Citations du moment :
Il suffit que quelqu'un veuille vraiment quelque chose pour que cela se produise.
[Bernard Werber]
Imagine

Un Parfum de Paradis : Chapitre 2

 
 
            Peu après :
 

            SG-1 avançait les uns derrière les autres sur le chemin blanc. Jusque là, les seules formes de vies qu’ils avaient pu apercevoir étaient des insectes et des petits mammifères. Rien de très communicatif, en fait.

Romanov, en tête du cortège, leva son bras pour signifier à son équipe de s’arrêter. SG-1 faisait face à un homme de grande stature, à la peau bronzée, châtain aux yeux bleus, portant une sorte de toge attachée à la taille par ce qui s’approchait d’une ceinture de cuir.

Romanov invita Jonas à prendre la parole. Il fit quelques pas vers l’autochtone :

 

-         Bonjour.

-         …

-         Vous comprenez ce que je dis ?

-         …

 

Tapotant avec sa main sur son torse :

 

-         Je m’appelle Jonas Quinn.

-         …

-         Voici mes compagnons : Natalia Romanov, Derek Whitman, Rachel O’Neill et Aris Boch. Nous ne vous voulons aucun mal.

-         …

 

Il sortit la "phrase type" propre à ce genre de mission :

 

-         Nous sommes de pacifiques voyageurs venus d’un autre monde…

-         …

-         La Terre ou Tauri.

-         …

-         Nous ne vous voulons aucun mal. Nous sommes à la recherche… Il se tourna vers ses compagnons. Au fait, qu’est-ce que l’on cherche ?

-         Vous perdez votre temps. A mon avis, il ne comprend pas un mot de ce que vous dites.

-         Capitaine, je…

-         J’apprenais.

-         Ho ! Il parle… Ironisa Ray.

-         Vous comprenez ce que nous disons ?

-         En effet.

-         Et vous parlez notre langue ?

-         Il semble, Jonas, il semble. Nota Romanov.

-         Pourquoi n’avez-vous rien dit avant ? Questionna Aris.

-         Il m’a fallu le temps d’assimiler votre langue. Elle est relativement simple.

-         Ben voyons. Grommela, pour lui, Derek.

-         Hum… C’est possible. Vous êtes… ?

-         Sept.

-         Ben nous, nous sommes cinq. Se moqua Rachel.

-         Sept… ? Seth ?! Demanda Jonas.

-         Seth. Répéta l’homme.

-         Il n'est pas censé être mort ? Questionna Whitman.

-         Tiens, vous l’avez lu ce rapport de mission là ? Raya O’Neill.

-         Arrêtez, vous deux.

-         C’est peut-être une coïncidence ?

-         Jonas, ça fait suffisamment de temps que je suis dans le métier pour ne plus croire aux coïncidences.

 

Natalia s’adressa au dénommé "Seth" :

 

-         Monsieur… Seth. Comme l’a dit mon ami - Elle mit sa main sur l’épaule de Jonas Quinn - nous sommes de paisibles voyageurs pacifistes, etc., etc… Et nous avons été…

-         Envoyés ? Proposa Rachel.

-         …envoyés, par - Elle regarda le reste de l’équipe - les Anciens ?

-         J’attendais votre visite.

-         Ah ?

-         Cela fait près de dix millions de vos années que j’attends votre visite.

-         Dix millions ?!

-         Sacrée attente !

-         Venez. Nous avons à parler.

 
 

---------------------

 
 
            Quelques mètres plus loin :
 

-         Comment avons-nous pu rater cela ?! S’exclama le Capitaine Whitman.

 

En effet, il était plus qu’étonnant que SG-1 n’ait pas vu ce bâtiment auparavant, bien que cette définition ne semblait guère appropriée. Il s’agissait plutôt d’une sorte de tour d’un diamètre bien supérieur à n’importe quel immeuble terrien. D’un noir ébène, elle s’élevait bien en dessus des nuages.

 

-         C’est tout bonnement incroyable ! S’extasia Rachel O’Neill. Je veux dire… C’est contre toutes les lois de la physique telles que nous les connaissons. Sur notre monde, jamais une telle construction ne serait réalisable.

 

Aris se pencha vers Jonas :

 

-         C’est fascinant ? Interrogea t-il.

 

La bouche entrouverte et le regard porté vers le ciel, le jeune alien émit un son en guise d’acquiescement.

