Nos trois amis étaient devant un cercle de métal blanc d’environ deux mètres de rayon. Il était relié par toute une collection de files à diverses machines de conception que l’on pouvait qualifier d’étrange. La pièce, de taille réduite, était remplie d’objet divers : du simple grille-pain aux composants électroniques les plus complexes. Le tout dans un désordre indescriptible.
- Et, ça marche ce truc ? Demanda O’Neill.
- Bien sur qu’il marche. Enfin presque, il n’est pas encore fini. Mais je peux le mettre en marche si vous voulez. Vous voulez le voir fonctionner ?
- Je vous en pris.
L’homme s’approcha de ce qui devait être à l’origine un disjoncteur et abaissa une manette. Il y eut des étincelles dans toute la pièce, une baisse de tentions de la lumière. Un bourdonnement se fit entendre et sans rien prévoir un vortex se forma qui manqua de toucher nos trois amis s’ils n’avaient pas eux la bonne idée de reculer avant la mise en marche de la machine.
- J’ai l’impression de déjà vue. Remarqua Daniel.
- Quelqu’un peut-il m’expliquer comment il a fait ?
- Et bien…
- En moins de cinquante mots, Sam.
- Je n’en ai pas la moindre idée.
- C’est du condensé.
- Rien que réussir à le faire marcher rien qu’en le branchant sur le secteur c’est…
Sam fut interrompu par William Barrington :
- Yaaaaaou ! Hahahaha ! Ca marche ! Ca marche ! Vous avez vu ! Yaouuu !
- Complètement cinglé. Constata Jack.
- Les plus grands génies sont des incompris. Fit remarquer Daniel.
- Parce que vous croyez que c’est un génie, vous ?
- Ben…
Le docteur Carter observait l’horizon bleu. Fasciné, elle se parlait à elle-même ou à Anise, débitant tout un panel de théories que nul ici ne comprenait à part elle.
Trop occupé par la pseudo-Porte des Etoiles, personne ne fit attention à ce qui se passer derrière eux. Une voie les rappela à l’ordre :
- Bonjours, messieurs-dame.
Tout le monde se retourna. Dans l’entrée de la cave se trouvait trois "hommes en noir". Chacun était armé d’un pistolet automatique avec lesquels ils menaçaient SG-1 et William Barrigton. L’homme du milieu prit la parole :
- Que personne ne bouge. Levez tous les mains bien en vues. En particulier vous Colonel O’Neill.
- Tiens, nos amis du NID. Cela faisait longtemps.
- Reculez, Colonel et posez vos armes à terre, tous les trois.
- Des Hommes en noir ! Je le savais ! Ils sont partout !
- Du calme monsieur Barrigton, nous sommes des agents du gouvernement. Nous ne vous voulons aucun mal.
- Je sais qui vous êtes ! Vous allez détruire ma machine et m’éliminer pour que personne ne sache la vérité !
Barrigton paniquait. Il était clair qu’il risquait de faire une bêtise.
- Ne vous en faite pas pour la vérité. Comme vous dite, elle est ailleurs…
- Alors celle la, même moi je n’aurais pas osé la faire.
- Vous vous sous-estimer, Jack.
- Merci, Daniel.
- De rien, Jack.
- Trêve de plaisanteries ! Remettez-nous vos armes et suivez-nous !
- Je ne vous laisserai pas ma machine ! Pas question ! C’est un engin de paix ! Pas de guerre !
- Votre arme, Colonel. Vous aussi docteur Carter, docteur Jackson.
Jack et Sam obtempérèrent et déposèrent leur pistolet sur le sol.
- Docteur Jackson ?
- Désolé, je n’ai rien sur moi.
- Docteur, ne me prenez pas pour plus stupide que je suis.
- Cela ne nous viendrait même pas à l’idée.
S’il n’avait pas eu de lunette de soleil, Jack aurait put voir le "regard qui fusille" de l’homme en noir.
Daniel posa son zat’ parterre
- Bien, maintenant tout le monde va sortir en attendant que les personnes compétentes viennent s’occuper de cet appareil.
- Non ! Je ne vous laisserais pas faire !
Barrington se précipita sur l’un des trois hommes. Celui ci ne lui laissa pas arrivé jusqu'à lui. Il tira. Barrington s’écroula mortellement blessé.
