Jack le rejoignit suivit de Teal’c
Will : Bonjour papa, bonjour tonton Tic
Jack : Salut champion
Teal’c : Bonjour William
Will : C’est Daniel dans le salon ?
Jack : Non
Will (allant voir) : C’est qui ?
Jack : Attends
Will (sautant sur le canapé) : Nat !
Nat (faisant un bond) : William ? Tu m’as flanqué une de ces trouilles
Will : Qu’est ce que tu fais là ?
Nat : Je suis venu travailler avec ta mère dit il en se levant
Will : Chouette, viens, ils sont tous à la cuisine
Jack : Désolé pour le réveil
Nat : Je m’en remettrai quand mon cœur repartira.
Will : Maman a dit que vous pouviez déjeuner sans l’attendre
Nat : Elle est où ?
Will : Dans la salle de bain. Dis papa tu parlais de quoi avec elle cette nuit ?
Jack : De toi. (aux autres tout bas) : Nous parlions vraiment !
Will : Tu sais pourquoi elle est triste ?
Teal’c : Pourquoi crois-tu que ta maman soit triste ?
Will (mangeant) : J’ai dormi avec elle, je l’ai entendu pleurer
Nat (jetant un coup d’œil à Jack) : Tu sais, elle a peut-être juste fait un mauvais rêve
Will : Non, elle dormait pas
Teal’c : Rassure-toi, je suis sur que ce n’est rien.
Sam (arrivant) : Bonjour tout le monde
Tous : Bonjour
Nat : Tu as une mine affreuse
Sam : Merci Sherri !
Teal’c : William, tu ne voulais pas me faire voir ton nouveau vélo ?
Will : Viens, il est dehors, il est super rapide
Nat : Je veux voir ça alors dit il en partant pour les laisser à deux.
Sam : Pourquoi je sens le complot ?
Jack : J’ai rien dit, je ne sais pas pourquoi ils font ça.
Sam : Il reste du café ?
Jack : Tiens. Sam, tu veux m’en parler ?
Sam : De quoi ?
Jack : Tu ne m’as rien dit cette nuit, je me demande juste ce que tu peux penser
Sam (détachée): Je pense que tu te donnes bonne conscience
Jack : Si c’est ça que tu ressens, tu te trompes, je n’ai pas menti.
Sam : Tu veux savoir ce que je ressens ? demanda t’elle en claquant sa tasse sur la table
Jack : Oui, nous avons évité le sujet trop souvent
Sam (en colère): Je vais t’expliquer alors !
Jack : SamSam : Tais-toi ! Tu veux savoir alors écoute! Un matin j’étais dans ma salle de bain, je venais de passer un test de grossesse, il fallait attendre 1 minute pour savoir. Une minute, c’est court et pourtant, tout risqué de changer, j’avais peur, pire j’étais paniquée parce que cela faisait tout juste 6 mois que nous étions ensemble. J’avais peur de ta réaction si le test s’avérait positif, j’étais totalement terrifiait à l’idée d’être mère. J’avais peur parce que nous vivions dans la clandestinité et qu’il allait falloir le dire. J’avais peur parce que bien que mes sentiments pour toi étaient clairs, c’était récent entre nous. Une minute qui m’a paru une éternité. Et j’ai vu un petit trait rose, indiquant que j’attendais un enfant, pas n’importe quel enfant, le tien. Toutes mes craintes se sont envolées. J’étais contente, je me suis dit que tu le serais aussi, qu’enfin ma vie avait un sens. Je me suis habillée et j’ai emballé le test de grossesse dans un paquet doré pour te faire la surprise. Je me suis regardée une dernière fois dans le miroir en souriant, j’avais hâte de te revoir, tout allait bien se passer. Je suis sortie et devant moi se tenait Peter. Je me suis dit qu’il ne gâcherait pas une si belle journée. Et il m’a dit que tu l’avais appelé pour qu’il revienne vers moi. Je ne sais pas ce qu’il a dit ensuite, tout passait au ralenti, c’était pas possible. J’ai passé la journée à la Base en essayant de me convaincre qu’il y avait erreur mais je savais qu’il ne pouvait pas savoir que toi et moi étions ensemble et qu’il n’essayait pas de nous éloigner. Quand tu es revenu, je n’avais qu’une envie, que tu me dises qu’il avait mal comprit que tu me serres dans tes bras pour me rassurer. Et toi tu m’annonce que tout s’arrête là, comme ça sans raison. Et je portais notre enfant.
Jack : Sam, je ne voulais pas ça
Sam : La ferme ! Tu n’imagines même pas ce que j’ai pu ressentir. J’ai eu mal, vraiment mal. Tu as brisé quelque chose. Je t’aimais, si tu savais à quel point, ma carrière je m’en fous royalement. Tout ce qui comptait, c’était toi et notre bébé. Il n’y avait pas que ça, ce que je ressentais pour toi était unique, jamais je n’avais été aussi sûre de mon amour pour quelqu’un, jamais je n’avais aimé à ce point. Je t’ai tout donné de moi, je ne me suis pas protégée par ce que j’avais confiance en toi, j’étais sûre que tu ne me ferais pas de mal. Alors, je me suis livrée totalement sans crainte, tu connais une partie de moi que personne ne connaît. En quelques secondes, tu as tout cassé. Alors ce que je ressens aujourd’hui, c’est la colère, la colère parce que tu oses me dire que tu m’aimes, tu voulais quoi que je me sente mieux ? C’est raté, tu as gâché des instants merveilleux pas pour ma carrière, si j’avais pris le risque d’être avec toi c’est que j’assumais les conséquences. Alors pourquoi ? T’entendre dire que tu m’aimes me fait encore plus mal, parce que je préférais croire que tu étais juste un homme égoïste et coureur comme les autres.
Jack (s’approchant) : J’aimerai
Sam (criant) : Arrête ! Arrête d’être gentil avec moi, de prendre soin de moi, arrête de me regarder ainsi, j’en peux plus….Arrête s’il te plait. Jamais je pourrais oublier, tu m’as tout prit Jack, toute cette part de moi qui avait encore de l’espoir sur la nature humaine. (bas) Merci de m’avoir donné William mais je t’en prie laisse-moi tranquille supplia t’elle en pleurant
Jack était blanc, il ne savait plus quoi faire, Sam était dans un état qu’il ne lui connaissait pas. Derrière elle il vit Daniel, celui ci lui fit un signe de laisser Sam et s’approcha de la jeune femme pour la prendre dans ses bras. Sam s’y agrippa et se laissa aller. Jack sorti.
Daniel berçait doucement Sam la laissant de calmer petit à petit.
Daniel (doucement) : Ca va aller, chut, je suis là…
Sam (pleurant toujours) : Pourquoi maintenant ?
Daniel : Il fallait en parler tôt ou tard, non ?
Sam : Je ne sais plus ou j’en suis, c’est trop dur même après toutes ces années
Daniel : Vous l’aimez toujours
Sam (affirmant de la tête) : J’ai tout fait pour l’oublier et quand je l’ai revu tout était encore la. Je ne veux pas revivre ça
Daniel : Jack voulait être clair avec vous, je sais qu’il en a souffert aussi. Laissez-vous du temps pour accepter ça, il vous aime et vous l’aimez toujours, c’est aussi simple
Sam : Rien est simple, vous devez penser que nous devrions être ensemble lui et moi
Daniel : Je pense qu’il faut que vous tentiez enfin de tourner cette page. C’est dur mais il le faut. Après ce qui doit arriver ou non, arrivera. Laisser vous du repos, cette colère n’est pas bonne pour vous. Petit à petit vous saurez pardonner
Sam : J’en sais rien.
