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Imagine

Carter c'est maintenant : Chapitre 3

Il lui expliqua tout ce qu’on pouvait faire au nom de l’amitié, la force du lien qui existait, qui résistait à toutes les épreuves et même du sacrifice extrême que l’on pouvait faire pour sauver un ami.
Elle cracha :
-C’est de la faiblesse tout ça ! C’est ridicule !
-Non, c’est une force. C’est notre unité à tous les quatre qui nous a permis de vaincre beaucoup de goa’ulds.
-Ce n’est pas très habile de ta part d’évoquer tes exploits contre les goa’ulds !
Il eut un petit rire sans joie :
-Un ami m’a fait comprendre aujourd’hui même, que je n’étais pas très intelligent. Ca doit être une habitude chez moi.
-Tu es ami aussi avec le sholva ? dit–elle avec une grimace de dégoût.
-Oui, c’est un ami fidèle et très sûr.

-Et la femelle ? Elle fait bien l’amour ?

Il sursauta  « Mon Dieu carter, où êtes –vous ? » pensa-t-il
Et comme il restait silencieux,

-Réponds dit-elle d’une voix impérieuse :

-Je ne sais pas.

-Tu n’as pas couché avec elle ?
-Non
-Pourquoi ?
-Elle est sous mes ordres.
Jack comprit aussitôt l’implication de ce qu’il venait de dire. Mais c’était trop tard.
Elle se leva d’un bond :
-Tu l’aimes ?
-Non

-Tu mens !

-Non, non !

-Alors prouve-le-moi.

Carter… Carter… C’est maintenant !  Je suis foutu ….
C’est alors qu’il en eut assez de lutter. Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Ils tombèrent sur le sol. Il se laissa aller. Mais dans un coin de son esprit il gardait un œil ouvert, il fit très attention à tous les mots qu’il prononça. Les vins de Kali étaient traîtres et enflammaient son sang. Il avait très chaud maintenant.
Il eut la lucidité de penser :
-C’est de ça que m’accusait Kinsey, et ironie du sort je suis juste entrain de le faire. 
Après, il était trop tard.  
 
Le lendemain il s’éveilla la tête lourde dans les draps de soie noire du lit de Kali. Il prit conscience de ce qu’il avait fait.
         -Avais-je vraiment le choix ? Au fond de lui il n’était pas fier. J’aurais dû choisir la mort, mais je ne l’ai pas fait.
Il s’habilla avec ses vêtements qu’il trouva pliés soigneusement dans un coin de la pièce. Cela le surprit. Tout y était sauf les armes. Même le GDO. Il sortit du palais. Personne ne fit attention à lui et en prenant bien garde de ne pas se presser il se dirigea vers la porte des étoiles.
Il ouvrit le shapaï, entra le code mais ne passa pas la porte. Un doute affreux lui vint à l’esprit. Sa sortie avait été trop facile.  Il écrivit une phrase sur un papier, la signa et jeta le mot dans l’anneau. Il attendit.

Vaisseau d’Osiris

Daniel était devenu le premier esclave d’ Osiris. Elle avait changé, étant devenu son lothar, elle le traitait bien. Ils avaient ensemble des conversations que l’on pourrait juger d’aimables. Mais il n’oubliait jamais à qui il avait à faire. Sa prudence était extrême, car sous des dehors affables elle pouvait devenir une véritable furie.
-Daniel appela–t-elle

Il vint s’incliner en silence.

-Je vais te faire assister à un beau spectacle, regarde :

-Où sommes-nous ?
-Juste au dessus du palais de cette chère Kali. Vois-tu Daniel, je ne peux pas faire alliance avec elle, puisque je représente Anubis. Mais ça tu le sais déjà. Alors regarde ce que je fais de ses futurs projets d’entente entre nous.
Elle appuya sur une touche et un rayon vint détruire une partie du palais. Un second rayon acheva de le démolir totalement.
Elle rit devant la mine effarée de Daniel :

-Et oui, ton colonel il est là-dessous dit-elle en montrant le tas de ruines fumantes. J’espère que ça va mettre une fin à tes insolences !  Maintenant mets le cap sur ces coordonnées.

Elle lui donna une série de chiffres qu’il introduisit dans la console et la mort dans l’âme il entra dans l’hyperespace.