C’est à ce moment là, que Teal’C et Natalia intervinrent : Deux tires de zat’ rendirent inconscient deux des agresseurs. Le troisième, qui venait d’abattre le savant fou, voulu se retourner, mais Jack lui sauta dessus. Il s’ensuivit une lutte sur le sol de la cave. Jack essayait de désarmer son adversaire alors que celui ci tentait de se servir de l’arme en question.
Daniel ramassa son zat’ mais comme le Jaffa et le Lieutenant Romanov, il ne put tirer. Sam, mu par un "réflexe de Tok’ra" sortie un gant Goa’uld de sa poche et le mit à sa main droite.
Alors que Teal’C s’apprêtait à aller aider O’Neill dans son combat, ce qui devait arriver arriva : Une balle partie de l’arme que se disputer les deux combattants et alla se loger dans la Porte des Etoiles artisanale.
Jack, réussit à repousser l’homme en noir loin de lui, ce qui permit à ses quatre partenaires d’agir. Sam utilisa son gant pour l’envoyer s’écraser contre le mur et les trois autres utilisèrent leur zat’, ce qui eut pour résultat de désintégrer l’homme en noir.
Daniel se pencha sur le corps de William, pour constater qu’il était mort.
- Vous en avez mis du temps. Constata Jack.
- Désolé, Colonel, mais les amis de ceux-ci n’était pas disposés à nous inviter à leur petite fête. Heureusement, Teal’C et moi, avons des arguments… frappants.
Teal’C regarda la jeune Russe avec un regard d’incompréhension.
- C’était de l’humour Teal’C. Lui expliqua le Colonel.
- Et elle est aussi peu doué que vous, Jack. Rétorqua Daniel. Barrington est mort, on ne peut plus rien pour lui.
- Messieurs, je pense qu’il serait sage de ne pas rester ici.
Sam regardait la pseudo-porte d’un air inquiet. Cela était sans doute du aux étincelles et éclairs bleus qui parcouraient toute l’installation…
- Tout le monde sort d’ici ! Vite ! Ordonna Jack.
Mais avant que quiconque eut le temps de faire quoique ce soit. La machine entra en surcharge et implosa. Cela provoqua une onde de choc qui propulsa toute notre belle équipe contre les murs de la cave, envoyant les cinq membres de SG-1 au pays des rêves…
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Natalia ouvrit péniblement les yeux. Un instant elle crut avoir perdu l’usage de la vue car tout était noir autour d’elle. Mais elle fut vite rassurée quant elle aperçu une faible lumière s’échapper d’une lucarne dans ce qui lui semblait être le haut de la pièce. Elle tenta de se remettre les idées en place et de se rappeler ce qui venait du lui arriver : Visiblement la machine avait mal supporter la balle de l’arme de l’agent du NID et avait explosé. Pour sa part, elle semblait être en assez bon état de santé, mais et les autres ?
- Colonel O’Neill ? Docteur Jackson ? Samantha ? Teal’C ? Vous êtes là ?
Un gémissement se fit entendre non loin d’elle.
- Ho, ma tête… Je suis là, Natalia. Répondit Daniel. Jack ? Teal’C ? Sam ?
- Je suis là, Daniel Jackson.
- Aïe… Quelqu’un a t-il relevait le numéro du camion qui m’est rentré dedans ?… Sam est-ce que ça va ?
- J’ai connu mieux, mais je survivrai.
- Bon sang, on ne voit plus rien, les plombs ont du sauter. Constata Jack.
- Nous avons eu de la chance, la maison aurait pu nous tomber dessus ou nous aurions pu mourir brûler par l’explosion.
- Sam…
- Désolé.
Un faisceau de lumière balaya l’obscurité. Avec l’aide de sa lampe torche, Teal’C passa en revu tous ses compagnons pour s’assurer que tous étaient en bonne santé.
- Teal’C, puisque vous êtes équipé, trouvez nous la sortie que nous sortions de là.
- J’y suis juste devant, O’Neill.
- Dans ce cas là, tout le monde dehors.
Les cinq membres de SG-1 se levèrent du sol froid avec difficulté. Se guidant d’après la lumière du Jaffa, ils se dirigèrent ver la sortie.
Teal’C, qui promenait sa lampe dans toutes les directions remarqua quelque chose qui l’intrigua. Et bien que cela, en toute logique, ne doive rien donner, il tenta d’allumer la lumière grâce à l’interrupteur qui se trouvait à coter de lui. Et contre toute attente, la lumière fut.