Daniel : Je serais là pour vous, Teal’c et Janet aussi.
Ils restèrent encore un peu dans les bras l’un de l’autre puis Daniel laissa Sam seule, elle en avait besoin. Il rejoignit les autres.
Jack était à l’écart, assis par terre observant son fils jouer avec Teal’c. Daniel s’installa à côté de son ami
Jack : Je sais ce que vous devez penser, j’aurais dû me taire
Daniel : Non, au contraire
Jack : Pardon ?
Daniel : Il fallait bien que ça explose un jour, vous avez bien fait de lui dire
Jack : Je sais que vous avez vu et entendu, vous croyez vraiment que c’est bien, Sam est
Daniel (le coupant) : Je sais. Mais maintenant que toute cette colère est enfin sortie, ça va aller mieux pas tout de suite, d’ici quelques jours.
Jack : Elle m’aimait, à un point que j’ignorais, elle m’aimait autant que je l’aime. Et aujourd’hui tout ça est fini, j’ai tout foutu en l’air.
Daniel : Sam vous aime, elle est juste en colère et triste
Jack : Vous vous trompez, elle parlait au passé
Daniel : Elle vous aime encore, elle vient de me le dire.
Jack : C’est vrai ?
Daniel : C’est vrai
Jack : Tout allait bien entre nous, je n’aurais pas du lui parler cette nuit
Nat (arrivant) : Vous n’avez rien remarqué alors ?
Jack : Vous écoutez depuis combien de temps
Nat : Suffisamment, alors vous avez remarqué ?
Jack : Quoi ?
Nat : Hier soir en allant se coucher, Sam portait son alliance ce matin elle ne l’avait plus.
Daniel : J’ai vu
Jack : Elle a sûrement oublié de la remettre
Nat : Je ne pense pas. Laissez-lui un peu de temps pour tout analyser
Daniel : Ca ne vous dérange pas ?
Nat (souriant) : Non, quand elle aura vu qu’il est aveugle et stupide elle viendra vers moi dit il avec humour
Jack : Merci. Je vais aller voir Will et je pars, c’est mieux
Jack dit au revoir à l’enfant et quitta les lieux, ce que ne tardèrent pas à faire les autres. Sam allait passer le reste la journée avec Will et cela lui ferait du bien.
Les jours suivants furent assez spéciaux pour Teal’c, Janet et Daniel, ils voyaient leurs deux amis s’éviter. Ils ne parlaient que si professionnellement ils y étaient obligés. Le reste du temps Sam était d’une grande froideur.
L’anniversaire de William arriva vite, il avait 4 ans. Peter s’excusa, il ne pourrait pas venir. La fête d’anniversaire se passa à peu près bien, Sam et Jack sachant très bien jouer la comédie devant leur fils.
Cependant une semaine après, Noël arrivait et il allait falloir pour Sam et Jack faire face à un repas à trois, Jacob ne pouvant pas être la pour le réveillon. Pour simplifier, Sam avait invité les autres le 25, ainsi seule la soirée du réveillon se passerait à trois.
Dans les couloirs du SGC, errait Sam, elle réfléchissait à la situation et ne savait pas quoi faire. En levant la tête elle remarqua qu’elle était devant le bureau de Jack. Elle frappa, sachant qu’il n’y était jamais. Perdu
Jack : Entrez !
Sam : Bonjour
Jack (surpris) : Bonjour, un problème, j’ai entendu l’alarme
Sam : SG12 qui revenait
Jack : Ah bon.
Sam : Je peux te parler ?
Jack : Je t’en prie, assied toi
Sam (prenant une chaise) : C’est pour le repas de Noël la semaine prochaine, ne t’inquiètes pas mon invitation tient toujours
Jack : Merci
Sam : C’est pas facile
Jack (s’appuyant sur le bureau devant elle): ….
Sam (regardant ses mains sur ses genoux): J’aimerais que nos rapports redeviennent normaux, nous sommes amis depuis longtemps et je voudrais qu’on puisse se parler comme avant. J’ai pas envie de cette froideur entre nous. William est ma priorité et je ne veux pas qu’il souffre de notre comportement.
Jack : Moi non plus.
Sam (le regardant): Ce que j’ai dit l’autre jour, je le pensais, t’avais raison il fallait que l’on en parle. Je sais aussi que cette distance entre nous, vient surtout de moi mais je n’y peux rien. Je veux juste que cette tension disparaisse, j’ai besoin de calme.
Jack : Je suis d’accord, je ferais de mon mieux pour éviter cette tension. Tu sais si je t’ai dit tout ça ce n’était pas dans le but de te blesser, tu devais savoir.
Sam : Après tout ce temps, je croyais que cela serait plus facile mais ce n’est pas le cas.
Jack : Je sais.
Sam : Je ferais des efforts aussi (s’essuyant les yeux) je dois retourner travailler, on se voit au mess ce midi
Jack : Ok, à tout à l’heure
Quand Sam referma la porte, Jack ne put s’empêcher de sourire. Il savait que cela lui avait coûté beaucoup de venir mais elle l’avait fait. Daniel avait raison, cela allait s’arranger, du moins en ce qui concerne leur amitié. Jack avait remarqué dans les yeux de Sam que la colère avait disparu, seul restait une grande tristesse et de l’amertume.
Sam rentra dans son labo et s’assit, respirant lentement. Elle ne savait pas ou elle avait trouvé le courage d’aller lui parler. Elle allait encore devoir prendre sur elle pour que tout se passe bien, il le fallait pour William mais aussi pour l’ambiance de l’équipe, car même si elle ne partait plus en mission aussi souvent qu’eux, cela pouvait poser des problèmes.
Heureusement qu’elle arrivait à cacher ses émotions aux gens qui l’entouraient. Avec Janet, Teal’c et Daniel s’était un peu plus dur, avec Nat aussi mais le pire, s’était qu’à Jack elle ne pouvait quasiment rien cacher, il avait toujours su lire en elle.
Mess
Daniel, Teal’c et Janet étaient à table quand Jack arriva pour s’installer avec eux. Sam entra deux minutes après, les autres savaient que Sam allait faire comme tous les jours en ce moment éviter Jack et aller s’asseoir ailleurs. Quelle fut leur surprise quand elle vint s’attabler avec eux, juste en face de Jack.
Sam : Salut, bon appétit
Daniel : Euh…oui vous aussi
Janet : Ca va Sam ?
Sam (contrariée): Non, je n’arrive pas à finir l’étude de l’arme rapportée par SG12
Teal’c : Je peux vous aider ?
Sam : Sûrement
Daniel : Et William, ça y est, il est en vacances scolaire ?
Sam : Ouais, il était temps, il est fatigué, il dort mal en ce moment, il vient dans mon lit presque toutes les nuits.
Jack : Tu veux que je le prenne quelques jours ?
Sam : Si tu veux.
Jack : Je passerais le prendre ce soir
Sam : Peter a téléphoné, il s’est encore excusé pour son absence à l’anniversaire de Will mais sa sortie de la cure a été retardée. Il demande s’il peut avoir Will la semaine entre Noël et l’an, il nous le ramènerait le 31.