Base de Cheyenne Mountain.
Le général tournait le mot dans ses mains sans comprendre
-C’est bien l’écriture du colonel n’est ce pas ?
-Oui mon général.
Sur le papier quelques mots griffonnés : danger inconnu. Isolement infirmerie.
-Faites venir immédiatement le docteur Frazier.

-Je pense mon général, que le colonel a été contaminé et qu’il demande qu’on prenne les précautions nécessaires.

-Mais comment faire pour qu’il passe la porte ? Demanda le général.

-Je vais lui envoyer une combinaison isolante. Il pourra rentrer.

Chevron 5 enclenché
-Avons nous une cellule antiradiation ?
-Oui mon général et je pourrais lui faire tous les examens nécessaires.
-Chevron 6 enclenché
-Il faut faire vite, Docteur, il est peut-être en grand danger et nous aussi.
-Chevrons 7 enclenché.
La combinaison isolante fut envoyée.
Quelques minutes après, O’Neill rentra à la base. Il s’écroula.
Vaisseau d’Osiris
         -Vous êtes bien Daniel Jackson de la Terre ?
Et comme Daniel ébauchait un mouvement :
         -Ne vous retournez pas, continuez ce que vous faites.
         -Qui êtes vous ?
         -je m’appelle Peter, et je suis de la Tok‘ra.
         -Un terrien ?
         -Oui, mais on ne peut pas parler ici. Rendez-vous ce soir après votre service.
         -Mais mon service n’est jamais fini. Je dors devant la porte d’Osiris.

         -Vous trouverez bien un moment quand elle sera couchée.

L’homme disparut avant que Daniel ait pu ébaucher une réponse.
Il se reprit à espérer, on devait sans doute le chercher. Il savait qu’on se dirigeait vers une planète lointaine de la galaxie, plusieurs jours dans l’hyperespace. Depuis la destruction de la planète de Kali, il désespérait. Il avait de longues discussions avec Osiris, et plus le temps passait plus il se rendait compte que Sara avait totalement disparu. Ce n’était plus qu’une enveloppe, l’image déformée de son amie d’autrefois. C’est vrai pensa-t-il l’hôte disparaît devant le symbiote, et pourtant avec Skaara, ça a marché. Sans doute Skaara était-il très fort. Sara a été totalement prise au dépourvue quand cela lui était arrivé, elle ne savait même pas ce qu’était un goa’uld.
Daniel n’essayait pas de se rebeller devant Osiris, car  elle était très forte. Il avait plusieurs fois goûté l’arme de poing ou le bâton de torture parce que le repas n’était pas assez chaud, ou pour une broutille d’aussi peu d’importance. Il se méfiait. Il n’était pas téméraire comme Jack. A la pensée de Jack son cœur se serra.
         -Nous nous sommes quittés sur un malentendu, et je ne le reverrai jamais.
Il essuya malgré lui une larme, et surprit le regard d’Osiris sur lui.
Il redressa fièrement la tête, jamais elle ne devait connaître sa souffrance. Elle eut un fin sourire et lui ébouriffa  les cheveux d’un geste inhabituel chez elle.
Il leva les yeux, surpris.
         -Oublie-les dit-elle non sans finesse. Pas un mot n’avait été prononcé, mais elle avait compris.
         -Ta vie peut être plus intéressante tu sais. Si tu me sers bien, il y a de nombreux avantages. Tu pourrais peut-être faire des missions pour moi.  Mais avant cela il faut que tu gagnes ma confiance. Et ce n’est pas gagné mon petit docteur Jackson ! Quel gage de ta bonne foi peux-tu me donner ?  Le code de l’iris  peut-être ?
Il ne répondit pas, baissa les yeux, se contentant se concentrer sur son travail. Pour le moment, profil bas. Que ferait Jack dans cette situation ? Il aurait probablement cherché à la séduire ! Mais curieusement Osiris semblait insensible au charme masculin.
Tard dans la soirée, il rejoignit Peter. Le vaisseau était en mode veille. Un pilotage automatique le conduisait à bon port. Sur la passerelle des jaffas de garde assuraient la surveillance.  Osiris s’était retirée depuis un moment déjà. Elle s’était amusée à l’humilier une fois de plus. Le fait qu’elle occupe le corps de Sara semblait l’amuser beaucoup. Elle y voyait son pouvoir sur Daniel. Il avait dû assister à son coucher, s’occuper lui même de lui préparer son lit. Il était maladroit dans ce genre de tâche, ce n’était pas le travail qu’il faisait habituellement. Et pourtant au cours de ses missions il avait souvent vécu des situations difficiles, mais jamais il n’avait été humilié de cette façon. Il se retira la rage au cœur quand elle le lui ordonna
         -Reste devant ma porte mon petit archéologue, et veille bien sur moi ! Qu’il ne m’arrive rien, le menaça t-elle.
Il arpentait les couloirs déserts, il avait une excuse toute prête au cas où il aurait fait une mauvaise rencontre. Mais personne ne lui demanda quoi que ce soit ; Après tout il était le lothar de la reine !
Peter l’attendait dans un coin retiré du vaisseau.
         -Comment supportez-vous votre captivité Daniel Jackson ? Demanda –t-il
         -Oh, il y a des bons et des mauvais jours, mais une chose me surprend elle n’a jamais cherché à me séduire, c’est curieux !
         -Non ce n’est pas curieux, Osiris est un mâle, dans un corps de femme, il est un peu gêné.
         -Ah oui je n’y avais pas pensé. Il poussa un soupir de soulagement, cela lui aurait été pénible d’avoir en plus à repousser les assauts d’Osiris.
         -Ainsi, on me recherche ?
         -Oui j’ai pu transmettre à votre base les coordonnées de la planète où nous allons. Il y a un shapaï. Une équipe vous y attendra.
         -les cordonnées de la planète ?  Comment les avez-vous obtenues ?
         -Ts… Ts … Nous arriverons demain. Je dois préparer l’arrivée de vos amis. Allez dormir maintenant il ne faudrait pas qu’elle s’aperçoive de votre disparition.
Quand Daniel regagna sa place en travers de la porte d’Osiris, tout était calme. Il s’allongea à même le sol et essaya de trouver le sommeil.