D’abord surpris par la soudaine luminosité, il furent encore plus surpris quand il s’aperçurent que la cave était entièrement vide. Pas de machine, pas de composant électronique, rien sur le sol, si ce n’est que de la poussière. Pas trace non plus des corps des deux agents du NID et de Barrington.
- Mais… ?
- Bon sang…
- Qu’est ce que ça veut dire… ?
- Où est… ?
Tout le monde scrutait la pièce à la recherche d’éléments familiers.
- Ils ont fait le ménage pendant que nous dormions ? Demanda Jack.
- Combien de temps avons-nous était inconscient ?
- Je ne sais pas Daniel, ma montre ne fonctionne plus.
- La mienne non plus. Constata Natalia
- Idem ici. Rajouta Teal’C.
- Mais cela n’a pas de sens. Pourquoi tous faire disparaître en nous laissant là ?
- Et en vie, surtout.
- Sortons d’ici, nous y verrons plus claire à la lumière du jour.
Et Jack se mit en route vers la sortie.
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Arriver en haut des escaliers, SG-1 s’était retrouvé dans une demeure entièrement vide. Tout comme la cave, tout avait disparut. Plus aucune trace d’un quelconque habitant des lieux, ni de mobilier d’intérieur ou d’une trace de l’existence de Barrington.
- Pourquoi je ne suis pas surpris ? Demanda Daniel.
- Nous avons du reste KO un bon bout de temps pour qu’ils puissent tout faire disparaître aussi vite.
- Et ce n’est pas tout, Docteur Carter.
Teal’C était sorti sur le palier. De là, il pouvait voir la rue.
- Ne me dite pas que…
O’Neill alla rejoindre le Jaffa. De là, il put constater tout comme Teal’C quelques instants auparavant que leur Van avait disparut.
- C’est pas vrai ! Hammond va me tuer pour ça !
- Je ne pense pas que le Général en arrive à de telle extrémité pour un simple véhicule, O’Neill.
- Jack parlait au figuré, Teal’C.
- Il ne nous reste plus qu’à appeler la base pour que l’on vienne nous chercher.
- Mon portable est mort, Jack.
- Pareille pour moi.
- Idem ici.
- Et bien il ne nous reste plus qu’à trouver une cabine téléphonique. Quelqu’un à des jetons ?
- …
- D’accord, j’ai compris…
- Nous improvisons ?
- Exacte, Lieutenant. Allez, en avant les enfants.
Les cinq amis se mirent en marche à la recherche d’une cabine téléphonique. Au bout de quelque temps, ils trouvèrent ce qu’ils cherchaient dans le centre ville : un lot de trois cabines téléphonique.
- Bon, et maintenant ? Nous faisons la manche en espérant que quelqu’un nous donne quelque pièce ?
- Cela ne sera pas nécessaire, Daniel. Vous allez voir. Vous quatre, camoufler moi.
Jack rentra dans une des cabines et ses quatre amis se placèrent autour de celle-ci pour que les passants ne puissent pas le voir.
- Je sens que ça va mal se terminer. Nous allons finir entre quatre murs aux frais de l’état.
- J’ai entendu, Daniel…
Le docteur Jackson ne répondit rien. Il préféra laisser le Colonel agir.
- Tu as l’intention de procéder comment ? Lui demanda Sam.
- Comme ça.
Jack sorti un zat’ et tira sur l’appareil. Celui-ci, appréciant peut le traitement, "Tilta" et imita une machine à sous en crachant tout ce qui contenait sur le sol. Jack n’eut plus qu’à ramasser quelques pièces.
- Un vrai roi de la bricole. Lui fit remarquer Daniel.
- Que voulez-vous, je n’avais pas de couteau suisse sur moi.
Et Jack rentra dans une des deux autres cabines et composa le numéro de la base.
- Base de Cheyenne Mountain, qui est à l’appareil ?
- O’Neill, pour Sierra Golf-1. Passez-moi Hammond, merci.
Un bref silence se fut
- Pardon ? Pouvez vous répéter ?
- Colonel Jack O’Neill de Sierra Golf-1. Je veux parler au Général Hammond.
- Heu… un instant.
Un nouveau sans doute, pensa Jack…
De leur côté les autres attendaient patiemment.
- Daniel Jackson ?
- Oui, Teal’C ?
- Est-ce normal ?
- De quoi ?
- Ceci.
