Citations du moment :
Petit oiseau si tu n'as pas d'ailes, tu peux pas voler. - Gad Elmaleh
Imagine

Alliance : Chapitre 2

 
 
            Maison de Patricia Whitman et feu Derek Whitman :
 

            Aris Boch frappa une seconde fois à la porte d’entrée sans réponse.

            N’ayant pas d’occupation particulière à la base, il avait obtenu une autorisation de sortie. Accompagné d’un sous-officier, il s’était rendu à la demeure des Whitman. Le militaire l’attendait patiemment dans la voiture qui les avait amenés, tout en lisant un magazine sportif.

            Visiblement Patricia Whitman semblait être sortie.

 

-         Elle n’est pas là ? Demanda une voix de femme.

 

Aris se tourna vers la femme âgée afro-américaine qui ratissait les feuilles mortes du jardin de la maison voisine.

 

-         Il semble. Confirma Aris.

-         Vous êtes un ami ? Demanda la vielle dame.

-         Je travaille…. travaillais avec son mari.

-         Oh, je vois. Pauvre homme. Un couple si gentil. C’est affreux.

-         En effet.

-         Mais que lui est-il arrivé exactement ? S’inquiéta la femme.

-         Désolé, c’est top secret. Je ne peux rien vous dire.

-         Je comprends. Vous savez que ça fait trois jours que je ne l’ai pas vue. Je commence à m’inquiéter. Je ne voudrais pas qu’elle ait fait une bêtise.

 

Aris se redirigea vers la porte et tourna la poignée. A sa grande surprise, elle s’ouvrit. Il rentra.

 

-         Patricia ?! Appela-t-il.

 

Pas de réponse.

 

-         Vous croyez qu’elle est… ? Demanda quelqu’un.

 

Aris se retourna et vit la voisine sur le pas de la porte.

 

-         Je ne sais pas.

-         Madame Whitman, c’est Annabella, votre voisine ! Appela-t-elle.

-         Je vais voir à l’étage.

-         Oui.

 

Quelques minutes après, Aris revint.

 

-         Personne.

-         Ici non plus. Mais regardez.

 

Sur le sol de la cuisine, une assiette cassée. Visiblement, sa dernière activité avait été d’essuyer la vaisselle.

 

-         Sa penderie est pleine, il ne manque aucune de ses affaires. Expliqua Aris.

-         Oh mon Dieu ! Elle se mit les mains sur la bouche. Croyez-vous qu’elle aurait pu être enlevée ?

-         Je ne sais pas.

-         Ne faudrait-il pas appeler la police ?

-         Sans doute. Je m’en occupe. J’ai des amis bien placés pour cela.

-         L’armée ?

-         Oui. Venez, sortons de là, nous pourrions effacer les traces d’un éventuel intrus. Je vous raccompagne.

-         Vous êtes bien aimable.

 

Cela fait, Aris rejoignit son chauffeur.

 

-         Un problème, monsieur ? Demanda le soldat.

-         Possible. Rentrons au SG-C, voulez-vous ?

-         Très bien.

 
 

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Maison de Rachel O’Neill (et de Sarah Gardner, par défaut), Colorado Springs, le lendemain soir :
 

-         C’est moi ! Annonça Rachel en rentrant. Je suis de rentrée ! Sarah, vous êtes là ?

-         Par ici. Appela-t-elle.

 

Rachel se dirigea vers la salle à manger.

 

-         Vous n’avez pas mangé dans l’avion j’espère ? Demanda le docteur Gardner.

-         Vu ce que l’on nous sert sur les vols militaires, je dévorerai… C’est quoi ça ?

 

Dans la pièce une table était dressée pour deux personnes, ce qui pourrait n’avoir rien d’exceptionnel vu qu’elles étaient, justement, deux. Ce qui surprit Rachel ce fut la nappe, les couverts dits "du dimanche" ainsi que le chandelier avec les bougies. Ce dernier était une des principales sources de lumière de la pièce. Sarah, quant à elle, était vêtue d’une magnifique robe de soirée noire.

 

-         Surprise… Annonça l’historienne, quelque peu gênée.

-         Euh… Je suis surprise. C’est pour qui ou pour quoi ?

-         Hum… Pour… vous.

-         Pour moi ?

-         Oui…

 

Silence.

 

-         Ne me dites pas que je suis ridicule. La supplia Sarah.

