Partie 4 – Episode 3
Le major Raziel était impatient de partir en mission. Son moral était remonté en flèche depuis qu’il avait appris la nouvelle. Il pourrait peut-être sauver ses amis. Il fallait maintenant attendre l’heure du briefing, à 7h30.
Alex était dans une salle commune, quelques niveaux au-dessus de celui de la Porte, avec le reste de son équipe. Tout le monde voulait partir le plus tôt possible. Les discussions étaient animées et toutes concernaient la mission à venir. Bahamut se demandait comment ils allaient bien pouvoir sortir les prisonniers de là. Zedar se disait que le Tok’Ra avait prévu quelque chose. Necrona envisageait différentes possibilités et en parlait avec Solaris pour dresser des stratégies. Alex Raziel quant à lui gardait le silence mais il affichait un sourire, content que tout son groupe montre la volonté de l’aider.
L’heure du briefing était enfin arrivée. Bien que les membres de SG-20 patientaient depuis seulement une heure, on aurait put croire qu’il y en avait plusieurs qui s’étaient écoulées.
Les membres de SG-20 descendirent les quelques niveaux qui les séparaient de la salle de briefing, située à côté du bureau du général Hammond. Celui-ci était encore au téléphone lorsque les Français entrèrent dans la pièce. Le général leur fit signe de s’installer en montrant cinq doigts. Il devait en avoir encore pour cinq minutes pensèrent les militaires qui s’assirent autour de la grande table.
Les quelques minutes passèrent, rendant les soldats plus qu’impatient. Le général entra dans la pièce du briefing en quittant son bureau. Les cinq hommes se levèrent au garde-à-vous.
- Vous pouvez vous rasseoir, fit Hammond en le faisant lui aussi. Sachez que j’étais au téléphone avec votre Président. En effet, le plan proposait par la Tok’Ra est plus qu’ambitieux mais également très dangereux. J’ai dû téléphoner à de nombreuses personnes pour savoir si je pouvais le lancer. Et la réponse qu’il m’a été donné est affirmative.
- Mais quel est ce plan, demanda le lieutenant Solaris.
- Prendre d’assaut la prison.
- Quoi ! s’exclamèrent les membres de SG-20.
- Les Tok’Ra veulent attaquer la mine-prison. En fait, ils pensent que les quelques gardes Jaffas d’Apis ne sont pas très nombreux et espèrent que les prisonniers, la plupart des Jaffas d’autres Goa’Uld, vont se rallier à la cause des Jaffas Libres. En disant cela aux chefs Jaffas présents sur le site Alpha, les Tok’Ra ont crée un enthousiasme très fort. Et cela permet aussi de prolonger la bonne entente entre les Jaffas et les Tok’Ra dont les relations se détériorent, je le crains. Mais c’est une autre affaire. Dorénavant, tous les Jaffas Libres veulent participer à la mission pour libérer leurs frères opprimés.
- Mouais…logique, fit le lieutenant Bahamut.
- Mais ce n’est pas sûr que les Jaffas prisonniers suivent le mouvement des Jaffas libres, déclara Zedar. Que ferons-nous de ceux qui ne veulent pas rejoindre le site Alpha avec nous ?
- Les Tok’Ra proposent de les laisser à leur sort. Ils pourront faire ce qu’ils veulent. Comme vous le savez, cette mission est assez risquée. Car même si les gardes sont peu nombreux, c’est une attaque assez directe et bien qu’elle ressemble à la dernière de SG-1 effectuée la semaine dernière, ce n’est pas tout à fait la même. SG-1 avait pu infiltrer le camp auparavant, augmentant leurs chances de réussite. Vous n’aurez pas cette chance.
- Lors de leurs libérations de nombreux Jaffas ont rejoint les rangs de la rébellion pourtant, non ? demanda Necrona. Espérons que ces Jaffas fassent de même.
- En effet. De plus, Teal’C se joindra justement à vous ainsi que SG-16. Et vous rejoindrez le site Alpha avant de rejoindre votre objectif car de nombreux Jaffas vont vous accompagner.
- Bien, Général.
- Vous pouvez disposer. Vous avez rendez-vous au site Alpha à dix heures, zéro, zéro et votre mission devra être lancée à onze heures, zéro, zéro, expliqua le général en se levant pour retourner à son bureau. Bonne chance.
Les membres de SG-20 se levèrent abasourdis. Ils ne s’attendaient pas à une attaque totale du site des prisonniers. Néanmoins, cette offensive allait à coup sûr leur donner une bonne dose d’adrénaline après ces quelques jours passés au repos. Il n’était pas encore 8 heures et donc les cinq français avaient tout leur temps pour se préparer.
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