Il montra au docteur Jackson une sale de cinéma située juste en face d’eux. Daniel ne comprit pas tout de suite ce que Teal’C voulait lui montrer et puis…
Jack patientait toujours…
- Hammond, j’écoute.
- Général, c’est O’Neill. Nous avons un petit problème…
- Qui êtes vous ?
- O’Neill, mon Général. Colonel Jack O’Neill. Avec deux “L”
- Ecoutez, je ne sais pas qui vous êtes mais le Colonel O’Neill est actuellement en mission…
- Je sais que je suis en mission, mon Général.
- … Et je doute que la ou il soit, il y ait le téléphone. Alors dite moi tout de suite qui vous êtes et comment avez vous eux ces codes d’identifications ?
Avant que Jack ne puisse répondre, Daniel rentra précipitamment dans la cabine et raccrocha.
- Je peux s’avoir à quoi vous jouez ?
- Je vous empêche de faire une bêtise.
- Quoi ?
- Regardez.
Il lui montra la salle de cinéma.
- Et ?
- Vous ne remarquez rien ?
- Si. Dix films à l’affiche. Où voulez-vous en venir, bon sang ?
- Jack n’est pas un cinéphile, Daniel. Fit remarquer Sam.
- Ce que veut dire Daniel Jackson, c’est que tous c’est films ne devrez pas être à l’affiche.
- Jack, ces filmes date de cinq ou six ans.
Sur ceux, Natalia arriva à petites foulées. Elle semblait paniqué.
- J’ai demandé à cinq personnes différentes, elles m’ont toutes prise pour une folle, mais…
- Vous avez la date ?
- La date ? Quelle date ? Quelqu’un pourrait m’expliquer à la fin ?!
- Nous sommes le 6 septembre… 1997.
- Ho bravo !
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SG-1 s’était réfugié dans un parc. Ils avaient préféré s’éloigner de la cabine téléphonique de crainte que le Général Hammond ait fait repérer l’appel de Jack.
- Bon, premièrement, il faut s’avoir comment nous sommes arrivez… maintenant.
- L’explosion ?
- Sans doute. Ce que nous avons pris pour une explosion devait être en fait une extension subite et brève du vortex de la porte. Le faite que celle-ci ne soit pas finie ou bien qu’elle fut endommagée a eu pour résultat de nous envoyer… maintenant. Expliqua Sam.
- Génial… Deuxièmement. Comment allons nous rentrer chez nous ?
- J’ai bien une théorie, mais il nous faudrait une Porte des Etoiles, et ce n’est même pas sur que cela soit possible, c’est du théorique.
- Comment cela ? Demanda Daniel.
- Et bien c’est une théorie sur les lois spatiaux-temporel comme quoi chaque personne à chaque époque possède une sorte de marquage temporel qui détermine sa période d’origine. En principe si nous franchissons la Porte des Etoiles au moment d’une éruption solaire, celle ci nous renvoiera dans notre époque.
- En principe ? Interrogea Natalia.
- En Théorie ? Rajouta Jack.
Sam fit un petit sourire pour dire « désolé ».
- Mais pourquoi un orage solaire ? Demanda Daniel.
- Et bien…
- Haaaa ! Je ne crois pas que se soit vraiment utile, non ?
- Restez inculte… Bougonna Daniel dans sa barbe.
- Docteur Carter, il y a un problème à votre plan. Fit remarquer Teal’C. Nous ignorons les prochains orage solaires.
- Pas vraiment Teal’C. Lui répondit Sam
- Elle les connaît.
- Quoi ?
- Je dis que Sam connaît les dates précise des orages solaires de ces… cinquante dernières années ?
- Depuis 1946.
- 1946 ! Et vous avez ça où ?
- Tout est là dedans, Natalia.
Sam montra sa tête.
Jack regarda Sam avec une fierté non dissimulé.
- Vous remarquez juste maintenant que c’est une grosse tête, Lieutenant ?
- Je dois avouer que je suis impressionné, mon Colonel. Vous êtes prévoyante.
- Comme quoi c’est utile.
- Hum… Très bien, nous avons les dates des orages solaires. Mais pour la porte, comment faisons-nous ?
- Daniel touche un point sensible. Je nous vois mal arrivé à Cheyenne Mountain en disant « coucou, nous venons du futur, nous ne faisons que passer ».
- Exacte, il nous est impossible d’expliquer à nos doubles qui nous sommes et d’où nous venons sans craindre de créer un paradoxe. Expliqua Sam.