-         Non… Non, non, non ! Se reprit O’Neill. Ça serait plutôt moi qui le suis. Avoua-t-elle en désignant son bleu de travail. Il faut que je me change et prenne une douche d’abord et que je m’arrange aussi. Elle désigna son visage.

-         Ce n’est pas nécessaire, vous êtes très… Sarah ne finit pas sa phrase, pas habituée à dire ce genre de phrase à une autre femme.

-         Si, si, j’y tiens.

-         Vous avez le temps que le poisson ait fini de cuire.

-         Ce qui me laisse ?

-         Je vais baisser le thermostat.

-         Je me dépêche.

 

Et Rachel partit à grandes enjambées vers la salle de bain. Hors de vue de son amie elle leva le poing en signe de victoire et ponctua le geste d’un « Yes ! ».

De son coté, Sarah poussa un soupir de soulagement et afficha un sourire de collégienne amoureuse.

 
 

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            Bâtiment des Nations Unies, le surlendemain :
 

            Natalia tenta d’ajuster une nouvelle fois son nouvel uniforme d’apparat, aux couleurs des Nation Unies. Ce bleu ciel, ne lui convenait pas, elle préférait le vert de son bon vieil uniforme russe.

           

-         Détendez-vous, Major.

-         Jonas, pour l’amour du ciel, arrêtez de me dire de me détendre, ça me stresse !!

-         Calmez-vous, Major.

-         Aris !!!

-         Pardon.

 

Sur ce arriva, O’Neill, Hammond et Bannerjee.

 

-         Vous êtes tous prêts ? Demanda la secrétaire adjointe.

-         Autant que l’on peut l’être. Expliqua Natalia.

-         Ça va aller, pas trop nerveuse ? Demanda Rachel.

 

Jonas et Aris firent une grimace. Romanov leva les yeux ciel et émit un grognement :

 

-         Tu as de la chance que le Général soit là… Murmura la Russe.

 

Une femme fit son entrée :

 

-         Vous pouvez venir. Ils vous attendent. Annonça t-elle.

 

Les six membres du SG-C firent leur entrée dans une grande pièce rectangulaire. Quinze hommes étaient assis les uns à coté des autres devant une longue table. Ils faisaient face à une autre table où pouvaient siéger six autres personnes. Leur guide les invita à s’asseoir.

Galamment, Hammond tira la chaise de Mme Bannerjee pour l’aider à s’asseoir. Natalia se sentit mélancolique en pensant à Derek Whitman qui aurait fait de même avec elle s’il avait été là.

SG-1 et leurs deux patrons faisaient à présent face aux quinze membres du conseil de sécurité de l’O.N.U.

La femme qui les avait accompagnés jusque là alla s’asseoir devant le pupitre d’un ordinateur. Sans doute servait-elle de secrétaire pour cette réunion.

 

-         Il n’y a pas une femme. Pensa Rachel à la vue des quinze hommes.

 

Celui du milieu, représentant l’Espagne et qui présidait cette réunion, prit la parole :

 

-         Madame la secrétaire adjointe, Général, membre de SG-1, au nom de toutes les personnes présentes ici, je vous souhaite la bienvenue aux Nations Unies.

-         Merci, monsieur le président. Répondit Devi Bannerjee.

-         Le but de cette réunion est d’approfondir nos connaissances de la menace alien potentielle connue sous le nom de "Bannis".

 

Tout le SG-1 tiqua sous l’appellation « potentielle » de l’Espagnol.

 

-         Mme Bannerjee, voulez-vous bien nous en dire plus sur ces extra-terrestres ?

-         Volontiers, monsieur le président. Mais je pense que le Major Romanov est plus apte que moi pour vous en parler.

 

Natalia pâlit.

 

-         Moi ? Se dit-elle. Génial, c’est parti…

 

Le président consulta du regard ses confrères.

 

-         Aucune objection. Allez-y Major.

 

Natalia se demanda un instant si elle ne devait pas se lever pour faire son discours. Finalement, elle préféra rester assise. De toute façon, ses jambes n’auraient pas pu la porter tellement elle tremblait.

 

-         Hum… Bien…. Euh…. Messieurs du Conseil de Sécurité, pour réaliser la menace que représente ces aliens, il faut comprendre qui ils sont. Les Bannis sont une branche dissidente de la race des Anciens. Race qui, je le rappelle, a non seulement créé les Portes des Etoiles mais qui maîtrise une technologie qui nous dépasse. Malgré nos progrès, nous ne faisons qu’effleurer la surface en ce qui concerne la connaissance de cette technologie. Si les Bannis n’avaient pas les mêmes… motivations idéologiques que leurs pairs, ils possédaient, en tout cas, le même niveau technologique. Et c’était il y a plusieurs millions d’années. Qui sait leur puissance aujourd’hui ? Même la race Asgard ne fait pas le poids. C’est l’Asgard Thor qui me la dit.