 

-         C’est chez vous ? Demanda Natalia à Seth.

-         En quelque sorte.

-         Je n’aimerais pas être la femme de ménage qui s’occupe de ça…

 

Derek tapota sa boussole avec deux doigts. L’aiguille semblait être prise d’une sorte de folie et tournait sans s’arrêter :

 

-         Visiblement, cet endroit possède son propre champ magnétique.

-         Ah, c’est ça ! Réalisa O’Neill. Je me demandais d’où venaient les picotements que je sentais tout le long de ma colonne vertébrale.

-         Nous y sommes.

 

Le groupe arriva au pied de la tour. Seth désigna une table en bois entouré de bancs qui se trouvaient à quelques mètres de la gigantesque arche qui semblait servir d’entrée à l’édifice, avec, en guise de porte un "rideau de lumière".

 

-         Asseyez-vous.

-         Merci.

 

Toute l’équipe prit place.

Natalia prit la parole :

 

-         C’est gentil chez vous. Mais vous êtes seul ?

-         En quelque sorte. Disons que mon frère vit ici.

-         Votre frère ? Et vous ne nous le présentez pas ?

-         Caïn n’est pas visible.

 

Whitman et Romanov échangèrent un regard :

 

-         Caïn ?! Répéta Derek. Vous êtes LE Seth d’Abel, Caïn et Seth ?

Il acquiesça.

 

-         Ho… mon… Dieu…

-         C’est le cas de le dire.

-         Quitte à passer pour un inculte une fois encore, serait-ce trop demander d’avoir une explication histoire que nous aussi nous soyons tout chamboulés ?

-         Rassurez-vous Aris, je suis aussi perdue que vous. Avoua l’Américaine.

-         J’ai lu quelques choses à ce sujet sur votre planète, mais si c’est cela, il y aurait des conséquences… Le Kelownan cherchait ses mots.

-         Bibliques. Finit le Capitaine Whitman. Des conséquences bibliques.

 

Aris soupira, ne comprenant toujours pas de quoi ils parlaient.

 
-         Aris, savez-vous ce qu’est la Bible ? Demanda Derek.

-         Humm… N’est-ce pas un de ces ouvrages qui fait allusion aux paroles d’une pseudo-divinité de la Tauri ?

-         Ha ! Ça ?! Fit Rachel. Et quel rapport avec ce monsieur ?

 

Elle désigna Seth, toujours impassible qui écoutait avec patience ses hôtes.

 

-         Heu… Je ne suis pas très portée religion. Avoua Natalia. Mais en gros, la Bible raconte que "Dieu" créa le monde et tout ce qui en découle puis il créa un couple d’humains appelés Adam et Eve. Toujours d’après la Bible, ils furent placés dans un endroit paradisiaque nommé Eden, qui ressemble d’ailleurs beaucoup à ce lieu, avant d’en être chassés.

-         Pourquoi ? S’étonna O’Neill.

-         Une histoire de pomme et de serpent. Expliqua Whitman.

-         Le fait est que le couple fut chassé de leur paradis pour être ramenés à la dure réalité du monde réel.

-         Quel rapport avec monsieur ? Aris désigna Seth.

-         J’y arrive. Le couple eut trois enfants : Caïn, Abel… et Seth.

-         Qui n’a rien à voir avec le dieu égyptien du même nom. Précisa le Capitaine Anglais.

-         Est-ce que votre frère Caïn a tué Abel ? Lança Jonas.

-         En effet.

-         Woa…

-         Ces débats théologiques sont passionnants mais vous aviez des choses à nous dire ? S’impatienta le Major.

-         Oui.

-         Et ?

-         Je connais votre race.

-         Et que savez-vous sur nous ? Interrogea la fille de Carter et O’Neill.

-         Que vous êtes un peuple belliqueux et autodestructeur.

-         Hé !

-         Après tout, vous avez été créés comme cela…

-         Pardon ?

-         Je suis Seth, frère d’Abel l’assassiné et de Caïn l’assassin. Je suis sans doute le dernier des Anciens présent sur ce plan d’existence…. Et j’ai créé votre race…

 

Silence de consternation.

 

-         Pardon ?!! S’exclama Natalia.

-         Vous avez fait quoi ?! Rajouta Rachel sur le même ton.

-         Vous… vous parlez par métaphore ? S’inquiéta Jonas.

-         Non.

