Citations du moment :
Je crois au moment. S'il n'y a pas le moment, à ce moment-là, il faut arriver à ce moment-là, au moment qu'on veut. - J.C. Vandamme
Imagine

Histoire de Famille : Chapitre 2

Malgré les nouvelles informations, l’enquête ne donnait rien. Charly retrouvant la parole, Sam et Jack décidèrent qu’il devait aller à l’école, sa place n’étant pas dans une Base militaire, du moins pas tout le temps. Le Général avait fait demander des papiers pour Charly afin d’éviter les moindres soupçons

 
Salle de débriefing
 

Hammond : En ce qui concerne cette mission nous avons fini. Maintenant, Colonel, Major, je dois vous donner les documents pour Charly

Sam : Ils sont enfin arrivés ?

Jack : C’était long

Daniel : On ne fabrique pas une vie en un jour !

Hammond : Exact. Il y a un dossier scolaire, Charly a officiellement était suivi par un précepteur jusque là. Il y a aussi des certificats médicaux, une carte d’identité et un acte de naissance.

Sam : Vous avez fait un acte de naissance ?

Jack : C’est illégal ça, vous avez de drôle de fréquentation mon Général

Hammond : C’est le Président lui-même qui a tout arrangé. (Grand sourire) : Soyez tous attentifs. Charly Jacob né le 12 janvier 1999 à Minneapolis, Minnesota. Fils de Jonathan Charles O’Neill et de Samantha Elisabeth Carter O’Neill.

Sam : Quoi ?

Jack : Mariés ?

Daniel : Vous auriez pu nous inviter au mariage

Hammond : Le Président et moi-même avons pensé que vous deviez être ses tuteurs légaux

Jack : Pas besoin d’être mariés pour ça !

Sam : Il a raison

Hammond : C’est l’idée du Président, il pense que c’est plus correct, vous savez qu’il est très catholique. Et puis ça facilite les démarches administratives.

Teal’c : Dois-je vous appeler Major Carter ou Major O’Neill ?

Sam : Je m’appelle Carter!

Jack : Ils n’ont pas fini de parler de nous à la Base

Sam : Mais j’y pense, c’est pas possible, il y a une loi contre ce genre de relation dit elle pensant avoir trouvé une issue

Hammond : Officiellement, vous vous êtes mariés discrètement avant votre entrée au SGC. Pour des raisons professionnelles nous n’avons pas pu vous séparer, il fallait que vous travailliez ensemble.

Jack (entre les dents) : Toujours quand ça les arrange

Hammond : Vous dites Colonel ?

Jack : Non rien !

Daniel : Déjà 7 ans de mariage, c’est beau

Jack : La ferme Daniel !

Teal’c : Et s’ils désiraient se marier avec d’autres ?

Sam (sarcastique) : Je présume qu’on nous fabriquerait un divorce en plus !

Jack : Je vous signale, je garde la voiture

Sam : Moi le poisson rouge !

Jack (riant) : Pitié pas le poisson !

Hammond : Charly fera son entrée à l’école après demain, vous pourrez l’accompagner tous les deux.

Sam (regardant les papiers) : C’est pas croyable, ils l’on même baptisé Daniel et Janet sont ses parrains

Jack (regardant) : Vous auriez pu trouver mieux qu’un docteur et un archéologue.

Hammond : Nous avons fait selon les affinités. Tout le monde à un rôle à jouer
Sam : Tonton Daniel, tonton Teal’c, tata Janet

Jack (souriant) : Papy Hammond
Sam: Papy Jacob!

Hammond: En gros, c’est ça

Sam : Avec tout ce beau monde, nous ne sommes pas sortis de l’auberge, sans vous offenser Général se reprit-elle

Hammond : Je ferais comme si je n’avais rien entendu.

Jack : Nous ne sommes quand même pas obligés de vivre ensemble, j’espère, vous savez Carter est super maniaque

Daniel : Et vous super bordélique

Hammond : Non, vous pouvez rester chacun chez vous dit il en partant

Jack: Ouf, sauvé!

Sam (agacée): Vous êtes vexant à la fin Colonel !

Daniel : Venez Teal’c, il vaut mieux partir ça sent la scène de ménage

Sam/Jack : La ferme Daniel !

Teal’c : J’arrive dit il en sortant

Jack : Adieu vie paisible de célibataire !