Daniel : William doit lui manquer
Sam : C’est vrai, il faisait beaucoup de chose avec lui. Alors Jack qu’en penses-tu ? Pour moi c’est d’accord
Jack : Pour moi aussi, c’est normal après tout, et Will sera content.
Sam : Bien dans ce cas, je préviendrais Pete
Jack : Je t’emmène avec Will chercher un sapin ce soir ?
Sam : Ok
Elle se dépêcha de finir son repas et retourna dans son labo
Daniel : Vous vous êtes réconcilier ?
Jack : Un peu
Janet : Tant mieux
Teal’c : Je préfère ça, Samantha et vous êtes amis cela ne peut que s’arranger
Jack : Je l’espère. Et vous vous faîte quoi pour le réveillon ?
Janet : Ils viennent chez moi, je ne vous ai pas invité Sam et vous parce que je pensais que pour votre premier Noël avec Will vous auriez envie d’être en famille
Jack : C’est vrai de toute façon nous nous voyons le lendemain
Daniel : Ouais, j’ai trouvé un super cadeau pour William
Jack : Pas de livre sur vos vieux machins au moins ?
Daniel : Non, vous verrez.
Jack : Et pour moi ?
Daniel : Oh pour vous rien
Janet : Moi je n’ai pas encore trouvé, pour William
Jack : Moi si !
Teal’c : Il me reste un cadeau pour Samantha à trouver
Daniel : Je l’ai
Janet : Moi aussi depuis longtemps
Jack : Moi aussi
A la fin de leur journée, Sam et Jack allèrent chercher William chez la nourrice et ensuite ils allèrent acheter un sapin.
Chez Sam
Jack essayait de faire rentrer le sapin dans la maison, William était tout excité et n’arrêtait pas de courir dans tous les sens.
Sam : Bon ça suffit William, calme-toi un peu et ne reste pas dans les jambes de ton père, si tu veux qu’il arrive à mettre le sapin
Will : Je vais chercher les décorations ?
Sam : Elles sont déjà sorties, assis toi
Jack (arrivant à poser le sapin dans le salon) : C’est pas de la tarte !
Sam : J’avais dit qu’il en fallait un de moins grand, Will te demande quelque chose et tu cèdes
Jack : J’y ai été un peu fort, mais avoue qu’il est magnifique ?
Sam : C’est vrai
Will : Il est mieux que celui à San Diego
Sam : Peter ne voulait pas de vrai sapin, il préfère l’artificiel
Will : C’est la première fois que j’en vois un vrai dans une maison
Jack : Pourquoi tout le monde aime le plastique à San Diego ?
Sam : C’est la Californie, cette chaleur n’est pas l’idéal pour les vrais
Will : Maman dit qu’en Californie, qu’a part la plage et le sable, les gens n’y connaisse rien
Jack : Je reconnais là ton amour pour le sable et la chaleur.
Sam : Je rêve de neige et de verglas.
Tous les trois, ils commencèrent à décorer le sapin, l’enfant chantait des chants de Noël sous le regard attendri des parents. Jack offrit quelques sucre d’orge pour mettre dans le sapin et William en croqua un aussitôt
Will : Je mets où le gui ?
Sam : Je le ferais, va chercher les chaussettes à côté du canapé
Will : Tiens.
William sorti sa chaussette, elle était rouge, dessus des petits ours faisant de la luge étaient cousu, ainsi que son prénom, puis il sorti celle de Sam rouge également, écrit en gros Maman et parsemés d’étoiles. Sam fit un petit signe à Will, le gamin donna alors un paquet à Jack
Jack : C’est quoi ?
Will : Ben ouvre, c’est moi et maman qui l’avons fait
Jack (ouvrant) : Elle est superbe.
A l’intérieur, il y avait une chaussette rouge, écrit papa dessus, un poisson était cousu ainsi que des flocons de neige. Jack était ému de cette attention.
Jack : Merci, c’est très joli
Will : J’ai fait la neige et maman a mit le poisson
Jack : Je crois que je m’en doutais, merci à tous les deux dit il en faisant un câlin à son fils et une bise à Sam
Sam : Et maintenant, on les accroche à la cheminée (le faisant) voilà, c’est parfait !
Will : Et l’étoile ?
Sam : Je te la donne, c’est toi qui va la mettre
Jack (le prenant sur ses épaules) : A toi de jouer champion !
Will : Hourra !!!Will: C’est moi!
Jack: 1 2 3 Compta t’il et le sapin s’illumina
Will : C’est super, merci il est trop beau
Sam (souriant): Tu as raison, il est magnifique
Jack : Grand mais magnifique
Will : J’en ai jamais vu d’aussi beau.
Sam : Il est l’heure de manger pour toi petit ogre
Will : Je prends pas de bain avant ?
Sam : Pas ce soir et puis tu dors chez papa
Will (inquiet): Et s’il y a encore des monstres ?
Sam : Papa les fera fuir, pas vrai Jack ?
Jack : C’est certain et puis si tu as peur, tu viendras avec moi
Will (hésitant): Et maman, si elle se fait attaquer ?
Sam : Ne t’inquiète pas, je sais les faire fuir aussi. Et tu as déjà dormi chez ton père, tu n’as pas de raison de t’en faire
Will : Je sais, tu me donneras ton t-shirt celui que j’aime
Sam : Il est déjà prêt dans ton sac, regarde dit elle en lui faisant voir
Jack le reconnu tout de suite, il lui avait offert suite à une plaisanterie, dessus était écrit toujours dans tes bras et dessus 2 bras dessiner comme si il entouraient la personne portant le t-shirt.
Will (rassuré) : Merci, regarde papa, c’est pour que j’ai l’impression que maman est là, il sent bon comme elle
Jack : Tu l’as toujours ?
Sam : Il y a des choses qu’on garde et Will l’adore, les bras ont juste changé de personne.
Jack (changeant de sujet): Tu veux manger quoi Will ?
Will : Des frites !
Sam : Encore ?
Will : C’est bon
Jack : Et si nous allions chez Tonio ?
Will : Oh oui, dis oui maman, j’adore les pâtes. S’il te plait ?
Sam : Je ne
Will/Jack (avec une mine de chien battu) : S’il te plait
Sam : Bon d’accord, allons chez Tonio. Vas mettre ton manteau
Will : J’y vais dit il en partant en courant
Jack : Je ne voulais pas te piéger, je voulais juste lui faire plaisir et ça t’évite les frites
Sam : Je sais. Arrête de prendre des gants avec moi, ça n’aide pas. J’ai dit que je voulais que tout revienne à la normal et je le pense, nous allons passer le réveillon à trois ce soir c’est comme un entraînement.
Will : On y va j’ai faim !
Jack : En route mauvaise troupe !
Tous les trois allèrent donc dans le restaurant italien, Sam n’avala pas grand chose, elle se sentait un peu mal à l’aise avec Jack et elle était fatiguée.
Jack ressentait le malaise de Sam mais ne disait rien, William s’occupait de la conversation ce qui simplifiait les choses.
A la sortie du resto, Jack mis l’enfant dans son siège et ferma la porte.
Jack : Je crois que j’ai tout
Sam : Oui, merci pour l’invitation
Jack : C’est rien, repose-toi, tu as l’air épuisée
Sam : Tu vas voir, s’il vient dans ton lit, tu comprendras pourquoi je suis si fatiguée. Il remue beaucoup et ça fait plus d’une semaine qu’il vient dormir avec moi.