-         Ok. Vous êtes un Ancien, sans doute le dernier et vous avez créé notre race. Récapitula Romanov. Donc vous êtes notre "papa" à tous ? Ne le prenez pas mal mais… Pour qui vous prenez-vous ?! Un dieu ?!

-         Si vous espérez notre adoration, c’est raté !! Rajouta Rachel.

 

Tous les membres de SG-1 avaient mis leurs mains sur leurs armes. Généralement pour eux, un bon dieu était un dieu mort.

 

-         Belliqueux et autodestructeur… Répéta Seth

-         Et nous nous aimons comme ça ! Ajouta Whitman.

-         Je n’ai jamais prétendu être divin, ni vouloir être considéré comme tel. Vous êtes ici pour apprendre et moi pour vous instruire.

 

Les équipiers se consultèrent du regard. Jonas prit la parole :

 

-         Nous nous excusons. Mais nos tendances belliqueuses, comme vous dites, remontent à la surface quand on nous taquine sur certains sujets.

-         Je ne suis pas offensé.

-         Bien, dans ce cas là, expliquez-vous. Demanda le Major.

-         Par où commencer… Comme notre nom l’indique notre race est très ancienne. Si ancienne d’ailleurs que notre vrai nom à été perdu dans les âges. Pour l’histoire, nous sommes les Anciens. Notre empire s‘étalait dans toute votre galaxie et au-delà. Nous entretenions des relations amicales avec certaines des races que nous côtoyions…

-         Les Asgards, les Nox et les Furlings. Nous connaissons. Nous sommes nous même alliés avec les Asgards.

-         Une grande race, comme les deux autres. Malheureusement ce n’était pas le cas de tous les peuples. Un jour, il y a de cela des millions de vos années, nous avons découvert une nouvelle race… Leur véritable nom fut, lui aussi, perdu dans les méandres du temps, ils furent appelés les Wraith…

-         Ce fut la guerre ?

 

Seth acquiesça.

 

-         Une guerre qui dura des milliers de vos années, sans vaincu ni vainqueur…

-         Jusqu’au jour où ils ont trouvé le moyen de vous exterminer en masse ? Proposa Jonas.

 

L’Ancien approuva.

 

-         Une maladie. Ils ont créé un mal contre lequel votre fabuleux système immunitaire était sans défense ?

 

Pour la première fois, Seth exprima un semblant de surprise :

 

-         Vous êtes bien renseigné, Jonas Quinn.

-         Pendant des années, des siècles, vous avez essayé de trouver un remède pour vous sauver mais n’avez jamais réussi. Continua Romanov. Vous avez même tenté de remonter dans le temps pour empêcher la propagation du mal.

-         Vous êtes surprenante.

-         Cela fait une dizaine de nos années que des Terriens voyage dans toute la galaxie grâce à la Porte des Etoiles. Nous nous sommes faits des amis et des ennemis, avons fait quelques découverte sur les autres races de la Voie Lactée, y compris la vôtre.

-         Je comprends.

-         Nous savons aussi qu’à la fin, les derniers survivants de votre race se sont élevés et ont quitté ce plan d’existence.

-         En effet.

-         Mais pas vous ?

-         Non, je suis resté en arrière, volontairement.

-         Pourquoi ?

-         Parce que je savais qu’un jour vous découvririez le moyen de venir ici pour en savoir plus sur vos origines.

-         En fait… Natalia hésita. Devait-elle en dire plus ? Nous n’avons rien découvert. Du moins pas tout seul.

-         Comment cela ?

-         Les Anciens, ceux qui se sont élevés, nous ont donné le "mode d’emploi".

 

L’Ancien s’adressa à Rachel :

 

-         J’ai cru que vous, qui avez atteint le sommet de votre évolution, y étiez parvenue seule.

-         Moi ?

-         Oui, car j’ai du mal à comprendre pourquoi mes semblables auraient décidé d’intervenir sur votre plan.

-         Certains des membres de notre race ont Ascensionné. Expliqua Derek.

-         Surprenant. Compte tenu du fait que vous n’êtes pas arrivés ici de vous-même, vous Elever ne devrait être à votre portée.

-         Nous avons été aidés. Avoua Quinn.

-         Je comprends.

-         Hé ! Hé ! Hé ! C’est quoi cette histoire d’"évolution finie" me concernant ?

 

Seth sembla déçu.

