Jack ferma les yeux, pour tenter de contrôler le nouveau tremblement qui le parcourut de part en part. Il décolla légèrement ses mains pour ne pas qu’elle sente l’intensité de son trouble, et à quel point il pouvait la désirer.
Il ne voulait pas non plus risquer de croiser son regard, au cas où elle ouvrirait les yeux, tombant alors immanquablement sur la partie de son anatomie qui le trahissait malgré lui.
Il était incapable de prendre sur lui, et c’était bien la première fois qu’il essayait de masser une femme dans cet état...
Sam l’avait si vite reconnu ! Elle l’avait su dès qu’il avait posé sa main sur elle comme il aimait le faire, et comme il se l’était trop peu de fois autorisé sur des milliers et des milliers d’envies.
Il n’avait pu s’en empêcher, pas alors que « sa » peau et « son » corps entier étaient offerts sous ses doigts, et la toucher était…
Il n’avait de mots pour définir la sensualité accrue par le contact de l’huile.
Sa peau était d’une douceur bouleversante.
Un bref flash le traversa, lui rappelant la première fois avant ce jour où son désir de la toucher avait été presque été plus fort que son contrôle. Dans la base d’Hathor, où une partie du SGC avait été reproduite pour les piéger, la tentation avait faillit l’emporter quand il l’avait réveillée.
Il ressentait encore cette envie, la même, sauf qu’il y répondait aujourd’hui.
Cette fois-ci, il posait ses mains sur ce corps dénudé et désiré.
C’était tout aussi attirant, enivrant et dangereux, car plus il le parcourait, plus il en voulait. Et maintenant qu’il l’explorait presque à sa guise, puisque la jeune femme ne semblait pas vouloir l’arrêter, il désirait découvrir la sensation de sa peau brûlante contre la sienne.
Il n’allait jamais pouvoir résister et survivre à cela !
Se sentant déjà trop limite, Jack vida le fond de la coupelle d’huile sur la peau de Sam, puis s’éloigna pour la remplir à nouveau et la remettre à chauffer à coté du feu flamboyant.
Une fois l’action accomplie, l’homme serra alors ses poings à s’en faire mal en fixant les flammes, dans ce qui était certainement sa dernière tentative désespérée de reprendre son sang-froid.
Sam se mordit un peu plus la lèvre inférieure quand les mains de Jack se reposèrent au creux de ses reins, et que « son » regard la parcourut à nouveau.
La sensation devenait de plus en plus douloureuse dans sa bouche, mais c’était cela ou laisser s’échapper les gémissements et les prémisses de volupté qui naissaient dans sa gorge. Elle ne pouvait pas se permettre d’exprimer à son supérieur combien elle aimait ses mains sur sa peau.
Pendant de désagréables secondes, quand il avait les décollées, elle avait crut qu’il avait finalement renoncé à cet échange, pour sauvegarder certainement ce qui leur restait de santé mentale, de devoir ou de bon sens ; mais en les sentant à nouveau remonter suavement le long de sa colonne vertébrale, elle fut définitivement heureuse qu’il n’en soit rien.
Il ne s’occupait pour le moment que d’étaler divinement l’huile sur toute la surface de son dos, et elle, elle tentait par tous les moyens de brider l’affolement de son imagination et l’embrasement de ses sens.
Son rêve l’avait déjà émoustillée plus que de mesure, et sa traître de peau réagissait déjà bien suffisamment à ses doigts, frissonnant à loisir, pour qu’elle n’anticipe en plus ce qu’allait être la suite.
Alors qu’il s’éloignait pour remettre manifestement de l’huile à chauffer, Sam laissa à nouveau son cerveau fonctionner, et de nouvelles questions se déverser dans son esprit.
Allait-il vraiment la masser entièrement, comme le faisait habituellement Kiara ?
Jusqu’où pourrait-elle supporter cela ?
Où devraient-ils replacer ensuite les limites qu’ils faisaient manifestement reculer ?
Que ferait-elle de sa relation avec Pete après ça ?
Sam voulait tant profiter du moment présent, qui incluait Jack pour une fois. A cet instant, elle désirait tant suivre l’appel déchirant de son cœur et de son corps… Un intense combat fit rage en elle.