 

A ce moment là, une lumière blanche fit apparaître le célèbre Asgard assis sur son siége.

 

-         Bonjour.

-         Bon… bonjour… Bégaya le président et quelques autres membres du conseil.

-         Messieurs, voici le Commandeur Suprême Thor de la flotte Asgard. Présenta Hammond.

-         Veuillez excuser mon retard mais j’ai été retenu.

 

Le président se reprit. Plusieurs membres qui s’étaient levés, mus par la surprise, se rassirent :

 

-         Cela ne fait rien, Commandeur.

 

L’ambassadeur anglais se pencha et chuchota quelque chose à l’Espagnol.

 

-         Je veux dire : Commandeur Suprême.

 

Thor inclina la tête.

 

-         Je suis bien content qu’il soit là. Chuchota Jonas à Rachel.

-         Le Major Romanov expliquait aux membres du Conseil de Sécurité l’importance de la menace des Bannis et le fait que la flotte Asgard soit impuissante face à un tel ennemi. Expliqua Hammond.

-         Le Major dit vrai. Nous serons incapables de faire face. Confirma Thor. Leur technologie militaire est bien supérieure à la nôtre.

-         Alors quelle chance avons-nous ? Demandant le représentant brésilien.

-         Le nombre. Répondirent en cœur Thor et Romanov.

-         Le nombre ? D’après nos dossiers, ils sont plus nombreux que le peuple d’une seule planète. Nota l’anglais.

-         C’est exact. Répondit Thor. Nous estimons que c’est l’ensemble des planètes d’une galaxie qui vient de rentrer dans votre Voie Lactée.

-         D’où viennent-ils exactement ? Questionna le Français.

-         Nous ne savons pas exactement. Mais il est fort probable que leur empire s’étend sur plus d’une galaxie.

-         En fait, vous ne savez rien du tout ? Constata le représentant russe.

-         Pas grand chose. Avoua l’Asgard

-         Mais pourquoi nous ? Et maintenant ? S’informa le président de l’assemblée.

 

Le Capitaine O’Neill prit la parole ce qui soulagea Romanov :

 

-         Eh bien, le fait que leur chef nous ait manipulés pour que nous le libérions de sa prison et ainsi lui permette de retourner vers les siens, tout en apprenant que cette galaxie n’avait aucune défense contre eux, y est peut-être pour quelque chose.

-         Voulez-vous dire que tout cela est de votre responsabilité ?! S’exclama le Chinois.

-         Non, intervint Hammond. Si j’ai envoyé SG-1 sur cette planète c’est sur les recommandations de personnes sûres.

-         Et qui sont ces personnes ?

-         Les Anciens.

-         Les Anciens ? Mais je les croyais tous morts. A l’acception des Bannis, bien sûr.

-         Oui, enfin non. Reprit Rachel. En fait, ils ont évolué sur un autre plan d’existence.

 
Certain parcoururent leurs dossiers à la recherche d’explications, les autres regardèrent O’Neill avec un point d’interrogation. Natalia rajouta :
 

-         C’est comme dans StarWars, avec Obi-Wan Kenobi qui s’est fondu dans la Force.

 

Là, tout de suite, ça allait beaucoup mieux.

 

-         Si quelqu’un a encore un doute sur le fait que les Américain sont les roi du cinéma… Murmura Rachel.

-         Oui, ben d’ailleurs, je lui botterais bien les fesses à notre Obi-Wan personnel. Rajouta Aris. Histoire de lui apprendre à ne plus nous mettre dans des situations pareilles.

-         Vous ne pouvez pas, il est intangible. Précisa Jonas.

-         Major Romanov. Appela le représentant allemand. Je vois dans le dossier que j’ai que vous expliquez que c’est la race de Seth, un Ancien semble-t-il, qui a créé l’humanité 

-         Oui, monsieur, c’est exact.

-         C’est une plaisanterie ? S’insurgea le représentant algérien.

-         Non, monsieur. Je suis désolée de choquer certaines personnes, mais nous sommes tous des "bébés éprouvettes" sortis tout droit des laboratoires de génétique des Anciens.