Sam (s’énervant): Vous êtes vraiment vexant, vous croyez être un cadeau, moi non plus cela ne m’enchanterais pas de vivre avec vous !

Jack : Alors là, c’est vous qui êtes vexante, en quoi serait-ce si pénible ?

Sam : Sans doute pour le même genre de raison que vous !

Jack : Et vous connaissez mes raisons ?

Sam : Maniaque, scientifique, femme…

Jack : Maniaque et scientifique depuis le temps, cela ne m’effraie plus, par contre le fait que vous soyez une femme est une bonne raison

Sam (moqueuse) : Vous me cacheriez quelque chose Mon Colonel, je croyais que vous aimiez beaucoup les femmes, soit disant que nombre peuvent en témoigner ?

Jack : J’aime les femmes, c’est le problème !

Sam : Je laisse tomber, vous êtes désagréable. Comment faites-vous pour travailler avec moi, si vous ne me supportez pas ?

Jack : Réfléchissez Major, croyez-vous que vivant ensemble j’arriverais longtemps à rester sage sourit il, espiègle puis sortant.

 

Sam resta sans voix. Elle sourit et sortit de la salle, Daniel, Teal’c riaient dans le couloir devant Jack

 

Jack : Ces deux commères nous espionnaient Carter

Sam : C’est ce que l’on appelle la vie par procuration mon Colonel

Jack : Vous avez raison Major, il faut bien qu’ils s’occupent

Daniel (moqueur) : Colonel, Major ? Vous vous appelez toujours comme ça, même au lit dit il en partant vite

Sam : Colonel, vous l’attrapez et je m’occupe de son cas !

Teal’c : Feriez-vous du mal au Docteur Jackson, Major O’Neill ?

Sam : Et à vous aussi, si vous m’appelez ainsi !

Jack : Ils sont irrécupérables.

Sam : En attendant, vous expliquerez à Charly pourquoi nous sommes ses parents.

Jack : Pourquoi moi ?

Sam : J’ai juste envie de rire

Jack : Vous expliquerez à Jacob que nous sommes mariés alors !

Sam : Je l’avais oublié, lui !

 

C’est à deux qu’ils expliquèrent à Charly la situation et ce qu’il fallait dire si on lui posait des questions. Et surtout de ne pas parler de leur vrai travail. L’enfant ravi d’aller à l’école ne posa aucunes questions particulières.

 

Deux jours plus tard, ils accompagnaient l’enfant pour son premier jour de classe, avec un petit pincement au cœur. Après lui avoir dit que Cassandra viendrait le chercher, ils le laissèrent, celui ci leur dit à peine au revoir tellement il était pressé de voir sa maîtresse.

Ils rentrèrent à la Base un peu anxieux.

 
Base
 

Sam et Jack se rendirent en salle d’embarquement, ou on venait de les appeler. En ouvrant les portes, ils reçurent une pluie de riz et des hourras de félicitations sous les yeux de Daniel et Janet morts de rire. Certains leur avaient faits des petits cadeaux.

Daniel leur donna un livre « Comment réussir son mariage », Teal’c leur donna une statuette supposée représenter la fertilité, sur Chulak. Janet donna un sac à Sam, elle se mit à rougir quand elle en sortit de la lingerie très sexy. Des sifflements retentirent dans la salle. Tous les deux ne savaient plus où se cacher.

Heureusement, le Général Hammond dit qu’il était temps de reprendre le travail. Une fois tout le monde parti, Jack regarda la lingerie.

 

Jack (sourire idiot) : Intéressant…soupira t’il

Sam (lui arrachant des mains) : Hey, à quoi pensez-vous avec cet air stupide !

Jack : Vous ne porteriez jamais ce genre de chose Carter ?

Sam (espiègle) : D’après vous ?

Jack : Ne me le dites pas alors, je risquerais de ne plus pouvoir me concentrer dit il en secouant la tête pour effacer l’image d’elle dedans

Sam : Votre imagination travaille déjà suffisamment, si vous le saviez ça ne changerait rien dit elle en sortant

Jack (la dépassant) : Je ne me contenterais pas d’imaginer, j’essaierais de constater, si je le savais…ah les joies du mariage ria t’il en s’éloignant.

 

En fin de journée, ils allèrent se préparer à partir, en attendant que Cassy leur ramène Charly. Ils attendaient en civil dans le couloir. Quand elle arriva, l’enfant faisait la tête.

