Citations du moment :
Les religions ne sont que des quêtes du bon mode d'emploi de l'existence humaine.
[Bernard Werber]
Imagine

Retour sur le passé : Chapitre 2

Chapitre 2 : La dernière mission : au commencement

Bon, je suis arrivé sur la planète trois jours après le reste de mon équipe, comme je vous l’ai déjà dit mercredi……..Daniel m’attendait…..

FLASH BACK

Daniel : Hello, Jack, comme d’habitude vous aimez vous faire attendre !

J : Bonjour Daniel, alors quelle est la situation ? Et faites court si possible, je suis très fatigué !

D : Comme toujours !

J : Ne commencez pas ! Ou est Carter ?

D : Vingt secondes !

J : Quoi ?

D : J'ai parié avec Teal’c que vous poseriez cette question dans les trente secondes maximum après votre arrivée. J’ai gagné !

J : Mais, vous n’avez pas plus intéressant à faire sur cette planète ! Je sens que je vais m’ennuyer !

D : Non, Jack, cette planète est magnifique : il y a plein de lacs et les filles sont toutes superbes !

J : A oui ? J’aurais dû prendre ma canne à pêche !

D : Pour les poissons ou les filles ?

J : Très drôle !

D : Bon, venez avec moi, je vous conduis au village et je vous ferai un résumé " le plus simple et le court possible " de la situation.

J : Eh bien, enfin de judicieuses paroles ! On y va !

Les deux hommes se dirigèrent vers des habitations. Daniel parlait, mais pour Jack une seule information comptait : Ou était Carter ? Son ami ne lui avait toujours pas répondu.

Teal’c s’avança vers eux

T : Heureux de vous revoir O’Neill ! Ils se saluèrent.

Jack cherchait toujours du regard son second, le guerrier comprit.

T : Elle est partie avec Hirs, pour des prélèvements. Elle revient dans une heure.

J : Qui c’est , ce Hirs ?

T : Hirs , c’est le fils du chef. Il est aussi le médecin du village et le futur monarque.

J : Ah oui ? Et pourquoi est-il avec elle et pas vous ?

T : Ma présence n’a pas été sollicitée. Le colonel m’a demandé de rester ici……….

J : Et vous exécutez toujours ses ordres ? Et les miens alors ? Je vous ai ordonné……

Daniel curieux : Que lui avez- vous ordonné ?

J : Cela ne vous regarde pas, vous n’êtes pas un militaire !

D : Bonjour l’excuse ! Vous ne l’utilisez que quand cela vous arrange, c’est à dire quand vous ne m'en donnez pas !

J : Oui, et alors ? C’est moi, le Général ici ! Bon, je n’ai pas que cela a faire, je dois retourner à la base demain. Où est le chef ?

T : Il vous attend avec impatience, O’Neill. Suivez moi.

Les trois hommes partirent vers la maison de Church. Les pourparlers commencèrent………Ils furent longs et déprimants pour le Général. Celui-ci guettait plus la porte, qu'il n'écoutait son interloccuteur. A chaque fois que celle-ci s’ouvrait, on pouvoir voir apparaître un sourire en coin qui s’effaçait dès que l’intrus n’était pas la personne espérée, c'est à dire son second !

Trois heures plus tard, son souhait fut enfin exhaussé : elle apparut suivie d’un homme, grand brun, la trentaine. Jack eut un frisson quand il vit que l’arrière du pantalon et de la veste de son second était souillé par des traces vertes, comme si elle s’était allongée sur l’herbe. Allongée sur l’herbe ? Mais pourquoi ? pensa t-il. Très vite son esprit jaloux fit lui même la réponse : sûrement qu’on avait dû l’y aider ou que la situation avait due l’y forcer ! A ce moment, ses oreilles se mirent à bourdonner et il n’entendit plus le Colonel lui dire……

Bonjour mon Général, nous vous attendions plus tôt……..

J : Ben , cela ne se voit pas ! Ca fait trois heures que je vous attends ! Teal’c m’ a dit à mon arrivée que vous deviez venir dans l’heure qui suit !

S : Désolée, j ‘ai été retenue……

J : Je vois cela ! Et pourquoi ? dit-il d’un air soupçonneux

L’homme qui l’accompagna prit alors la parole

Hirs : C’est de ma faute, j’ai tenu à lui montrer les grottes. Celles-ci sont à 5 Kms au nord du point où nous nous trouvions.

Jack le fixa droit dans les yeux, les deux hommes étaient d'égale stature.

J : Qui êtes vous pour avoir " détourné " notre Colonel ?

H : Excusez moi, je me présente : Hirs pour vous servir, : médecin du village. Je suppose que vous êtes le Général O’Neill ? Sam m ‘a beaucoup parlé de vous.

J : Vous supposez bien ! Par contre, elle ne m’a pas du tout parlé de vous !

Il se retourna alors vers son second et la fixa d’un air glacial.

Sam eut les poils qui s’hérissèrent, l’ambiance devenait électrique. Daniel décida d ‘intervenir pour désamorcer la situation.

D : C’est normal Jack, Sam vient juste d’arriver ! Bon, si on s’asseyait tous et reprenions là où nous en étions.

Chacun prit place, aucun regard ne fut échangé entre le commandant et son second. Une heure plus tard tout le monde se leva.

Jack au chef : Bon, je dois retourner à la base parler avec " mon chef ". Je vous tiens au courant des suites à donner à notre entrevue.