-         C’est ridicule !

 

Natalia soupira :

 

-         Thor ? Vous pouvez confirmer.

-         Je le peux en effet.

-         Fadaises !

-         Si vous allez nous sortir le couplet que vous êtes le résultat de la volonté de Dieu, etc., etc.… Intervint Aris fatigué de tout cela. Je vous dirais que vous n’avez pas tout à fait tort, sauf que votre "Dieu", c’était un Ancien.

-         Je… !

-         Messieurs ! Intervint Devi Bannerjee. L’origine de l’humanité n’est pas le problème de cette séance, mais, au contraire, son avenir.

-         Mme Bannerjee a raison. Nous nous égarons. Avoua le président. Revenons au premier problème.

-         J’aimerai savoir pour quelle raison les Bannis s’en prennent à nous ? Est-ce juste une histoire de conquête ? S’informa l’homme à l’accent russe.

-         Pas tout à fait. Expliqua Romanov. Il faut bien comprendre qu’avant notre apparition, j’entends par là l’humanité, il n’y avait que les Anciens dans cette galaxie. Quand les Bannis se sont fait mettre à la porte, il y a quelque millions d’années, leurs semblables leurs ont dit de ne pas revenir. Mais voilà, les Anciens sont morts, décimés par une sorte de peste, qui les a presque tous tués.

-         Sauf ceux qui ont évolué sur un autre plan d’existence. Précisa Jonas Quinn.

-         Exact. Le fait est que cette maladie est toujours présente sur toutes les planètes capables d’abriter la vie suivant nos critères. Sauf que nous, humains, y sommes immunisés.

-         Donc c’est juste parce que nous portons cette maladie qu’ils veulent nous détruire ? Dans ce cas là, ils n’ont qu’à rester loin d’ici.

-         Ce n’est pas aussi simple. Imaginez que vous faites partie d’une grande famille, suite à une divergence, on vous expulse de votre maison en vous disant de ne jamais revenir. Et puis, un jour, vous apprenez que tous les membres de cette famille sont morts. Tout content, vous rentrez chez vous et vous découvrez qu’une colonie de fourmis "squatte" chez vous.

-         Et les fourmis c’est nous ?

-         Ils ne nous perçoivent pas autrement. Confirma Aris. Quand j’ai rencontré le dénommé Caïn, il n’a même pas pris la peine de me tuer. J’étais trop insignifiant.

-         Major, toujours d’après votre compte-rendu de mission. Commença le délégué du Pakistan. Vous dites que les planètes deviennent invivables grâce à un bombardement orbital. Quel est leur intérêt à faire cela ? Ils tueront les humains mais le monde sera inhabitable pour eux.

-         C’est leur méthode de "désinfection". Désinfection par le vide. Au moins, ils sont sûrs de ne laisser aucune trace de la "peste". Ensuite, je suppose qu’ils vont se lancer dans de la terra-formation. Et même si ce n’est pas aujourd’hui, ça n'a pas d’importance, ils sont quasi immortels. Un siècle ce n’est rien pour eux.

-         Ce que vous dites est effrayant. Dans ce cas, que pouvons-nous faire contre eux ? Même si la planète entière se lance dans une politique de guerre…

-         Nous ne parlons uniquement de la Terre, monsieur le président. Rectifia Natalia. Mais de l’Humanité en général. Il faut unir la galaxie. Les Goa’ulds l’ignorent mais ils ont peut-être donné à notre race une chance en nous faisant coloniser la galaxie. Il existe des milliers de mondes avec une vie humaine. Tous ne nous serons pas utiles, mais tous ceux qui ont une technologie proche de la nôtre voire supérieure doivent être contactés. Nous devons nous allier, non seulement entre Terriens, mais aussi avec les Humains de toutes les planètes.

-         Nous allons leur montrer que les insectes peuvent être venimeux. Lança Aris.

 
 

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            Plus tard :
 

            Une fois toute l’équipe sortie, chacun s’octroya le droit de pousser un soupir de soulagement.

 

-         Ça ne s’est pas trop mal passé. Avoua Devi.

-         Je préfère affronter une armée de Jaffa en furie que de retourner là-dedans.

-         Vous vous en êtes très bien sortie, Major.

-         Merci, mon Général

-         Les autres aussi. Rajouta Hammond.

-         Nous avons tous fait ce que nous avions à faire. Confirma la secrétaire.

-         Et maintenant ? Interrogea le Kelownan.