 

-         Que faites-vous là ? Vous ne savez rien. Vous n’êtes pas prêts à être ici.

-         Visiblement, certains semblent ne pas être de cet avis. Nota Aris.

-         J’attends mes explications !

-         Capitaine, du calme. Ça ne sert à rien de vous énerver. Rappela à l’ordre le Major Romanov. Cependant, elle n’a pas tort, elle mérite des explications et nous aussi.

-         C’est très simple, vous représentez tout le potentiel de votre race. Vous êtes l’aboutissement de milliers d’année d’évolution.

-         Heu… Non. Je suis beaucoup de choses, entre autre un Nexus vivant…

 

Seth se permit de sourire pour la première fois.

 

-         Le fait de communiquer avec toutes les dimensions est une des bases de vos talents. Il vous permet d’accéder à toutes formes d’énergies existantes. De ce fait, vos talents sont presque sans limites. Vous pouvez transcender l’essence même de l’univers.

-         Hum… ? Fit le britannique quelque peu perdu.

-         Elle peut modifier la réalité. Expliqua Jonas.

-         William… Murmura Romanov.

-         De quoi William ? Répéta Rachel. Qu’est-ce que mon pseudo-frère à voir la dedans ?!

-         Il avait modifié la réalité. Juste avant de mourir, il a changé le monde pour le rendre "meilleur" suivant son point de vue. Répondit Nat. C’est ta présence et ton retour qui ont remis les choses en place.

-         Nous avons cru que le fait que vous soyez devenue un Nexus à sa place était dû à un transfert d’énergie de lui à vous… Commença Jonas.

-         Mais en fait l’événement n’a fait qu’activer un potentiel latent qui dormait dans mes gènes… Je suis une sorte de… mutante ? Rachel était désespérée. Encore une fois, le peu de stabilité qui l’entourait s’effondrait.

-         Et pourquoi ne contrôle-t-elle rien de ses … "supers pouvoirs" ?

-         Parce qu’elle n’est pas prête. Votre race n’est pas prête. Mais le cerveau de votre amie est suffisamment évolué pour mettre ses capacités en sommeil, le temps qu’elle soit mature.

-         Et ça prendra combien de temps ? S’empressa de demander la blonde.

-         Le temps qu’il faudra.

-         Tu parle d’une réponse.

-         Pour en revenir à un autre sujet : En quoi avez-vous créé la race humaine ?

-         Bonne question, Aris.

-         Il y a un peu plus de dix millions d’années, alors que nous étions victimes de la maladie propagée par les Wraith et que toutes les solutions tentées pour combattre ce fléau avaient échoué, un groupe de quatre… Appelons cela généticiens, dont j’étais à la tête, a tenté une autre approche qui, jusque là, n’avait pas été expérimentée. Nous avions découvert que la maladie s’attaquait à certaines parties bien spécifiques de notre physiologie qui n’étaient pas présentes chez nos lointains ancêtres. A partir de certaines de nos cellules que nous avions des-évoluer, nous avons donc créé une race entière d’"ancêtre des Anciens".

-         Quoi ? Mais pourquoi ?

-         Une armée, Jonas. Une armée bon marché, créée pour se battre à leur place. Et qui plus est, immunisée à la saleté qui les tuait.

-         Pas tout fait, Major. Le but premier était de trouver un remède au mal. Mais très vite, l’utilisation de cette race nouvellement conçue a porté sur des buts militaires.

-         Mais cela n’a pas marché comme vous l’espériez ?

-         Non. Nous n’avions pas prévu que nos soldats soient autant belliqueux et autodestructeurs. Ni qu’ils manifesteraient une envie d’indépendance.

-         Qu’avez-vous fait ?

-         Ce que l’étique nous obligeait à faire. Nous avons abandonné le projet d’utiliser vos ancêtres comme combattants.

-         Et ils ne vous ont pas permis de vaincre la maladie ?

-         Non. Très vite des variantes sont apparues dans leur ADN. Ils étaient bel et bien immunisés mais leur évolution avait pris une direction différente de la nôtre.

-         Pourtant nous nous ressemblons.

-         Les variantes sont minimes.

-         Mais suffisamment importantes pour que l’humanité devienne "moi" et pas "vous" ? Questionna Rachel.

-         Oui.

-         Et les Wraith ? Que sont-ils devenus ? J’ai pas mal parcouru la galaxie et je n’ai jamais entendu parler d’eux.