 

Jack (le voyant) : Je savais que l’école ne lui plairait pas

Sam : Bonjour Cassy, pour quoi il fait cette tête ?

Cassy : Je ne sais pas, il ne m’a pas parlé. Je dois y aller à plus !

Jack : Merci.

Sam : Cela ne t’a pas plu ?

Charly (bougon) : Si

Jack : Ben, alors ?

Charly: Ils ont tous un papa et une maman, pas moi.

Jack : Je vois. Tu sais, Sam et moi on s’occupe de toi c’est pareil

Sam : Il a raison, nous t’aimons malgré tout et nous sommes tes amis

Charly (les larmes aux yeux): C’est pas pareil, et ils ont ri quand j’ai dit que vous étiez Sam et Jack. La maîtresse m’a grondé en disant que l’on appelait pas ses parents par leurs prénoms.

Sam : Tu fais ce que tu veux, ils n’ont rien à dire !

Jack : Exactement !

Charly (timidement) : Je peux vous appeler papa et maman ?

Jack (surpris) : Je n’y vois pas de problème

Charly (lui sautant au cou) : Merci ! Et toi Sam tu es d’accord ?

Sam (hésitant à cause de Jack) : Charly, tu sais (voyant Jack lui disant d’accepter) : Ok, c’est d’accord

Charly : Merci, Sam enfin maman dit il en lui faisant un câlin

Sam : Ca va mieux ?

Charly : Oui, je peux aller le dire à Daniel, Teal’c et Janet ?

Jack : Fonce, et ne touche à rien rajouta t’il en le regardant partir

Sam (mal à l’aise) : Mon Colonel, c’est votre fils mais moi…

Jack (la coupant) : Ta,ta,ta, nous avons déjà eu cette discussion ! N’oubliez pas qu’il y a un petit papier bleu qui dit que vous avez accouché dans le Minnesota

Sam (émue): J’avoue que je n’avais pas pensé qu’il pouvait m’appeler ainsi. Il faut voir les bons côtés, je n’ai pas souffert à l’accouchement

Jack (riant) : Et je n’ai pas fait les cent pas dans le couloir en attendant sa venue

Sam : Vous ne seriez même pas resté avec moi, oh le trouillard !

Jack : J’irai au bout de la galaxie avec vous, Carter !

Sam : Venez déjà dans mon labo, j’ai quelque chose pour vous

 
Labo
 

Sam sortit un porte clés avec la photo de Charly et une petite clé.

 

Sam : Tenez, cadeau !

Jack : C’est joli, mais c’est quoi cette clé ?

Sam : Celle de chez moi

Jack (souriant) : C’est une proposition Major ?

Sam : C’est la clé de la porte d’entrée pas celle de ma chambre laissa t’elle échapper sans le vouloir

Jack : Je m’en doute

Sam (rouge) : C’est pour les fois ou vous rentrerez seul avec Charly, vu que je rentre souvent après vous. Et puis au moins le matin, plus besoin de sonner, vous rentrez.

Jack : C’est bien d’y avoir pensé. (Espiègle) Au faite, votre chambre, elle ferme à clé ?

Sam : Essayez toujours d’y entrer, vous verrez !

Jack : Méfiez-vous je pourrais le faire !

Sam (le regardant de haut en bas en souriant) : Vous ne mesurez sans doute pas les risques que vous prendriez

Jack (rouge) : Je crois que je vais aller voir ce que fait Charly

Sam : Attendez, tenez et souffrez ! dit elle en lui donnant le sac dans lequel on lui avait offert la lingerie

 

Sam sortit de son labo en riant. Jack voyant le sac vide, mit la main devant les yeux pensant « Elle veut me rendre fou »

Pendant le trajet de retour, Jack la regardait bizarrement du coin de l’œil, elle essayait de ne pas rire. Arrivant chez elle, Sam attendit que Charly aille s’amuser

 

Sam : Je plaisantais Colonel, c’est juste rangé dans un autre sac !

Jack : Je le savais

Sam : C’est ça, je vous crois

Jack : Et qui me dit que vous ne mentez pas encore ?

 

Sam se contenta de lui envoyer un sourire « spécial Jack ». Décidément leur relation devenait de plus en plus pleine de sous-entendus. Ils adoraient jouer au chat et à la souris. Et en dehors de leur travail, ils étaient beaucoup plus proche qu’avant.