Elle était aussi devant sa seule opportunité de tout arrêter. Il serait définitivement trop tard quand il reposerait ses mains sur elle, il n’y aurait alors plus de retour en arrière, ni de possibles faux-semblants.
Etaient-ils prêts à prendre ces risques ?
Etaient-ils prêts à se dévoiler et mettre ainsi leurs carrières en jeu ?
N’ayant pas de réponses, et ne voulant même pas écouter sa propre intuition quand à ce qu’elle voulait réellement elle, Sam se reconcentra sur la présence de Jack, qu’elle sentit toujours immobile à quelques mètres.
Il mettait du temps à revenir. Etait-ce un mauvais signe ?
Sam prit alors sur elle pour ouvrir les yeux et voir ce qu’il faisait. Son cœur se serra puis se remit à battre à un rythme effréné quand elle découvrit sa puissante et virile silhouette auréolée de l’éclat du feu.
L’image semblable de la veille s’imposa à son esprit et fit grimper un nouveau sommet à son désir.
Comment pourrait-elle le repousser maintenant ? Alors qu’elle l’avait déjà laissé aller trop loin et qu’elle était à bout.
Elle devait être honnête avec elle-même. Elle avait une telle faim de lui. Tout son être attendait impatiemment la suite.
Il avait les mains appuyées contre le manteau de la cheminée, la tête baissée et le corps si tendu et figé qu’elle le devina animé du même combat intérieur.
Sam prit alors la décision de laisser au destin la tâche de s’occuper de la suite. Quoiqu’il arriverait ce soir ou cette nuit, elle l’accepterait et ne le regretterait pas.
La jeune femme ferma alors les yeux, en partie soulagée, et patienta en laissant son désir mettre à terre chacune de ses barrières.
Jack reprit contact avec la réalité extérieure quand il sentit le regard de Sam se poser sur lui, le parcourir lentement jusqu’à ce que ce ressenti ne s’estompe.
Le silence régnait en maître des lieux, et il pouvait presque encore entendre leurs souffles saccadés.
Quand cela perdura, le militaire se retourna pour observer son second à son tour, le cœur à nouveau au bord de l’explosion quand il la découvrit dans la position qu’il l’avait laissée il y a quelques minutes à peine.
Sam n’avait pas bougé d’un pouce ! Il savait qu’elle l’avait observé, mais elle n’avait pas mis fin à cette scène irréelle… Elle semblait même maintenant l’attendre, alors qu’elle aurait dû profiter de son éloignement pour se lever et se rhabiller, et sauvegarder ainsi leurs situations présentes.
Elle aurait dû penser au couple qu’elle avait déjà…
Elle…
Toute pensée déserta l’esprit de Jack quand il réalisa que la jeune femme acceptait qu’il puisse enfin se passer quelque chose entre eux.
Il ne savait pas si cela représentait un nouveau pas ou juste une parenthèse dans cet espace-temps, mais il fut incapable d’en concevoir les conséquences.
Le corps toujours en feu et le souffle à nouveau court, il déposa le récipient d’huile à coté des braises, et se rapprochera lentement de la table de massage occupée.
Ce moment n’appartiendrait qu’à eux.
Jack détailla à nouveau les courbes offertes, lisses et fines, de son dos et de ses jambes, le galbe de ses fesses, ses cheveux éparpillés en bataille sur la table…
Tremblant de désir, il reprit sa position puis posa à nouveau ses mains au creux de ses reins. Il laissa cette fois-ci à son contact le soin de lui dire à quel point il était bouleversé.
Il était ébranlé par l’intensité de son ressenti, tout autant que par les frémissements de Sam, et les gémissements qu’elle n’étouffa pas quand il appuya sa caresse.
Dans cette pièce et à partir de cet instant, ils n’avaient plus rien à cacher.
Jack essaya tout d’abord de reprendre l’étalement de l’huile, pour détendre la tension des muscles sous ses doigts avant de créer entre eux une sorte d’osmose, un dialogue de peau à peau. Il espérait ensuite les mener à une volupté qui les transporteraient dans une intimité qu’ils ne seraient pas prêts d’oublier, mais quand il découvrit un point particulièrement sensible au creux de sa nuque, il ne put que donner le relai à ses lèvres et se perdre à cet endroit même de cette peau délicate.