Le chef  (Church): Restez parmi nous cette nuit, vous repartirez demain. Je vous invite à ma table. Vos collègues sont très sympathiques, leurs conversations me passionnent. Surtout, celles de Colonel et de Daniel. Ils ont encore beaucoup à nous apprendre. Cela me fera plaisir et à mon fils aussi. Puis nous allons sûrement devenir des alliés, donc autant mieux se connaître dès maintenant.

Daniel très excité : Acceptez Jack ! Ce peuple est très accueillant et leurs plats sont succulents, même s'ils sont parfois trop salés !

J : Si le gîte et le couvert sont bons, alors……….

Church : En attendant le repas, je vous propose de vous restaurer et de vous reposer. Daniel accompagnez votre commandant dans les quartiers mis à votre disposition.

Jack acquiesça et suivit en silence ses compagnons. Il ne pouvait s'empêcher de regarder les traces suspectes de "son colonel". Arrivés à destination, ils s’assirent dans la pièce principale.

J : Bon briefing. Que pensez-vous de la situation, Daniel ?

Jackson fut étonné que cette question ne soit pas, comme d’habitude, posée d’abord à Carter.

D : Je crois que ce sont des gens de parole, on peut leur faire confiance !

J : Ok, mais ce qu’ils nous proposent est-il intéressant pour nous ?

D : Cela concerne plus le domaine de Sam………

Il se retourna vers elle, la questionnant du regard. Celle-ci était toujours silencieuse, attendant que son Général daigne bien lui parler directement.

 

J : Carter ? Votre avis, puisqu’il paraît que vous êtes la seule à pouvoir en donner un !

 

Sam fit semblant de ne pas entendre : Le minerai qu’ils nous proposent a la même puissance que le naquada, mais elle fonctionne sous impulsion froide, c’est à dire qu’il prend de la puissance…..

 

J : Faites court et simple, si vous le pouvez ! Parce que là, moi je ne suis plus étanche !

 

Sam interloquée : Bien mon Général. Ce que je voulais dire……..

 

Jack plus violemment qu’il ne l’aurait voulu : Eh bien dites le vite Carter, je suis vanné, j’aimerais me coucher !

 

D : Soyez cool, Jack ! Sam aussi est crevée, elle n’arrête pas de travailler depuis que nous sommes arrivés !

 

T : C’est exact Docteur Jackson ! O’Neill soyez plus indulgent avec elle !

 

Jack véxé : Ok, je suis un tyran ! Veuillez m’excuser Colonel Carter ! Je vous laisse, parce que là je me sens de trop et un "bon lit" m'appelle ! .

 

D : Jack, arrêtez de faire la tête ! Cela fait trois jours que l’on ne s’est pas vu….Revenez, vous êtes un vrai gamin...... !

 

Jack monta les escaliers sans répondre et se dirigea vers la première porte qu’il vit : c’ était une chambre simple, mais fonctionnelle. Il s’allongea sur le lit.

 

Daniel voulut le suivre, Teal’c le retenant par le bras : Laissez le, il est fatigué. Vous irez lui parler plus tard, il sera plus amène de vous écouter.

 

L’archéologue chercha un appui vers la jeune femme, celle-ci alla dans le sens du jaffa. Ils restèrent au salon. La conversation partit vers une autre direction : l’incident était clos pour l’instant.

 

Une heure plus tard, après plusieurs fous rires, chacun se sentait plus détendu. Ils montèrent à l’étage pour se doucher et se changer. Sam ouvrit la porte de sa chambre, elle s’arrêta brusquement : un homme torse nu dormait sur son lit! Celui-ci se réveilla aussitôt.

 

- Carter, mais qu’est ce que vous foutez là ?

 

Sam très gênée : Mais, mon Général.....C’est ma chambre ! Et vous êtes sur mon lit !

 

J :  Ah, tout finit par arriver !

 

Carter sourit à cette remarque. Jack désirant se justifier :

 

- Bon, je n’ai pas fais attention, j’ai ouvert la première porte que j’ai trouvée et je me suis écroulé dans le premier lit !

 

S : Et vous allez mieux ? Vous, vous êtes reposé, vous êtes plus calme ?

 

J : Oui, mais à part le sommeil, je vais bien. Pourquoi cette question ?

 

Sam hésitante : Parce que cela fait trois jours que je ne vous ai pas vu et vous ne m’avez même pas saluée, juste agressée !

 

J : C’est vrai pour le salut, mais pour l’agression………….

 

S : J’ai fait ou dit quelque chose qui ne vous a pas plu ?

 

J : Non, pas du tout, Carter ! Puis, d’un air plus doux : Bon, reprenons au début : Bonjour Carter, comment allez vous depuis qu’on ne s’est vu ?

 

Sam souriante : Bien, mon Général et vous ? Vous nous avez manqué !

 

Jack malicieux : Nous ? Et pas à vous ?

 

Sam rougissante : Si, je l’avoue !

 

J : Heureux de l’entendre, vous aussi ! Je suis désolé pour tout à l’heure….Je le reconnais je vous ai peut être un " peu agressée ".

 

S : C’est déjà oublié ! Le principal, c’est que vous soyez là !

 

Jack se leva, elle resta stoïque : l’objet de ses désirs était devant elle,  le torse dévêtu et la ceinture de son pantalon défaite. Elle se racla la gorge, Jack crut comprendre et se rajusta.

 

J : Laquelle est ma chambre ?

 

S : La porte juste à côté, Monsieur !

 

J : C’est gentil d’avoir pensé à me la garder, Carter !

 

Le visage de la jeune femme se transforma en pivoines ! Le Général sortit. Les deux venaient de déposer les armes à leurs manières.

 
 
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