 

Leur vie se rythmait entre Charly et le travail, Jack continuait de manger chez Sam le soir, et s’y sentait presque chez lui. De temps en temps, Sam les laissait « entre hommes » profitant de ces moments pour être à son labo ou être seule. Jack aussi les laissait à deux parfois, profitant à son tour de la solitude. Malgré le besoin qu’ils avaient parfois d’être seuls, ils avaient prit goût à ce semblant de vie de famille. Parfois, Jack quand il rentrait, la voyant aider Charly à faire ses devoirs, avait vraiment l’impression qu’ils étaient une famille. Sam avait cette impression aussi, surtout quand ils se promenaient à trois.

 

Un soir Sam rentra vers 22H00, entendant le bruit de la télévision, elle passa la tête et vit Jack et Charly en train de regarder un dessin animé. Cette image lui plaisait. Elle ne les dérangea pas et alla boire un verre d’eau à la cuisine. Jack la rejoignit 2 minutes après.

 

Jack : Bonsoir

Sam : Bonsoir, Colonel. Il ne devrait pas déjà être au lit ?

Jack : Il n’y a pas école demain, et je lui ai dit qu’il pouvait voir cette cassette en entier. De plus, il voulait vous voir, c’est de votre faute, il fallait rentrer plus tôt

Sam : Avant la scène de ménage, avouez que je travaille moins qu’avant,

Jack (souriant) : Heureusement, allez, asseyez-vous, je vous ai gardé de quoi manger

Sam : Le Colonel O’Neill est attentionné, qui l’eut cru se moqua t’elle

Jack : Je pourrais vous surprendre

Sam : Je sais, mais je n’ai pas très faim

Jack (posant l’assiette devant elle) : Un effort !

Sam : C’est bien pour vous faire plaisir et parce que vous vous êtes donné du mal

Jack (s’asseyant avec elle) :, Vous avez l’air fatiguée dit il en picorant dans son assiette

Sam (lui donnant une autre fourchette) : Si vous tenez à m’aider à finir mon plat, ne mangez pas avec les doigts

Jack : Merci. Sur quoi travaillez-vous pour rentrer si tard ?

Sam (préoccupée) : Sur une machine, rapportée par SG2

Jack : Un problème, vous semblait ailleurs ?

Sam : Le Colonel Philips est mort

Jack (soupirant): Comment est-ce arrivé ?

Sam : Ils ont rencontré des Jaffas

Jack : Je vois. J’ignorais que vous étiez proche de Philips

Sam : Ce n’était pas le cas, vous savez ce qu’il pensait des femmes

Jack : Oui, je sais. Il est toujours difficile de perdre un collègue, nous ne l’ignorons pas tous les deux

Sam : …

Jack : Il y a autre chose, je vois bien que vous ne me dites pas tout

Sam : Qu’arriverait-il pour Charly, si nous étions tués demain ?

Jack : C’est donc ça qui vous mine ?

Sam : Vous n’y pensez jamais ?

Jack : Parfois, mais j’essai d’en faire abstraction

Sam : J’ai toujours su qu’il y avait des risques et je les accepte mais depuis que Charly est là, je me pose des questions

Jack : Je sais ce que vous ressentez, mais je n’ai pas de réponses à vous donner. Il ne nous arrivera rien

Sam : C’est malheureusement une promesse que nous ne pouvons pas faire. Et si…

Jack (la coupant) : Si quoi ? Si vous pensez toujours à ce qui peut arriver, ça va vous ronger. Dites-vous que Charly ne serait pas seul.

Sam : Je sais, mais c’est plus fort que moi

Jack : Il ne faut pas penser à ce qui peut arriver, si nous voulons une vie normale.

Sam : Nous n’avons pas une vie normale, il y a encore peu, nous étions torturés par une espèce de taré qui se prend pour un Dieu. Janet dit qu’après nous avoir vu blessé, Charly à fait des cauchemars toutes les nuits, jusqu'à ce que l’on soit sur pieds.

Jack : D’accord notre travail est dangereux mais vous êtes bien placée pour savoir que nous pouvons mourir en sortant de chez nous. Il faut que nous soyons encore plus prudents, c’est tout

Sam (pas convaincu) : Si vous le dites

Jack : C’est un gros coup de cafard que vous nous faites ce soir, dites-moi ! Venez, allez voir Charly et ça passera dit il en l’entraînant

 
Salon
 

Charly : Maman, tu es là, je ne t’ai pas entendu

Sam : Salut terreur ! Pas encore au lit ?