Il était incapable de prendre sur lui comme il l’aurait voulu. Il ne pouvait qu’affermir le contact de ses mains et de sa bouche, s’enivrant complètement de son odeur et de sa douceur.
Sam gémit fortement sous cette « attaque », sursautant au nouveau déferlement de ses sens. Un intense frisson la parcourut de part en part, la faisant presque trembler, et embrasa les papillons dans son ventre quand elle sentit ses lèvres continuer à parcourir sa peau.
Elle n’avait pas pensé qu’il aurait si vite osé entamer les préliminaires, mais ce qu’il lui faisait avec sa bouche l’amena trop rapidement au bord de l’apoplexie.
Sa peau se mit littéralement à la brûler quand il la goûta ensuite de sa langue et qu’il descendit puis remonta sensuellement le long de sa colonne vertébrale, laissant une trainée humide contraster avec la température de l’air.
Jack semblait bel et bien avoir enfin perdu toute retenue, et cela ne pouvait que lui plaire.
Quand Sam eut l’impression que son sang allait se mettre à bouillir dans ses veines, elle ne le laissa pas redescendre vers ses fesses. L’état de ses nerfs ne lui permettrait pas d’en recevoir davantage.
Elle ouvrit alors les yeux, se redressa avec ses bras pour s’immobiliser en position demi-assise, et se retourner vers lui, subjuguée par le regard sombre dans lequel elle se noya.
Il était si expressif, et semblait même si « ébranlé »… mais son expression changea rapidement et se chargea de cet appétit primaire qu’elle découvrait maintenant dans ses yeux.
Jamais jusqu’à lors il ne l’avait regardée ainsi. Il avait besoin d’elle, autant qu’elle avait besoin de lui.
Il parcourait présentement son corps tel un assoiffé, alors qu’elle ne pouvait que remarquer la bosse suggestive de son pantalon. Jack O’Neill avait vraiment envie d’elle…
Cette réalisation lui fit comme un électrochoc, et Sam s’assit rapidement face à lui, s’offrant un peu plus à lui, en entourant ses hanches de ses jambes.
Jack se rapprocha à son tour autant que le lui permit la table. Puis remontant un instant son regard sur son visage, il avança un pouce pour retracer lascivement la courbe de ses lèvres.
Sam gémit à ce nouveau contact sur sa chair, ce qui le fit réagir à son tour, en plaçant rapidement ses mains sur sa nuque et une de ses hanches pour coller sa peau brûlante à lui et joindre enfin sa bouche dévorante à la sienne.
Un cri sourd sortit alors simultanément de leurs gorges, face au déferlement de leurs sens.
Sam passa aussitôt les mains autour de la nuque de Jack, tentant de le rapprocher un peu plus, comme si cela était possible, alors qu’ils approfondissaient déjà leur impétueux baiser.
Dès lors, plus rien d’autre n’exista que cette frénésie sensuelle et presque « sauvage » qui les gagnait maintenant. Leurs mains se perdirent rapidement sur le corps de l’autre.
Jack découvrit et caressa le velouté de chaque centimètre de peau, ne refrénant toujours pas le rythme imposé par sa langue, tandis que Sam, elle, lui répondait avec la même ardeur, montrant l’habileté et la précision de ses mouvements pour le déshabiller.
La chemise de Jack s’ouvrit ainsi précipitamment, et celui-ci l’aida même à la dégager de ses bras, alors que la ceinture, le bouton et la braguette de son pantalon cédaient à leur tour grâce à la dextérité de la jeune femme.
Les derniers vêtements glissèrent aussi sec le long des longues jambes de Jack, les faisant trembler davantage quand leurs peaux se rencontrèrent. Ce contact était indescriptible, mais tous deux n’aspiraient plus qu’à une seule chose…
Jack descendit alors ses mains sur les fesses de Sam, et l’attira un peu plus à lui pour frotter son membre douloureux contre sa féminité. Les gémissements emplirent sensuellement la pièce et tous deux durent se maîtriser pour ne pas se laisser déjà emporter par le plaisir, alors que Sam s’arquait contre lui et amplifiait les sensations avec les mouvements de son bassin.