- Le fameux problème dit "du grand-père".
Tout le monde regarda Jack étonné.
- Vous connaissez cela, Jack ?
- Qu’est ce que vous croyez, Daniel, je ne passe pas tout mon temps à me promener dans les couloirs de la base. Je me cultive aussi.
- En quoi vos aïeules sont-ils un problème ? Demanda Teal’C.
- Jack faisait allusion à une théorie sur les problèmes des voyages temporels : Imaginez que vous remontiez le temps, que vous rencontriez votre grand-père et qu’alors une violente dispute se produise entre vous, au terme de laquelle vous le tuer. Dans ce cas là, votre père ne naîtra pas et donc vous non plus. Mais si vous ne naissez pas, vous ne pouvez pas remonter le temps et tuer votre grand-père. Il se crée donc un paradoxe.
- Je vois. Dans notre cas il est dangereux de nous rencontrer nous même, car cela pourrait influer sur nos doubles et de ce fait modifier leur avenir jusqu'au point qu’ils n’effectueraient pas ce voyage.
- Bref, nous avons un problème. Rajouta Jack.
- J’ai une question. Nous sommes en 1997, d’accord ?
- Exacte, Lieutenant.
- Soit cinq ans dans le passé. A quelle époque a débuté le projet ?
Les quatre autres membres de SG-1 se regardèrent.
- Lieutenant, vous êtes géniale.
- Merci mon Colonel.
- Jack ?
- Réfléchissez Daniel, nous sommes trois semaines avant la seconde mission sur Abydos…
- Et ?
- Et ? Et bien il suffit de débarquer au SG-C au moment ou nous sommes sur Abydos, de réussir à convaincre Hammond de nous laisser utiliser la porte, et nous rentrons à la maison.
- Parce que vous croyez que le général va nous croire ?
- C’est vrai que cela risque d’être délicat. Il faudra le convaincre de notre bonne fois sans trop lui en dire. Rajouta Sam.
- Mais pourquoi ne pas y allez avant la mission. Cela nous évitera de nous croiser.
C’est Jack qui répondit :
- Pour deux raisons, Daniel. La première et que si nous faisions cela nous mettrions l’évidence qu’il existe plusieurs destination pour la porte, chose que nous ne savons pas encore à ce moment là. Et deuxièmement, jamais le Général ne pourra nous croire, vu qu’il ne nous connaît pas encore.
- J’aimerais faire remarquer qu’il est indispensable d’avoir quitter la base avant le retour de nos homologue. Mon double et le Major Kawalski seront tout à fait capable de détecter vos symbiotes Tok’ra.
- Et il est hors de question de leurs donner des explications.
- Evidements.
- Pff… Tu parle d’un plan. Soupira Daniel.
- J’ai bien une autre solution, mais…
- Allez-y, Romanov.
- Nous nous trouvons un coin tranquille et attendons tranquillement que le temps passe jusqu’au moment de notre voyage temporel. Et seulement à ce moment là, nous retournons à la base… avec cinq ans de plus.
Tout le monde regarda tout le monde. Et puis, jack…
- En avant pour Cheyenne Mountain…
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- Nous sommes en retard sur le planning. Remarqua Jack
- Vous êtes sur Jack ? Moi, après cinq ans je ne me souviens plus à quelle heure vous êtes venu me chercher.
- Certain. A l’heure qu’il est, nous devons nous apprêter à partir sur Chulak.
- Alors, qu’est ce que nous faisons ?
Toute l’équipe se trouvait dans une voiture de tourisme. Ils stationnaient à courte distance de la base. Suffisamment prêt pour voir la grille d’entrée.
- Nous allons sonner à la porte et nous demandons Hammond.
- …
- Dernière chose : Jack, Sam faite attention à la façon dont vous vous parlez.
- Compris Capitaine Carter ? Gardez vos distances.
- A vos ordres…mon Colonel.
Daniel s’adressa à Teal’C et Natalia :
- Vous deux aussi, n’oubliez pas parler de Sam en tant que Capitaine et pas Major ou Docteur.
- C’est compris, Daniel Jackson.
- Alors en route. Teal’C, votre chapeau. Romanov, essayez de ne pas être trop… russe.
Et la voiture démarra et se dirigea vers la grille…
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Le Téléphone sonna :
- Hammond.
- …
- Quoi ?
- …
- Vous êtes sure ?
- …
- Je vois.
- …
- Très bien j’arrive.