Charly : Je ne suis plus un bébé !

Sam : Tu es trop grand pour me faire un câlin alors ?

Charly (l’agrippant) : Je ne le serais jamais assez

Jack : Charly, si pour une fois, nous emmenions Sam faire du Base-Ball demain ?

Charly : Super !

Sam : Je ne suis pas douée pour ce sport, vous savez

Charly : Papa t’apprendra, il l’a fait avec moi

Jack Et puis nous mangerons des hot-dogs pleins de moutarde

Sam : Si vous me prenez par les sentiments, c’est d’accord !

 

Ils s’installèrent à trois dans le canapé pour regarder la fin du dessin animé. Charly s’endormi dans les bras de Sam, Jack le porta donc jusqu’à sa chambre. En redescendant il vit que Sam s’était assoupie, il posa une couverture sur elle, déposa un baiser sur son front et rentra chez lui.

Le lendemain, ils étaient au parc, en train d’essayer d’apprendre ce sport à Sam. Celle ci comme elle l’avait dit, n’était pas douée. Jack se positionna derrière elle, et lui refit voir le mouvement. Mais avec Jack la tenant elle n’arrivait pas à se concentrer, elle rata encore la balle.

 

Charly : T’es nulle maman, tu ne touches aucune balle

Sam (courant après lui) : Tu vas voir si tu te moques de moi

Charly : Non, arrête de me chatouiller, papa aide-moi

Jack : Sauve-toi, je la tiens dit il en la soulevant d’un bras par la taille.

Sam : Vous trichez, à deux contre moi, c’est pas juste

Jack : Solidarité masculine oblige

Sam (le faisant tomber) : Vous allez voir ce que j’en fais de votre solidarité dit elle en lui vidant une bouteille d’eau sur la tête

Charly (riant) : Elle t’a bien eu !

Jack : Je croyais que tu étais avec moi, toi ?

Charly : Plus maintenant !

 

Jack se mit à le poursuivre avec une bouteille, passant près de Sam c’est elle qu’il arrosa. Charly mort de rire ne vit pas Sam arriver pour lui jeter de l’eau

 

Jack : Toujours aussi drôle Charly ?

 

La bataille d’eau continuait dans des éclats de rire. Face à face, Jack et Sam se tenaient en respect, une bouteille à la main, se moquant l’un de l’autre. Jack commença les hostilités, Sam réussie tout de même à l’approcher pour essayer de vider l’eau sur sa tête. C’est le moment que choisi Charly pour les arroser et les bousculer. Sam fut déséquilibrée, Jack essaya de la rattraper mais ils tombèrent à deux, Sam sur Jack. Ils riaient tant qu’ils ne parvenaient pas à se lever. Les yeux dans les yeux, les rires s’estompaient. Jack regardait chaque détails de son visage, sa peau si claire, ses lèvres semblant sucrées, ses yeux d’un bleu si profond qu’il était en train de s’y noyer. Elle n’arrivait pas non plus à détacher les yeux du regard noisette de Jack, y voyant tant de tendresse et « de l’amour peut-être, je ne sais pas » pensa t’elle.

Il passa la main dans les cheveux blonds de la jeune femme et lui caressa la joue. Sam lui souri, lentement il s’approchait d’elle, quand ils reçurent des trombes d’eau. Charly à côtés d’eux, le caméscope en main, riait. Après avoir échangé un bref regard, ils se levèrent et attrapèrent Charly et le chatouillèrent en guise de tortures.

Quand, ils arrêtèrent, pour manger, tous les trois n’avaient plus aucun centimètre de vêtements secs. Charly se dépêchait d’avaler son sandwich pour retourner jouer.

 

Charly : Je peux aller à la balançoire ?

Sam : Oui, (se levant) : attends, viens essuyer ta bouche au moins.

 

Jack était encore sous le charme, les habits mouillés de Sam sculptaient son corps laissant deviner de jolies formes. Se retournant Sam fit la même constatation, le t-shirt de Jack faisait office d’une seconde peau, laissant paraître sa musculature. Tous deux secouèrent la tête pour chasser des pensés inavouables.

 

Sam (s’asseyant) : Il est infatigable !

Jack : J’avais oublié qu’un enfant était si remuant.

Sam : Il vous ressemble beaucoup. Il a les mêmes yeux avec la même candeur, cette façon de vous regarder avec un air de chien battu quand il veut quelque chose et ce sourire moqueur parfois.