Tous deux furent rapidement incapables de prolonger ces préliminaires enflammés et de découvrir le reste de leurs peaux sans sombrer dans la folie, la tension sexuelle ayant atteint son total paroxysme.
Toutefois, dans le feu qui le submergeait, Jack glissa une main conquérante jusqu’à l’entrejambe de Sam, pour s’assurer qu’elle était véritablement prête à le recevoir.
Il ne pouvait pas la prendre sans que ça ne soit absolument le cas.
Quand ses doigts ne rencontrèrent que des chairs brûlantes, palpitantes et moites, un cri rauque s’échappa de sa poitrine, alors que Sam se cambrait à nouveau devant lui, offerte et pantelante.
Jack ne l’explora pas davantage, qu’il positionna sa verge et la pénétra d’un puissant coup de reins.
Leurs poitrines se comprimèrent alors à leur faire mal et leurs corps se mirent à trembler tant ils furent consumés par des sensations excitantes.
Jack s’accrocha à Sam pour ne pas tomber, et entama un va et vient puissant, croissant et obnubilant, qui leur arracha des gémissements vite remplacés par des cris, à chaque pénétration.
Les deux amants crurent défaillir et ne pas pouvoir survivre à ce corps à corps. Tout était trop fort. Huit années de frustration s’achevaient enfin dans une première fois qu’ils n’auraient jamais imaginée ainsi.
Ils se seraient plutôt vus prendre le temps de s’aimer et de se découvrir mutuellement. Ils avaient pensé à tant de caresses qu’ils auraient aimé donner et recevoir, mais à cet instant, ils étaient totalement perdus dans le plus primitif plaisir de se posséder enfin.
La jouissance vint ensuite les cueillir simultanément, dans une si violente « explosion » de leurs sens qu’ils eurent presque l’impression de se séparer, leurs corps « convulsant » et s’arquant chacun en arrière.
Jack s’effondra effectivement à terre, ses jambes ne le portant plus, tandis que Sam s’agrippa à la table, alors qu’ils luttaient tous les deux pour reprendre pieds et retrouver une respiration ainsi qu’un rythme cardiaque moins anarchiques.
La sensation dans leur poitrine n’avait toujours pas disparue, mais elle n’était rien comparée à celles qui les parcouraient encore de part en part.
Un long silence régna dans la pièce, qu’aucun d’eux n’osa briser, alors qu’ils commençaient à réaliser ce qu’ils venaient de faire, et combien ils s’étaient laissés aller…
Combien ils avaient aimé et combien ils aimeraient…
Immanquablement, leurs regards finirent par se rencontrer et les stoppèrent dans leurs réflexions. L’échange devint rapidement profond, jusqu’à ce qu’un timide sourire apparaisse sur leurs lèvres.
Leur expression se fit ensuite plus personnelle, plus « amoureuse », sans qu’aucune gêne ne vienne prendre le dessus, à leur étonnement.
Jack se releva doucement et grimaça en frottant ses genoux. Il ne serait pas contre un antidouleur ou un bon massage… Son sourire s’accentua, alors qu’il s’appuyait contre l’autre table en se grattant la nuque, sans plus fixer la jeune femme.
Il sentait poindre un certain embarras, qui augmenterait certainement s’ils n’échangeaient pas sur ce qu’il venait de se passer et sur ce qu’il pourrait encore se passer, la nuit étant bien loin d’être finie.
Sam se redressa à son tour, grimaçant légèrement aux prémisses de courbatures qui ne manqueraient pas d’apparaître.
Son regard alla se perdre un moment sur le feu, puis sur le décor de la salle, n’osant pas se poser sur l’homme toujours aussi nu à moins de deux mètres.
Son sens de la pudeur revenait au galop, mais aux vues de ce qu’ils venaient de faire et que ses vêtements n’étaient pas à portée de mains, elle rangea ce fait dans un coin de sa conscience, décidant plutôt de se concentrer sur les sensations qui perduraient dans son corps.