-         Ils ne sont plus une menace, Aris Boch.

-         Vous les avez eus finalement ?

-         On peut dire cela.

-         Juste un détail. Comment avez-vous pu échapper, vous, à la maladie durant tout ce temps ?

-         C’est très simple, Capitaine Whitman. Jusqu’à présent, cette planète était parfaitement isolée de toutes bactéries et autre virus qui me soient fatals.

-         Jusque présent ?

-         Oui. Car à présent que vous êtes ici, je vais mourir.

 

Silence.

 

-         Oh…

-         Ne soyez pas affligés. Cet événement était inévitable. Et la mort n’est pas une fin en elle-même mais le commencement de quelque chose de bien plus grand que vous ne pouvez imaginer.

-         Combien de temps…?

-         Le temps qu’il faudra.

-         Vous aimez bien ce genre de phrase ? Ça évite de donner des réponses exactes. Pas vrai ?

-         Major ?

 

Jonas, comme le reste de l’équipe s’étonnèrent du ton de leur officier commandant.

 

-         C’est bien joli vos petites histoires mais il y a juste une petite incohérence. Vous dites que ça fait quelque chose comme dix millions d’année que vous êtes là ?

-         En effet.

-         Je ne suis pas experte en religion, bien au contraire, mais je sais compter. La Bible existe depuis, grosso-modo deux mille ans et le Judaïsme ou les religions du même genre depuis quoi ? Trois mille ans ? Plus ? De toute façon, cela ne fait dix millions d’année ! Et bien que la mémoire humaine soit formidable, je doute que votre "souvenir" ou votre "parole", appelez ça comme vous voulez, ait pu survivre pendant dix milles millénaires !

 

Le reste de l’équipe attendait la défense de Seth suite aux accusations de Romanov.

 

-         Alors ?

-         Alors, Capitaine Whitman, le Major Romanov a raison.

-         Il avoue le bougre !

-         Votre race ne se souvient pas de moi en temps que personne. Mais il possible que l’on vous ait parlé de moi.

-         Qui est ce "on" dont vous parlez ?

-         Les trois autres généticiens qui étaient avec moi, au début.

-         Vous n’êtes pas seul depuis dix millions d’années ?

-         Non, Jonas Quinn.

-         Est-ce qu’il faut que l’on vous tire les vers du nez à chaque fois ou vous allez nous raconter ! S’énerva Derek.

-         Il y a un peu plus de deux millénaires le premier est parti, le second l’a suivi quelques siècle après, puis vint le troisième. Ce qui fit de moi le dernier habitant de cet endroit. Caïn excepté.

-         Et ils sont partis où, si ce n’est pas trop indiscret ? Interrogea Rachel.

-         Sur votre monde, la Tauri, comme vous l’appelez.

-         Hoooo… Fit Whitman. Avec la chance que l’on a…

-         Ce sont sans doute des figures emblématiques. Termina Romanov.

-         J’ignore si leur nom vous dira quelque chose.

-         Dites toujours, je sens que nous sommes dans un jour de veine. Ironisa la Russe.

-         Le premier à partir fut le jeune Siddhârta, puis ce fut Jéhovah et enfin Mahomet.

 

Natalia laissa tomber sa tête sur ses bras croisés.

 

-         Oh, pitié. Achevez-moi !

-         C’est la journée. Annonça l’anglais.

 

Aris et Rachel portèrent un regard interrogateur à Jonas :

 

-         Mmmm..., je crois qu’il s’agit de…

-         Bouddha et Jésus-Christ. Quant à Mahomet, lui, il n’a pas changé de nom, au moins. Termina le Capitaine Whitman.

-         Ok, maintenant je vous crois, Seth. Mais d’un point de vue purement personnel, je pense que vos copains auraient dû rester ici. Ça serait peut-être moins le foutoir sur notre monde.

-         Leurs actions ont été néfastes ?

-         Disons qu’ils avaient de bonnes intentions mais que ces dernières ont été perverties par les humains.

-         C’est dans votre nature. Je vais vous laisser quelques minutes, le temps que vous vous remettiez de vos émotions. N’hésitez pas à vous promener dans le jardin, je l’ai toujours trouvé apaisant.

 

L’Ancien se leva et se dirigea vers la tour. SG-1 se retrouva seul.

 
 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
[ Me contacter ]