Jack : C’est possible, étrangement, bien qu’il ne soit pas réellement votre fils, il a des expressions qui me font penser à vous. Il a un sacré tempérament aussi. Ce regard qu’il me lance quand il me fait des reproches, c’est vous. Vos rires sont les mêmes, un rire rafraîchissant qui vous ferez tout oublier

Sam : Merci de m’avoir emmené aujourd’hui, vous avez raison il suffit de le voir pour oublier ses tracas.(pause) Je trouve que vous êtes un père formidable.

Jack : C’est un beau compliment, vous aussi vous êtes une mère formidable

Sam : Nous sommes donc formidables tous les deux

Jack (souriant) : Sur tous les points !

Sam : Sauf pour le Base-Ball dans mon cas

Jack : C’est sur, prochaine étape, je vous enseigne le hockey

Sam : Vous seriez surpris, je ne me débrouille pas trop mal sur des patins, j’adore ce sport

Jack : C’est vrai, vous avez même un maillot de mon équipe préférée

Sam : La mienne aussi

Jack : Vous savez qu’ils sont venus ici l’an dernier

Sam : Je sais, j’étais au match

Jack : Moi aussi, je ne vous ai pas vu

Sam : J’étais derrière les joueurs, je connais un des dirigeants

Jack : C’est comme ça que vous avez eu le maillot ?

Sam : Si on veut, vous avez vu le nom figurant dessus ?

Jack : Reynolds ! Ne me dites pas que c’est lui qui vous l’a donné

Sam (souriant): Et si !

Jack : C’est rare de réussir à s’approcher de lui

Sam : Nous avons eu l’occasion de faire connaissance quelques jours avant le match quand ils sont arrivés

Jack : Vous auriez pu me le dire et me présenter l’équipe, moi aussi j’aimerai avoir ce genre d’amis

Sam : Je ne pense pas que vous auriez le même genre d’amitié que j’ai eu avec Reynolds.

Jack (comprenant) : Oh ! Vous et lui, non, je ne préfère pas savoir

Sam : Je pourrais vous le présenter un jour, nous sommes restés en contact, ne me regardez pas comme ça, ce n’est pas ce que vous croyez, nous sommes restés amis lui et moi, c’est tout.

Jack (froid): Vous faites ce que vous voulez

Sam : C’est vrai, mais si vous voulez savoir, nous nous téléphonons de temps en temps, la dernière fois, je lui ai dit que je m’étais mariée

Jack (souriant) : Vous n’y étiez pas obligé, nous ne le sommes pas vraiment

Sam : J’avais mes raisons

Jack (moqueur) : N’empêche que vous m’avez trompé, nous sommes mariés depuis 7 ans quand même !

Sam (s’allongeant sur l’herbe) : Ne vous engagez pas sur ce terrain glissant avec moi, vous n’êtes pas toujours très discret au sujet des femmes de votre vie. Dit elle en fermant les yeux pour clore la discussion

 

Ils savaient tous les deux qu’il existait un sentiment plus qu’amical entre eux depuis longtemps et l’avait laissé de côté. Jack se doutait bien que depuis tout ce temps Sam avait dû avoir des hommes dans sa vie mais il préférait ne pas le savoir. Jack se rendit compte pour la première fois qu’il l’avait parfois blessée sans le vouloir. Elle lui avait épargné des scènes d’intimités avec d’autre, contrairement à lui qui était moins subtil. Sam était en effet très discrète sur sa vie privée.

« Je devrais savoir me taire parfois » pensa t’il

Il cueillit des marguerites, lui chatouilla le bout du nez avec pour qu’elle ouvre les yeux. Il la regardait avec un air de chien battu en lui tendant les petites fleurs. Elle fit un mouvement de tête qui signifiait « vous n’êtes pas possible, vous ! » Elle lui sourit en acceptant le bouquet.

Le reste de la journée se passa joyeusement.

 
Quelque temps plus tard
 
Salle de Débriefing
 

Daniel : J’aimerai retourner sur cette planète, je n’ai pas pu tout étudier dit il accusant Jack du regard

Jack : Des cailloux encore des cailloux !

Sam : La végétation est intéressante, SG12 pourrait rapporter d’autres spécimens

Charly (déboulant en criant) : Dites oui !

Sam (En colère) : Charly ! Qu’est ce qui te prend ?