Jack : Profites en alors, bonne nuit à demain.
Sam : Bonne nuit dit elle en montant dans sa voiture.
Jack la regarda partir puis rentra chez lui
Le lendemain, William insista pour téléphoner à sa mère afin d’être sur qu’elle n’avait pas été attaquée par des monstres. Rassuré, il prit le petit déjeuner avec son père.
Sam se dirigeait vers l’ascenseur en lisant des documents, quand celui ci s’ouvrit sur Jack et William.
Will : Maman ! cria t’il en se jetant sur elle
Sam : Bonjour mon ange, qu’est ce que tu fais à la Base ?
Jack : La nourrice est malade elle ne prend pas d’enfant cette semaine et Cassy était indisponible.
Sam : Ok, on va aller voir le Général Will, pour savoir si tu peux rester là aujourd’hui
Jack : Désolé, il a tenu à t’appeler ce matin, j’ai réussi à le retenir jusqu'à 7h mais après
Sam : Pas grave, j’étais debout, il a bien dormi ?
Jack : Il est venu vers 2h avec moi. Il était adorable avec son t-shirt et blotti contre moi
Sam : Je sais, c’est un charmeur quand il veut quelque chose
Janet (arrivant) : Comme son père !
Jack : Merci, bonjour Doc
Janet : Salut, alors William ça va ?
Will : Ouais, mes parents y savent pu quoi faire de moi
Sam (souriant) : Personne pour le garder aujourd’hui
Janet : Cassy est chez une amie.
Le Général n’y vit aucun inconvénient, il était heureux de voir le petit qui l’appelait papy Georges.
Will demanda pour aller dans le bureau de Daniel pour dessiner, Daniel l’accepta en disant à Jack qu’il allait en faire un archéologue prometteur.
L’enfant observait Daniel en train de reproduire sur papier une statue avec des inscriptions. William se mit dans la même position et l’imita. Au bout d’1h de dessin, le petit s’ennuyait, Daniel l’emmena voir Teal’c. En retournant dans son bureau, il vit le dessin de William et fut abasourdi. Tout était parfaitement reproduit même les symboles. Il regarda celui que lui avait dessiné et se senti ridicule. Il prit la feuille de l’enfant et alla voir Sam dans son labo, en chemin il croisa Jack et lui demanda de le suivre.
Labo de Sam
Daniel entra tout content suivit de Jack qui se demandait dans quel discours ennuyeux allait se lancer Daniel
Sam : Daniel, Jack ? Un problème ?
Jack : J’en sais rien, demande au petit scarabée
Daniel (faisant voir le dessin) : Regardez !
Sam : Dites-moi Daniel, vous avez prit des cours, en général vos dessins ressemblent à rien
Jack : D’ailleurs c’est surtout des schémas, vous dessinez comme un enfant de 10 ans
Daniel : Merci à tous les deux ça fait chaud au cœur. Vous savez qui a dessiné ça, n’est ce pas ?
Sam : Ben non
Daniel : C’est William
Jack : Pardon, vous voulez dire que notre fils de 4 ans à fait ça ?
Daniel : Eh oui !
Sam : C’est impossible !
Daniel : J’étais là et regardez, les inscriptions, il y a un mélange de notre langue et de Goa’uld
Jack : Ce qui veut dire ?
Daniel : Jack, votre fils les a traduit, enfin quelques mots
Sam : Daniel il a sûrement recopié ça quelque part
Daniel : J’ai pas encore fait la traduction alors non !
Jack : Je ne comprends pas
Daniel : L’autre jour, il est resté un long moment à lire quelques uns des dicos que j’ai crée pour aider les autres archéologues du SGC, il doit avoir retenu certaine chose.
Sam : Je sais qu’il apprend assez vite mais là je suis surprise
Daniel : Votre fils est un génie, il fait des choses incroyables pour son âge
Sam : J’avais remarqué mais bon, je pensais que petit à petit il retiendrait moins de choses
Jack : Ca ne m’étonne plus qu’il dit s’ennuyer même avec sa classe en primaire
Daniel : Il est un peu comme Jonas, il retient presque tout ce qu’il voit et entend
Jack : Jonas était un extraterrestre
Daniel : Humain quand même !
Sam : Ben moi, ça m’effraie, Will est une éponge, il apprend vite mais il y a des choses qu’il devrait encore ignorer, il n’a que 4 ans.
Jack : Il va falloir surveiller ses lectures et tout ce qu’il voit.
Daniel : A mon avis, il faut qu’il s’intéresse davantage aux autres enfants et a des jeux de son âge. Vous devriez voir avec Mackenzie
Jack : Mon fils chez le psy, vous plaisantez ?
Daniel : Il faut savoir si cela ne le perturbe pas, si ses cauchemars étaient dus à ce qu’il voit et comprend. En plus au moins avec Mackenzie, il peut parler de tout sans divulguer des choses secrètes en dehors de la Base.
Sam : Daniel a raison, Will sait qu’il y a des choses qui ne doivent pas être raconté mais on ne sait jamais. Je vais demander au Général s’il peut voir le psy
Jack : Les génies sont toujours incompris
Daniel : En tout cas il ne peut pas renier ses parents. Il a le physique de son père et le cerveau de sa mère !
Jack : En plus il a les yeux bleus de sa mère et son sourire. Il est donc parfait.
Daniel : Il est beaucoup plus beau que vous Jack, il ressemble à sa mère pour ça
Sam : Ses yeux sont la seule particularité physique qu’il a de moi.
Jack : Mais pas la moindre.
Daniel : Dans un sens vaut mieux ça que le contraire, s’il avait le physique de sa mère et le cerveau de son père, William serait beau mais stupide. Là au moins il a les deux !
Jack : Daniel sortez avant que je vous présente ma droite.
Sam et Jack allèrent voir le Général qui accepta que William voie le psy de la Base dès que possible. Sam n’aimait pas trop ça, elle s’inquiétait pour son fils. L’enfant comprenait beaucoup trop de choses, il n’avait que 4 ans et Sam préférait qu’il agisse comme tel, qu’il profite de tout comme un enfant de son âge.
William passa les jours avant Noël chez Jack. La soirée du réveillon arriva, Sam avait tout préparé pour leur repas puis elle avait mis une jolie robe noire, longue en velours ras, avec de fines bretelles. Pour agrémenter le décolleté elle mis un simple pendentif en forme de cœur. Elle se regarda dans le miroir et se dit que c’était simple et très bien ainsi.
Quelques minutes plus tard, elle entendit la voiture de Jack se garer dans l’allée, quand ce dernier ouvrit la porte, Sam ne put s’empêcher de sourire, Jack et son fils portaient un costume, le même en fait, noir avec une chemise blanche et une cravate bleu à l’effigie des Simpsons.
Sam regardait son fils avec fierté et amour, elle lui fit un magnifique sourire et embrassa son petit homme.
Jack la regardait, elle était magnifique, il savait que sa tenue s’était voulu sobre mais sur elle ça prenait une autre dimension.
Jack (pensant) : De toute façon même un treillis elle le rend sexy.Il fut satisfait de la voir sourire, c’était devenu rare qu’elle le fasse de cette façon, en réfléchissant, il se rendit compte que Sam avait le visage qui s’illuminait à chaque fois qu’elle posait les yeux sur leur fils.