Ils venaient de faire l’amour…
Jack et elle avaient enfin fait l’amour… plus que passionnément et rapidement certes, mais ils l’avaient fait, alors qu’ils avaient toujours mis un point d’honneur à garder leurs distances, pour ne jamais dépasser volontairement le point de non retour…
Ils avaient fait l’amour…
Des paroles la sortirent de ses pensées.
- Est-ce que ça va ? Répéta Jack.
Sam acquiesça de la tête, ne pouvant s’empêcher de sourire et d’éviter de le regarder.
Son cœur battait encore suffisamment la chamade, et comment ne pourrait-elle pas aller après un moment pareil ?
Un mouvement de Jack la fit pourtant poser son regard sur lui, et Sam sentit sa tension culminer à un nouveau sommet, quand au lieu de remonter caleçon et pantalon pour se rhabiller, elle le vit défaire les lacets de ses boots, et se débarrasser de tout ce qui lui encombrait les chevilles.
Il était maintenant complètement nu devant elle, son désir à nouveau fièrement affiché alors qu’il la couvrait d’un nouveau regard affamé. Son propre appétit la submergea, sans qu’elle ne cherche à le cacher cette fois-là.
Ils avaient peut-être étanché une partie de l’urgence de la frustration qui les habitait, mais ils n’en avaient en rien apaisé la soif.
Cette nuit n’était définitivement pas finie !
Tous deux déglutirent et hésitèrent quant à la marche à suivre. Ils étaient encore « coincés » ici pour plusieurs heures, et ils ne les tiendraient certainement pas juste à se regarder ainsi.
- Rallongez-vous, je vous dois toujours un massage « Spécial Jack ». Prononça l’homme souriant, décidant d’agir en se rapprochant du feu pour le réalimenter, et vérifier la température de l’huile qui y chauffait toujours.
Sam obtempéra sans se faire prier, souriant davantage en se rallongeant sur le ventre. Elle n’était vraiment pas contre un réel et coquin massage, et n’aurait même jamais pu espérer mieux comme masseur, ni comme « tenue » qu’arborait ledit masseur…
Se faire masser était chose agréable, par un beau « mec » d’autant plus, mais par un Jack complètement nu… Un long gémissement s’échappa de sa gorge rien qu’à cette pensée.
Aucun fantasme ne pouvait égaler ce qu’elle allait vivre, et elle prévoyait même de mettre de sa touche personnelle à ce massage…
Si elle rêvait de se faire masser par lui, elle voulait en faire tout autant.
S’installant alors plus confortablement avec l’étoffe moelleuse qu’il lui tendit, elle étouffa à nouveau sa conscience et s’abandonna simplement à ce qui suivrait.
Cette fois-ci, ils prendraient leur temps pour se découvrir différemment et mutuellement. Et, que cela ne reste qu’une parenthèse hors du temps ou que cela soit le début de quelque chose, ils connaitraient enfin les véritables facettes qu’ils cachaient derrière les codes de l’armée.
Jack se rapprocha à nouveau de Sam, avec la coupelle d’huile qu’il posa près d’elle.
Il admira à nouveau la danse des ombres sur sa peau satinée, sentant son désir lui brûler les reins, mais cette fois-ci, il pressentait qu’il pourrait en rester « maître », plus longtemps que la fois précédente en tout cas.
D’un doigt qu’il posa sur son mollet, il suivit ensuite sensuellement les lignes mouvantes jouant sur les courbes, faisant frémir ce corps offert.
Il prit ensuite le récipient, et versa à nouveau lentement son contenu sur la nuque de Sam, qui soupira de contentement.
Dieu que c’était bon, autant pour l’un que pour l’autre !
Sam tenta de réfréner l’embrasement de ses sens pendant que Jack remettait de l’huile sur les braises, alors que celle appliquée réchauffait à nouveau agréablement sa colonne vertébrale et sa gorge.
Elle savait que l’homme ne repartirait pas d’emblée à l’assaut de sa peau, et si elle ne se contrôlait pas davantage, c’est bien elle qui risquait de tout refaire déraper !
Sam se concentra alors sur les mains qui se posèrent chaleureusement sur ses reins, puis qui remontèrent et redescendirent dans des mouvements suaves et lascifs.