Jack (même ton) : Nous t’avons déjà dit de ne pas nous déranger pendant le travail

Sam : Je suis désolée mon Général, Charly sors !

Charly : Je le referais plus mais dites oui !

Jack : Plus tard ! Tu dis bonjour à tout le monde et tu t’en vas

Charly (embrassant chacun) : Bonjour

Hammond : Que t’arrive t’il pour entrer comme ça ?

Charly (donnant un papier à Sam) : S’il te plait dis oui supplia t’il en s’asseyant sur les genoux du Général espérant ainsi qu’elle ne serait plus en colère

Sam (sévèrement) : Tu permets, je lis (donnant le papier à Jack) C’est pour l’école

Jack (lisant) : Une kermesse ?

Charly : Oui, vous verrez ma maîtresse, elle très jolie, moins que maman quand même. Alors, c’est d’accord ?

Sam : Nous avons beaucoup de travail

Charly (yeux de chien battu) : Général papy, tu veux bien qu’ils viennent ?

Hammond (séduit) : C’est quand ?

Charly (avec un grand sourire) : Le week-end prochain, je suis aussi dans le spectacle !

Hammond : C’est d’accord

Jack : Il est culotté votre fils, Carter !

Sam : Il tient cela de vous !

Daniel : Elle a raison. Notez, qu’avec le mélange des deux, c’est explosif. Et puis, un regard à la O’Neill un sourire à la Carter et notre bon Général craque.

Hammond : Ca lui fait tellement plaisir

Jack : Je devrais essayer pour avoir des vacances

Teal’c : Je doute que ça marche O’Neill, je ne suis pas certain que le Général Hammond accepte que vous vous asseyez sur ses genoux

Hammond (riant): Exact !

Sam : Sors maintenant Charly, nous reparlerons de ton entrée tout à l’heure

Charly: Je crois que je vais avoir des ennuis

Jack : Et plus encore si tu ne te dépêche pas

Charly(les mains dans les poches) : Je sors

Daniel : On dirait un Jack miniature

Sam (soupirant) : Je sais !

Jack : Que veux dire ce soupir Carter ?

Sam : Rien, juste qu’il vous ressemble. Mon Général, excusez-nous encore

Hammond : Ce n’est rien, nous avions fini, nous pourrons aller tous faire un tour à cette kermesse.

Charly (repassant la tête) : Au fait Man, il faut que tu fasses des gâteaux

Sam: Sors d’ici Charly!

Jack (riant): Aux fourneaux Carter!

Sam : Marrez-vous, vous allez m’aider et lui aussi !

Daniel : Je voudrais être une souris pour voir ça

Teal’c : Je ne pense pas que le Major Carter laisse une souris dans sa cuisine

Sam : J’achèterais même un chat rien que pour vous Daniel !

 

Après avoir copieusement réprimander Charly, ils lui demandèrent des informations sur la Kermesse. Il y aurait tout d’abord une rencontre avec son institutrice, puis un spectacle, sans oublier de nombreux stand de jeux. Et les mamans confectionnaient des gâteaux qui seraient vendus afin de récolter de l’argent pour un voyage scolaire.

Le vendredi soir après le repas, ils préparèrent des cookies. Charly aidait Sam à faire la pâte pendant que Jack écrasait du chocolat pour faire des pépites.

 

Sam : Colonel, je vous ai dit de casser le chocolat pas de le manger

Jack : C’est pas moi c’est Charly !

Charly : C’est même pas vrai, regarde maman il a du chocolat sur la bouche

Sam : Vous n’avez pas honte d’accuser votre fils ? dit-elle en lui mettant de la farine sur le nez

Jack : Non, j’ai pas honte, vous avez bien mis de la farine sur moi

Charly : Pour me défendre !

Sam : Exact !

Jack (jetant de la farine sur Charly) : Je me défends aussi alors !

Charly (en soufflant sur eux) : C’est drôle

Sam/Jack (couverts de farine ): Charly !

Charly : Ben quoi, c’est vous qui avez commencé

Sam : Ok, mais on arrête, je vais mettre les biscuits à cuire. Tu vas te débarbouiller et te coucher, toi

Charly : Déjà ?

Jack : On se lève tôt pour la kermesse demain

Charly : D’accord, bonne nuit dit il en les embrassant

Jack : Je vais vous aider à tout nettoyer, il y en a partout

Sam : Donnez-moi ce balai, alors

Jack : J’ai quelque chose pour vous dit il en sortant sa main de la poche

Sam : C’est quoi ?