Sam : William O’Neill Carter vous êtes très beau, aurais-je la chance d’avoir un baiser de vous?
Will : Elles sont toutes folles de moi dit il en faisant un smack à sa mère
Jack (riant): C’est le charme O’Neillien lui dit il tout bas
Sam : Bonsoir Jack, entre, fais comme chez toi
Will : T’es belle aussi maman
Sam : Merci, allez vous asseoir, je vous apporte l’apéritif messieurs.
Sam revint avec un plateau et trois coupes de champagne, Jack la regarda bizarrement donner un verre à son fils
Sam : Champomy lui dit elle tout bas
Jack : Je me disais aussi.
Will : Tu t’es pas trop ennuyée de moi la nuit maman ?
Sam : Terriblement
Will : J’ai dormi avec papa fallait venir alors
Jack (s’étouffant avec son verre) : Euh
Sam : Tu prends trop de place petit ogre ! dit elle avec humour pour dissimuler le mal aise.
Jack (changeant de sujet) : J’ai apporté les bouteilles pour demain
Sam : Bien, merci. Je vais voir ou en est l’entrée dit elle en allant à la cuisine
Will : Toi et maman vous êtes encore fâché ?
Jack : Pourquoi tu dis ça ?
Will : Je le sais quand vous êtes fâchés, vous vous parlez pas pareil, vous faites semblant d’être gentils.
Jack : Nous le sommes parfois mais c’est pas grave
Will : Ce soir, ça va mieux hein ?
Jack : Oui
Will : Tu sais j’étais en colère après toi
Jack : A bon ?
Will : T’as fais pleurer maman l’autre jour quand Nat était là, j’ai entendu maman crier
Jack : Je sais mais c’est fini
Will : C’est à cause de moi que vous êtes en colère l’un contre l’autre ?
Jack : Non, maman et moi on s’est fâché avant que tu naisses
Will : Pourquoi ?
Jack : C’est une histoire de grands, disons que j’ai fais une grosse bêtise
Will : Vachement grosse alors, si maman est encore en colère ?
Jack : Très, mais cela n’a rien à voir avec toi,
Will : Quand je fais une bêtise et qu’elle est pas contente, je lui fais un bisou et je lui demande pardon, tu devrais essayer
Jack (souriant) : J’y penserais mais ne te fais pas de soucis parfois ta maman et moi on se crie dessus mais ça s’arrange toujours
Will : Tu aimes maman ?
Jack : Bien sur
Will : Promets-moi alors de ne plus la faire pleurer
Jack : J’essaierai, tu sais, je ne le fais pas exprès. Quand tu seras plus grand, tu comprendras que parfois les hommes sont stupides et font pleurer les femmes sans le vouloir.
Will : J’aime pas l’entendre pleurer, en plus elle se cache toujours pour pas que je l’entende et la voie, mais parfois je l’entends quand même.
Jack : Elle se cache pour pas que tu sois triste pour elle
Will : Quand on habitait avec Peter, parfois elle se levait la nuit, je l’entendais pleurer dans la salle de bain. Peter savait pas mais moi oui. Tu crois qu’il était méchant avec elle ?
Jack : Non, mais comme je te l’ai dit les hommes sont stupides parfois, tu n’y couperas pas quand tu seras grand
Will : Je veux pas faire pleurer les filles, bon c’est vrai les filles c’est embêtant mais je veux pas qu’elles soient tristes. Je ne me marierai jamais, je resterai toujours avec maman
Jack (souriant) : On en reparlera dans une douzaine d’année.
Sam était restée derrière la porte, elle avait tout entendu. Elle fut triste de savoir que William s’inquiétait pour elle, décidément il savait beaucoup de choses. Elle respira un grand coup et les retrouva. Elle fit un sourire à Jack et donna un baiser dans les cheveux de l’enfant.
Le repas se déroula bien, Sam avait fait un repas de fête mais assez simple pour que William apprécie. Ils discutèrent de tout et de rien, William racontait ce qu’il faisait à l’école et ses parents lui disaient ce qu’eux avaient fait enfants. Sam lui parla un peu de sa grand-mère, Catherine Carter. Jack parla un peu de ses parents également mais ne s’attarda pas sur le sujet.
William tombait de sommeil, il ne prit pas de dessert et Sam alla le coucher. Elle retourna ensuite dans la salle où Jack avait débarrassé la table et amené le dessert.
Sam : Merci
Jack : C’est normal, tu as tout fait
Sam : Comment se sont passées les nuits avec Will ?
Jack : Il a dormi tout le temps avec moi, tu as raison pas facile de trouver le sommeil, avec lui. Comment un si petit bonhomme prend autant de place ?
Sam : Hérédité, je ne compte pas le nombre de fois ou j’ai failli me retrouver par terre avec toi dit elle en se mordant la lèvre, gênée, s’était sorti comme ça
Jack : Je prends tant de place ?
Sam :Je…
Jack : Ecoute, t’as rien dit de dramatique, on peut quand même parler de choses aussi futiles. J’ai d’excellent souvenirs de cette période et d’avant, on ne doit pas les ignorer parce que nous ne sommes plus ensemble
Sam :
Jack : Tu m’as dit de ne pas prendre de gant avec toi, fais pareil. Evoquer le passé ne va pas forcément finir en dispute, j’ai besoin de ses bons souvenirs. Que nous le voulions ou non, nous avons un passé commun et nous devons pouvoir l’aborder sans gêne, du moins pour des futilités pareilles.
Sam : Sans doute…mais j’ai parfois du mal. Je suppose que ça viendra.
Jack : Ca viendra.
Sam : J’ai entendu votre conversation tout à l’heure
Jack : A propos ?
Sam : De moi, du fait que Will veuille savoir pourquoi nous sommes fâchés, pardon pourquoi je suis fâchée.
Jack : Et pourquoi je fais pleurer sa mère ?
Sam (baissant la tête) : Comment lui faire comprendre un truc que moi-même je ne comprends pas ?
Jack : Il a juste besoin d’être rassuré. (hésitant) Si tu as entendu…Tu sais qu’il m’a parlé de Peter
Sam : Oui
Jack : Peter ne t’a jamais fait de mal ?
Sam : Non ! Jamais il ne lèverait la main sur moi, si c’est ce que tu penses
Jack : Je crois que je m’en doutais mais Will m’a dit que tu t’enfermais dans la salle de bain, alors…dit il gêné
Sam : Peter et moi avions des problèmes, des choses qu’il n’était pas évident de gérer pour moi. Entre ça et le travail, j’étais parfois stressée.
Jack : Je ne voulais pas être indiscret
Sam : Oublie. Tu crois vraiment que notre petit charmeur va vouloir rester avec sa maman tout le temps et ne pas s’intéresser aux filles dit elle en riant
Jack : J’en doute, il va falloir que les gens fassent attention à leurs filles plus tard, il va faire des ravages
Sam (moqueuse) : Le charme O’Neillien ?
Jack : T’as entendu ?
Sam : Et oui !
Jack se sentait bien, il avait une conversation normale avec Sam, il se demandait comment mais s’en fichait, il fallait en profiter.