Planète inconnue.
Le vaisseau se posa sur une vaste aire prévue à cet effet. Daniel descendit, il marchait trois pas derrière Osiris comme elle le lui avait ordonné. Il regarda tout autour de lui, des jaffas les entouraient, protégeant la reine, mais empêchant aussi toute fuite. Le shapaï se dressait sur un promontoire à quelques pas de là. Osiris avait un palais très petit en comparaison des autres reines qu’il avait rencontrées. C’était une simple maison, assez grande cependant. Seuls quelques jaffas, lui et un autre esclave allaient l’habiter. Daniel commençait à s’inquiéter, ce serait beaucoup plus difficile de fuir, il se ferait tout de suite remarquer.
Une formidable explosion vida la maison de ses gardes. Un incendie gigantesque
Commença à se développer menaçant l’habitation.
-Je reconnais là SG1 , pensa –t-il en souriant.
Il profita de la panique pour se faufiler et se cacha à quelques centaines de mètres de la maison. Insensiblement il se rapprocha de la porte et là il retrouva Carter et Teal’c, qui introduisait déjà le code. Ils filèrent tous pendant que l’incendie qu’ils avaient provoqué faisait rage.
 Cellule d’isolation, Infirmerie
         -Colonel, comment allez-vous dit Hammond par l’intermédiaire de la caméra vidéo.
         -Fatigué mon général, mais ça va.
         -Vous supportez tous les examens de notre bon docteur ?
         -J’ai pas le choix, mon général, mais il me semble qu’il y a beaucoup plus de piqûres que d’habitude !
         -Elle obéit aux ordres, colonel
         -Je sais mon général, mais je trouve qu’elle y met un zèle tout particulier.
         -Quand vous vous sentirez un peu mieux, vous me ferez votre rapport colonel
         -Oui mon général
         -Un rapport complet cette fois colonel dit Hammond d’un air faussement sévère !
Il y a un ordinateur portable près de vous. Je veux tout savoir dans les moindres détails.
         -Tout ! Mon général ?
         -Absolument tout Jack et je ne plaisante pas.
         -Où est Carter mon général ?
         -Elle est en mission avec Teal’c pour ramener  le docteur Jackson !
O’Neill se redressa :
         -On sait où il est ?
         -Oui il a été repéré par un espion Tok'ra.
         -Un espion Tok’ra ? Décidément on ne peut plus rien faire sans eux !
         -Vous savez que la planète de Kali a été détruite Jack ?

         -Je l’ignorais mon général, elle est morte ?

         -Son palais a été détruit.

