai l’impression que c’est toute une vie !

Et vous Jack, vous ne dites rien ?

-Je réfléchis.

-Ah oui ? A quoi ?
-Je me demande ce que fait Carter.  Si elle a eu deux sous de bons sens, elle est partie cherchez du secours sur Terre.

-C’est curieux, le jour se lève, elle devrait être revenue avec des secours.

-Pas si on soupçonne une taupe à la base. Celle-ci doit être bouclée. Il faut retrouver au plus vite cet espion. Il est probable que Teal’c et Carter sont coincés.

-Mais alors on est fichu dit Daniel d’une voix tremblante de froid. Vous avez essayé d’ouvrir la porte l’autre fois.

-Il y a un énorme verrou… de l’autre côté.

Base de Cheyenne Mountain.
La base fut longue à fouiller. Les hommes du major Davis firent cela très méthodiquement, pièce par pièce, couloir par couloir. Un inthar à la main ils traquèrent la moindre ombre.
Une autre équipe s’occupa des quartiers de SG1. Les hommes ne connaissaient pas personnellement l’équipe du colonel O’Neill, et c’est avec un zèle tout particulier qu’ils ouvrirent les armoires, vidèrent les tiroirs, épluchèrent tous les papiers, toutes les lettres. Un général d’un grade équivalent à celui de Hammond s’occupa du bureau du général.
Un briefing réunit ensuite Le major Davis, Teal’c, Sam autour du général Hammond.
-Général, nous n’avons rien trouvé. Dit Davis.
-L’espion est sans doute reparti avec nous dit Sam. Il a assisté au briefing avec Kinsey. Il lui était facile après d’alerter les goa’ulds. Pas besoin de communicateurs.
-Je préfère cela dit Hammond avec soulagement. Avoir un espion dans nos rangs m’aurait été insupportable.
-Mon général, il faut que j’installe un dispositif permanent à la porte des étoiles, semblable au rayon des inthars. Mais avant je demande l’autorisation de retourner sur P3X425 pour chercher le colonel et Daniel.
-Pas tout de suite major. Je ne veux pas que vous alliez aussi vous jeter dans la gueule du loup en ce moment. C’est ce que fait le colonel en ce moment, et je n’approuve pas du tout son attitude kamikaze.

Planète de Kali

-Nous allons quitter la planète dit Kali à Osiris. Cela devient trop dangereux pour moi, je connais un refuge où personne ne viendra nous chercher.
-Moi je vais retourner sur mon vaisseau et m’éloigner d’ici, tu as raison. J’emmène avec moi Daniel Jackson, et le colonel
-Gardes ! Allez chercher les prisonniers.
Daniel et Jack enchaînés, pieds nus furent poussés devant Osiris
-Tu as décidé de garder les deux prisonniers, et en quel honneur ? Kali sentait la colère enfler en elle.
-C’est moi qui les ai fait venir, ils m’appartiennent.
Bastet rit de les voir se disputer les prisonniers
-Mais vous les avez vus vos deux Tauris ! Je ne les donnerai même pas à mes chiens !
Elle donna un violent coup de son arme de poing et envoya Daniel voler dans les airs. Il retomba évanoui sur le sol, étourdi par la violence du choc.
Et sans un regard elle se retira dignement, ses jaffas regroupés autour d’elle.
-Relève-toi dit Osiris à Daniel, je t’emmène sur mon vaisseau, tu seras mon esclave, mon lothar. Tu es faible mais tu parles couramment le goa’uld et tu connais quelques petites choses intéressantes.

-Quant à celui-là, dit elle en montrant Jack je te le laisse, amuse-toi bien dit–elle avec un regard cruel. Et elle disparut avec Daniel dans le flamboiement des anneaux de transport.

Après le départ de Daniel, Jack eut un moment de doute.
-Je suis perdu, pensa–t-il, seul avec cette furie, bien plus forte que moi, armée, et  avec sa troupe de jaffas. Et Daniel, où est-il maintenant, nous n’avons aucun moyen de savoir où il est.
Carter…C’est maintenant !
Kali se rapprocha de lui
-Allez relève-toi, et viens te réchauffer. Et puis mange. Goûte un peu de ce vin dit-elle en lui tendant une coupe.
Il fut surpris par la douceur de sa voix. Mais resta sur ses gardes.
Elle lui tendit la main. Il la prit et se releva. Kali le regardait avec des yeux de chatte cruelle.
Repose-toi, je veux que tu sois en forme quand je m’amuserai avec ton corps.
Carter….c’est maintenant pensa –t-il encore.

Il s’allongea devant le feu et se laissa envahir par une douce torpeur. Il avait cette force enviable de pouvoir isoler ses pensées et de faire taire ses angoisses. C’était le moment de reprendre des forces. Cette faculté lui avait sauvé la vie bien des fois. Il s’endormit.

Une main lui caressant le visage le réveilla. Il ouvrit les yeux, c’était Kali. La nuit était tout à fait tombée maintenant et la pièce n’était plus éclairée que par la lumière du feu.

Il n’avait plus la force de réagir, la main était douce. Elle s’allongea près de lui, et nicha sa tête contre son épaule, il eut un mouvement de recul.
-Ne bouge pas, je ne te ferai pas de mal. Contrairement à ce que j’ai dit à Osiris, je ne te ferai rien. Je pense connaître plus de jouissances en te possédant qu’en te torturant.
Il eut un petit sourire :

-Ce n’est pas très goa’uld ça !

-Tu te méfies de moi ?

-Oui
-Tant mieux, ce n’est pas plus mal. Tu verras, tu sauras en profiter.
Le contact de cette femme tout contre  lui finit par ne pas le laisser indifférent il essaya de détourner son attention :
-Où est Daniel ?
-Pourquoi t’intéresses-tu à ce misérable esclave ? Elle le regardait d’un air furieux.
-C’est mon ami.
-C’est quoi un ami ?
Il n’hésita pas, s’asseyant en tailleur, il essaya de faire comprendre à Kali ce qu’était un ami.
Ils parlaient à voix basse comme pour ne pas réveiller le palais endormi.
 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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