Il était aussi rassuré de savoir que Shanahan n’avait jamais frappé Sam, il ne sait d’ailleurs pas pourquoi il y avait pensé. En plus il savait que Sam lui aurait mit une raclée. En réfléchissant un peu, il su pourquoi il avait pensé à ça, pour nier une vérité qui devait être plus proche de la réalité. Il se souvint de la conversation qu’il avait surpris une fois entre Sam et Janet. Sam avait confié à son amie qu’elle ne supportait pas que son mari la touche, qu’elle se forçait parfois à faire l’amour avec lui. Jack eu un frisson de dégoût et d’horreur, il était certain que c’était une des raisons pour laquelle Sam allait pleurer dans sa salle de bain.
Ils parlèrent encore un moment, Sam vit Jack se tortiller un peu mal à l’aise
Jack : Je crois qu’il est l’heure que je rentre
Sam : Tu peux prendre la chambre d’amis si tu veux
Jack : Non, je ne préfère pas. (gêné) Sam ?Jack: C’est pour toi dit il timidement en lui donnant un petit paquet
Sam : Pour moi…merci
Jack : Ouvre
Sam ouvrit délicatement le paquet et trouva une boite longue et rectangulaire, elle ouvrit. Dedans se trouvait un bracelet, Sam sourit, il était original et fait uniquement pour elle. Le bracelet était en or, dessus était posé de petite pierre en zirconium. Entre chaques pierres, quelque chose était gravé. Il y avait un W, un S, un cercle, le symbole de la Terre et un cœur. Elle le trouvait magnifique
Jack (tout bas) : Le cercle, c’est pour la Porte des Etoiles
Sam : Il est superbe
Jack : Et unique. J’y ai fais mette des choses importantes pour toi. Le W de William, le S pour Samantha, le cercle de la porte, la Terre et le cœur…pour l’amour et l’amitié. Les pierres représentent les étoiles. Tu as encore de la place si tu veux faire graver d’autres choses
Sam (l’embrassant sur la joue) : Merci, c’est une bonne idée et j’aime beaucoup.
Jack : J’en suis content, je vais y aller
Sam : Attends, j’ai un petit truc pour toi aussi
Jack : Ah oui ?
Sam (ouvrant la porte d’un placard) : C’est la haut, tu peux m’aider ?
Jack : J’arrive
Jack descendit une énorme boite d’un poids imposant. Le paquet était couleur or et agrémenté de nœuds rouges. Il se demandait ce que cela pouvait être
Jack : Je suis sur que ce n’est pas une cravate
Sam : En effet, joyeux Noël Jack
Jack : C’est fragile ? demanda t’il en commençant à ouvrir
Sam : S’il te plait, ouvre le quand tu seras chez toi
Jack : Si tu veux, tu sais que je suis un curieux
Sam : Je sais mais fais ça pour moi
Jack : Ok, je vais le mettre dans la voiture. Comment t’as fait pour le mettre la haut ?
Sam : J’ai souri au facteur et il m’a aidé
Jack : Ca lui servira d’étrennes. Bonne nuit et Joyeux Noël
Sam : A toi aussi, à demain
Jack regarda au dessus de lui et vit du gui, il hésita puis se décida, il déposa un minuscule baiser sur les lèvres de Sam. Il l’avait frôlé à peine mais avait ressentit une décharge électrique. Sam fut saisi mais avant qu’elle dise quoi que ce soit, il lui fit voir la branche de gui et s’en alla.
Jack se dépêchait de rentrer, il voulait absolument savoir ce qu’était le contenu de la boite.
En arrivant chez lui, il l’ouvrit immédiatement.
A l’intérieur, se trouvaient, des albums photos, des cassettes vidéos et des petits objets confectionnés par un enfant, William sans doute. Tout était numéroté, Il prit l’album indiqué n°1. En première page se trouvaient des copies des échographies de Sam, avec des petits commentaires. Un le fit sourire « le bébé aime montrer ses fesses ». Il continua, suivaient une des premières photos de William, il était encore tout sale et venait de naître. Sur les pages s’étalait la vie de William avec des petits commentaires de sa mère. Il y avait son premier bain, son premier sourire, ses premiers pas et tout un tas de choses d’autres, anniversaire, Noël… Les albums étaient nombreux, Jack prit le temps de tout regarder, il arriva vers la fin, Sam avait tiré une photo de la surveillance vidéo de la Base. En dessous était écrit « Première rencontre avec mon papa » c’était le moment ou Jack avait vu son fils pour la première fois en salle de repos. Il soupira ému et continua de visionner le reste. Il y avait différentes photos faites les derniers mois, une photo de William avec ses deux parents, le cliché avait été fait le jour où William devenait officiellement un O’Neill les dernières images étaient celles de l’anniversaire de William pour ses 4 ans. Sam avait laissé un post-it « complète-le à ton tour »
Jack entreprit alors de regarder les vidéos. C’était à peu près pareil mais vivant. Les échographies où l’on voyait le bébé remuer, les moments où le médecin avait posé William sur sa mère la 1ère fois, sa toilette de naissance, la couveuse… Venaient les 1 ers pas, les premiers gazouillis, les premiers mots. Un repas ou Sam était littéralement recouverte de carotte pendant que William riait, et ainsi de suite et même la vidéo de leurs rencontres.
Jack était ému, en voyant tout ça les larmes étaient venues, il découvrait son fils, une partie qu’il avait manquée. Il regarda l’heure et s’aperçu qu’il avait passé la nuit à tout voir. Il fallait qu’il se prépare pour retourner chez Sam, il était presque midi.
Jack alla sous la douche et s’habiller en quatrième vitesse, puis il partit précipitamment chez Sam.
Il arriva en dernier, tous les autres étaient là, Jacob, Le Général, Janet, Daniel, Teal’c, Cassandra, Nat et William. Il chercha Sam des yeux mais ne la vit pas. Il dit bonjour à tout le monde.
Jack : Sam est où ?
Will : La haut
Jack : Ok dit il en montant
Nat : Attendez, elle se change, (tout bas) tant pis dit il sachant que Jack ne l’avait pas entendu.
Jack frappa à la porte de sa chambre
Sam : Qui s’est ?
Jack : Brad Pitt
Sam : Une minute (enfilant sa robe) Entre Brad dit elle en essayant de fermer sa robe
Jack : Ce n’est que Moi
Sam (ironique): Sans blague ?
Jack (s’approcha et ferma la robe) : Voilà
Sam : Merci dit elle en lui faisant face
Jack la prit immédiatement dans ses bras et la maintint serré contre lui en murmurant merci. Elle répondit à cette étreinte, lui caressant le dos. Ils restèrent quelques minutes ainsi.
Jack (s’écartant) : C’est le plus magnifique des cadeaux, merci, je ne sais pas quoi te dire d’autre mais si tu savais à quel point je suis content
Sam : Je le devine
Jack : Tu as du prendre un temps fou à faire tout ça ?
Sam : J’ai commencé dès que j’ai su que j’étais enceinte ou presque, j’ai complété au fur et à mesure. J’ai les doubles.
Jack : Merci dit il en la serrant encore
Sam : Je voulais que tu voies ça, c’est important
Jack : Je compléterais le tout, c’est promis
Sam : Tu me donneras des doubles si tu fais des photos avec lui ?