         -Qui a fait cela ?
         -Osiris 
         -Tiens ! Elle fait le ménage pour nous maintenant ! Et Bastet mon général ?
         -Aucune nouvelle. Pour le moment elle ne s’intéresse par beaucoup à nous, elle ne représente pas un danger. Nous avons appris aussi que Néléna est détruite. Mais Nirti…
O’Neill ne l’écoutait plus repris dans ses souvenirs
         -Jack vous m’entendez ?
         -Oui mon général, mais je suis fatigué, j’ai envie de dormir.
         -Vous avez raison, reposez-vous, n’oubliez pas votre rapport !
         -Oui mon général.

Janet entra à ce moment dans la pièce.

Jack râla,
         -On ne peut pas être tranquille une seconde !
         -J’ai terminé les examens préliminaires, je ne trouve rien sauf …
         -Quoi ?

         -Vous avez eu des relations intimes avec Kali ?

         -Quoi ! Ça se voit. ? Dit O’Neill en rougissant, très gêné.
         -C’est en faisant des prélèvement sur votre peau colonel, j’ai trouvé des traces d’ADN goa’ulds. Et puis je n’ai pas besoin de vous faire un dessin. Je vous ai examiné très attentivement, sur toutes les coutures…
         -Et alors, à part le fait que je n’aurais pas dû, où est le problème ?
         -Je suis en train de chercher si elle ne vous aurait pas introduit sous la peau un système microscopique quelconque, une arme, un virus !
         -Un virus ?
         -Vous y aviez pensé colonel puisque vous nous avez fait comprendre que vous pourriez être dangereux.
         -Cette conversation est enregistrée Docteur ?
         -Comme tous les examens officiels concernant les retours de missions. C’est obligatoire. Par contre si vous veniez me voir en consultation privée, cela resterait confidentiel.
         -Débranchez ce foutu micro !  C’est une conversation privée.
         -Désolée colonel, c’est impossible, c’est la cour martiale pour moi si je le fais.
O’Neill soupira :
         -Bon tant pis, de toute façon le vin est tiré, il faut le boire.  D’ailleurs c’est une histoire de vins. J’ai bu quelques verres de la cave personnelle de Kali et je la soupçonne d’y avoir glissé des aphrodisiaques, et peut être autre chose aussi d’ailleurs. Après, je me suis réveillé dans son lit. Et j’ai pu rejoindre si facilement la porte des étoiles que ça m’a mis la puce à l’oreille. J’ai pensé qu’elle avait pu m’injecter quelque chose. C’est pourquoi j’ai envoyé ce mot.
         -Et vous avez très bien fait. Mais ce n’est rien de viral, tous les tests le prouvent. Vous n’êtes pas contagieux.
         -Tant mieux. Mais vous croyez qu’il y a autre chose ?
         -Oui, vous avez dit vous-même qu’elle vous avait paru transformée, plus douce, plus gentille, ce n’est pas normal ça chez un goa’uld ? Vous ne croyez pas ?

         -Oui dit Jack en riant, ma séduction vient de prendre un sérieux coup, mais tant pis je m’en remettrai !

         -Je vais pouvoir vous sortir de la salle d’isolement colonel, il n’y a pas de virus, pas de radiation.  Un bon lit vous attend à l’infirmerie, car je suis sûre qu’il y a autre chose.

         -Une bombe comme Cassandra ou Ryac ? dit Jack, son cœur rata un battement.

         -C’est possible, Jack, c’est possible.
Revenu à l’infirmerie Jack put subir scanner et IRM ce qui était impossible dans la salle d’isolement.

Janet lui trouva sous la peau de l’épaule un minuscule dispositif constitué d’une charge explosive et d’un détonateur. Le tout miniaturisé, et invisible à l’œil nu.

         -Ce n’est pas une charge nucléaire. Mais c’est suffisamment puissant pour tuer le colonel et détruire la base dit Janet en conclusion.
         -C’est à vous major, maintenant, ce n’est plus mon domaine.
         -Vous ne pouvez pas l’extraire dit Sam ?
         -Non, répondit Janet, malheureusement non.
         -Alors quelle est la solution, major ? Dit Hammond inquiet.
         -Je ne suis pas sûre qu’il y en ait une, dit Sam d’une voix étouffée. La solution que je préconise : envoyer le colonel sur une planète déserte. Naturellement je viens avec lui pour essayer de désactiver la bombe.
Nous avons combien de temps ?

         -Quelques minutes mon général.

Chevron 6 enclenché
Jack et Sam se tenaient au pied de la rampe, un chariot contenant du matériel sophistiqué entra dans la flaque bleue juste devant eux.