-         Nous rentrons au SG-C et nous attendons leur décision. Expliqua-t-elle.

-         Croisons les doigts.

 
 

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            Sept jours plus tard les journaux du monde entier titraient : « La Guerre est déclarée ».
 
 

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            Trois semaines plus tard, SG-C, Porte des Etoiles :
 

            Jonas bailla.

 

-         Pardon, madame. S’excusa le jeune homme.

-         Mal dormi, monsieur Quinn ? Demanda Hammond.

-         J’étais un peu trop nerveux pour trouver le sommeil.

-         Vous n’êtes pas le seul. Avoua Devi Bannerjee. Mais ne le montrez pas. Restez impassible.

-         Je vais essayer.

-         Voilà les premiers. Annonça Rachel.

-         C’est parti. Murmura Aris.

-         J’aurais quand même préféré une armée de Jaffa… Précisa Romanov.

 

Le vortex se forma.

 
-          Nous recevons une transmission. Annonça le sergent Harriman au poste de contrôle. C’est la délégation Pangarienne. (Voir 6.10 : Cure / La Reine.).

-         Ouvrez l’iris. Ordonna Devi.

 

Le sous-officier s’exécuta.

Un homme et une femme sortirent de l’horizon bleu.

 

-         Monsieur, Madame, soyez les bienvenus sur Terre. Je suis la secrétaire adjointe Devi Bannerjee des Nations Unies. Je parlerai au nom des citoyens de ce monde. Le Général George Hammond ici présent représente les forces armées de notre peuple.

-         Madame, Général. Commença la femme. Je suis le ministre Alana Shiste et voici le Commandant Valor. Il représente les forces militaires de Pangar.

 

L’homme inclina la tête.

 

-         Commandant. Salua la secrétaire.

-         Et voici quelques membres importants de cette base. Présenta Hammond. Le Major Romanov, le Capitaine O’Neill, Jonas Quinn et Aris Boch.

 

Après quelques échanges de politesse classiques :

 

-         Nous avons préparé une salle pour notre réunion à un des étages supérieurs. Le militaire ici présent - Devi désigna un soldat en uniforme d’apparat – va vous y accompagner. Le Général et moi-même nous excusons de ne pas le faire nous même, mais nous devons accueillir les prochains arrivants.

-         Nous comprenons, madame la secrétaire. Expliqua la Pangarienne. Nous nous reverrons plus tard.

-         A tout à l’heure.

 

Et le duo suivi le soldat.

La porte se remit en marche et finit par s’activer.

 

-         Ce sont les délégués de Langara (Voir, entre autre, 7.14 : Dangereuse Alliance/Fallout). Annonça le Sergent au micro.

-         Aïe ! Fit Jonas.

-         Une rencontre inévitable. Nota Aris.

-         Je n’étais pas pressé…

 

Trois personnes, deux femme et un homme firent leur apparition par le vortex.

 

-         Bonjour. Annonça de suite la femme du milieu. Je suis le Haut-Ministre Dralock de Kelowna, voici mes homologues de Terrania et de la Fédération Andarian, Vin Ermal et Lucia Tartus.

-         Mesdames, monsieur. Je suis la secrétaire adjointe aux Nations Unies Devi Bannerjee. Voici, le Général Hammond, le Major Romanov, le Capitaine O’Neill, Aris Boch et je crois que vous connaissez Jonas Quinn.

-         M. Quinn. Salua froidement la Kelownan.

-         Haut-Ministre.

-         M. Quinn, voulez-vous bien accompagner nos invités jusqu’à la salle de réunion ? Demanda Devi

-         Euh… Bien sûr. Hum… Si vous voulez bien me suivre.

 

Les représentants Terrania et Andarian suivirent Jonas sans problème.

 

-         Mme la secrétaire. Intervint Dralock.

-         Oui ?

-         Nous apprécierions un autre guide.

-         Comme il vous plaira.

-         Je m’en occupe. Expliqua Aris. Par ici.

 

Au passage, l’ex chasseur de primes lança un regard à Quinn qui en disait long sur l’opinion qu’il portait sur la compatriote du Kelownan.

Une fois de plus, la porte s’activa.

 

-         Arrivée de la délégation Jaffa !

-         Le grand costaux et ses copains. Annonça Rachel en souriant.

 

Teal’C, Rak’nor et Istha firent leur apparition.

 

-         Général Hammond. L’ex membre de SG-1 salua son ancien chef.