Jack : Regardez. Ria t’il en lui jetant de la farine au visage

Sam (prenant une cuillère pleine de chocolat): Vous allez me le payer

Jack : Non, pas le chocolat

Sam (moqueuse): Auriez-vous peur soldat ?

Jack (prenant une autre cuillère) : Pas du tout !

Sam (regardant le plafond) : Lâchez la cuillère mon Colonel

Jack (suivant son regard) : Qu’est ce qu’il a le plafond

Sam (riant) : Rien dit elle en lui étalant du chocolat sur la joue

Jack : Vous avez osé, ma vengeance sera terrible ! dit il en la poursuivant autour de la table

Sam : Vous n’allez pas vous en prendre à une faible femme ?

Jack : Je n’en vois pas ici, je ne vois qu’un Major qui va bientôt ressembler à un cookies géant

Sam : Vous n’oseriez pas !

Jack (l’attrapant) On pari dit il en étalant du chocolat sur elle

Sam : Arrêtez, Charly pourrait descendre, ce n’est pas un exemple

Jack : C’est vous qui avez commencé

Sam : Ok, j’arrête

Jack (fier) : Vainqueur par abandon, Jack O’Neill. Puis glissant sur du chocolat il tombe

Sam (bidonnée) : Par K.O. Samantha Carter !

Jack : D’accord, vous êtes la plus forte dit il en essayant de se lever

 
 

Sam lui tendit la main pour l’aider, mais il la fit tomber et se plaça sur elle avec le plat de chocolat à la main. Elle essayait de se dégager mais il était assis sur elle

 

Sam : Pas le plat !

Jack : Je vais me gêner

Sam : Si vous faites ça…

Jack (riant) : Vous quoi ?

Sam : Je ne sais pas mais vous verrez

Jack : Même pas peur ! dit il en la barbouillant de chocolat avec les doigts

 

Plus elle se débattait plus elle en avait sur elle, Jack riait de la voir se débattre. Il fini tout le plat sur elle

 

Jack : Voilà mon chef d’œuvre est fini !

Sam : Vous ne perdez rien pour attendre

Jack : Il n’y a plus rien à étaler, je m’en fous

Sam (réussissant à s’asseoir) Et ça !

 

Elle l’attrapa par le t-shirt, l’attira vers elle, essuya sa joue sur celle de Jack. Puis prenant du chocolat qu’elle avait sur elle, elle en jeta dans le t-shirt de Jack et lui étala en lui recollant dessus.

 

Sam : Vous allez voir, une épilation au chocolat, c’est génial

Jack : Et si je faisais pareil ?

Sam : C’est une plaisanterie, j’espère ?

Jack (lui attrapant le chemisier) : D’après vous ?

Sam : Vous ne vous permettriez pas ?

Jack (prenant du chocolat dans la main) : Vous croyez ?

Charly (appelant) : Maman ?

Sam (faisant signe à Jack de se taire) : Quoi ?

Charly : N’oublie pas mon costume

Sam : Non, vas te coucher

Jack (la tenant toujours) : S’il nous voyait comme ça ?

Sam : Nous n’aurions plus d’autorité, je crois

Jack : Nos jeux finissent toujours ainsi

Sam : Je sais la dernière fois c’était avec de l’eau

Jack : Je connais d’autres jeux tout aussi amusant sourit il toujours assis sur elle et la tenant

Sam (malicieuse): Et lesquels ?

Jack (riant) : Avec la peinture ou la neige, c’est drôle aussi

Sam (riant) : Pendant un instant vous m’avez fait peur

Jack (souriant) : Pourquoi, à quoi pensiez vous ?

Sam (innocente) : Moi, à rien !

Jack (la lâchant) : Il vaut mieux arrêter là avant que ça dégénère. Dit il avec un sourire espiègle et l’aidant à se relever

Sam (même ton): Je crois

 

Après s’être nettoyé le visage, ils rangèrent la cuisine. Sam accompagna Jack jusqu'à la porte. Ils avaient tous les deux encore les yeux rieurs et se souriaient bêtement.

 

Jack : Bonne nuit Major dit il en lui faisant une bise sur la joue

Sam : Bonne nuit Mon Colonel répondit elle en plongeant les yeux dans les siens.
 
 
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