Jack : Bien sur
Sam : Bon, allons rejoindre les autres, ils doivent se demander ce que nous faisons
Deux minutes après, ils rejoignirent les autres. Tout le monde les regardait avec des mines interrogatives, mais ni l’un ni l’autre ne dirent quoique ce soit. Les festivités commencèrent. Sam était de bonne humeur, elle était heureuse d’être avec ceux qu’elle considérait comme sa famille. William ne tenait plus en place, il mourrait d’envie de voir le contenu des nombreux paquets cadeaux. Sam lui donna la permission de les ouvrir. Sam soupirait en voyant qu’il avait été beaucoup gâté.
Sam : Daniel, une moto électrique vous ne croyez pas que c’est un peu beaucoup ?
Daniel : C’est le père Noël qui a choisi
Will : Arrête ton char tonton, il existe pas ! dit il alors que tous riaient
Jack : Tiens, c’est le mien
Will (ouvrant) : Un équipement de hockey, c’est ce que je voulais, super dit il en sautant au cou de son père
Sam : Allez ouvre le reste.
Will : D’abord pour toi et papa tenez
Sam/Jack : Merci
En ouvrant, ils découvrirent des empruntes des mains et des pieds de leurs fils, en plâtres. Dessus était écrit Maman ou papa je te t’aime.
Sam : C’est le plus beau de tous
Jack : C’est génial, je vais le mettre sur la cheminée, merci
Will : J’en ai fait un à l’école, c’était pour vous deux mais comme vous habitez pas ensemble, Daniel m’a aidé à en faire un autre
Jack : Merci Danny
Tout le monde ouvrit ses cadeaux, chacun avait été gâté. Il y avait des papiers partout et tout le monde s’embrassait en remerciement
Jacob : Sam, il en reste un à ton nom
Sam : Ah oui (regardant) c’est de qui ? demanda t’elle en tournant une enveloppe dans tous les sens
Will : Peter, il l’avait mit dans mon cadeau d’anniversaire, je devais te le donner à Noël.
Sam (prenant l’enveloppe) : Voyons (ouvrant) oh dit elle simplement en voyant le contenu
Cassy : C’est quoi ?
Sam : Rien, je vais mettre tous ces papiers à la poubelle dit elle en posant l’enveloppe dans un tiroir puis elle sortit
Will : C’est quoi, elle a l’air contrarié ?
Personne ne répondit tout le monde regardait le tiroir, voulant savoir ce que contenait l’enveloppe. William soupira et regarda
Jack : Will, non !Will: Je suis chez moi, je veux savoir, je suis curieux autant que mon père selon maman
Personne ne l’empêcha vraiment quelques-uns sourirent à la remarque de l’enfant.
Will : C’est l’Europe
Teal’c : Il lui offre un continent ?
Cassy (regardant) : Non, un voyage en Europe, les billets ne sont pas datés, elle peut partir n’importe quand.
Will : Il y a un mot…
Sam (arrivant) : William ! Donne-moi ça. Vous l’avez laissez faire ?
Will : Ils n’ont pas vu tout de suite
Janet : Désolée, on est tous curieux
Jacob : Pourquoi ton EX mari t’offre un voyage pareil ?
Sam : William, va dans ta chambre, tu redescendras quand je t’appellerai !
Will : Pardon, j’y vais.Jacob: Alors Sam?
Nat : C’est une proposition pour une réconciliation ?
Sam : Non
Jack : Ca ne nous regarde pas, si tu ne veux rien dire, tais-toi !
Cassy : Oh Sam, je t’en prie explique-nous, je rêve de partir en Europe alors pourquoi fais tu cette tête, tu devrais être ravie
Sam : Cadeau ! lui dit elle en lui donnant les billets
Janet : Non, Sam elle ne peut pas accepter
Sam : Ca me fait plaisir, tu iras avec ton amie Jen cet été, tu verras c’est génial
Teal’c : Ce cadeau ne vous fait pas plaisir Samantha
Sam : Non (les voyant la fixer) Ok, c’est un voyage que l’on avait organisé lui et moi. Le voyage de noce qu’on avait pas pu faire, j’avais totalement oublié.
Nat : C’est sur un voyage de noce après le divorce, c’est un peu loupé
Sam : De toute façon, ça ne me disait rien
Cassy : T’es folle, tu te rends compte, un voyage en amoureux à deux en Europe mais c’est super romantique
Janet : Cassandra !
Cassy : Pardon
Jacob : Il voulait te faire plaisir, c’est tout
Sam : Non, je n’ai jamais voulu de ce voyage et s’il me l’envoi maintenant, c’est juste parce qu’il m’en veut ! (se calmant) Je vais chercher William.
Jacob : Je crois que l’on a été trop curieux
Jack : Je l’avais dit, ça ne nous regarde pas.
Hammond : Jack a raison, elle a le droit à une vie privée
Jacob : Je sais mais je n’y peut rien, Sam m’a tellement caché de choses ces dernières années que je me demande toujours ce qu’il va me tomber sur la tête
Cassy : Et je fais quoi avec les billets ?
Jack : Garde-les !
Quand Sam redescendit avec William, ils lui présentèrent des excuses et discutèrent d’autres choses. Petit à petit Sam retrouvait son calme et souriait de nouveau. Tous s’amusaient et la journée passait vite. Janet alla voir Sam dans la cuisine.
Janet : Besoin d’aide ?
Sam : Non, je sors juste des tasses pour le café
Janet : Sam, pour les billets, tu es sûre que Cassy peut les garder ?
Sam : Certaine, par contre il faudra changer les hôtels prévus, ce n’est pas fait pour deux jeunes filles en pleines vacances
Janet : D’accord. (hésitant) Sam, le voyage
Sam (la coupant) : Tu sais très bien pourquoi je ne voulais pas y aller. T’imagine une lune de miel, je ne supportais pas ses mains sur moi, me contraindre parfois oui mais là, cela aurait été trop. Peter ne m’aurait jamais obligé mais pour lui il pensait que c’était la solution, être à deux.
Janet : Je comprends
Sam : C’est quand Peter a décidé de commander les billets que j’ai demandé les papiers du divorce, je les ai gardés plusieurs mois dans mon sac avant de me décidé ensuite mais, c’est là que j’avais prit la première initiative.
Janet : Tu as fait ce qu’il fallait. (Changeant le sujet) Cassy est aux anges
Sam : Je suis heureuse que ça lui fasse plaisir, allons servir le café aux autres !
Le reste de la journée se passa dans une ambiance de fête.
Le lendemain Sam et Jack accompagnèrent William à l’aéroport, il partait quelques jours voir Peter. Après diverses recommandations, l’hôtesse qui devait veiller sur lui pendant le voyage arriva. Sam n’avait pas envie qu’il parte, mais William était content de revoir Peter et son oncle Marc. Elle fit donc semblant d’être contente pour son fils, et l’embrassa en lui souhaitant un bon voyage.
Sam était un peu anxieuse pour son fils mais aussi par une conversation qu’elle avait eue avec Nat au sujet de la taupe, celle ci allait passer à l’action et personne ne savait qui s’était, ni ce qu’elle avait prévu. Elle rejoignit les autres en salle d’embarquement, cette fois ils partaient à 5.
Daniel : Sam vous êtes la dernière
Sam : Je sais, j’avais oubliais un appareil
Johanna : Vous savez, j’aurais pu faire les relevés et vous les apporter
Sam : Je voulais voir de moi-même
Jack : Oui et puis si c’est pour perdre le matériel comme vous aviez perdu notre sonde, il vaut mieux laisser faire les pros Capitaine
Daniel : Jack, vous êtes injuste
Jack : En route les enfants dit il en passant le Vortex sans répondre à Daniel
Le Capitaine fulminait, O’Neill la traitait toujours comme une intruse, comme la 5 ème roue du carrosse même quand Sam n’était plus là.