-         Soyez le bienvenue tous les trois.

-         Merci, Général Hammond. Remercia la Jaffa.

-         Voici Mme Devi Bannerjee, secrétaire adjointe aux Nations Unies. C’est elle qui dirige le SG-C, à présent.

-         Je vois.

-         Maître Teal’C, Maître Rak’nor, Dame Istha, soyez les bienvenus sur Terre.

 

Le trio de Jaffa s’inclina.

 

-         Veuillez me pardonner ma question, mais est-ce que secrétaire adjointe aux Nations Unies est un poste important ? Demanda Rak’nor.

-         Je parle pour le peuple de cette planète. Expliqua la concernée.

-         Je comprends. J’espère ne pas vous avoir offensée en vous demandant ceci.

-         Nullement.

 

Teal’C s’approcha de ses anciennes partenaires :

 

-         Major, Capitaine, je suis heureux de vous revoir.

-         Nous ici, Teal’C, nous aussi.

 

La porte se remit en mouvement.

 

-         Tiens ? Les suivants sont en avance. Remarqua Romanov en regardant sa montre.

 

L’iris s’ouvrit.

 

-         Sergent ? Interrogea Hammond en se tournant vers le poste de contrôle.

-         Ouverture automatique de l’iris. Expliqua Walter Harriman. C’est le code Tok’ra.

 

La nouvelle reine Tok’ra et son époux passèrent la porte.

 

-         Majesté, monsieur. Soyez les bienvenus sur la Terre. Je suis Devi Bannerjee.

-         Et c’est elle qui commande. Rajouta Rachel O’Neill sur un ton de laisser-aller.

 

La secrétaire la regarda avec étonnement, devant ce comportement pas très diplomatique.

Natalia se pencha pour chuchoter à l’oreille de Jonas :

 

-         Cinq billets qu’elle n’a pas encore lu les derniers rapports en date les concernant.

 

Jonas, surpris, sur le même ton :

 

-         Vous croyez qu’elle ne sait pas que… ?

 

Pour seule réponse, la Russe sourit.

 

-         Rachel, arrête de faire l’andouille. Lança Jack en s’avançant suivi de Sam. Il salua Devi. Madame.

-         Monsieur, soyez les bienvenus sur la Terre.

-         Merci. Court-circuita Sam.

-         Majesté.

-         Bonjour George. O’Neill serra la main à son ancien patron. Comment allez-vous ?

-         Très bien, Jack. Et vous ?

-         On fait aller.

 

Sam alla serrer dans ses bras son Jaffa préféré.

 

-         Teal’C.

-         Samantha Carter.

-         Rak’nor. Ishta. Contente de vous revoir.

-         De même. Répondit la Jaffa blonde.

 

O’Neill alla voir les filles :

 

-         Salut, Romanov.

-         Mon Général.

-         Combien de fois dois-je vous dire que je ne suis plus dans le service actif ?

-         Désolée, les habitudes ont la vie dure.

 

Sam prit sa fille dans ses bras :

 

-         J’ai failli attendre. Se plaint cette dernière.

-         J’ai gardé le meilleur pour la fin. S’excusa Carter.

-         Grand-père va bien ?

-         Jacob nous enterrera tous. Lança Jack.

-         Où est Aris Boch ? S’informa Teal’C.

-         Il tient compagnie aux premiers arrivants. Expliqua Ray. Venez, je vais vous montrer le chemin. Enfin, si vous le permettez ? Demanda t-elle au commandant de la base.

 

Devi, qui loin d’être stupide, avait comprit que la reine Tok’ra Anise et son époux Lantash étaient aussi, l’ancien Major Samantha Carter et son époux l’ex Brigadier-général Jack O’Neill, fit un oui de la tête.

 

-         A plus tard. Salua Sam.

 

Jack en profita pour prendre Natalia en aparté.

 

-         J’ai appris pour Whitman. Désolé.

-         Merci.

-         Vous tenez le coup ?

-         Je m’y efforce.

-         Eh ! Vous n’y êtes pour rien. Ce sont les risques du métier.

-         Je sais.

 

Il remarqua l’expression de la Russe :

 

-         Vous teniez plus à lui que vous n’étiez censée le faire, n’est-ce pas ?

 

Elle ne répondit rien.

Jack soupira. Pas très doué pour ce genre de chose, il se contenta de lui tapoter l’épaule amicalement.

 

-         O’Neill, vous venez ? Appela Teal’C.

-         J’arrive.

 
 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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