-Et maintenant Carter on fait quoi ? Dit le colonel quand ils furent de l’autre côté.

-Vous ne bougez pas et vous vous taisez !  Je dois me concentrer.
 L’image du dispositif apparut sur l’écran. Il était commandé par un rayon infrarouge.
-Ne bougez pas mon colonel répéta t-elle, je n’ai pas le droit à l’erreur. Sinon nous mourrons tous les deux.
Il était étrangement calme. La mort ne lui faisait pas peur. Mais il s’inquiétait pour Carter il n’avait pas le droit de la laisser mourir avec lui.
-Major quand vous serez prête vous vous éloignerez, vous me dites où il faut que j’appuie. Il reste combien de temps ?
          -Une minute
         -Allez vous en ! C’est une ordre major hurla –t-il comme elle ne bougeait pas.
         -Carter… maintenant !
Elle disparut derrière un rocher. Sans hésiter il écrasa la touche.
Le silence seul  lui répondit. Il regarda autour de lui, Sam revenait lentement
         -Je suis mort Carter ?
Elle rit et pleura tout à la fois
         -Non,  mon colonel,  vous êtes vivant, bien vivant !

Base de Cheyenne Mountain

Au détour d’un couloir Daniel se buta contre Jack.
         -Excusez-moi se troubla t-il, et cherchant dans ses papiers
         -Je voulais vous donner ça. Et il lui tendit une enveloppe.
         -Oh dit Jack, une lettre d’amour ?
Daniel rougit, mal à l’aise et ramassant ses feuilles qui étaient tombées, il partit à grandes enjambées vers la direction de son bureau.
De retour dans ses quartiers Jack considéra l’enveloppe et la posa sur un coin de son bureau. Ses relations avec Daniel étaient très tendues depuis les accusations du Sénateur Kinsey. Et puis la vie avait repris son cours, les missions continuaient. Ils s’entendaient bien, mais on sentait toujours une tension entre eux. Leurs rapports se dégradaient, Jack était bien obligé d’admettre qu’il appréciait moins Daniel, qu’ils avaient du mal à se parler. Je ne l’ai pas beaucoup aidé non plus pensa t-il. Il est temps de réagir, car de temps en temps Carter me regarde comme si j’allais lui bouffer son petit Daniel.
Prenant la lettre il entra sans frapper chez Daniel
         -Y’a quoi là dedans ?
         -Vous n’avez pas lu ?
         -Non
         -Eh bien lisez-la !
Jack se décida et sortit une feuille.
Il s’assit sur un coin de bureau et commença sa lecture.

Jack
Depuis cette scène très pénible avec le sénateur Kinsey, et toutes les maladresses que j’ai accumulées, je ne dors plus beaucoup la nuit. Je me suis déjà excusé plusieurs fois, mais je sens que vous m’en voulez encore. N’arrivant pas à vous parlez en face, vous pouvez être très intimidant, vous savez, je vous écris. Oui, je sais ça fait un peu ridicule, mais tant pis. J’étais loin de soupçonner tout ce qui vous étiez arrivé je pensais que vous aviez pris du bon temps (eh mon petit gars, pensa Jack, tu n’es pas si loin que ça de la vérité), Cependant je tiens à vous dire que je n’ai  pas cru une seule seconde aux accusations portées contre vous.
Alors ce petit mot sera ma dernière excuse. Jack solennellement je vous demande pardon. Si vous refusez, et c’est votre droit, je serais obligé de quitter le SGC, mais ce sera la mort dans l’âme sachez le.
                                                        Votre ami Daniel.


Jack se blinda car il sentait l’émotion le gagner. Il savait qu’il avait été dur avec Daniel. Mais il n’était pas encore revenu à son état normal.
         -Vous avez lu mes rapports Daniel ? Enfin je veux dire les rapports complets sans dissimulation comme le veut le sénateur.
Daniel était très surpris :
         -Il n’y a que le général qui a ces rapports, Jack vous le savez bien.
         -Eh bien maintenant, vous serez deux dit-il en sortant une disquette de sa poche.
-Merci Jack, je suis très touché dit Daniel avec un sourire rayonnant. Je vais les lire.
-Pas un mot à Carter ! Attention !

-Vous pouvez compter sur moi, Jack, dit Daniel avec un petit clin d’œil.

 

A suivre dans : Tout était calme dans la base.
 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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