Si on ne se contentait que du massage, Jack était vraiment doué.
Il faisait rapidement disparaître ses dernières tensions, et embrasait ensuite sa peau, en y ajoutant sa bouche et sa langue, la faisant gémir plus que de raison.
Il s’occupa ainsi consciencieusement de tout l’arrière de son corps, avant de la faire se retourner et de commencer à lui prodiguer le même traitement au niveau du visage.
Il embrassa son front, sa tempe gauche, son nez, sa joue. Il alla mordiller un instant le lobe de son oreille, puis la peau sensible en dessous, mais il suivit ensuite la courbe de la mâchoire au lieu d’aller se perdre dans son cou, pour lequel Sam ouvrait un large accès en inclinant la tête. La jeune femme émit un grognement de frustration, qui se changea en gémissement quand il quitta son menton pour enfin effleurer ses lèvres.
Jack laissa un pouce en faire le contour, puis s’attarda sur la partie charnue, avant de prendre le relai de sa langue et de l’embrasser fougueusement.
Cette femme le rendait fou, surtout quand elle répondit instantanément à son baiser, le rendant plus passionné encore, alors qu’ils se redressaient à demi et collaient un peu plus de leurs peaux. Cependant, quand Sam sentit la main de Jack se poser avec douceur sur sa joue, son cœur rata un battement quand l’échange prit de lui-même une tournure plus tendre, laissant les lèvres et les langues se découvrir et exprimer une plus grande palette de sentiments.
Jack finit par se relever, avant de se perdre définitivement. Il se sentait si limite.
Il se laisserait volontiers submerger, mais donner du plaisir à Carter était ce qu’il avait toujours désiré depuis leur première rencontre, alors il tiendrait le plus longtemps possible.
Il aimait s’enivrer de sa peau, surtout que l’huile avait un parfum très agréable, proche de la vanille et était surtout toute à fait comestible.
Kiara le lui avait certifié, quand il s’était hasardé à lui poser la question, alors qu’il avait imaginé pendant une folle seconde lui et Carter faisant l’amour exactement comme maintenant.
Il fit donc se rallonger Sam, qui émit un nouveau grognement contestataire, mais celui-ci mourut quand elle sentit l’huile couler cette fois-ci entre ses seins.
Jack arrivait enfin aux parties où elle voulait le sentir, et que lui-même semblait avoir hâte d’explorer plus finement.
Le liquide ambré et tiède glissa jusque dans son cou. Jack commença à l’appliquer de ses mains, puis il la couvrit de traînées brûlantes de sa langue jusqu’à la naissance de sa poitrine.
Il continua à étaler l’huile jusque sur ses côtes, et fit enfin honneur aux rondeurs pleines de sa poitrine, coupant même le souffle de la jeune femme par le jeu de sa bouche sur ses tétons tendus de plaisir.
Ses seins étaient si parfaits pour ses mains qu’il avait du mal à s’en détacher, alors que sa bouche descendait maintenant vers son nombril.
Sam se redressa cependant, incapable d’en supporter davantage.
Fiévreusement, elle passa une main derrière la nuque de Jack, l’attira à lui et s’empara de ses lèvres sans lui laisser le temps de réagir.
Elle ne pouvait pas le laisser continuer à descendre le long de son corps, sans au préalable avoir pu le toucher et soulager un peu de cette incroyable tension qu’il avait fait naître en elle.
Jack dût même la lâcher et se retenir à la table pour ne pas être déséquilibré. Il gémit sous cette attaque, se sentant défaillir sous l’impétuosité de sa langue.
Sam se détacha un instant de lui, et l’attira un peu plus près sur la table, collant son corps contre le sien, entre ses jambes.
- A votre tour « mon Général ». Intima-t-elle d’un air coquin, et d’une voix rauque qu’elle eut du mal à se reconnaître.
Jack faillit étouffer face à cette requête et ce contact.
Son besoin d’elle était devenu si douloureux, que bien que l’idée d’échanger sa place avec elle était plus que tentante, il ne savait pas s’il tiendrait encore longtemps. Cependant, à la pensée de sentir ses mains à elle sur lui, sa bouche et sa langue, il s’allongea illico sur la table à présent libérée.