Mc Kay se remettait doucement, son nez était encore douloureux, mais tout ceci était oublié par la présence quasi constante de Sam. Elle l'aidait au labo, mangait avec lui au mess. Il n'y a que dans les vestiaires qu'ils se séparaient. Enfin, Mc Kay espérait un changement rapide à cette situation.
Ils avaient même été au cinéma, voir "Chantons sous la pluie", un soir pluvieux. Par conséquent, Mc Kay n'avait pu s'empêcher de se prendre pour Fred Aster, ce qui avait beaucoup fait rire le colonel.
Mais avec le temps, les blessures guérissent. Dans deux jours, le plâtre et les broches seront retirées. Même si entre Jack et Sam il existe une tension depuis "l'incident", il a remarqué que celle-ci s'amenuise depuis que la jeune femme a été convoquée dans le bureau du Général. Deux heures d'entretien : qu'ont-ils bien pu se dire ou faire ? Cette question revenait régulièrement à l'esprit du scientifique. Il devait absolument écarter le "danger O'Neill" dans les deux prochains jours
Une idée alors jaillit, il décrocha son téléphone et appella son ami John qui travaillait au Pentagone. Son plan consitait à envoyer Jack là bas pour recevoir une décoration pour services rendus à la nation. Bien sûr Sam ne serait pas invité. Il insista auprès de son ami pour que celui-ci se débrouille pour le garder à Washington au moins une semaine. John ne savais pas comment faire. Mais quand Mc Kay lui rappella qu'il était encore en possession de certaines photos où l'employé se trouvait avec une belle blonde,qui n'était pas sa femme, celui dit : OK, je vais t'aider, mais tu me promets en échange de brûler ces clichés !.
Le deal fut passé, Jack reçu une convocation pour le surlendemain. Celui-ci ne voulait pas s'y rendre. Des décorations "il en avait assez pour décorer son sapin" comme il disait. Mais cette demande était faite par le Président alors......
Enfin seuls et valide, Mc Kay continua son plan de séduction. Il invita le colonel a allé danser. Deux jours s'écoulent heureux.
Jack lui s'ennuyait à Washington, il n'arrivait pas à rentrer, il y avait toujours un contretemps qui l'obligait à rester. Il appellait régulièrement la base, mais aussi Sam. Hier soir durant un dîner romantique entre nos deux scientifiques, celui-ci avait appellé cinq fois. C'est à se demander si il ne le faisait pas exprés se dit son rival . D'ailleurs au début du repas, Sam était décontractée et n'avez d'yeux que pour lui. Puis au fur et à mesure des interruptions téléphoniques de son général, elle changea d'attitude. Elle devait se lever régulièrement pour s'isoler. Le charme ainsi que la technique de drague de son partenaire étaient rompu. Il va me le payer se dit Mc Kay. Il appella son ami John......
Il raccompagna Sam chez elle et tenta un chaste baiser sur les lèvres. Celle-ci détourna la tête au dernier moment, ses lévres attérirent sur la joue. M**** encore raté !
Le lendemain, il arriva tôt à la base: 8 h. La nuit avait été courte. En ouvrant son ordinateur, il vit le message suivant : Vous avez un mail URGENT, classé Top Secret !
10/09 à 18 h30
Secrétariat du Président :
Monsieur,
Devant l'éloge de vos qualités humaines et scientifiques qui ont été faites depuis plusieurs jours par le Général de Brigade J. O'Neill à notre Président, celui-ci a accepté de reconnaître votre compétences. De ce fait, il a décidé, sous les recommandations du Général, de vous confier une mission de la plus haute importance en Antartique.
Vous devez rejoindre votre nouvelle équipe de scientifiques spécialement constituée pour cette mission. Pour répondre à votre demande de ne plus travailler avec des militaires, celle-ci ne sera composée que de civils.
Un hélicoptère viendra vous chercher demain à 8h45 h pour vous amener à l'aèroport.
Le Président sait que cette affectation correspond à vos désirs et vous remercie de votre patriotisme.
Veuillez agréer.................
Mc Kay devant son écran devient hystèrique : Le s....., je savais que je devais m'en méfier ! Il m'a bien eu ce vieillard, je suis coincé ! M****
Il regarda alors sa montre : 8h10. Il ne verra même pas Sam, celle-ci doit arriver qu'à 9 h.
9h10, le même jours, aèroport militaire de Colorado Spring.
Mc Kay descend de son hélico et voit sur la piste, un homme grand, cheveux poivre et sel qui s'avance vers lui : c'est Jack.
Les deux hommes se croisent, s'arrêtent, s'observent. Jack retirent ses lunettes de soleil et fixe son interlocuteur. Un sourire narquoi s'affiche alors sur ses lèvres et son regard devient rieur. Sans un seul mot, il remet ses lunettes et commence à s'éloigner. Il continue à sourire : il sait qu'il a gagné !
Mc Kay débité et mauvais perdant se dirige vers son avion............
Voilà j'espère que cette fin répond à vos attentes.
Salutations à tous