En arrivant sur la planète, ils se séparèrent tous pour faire leur travail. Ils savaient que c’était désert, une autre équipe était déjà venue.
SG1 devait rester 24 h, Daniel installa leur camp à proximité d’une grotte où ils pourraient dormir, les nuits étant fraîches.
En fin de journée, ils se retrouvèrent tous autour d’un feu de camp et d’un repas made in armée ! Chacun raconta ses découvertes puis parlèrent de tout et de rien. Une nouvelle fois, le Capitaine se sentit à part, les autres se complétaient à merveille et évoquaient leurs missions en riant, elle se sentait de trop encore.
Johanna : Permission de me retirer
Jack : Allez-y Teal’c prendra le premier tour, ensuite vous Capitaine, puis moi, Sam et Daniel
Tous : A vos ordres /ok
Sam : Bonne nuit Capitaine
Johanna : Merci Colonel. Bonne nuit à tous dit elle en partant
Daniel : Elle ne se sent pas très bien avec nous, elle doit se sentir extérieur à l’équipe
Jack : Pour moi elle n’a jamais fait partie de SG1
Daniel : Vous êtes dur Jack, elle fait du bon travail
Sam : C’est vrai qu’elle est parfois trop prétentieuse mais Daniel à raison, elle fait du bon boulot
Jack : Je ne l’aime pas
Teal’c : Comme tous ceux qui ont eu sa place avant !
Jack : Je déteste les scientifiques comme elles
Daniel : Pourtant Houston était un soldat et rien d’autre
Jack : Dois-je vous rappeler qu’il a failli nous faire tuer par son incompétence
Teal’c : O’Neill a raison, cet homme ne pensait qu’à sauver sa vie au détriment des autres.
Sam : Quoiqu’il en soit, tu devrais être moins dur avec elle
Jack : Tu ne vas pas me dire que cette fille te plait ?
Sam : Non, je ne l’aime pas, mais il faut savoir mettre certaines choses de côté pour le travail
Teal’c : Pourquoi vous ne l’aimez pas ?
Sam : J’en sais rien, c’est comme ça, il y a des gens que l’on ne peut pas encadrer du départ
Teal’c : Encadrer ?
Jack : Des gens qu’on aime pas, si vous voulez !
Daniel : Un peu comme Sam et Mac Kay
Teal’c : Mac Kay aime beaucoup Samantha
Sam : Ce n’est pas réciproque, il me sort par les yeux ce type !
Jack : Assez parler, il faut aller se reposer.
Pendant la nuit Sam s’éveilla avec un terrible mal de tête, elle regarda autour d’elle et vit Daniel et Teal’c dormir, elle distingua une autre forme qui devait être Johanna. Sam se senti mal d’un coup, sa tête tournait affreusement, elle se leva en titubant puis remarqua que son arme avait disparu. Elle essayait de réfléchir mais n’y parvenait pas, sa tête étant embrouillée, elle sortit hors de la grotte et respira lentement, un peu plus ragaillardie, elle se dirigea vers l’endroit où devait être Jack et entendit parler.
Le Capitaine s’était levée peu avant, subtilisant l’arme de Sam puis elle laissa s’échapper un gaz dans la grotte afin d’être sure que personne ne se réveillerait. Elle alla ensuite rejoindre Jack, tentant la discrétion.
Jack avait entendu un bruit et se retourna, Johanna se sentit déstabiliser, lui tirer dessus de dos lui était aisé mais de face…Elle le menaçait à présent du revolver. Jack l’observait sans un mot mais le regard qui lui lançait, glaça le sang de la jeune femme. A présent elle hésitait, tuer un homme de sang froid, n’était pas évident.
Sam arriva à ce moment là, sans bruit
Johanna : Tournez-vous Colonel O’Neill
Jack : Si tu veux me tuer, tu devras me regarder en face.
Sam réalisa ce qu’il se passait, elle essaya de retrouver un peu de sa lucidité et s’approcha, Elle donna un violent coup à la femme qui appuya sur la détente, Jack s’écroula. Sam assomma le Capitaine et se précipita sur Jack au sol et inerte.
Elle paniquait, son esprit toujours embrouillait par le gaz, l’empêchait de raisonner, le voyant à terre, elle ne vérifia pas son pouls, se contentant de le secouer.
Sam : Pas maintenant Jack, s’il te plait….Jack non,…tu peux pas me faire ça… ; dit elle en posant son front contre le torse de l’homme en tremblant.
Elle sentit une main dans ses cheveux mais cru délirer
Jack (lui caressant la tête) : Eh Dorothée, je suis encore en vie !
Sam se redressa, et le regarda, puis posa son regard, sur l’impact de la balle sur son treillis, elle commença à déboutonner la veste de Jack à une vitesse folle.
Jack : Avant on offre pas des fleurs, c’est rapide comme approche non ?
Sam (soulevant le t-shirt de Jack) : Le gilet pare balle dit elle en laissant une nouvelle fois sa tête tomber sur lui
Jack (souriant) : Je pense toujours à tout !
Sam (le regardant) : J’ai eu peur
Jack : Tu tiens donc un peu à moi
Sam (lui donnant une tape) : Idiot ! ne refait jamais ça dit elle en tentant de se lever, mais elle s’écroula
Jack (la rattrapant) : T’es blessée ?
Sam : Ma tête va exploser
Jack (sentant ses habits) : Un gaz soporifique, c’est pour ça que t’es sonnée
Sam : Les autres ?
Jack : Allonge-toi, j’y vais.
Jack sorti, Daniel et Teal’c de la grotte et les laissa à l’air libre, ils se réveilleraient plus tard, il attacha ensuite le Capitaine qui était toujours sans connaissance suite au coup de Sam. Il retourna près d’elle avec une aspirine
Jack : Avale ça !
Sam (faiblement): Merci, je n’arrive pas à y voir très clair.
Jack : C’est le gaz, heureusement que les Blacks Ops nous entraîne à résister un peu à ça, sinon tu dormirais comme un bébé et je serais en train de me vider de mon sang.
Sam :Pourquoi, elle a fait ça ?
Jack : Je l’ignore, dès qu’ils seront sur pieds, on rentre à la Base
Sam : Elle aurait pu tous nous tuer, pourquoi nous avoir endormis ?
Jack : C’est à moi qu’elle en voulait, elle n’aimait peut-être pas mes blagues
Sam (petit sourire) : C’est mon arme qu’elle a utilisée
Jack (rallumant le feu): Repose-toi, nous verrons demain
Sam : Je ne supporte plus ce mal de tête
Jack : Viens dit il en l’allongeant sur ses genoux.
Sam ne résista pas, de toute façon, elle en était incapable. Jack avait posé la tête de Sam sur lui et lui caressait doucement les cheveux, espérant que la migraine passe. Il soupira, il avait bien failli être tué et cette fois par un membre de son équipe, et Sam l’avait secouru, comme souvent à la grande époque. Il veilla le reste de la nuit.
SG1 et le Général discutaient de l’incident quand Nat vint les rejoindre.
Hammond : Colonel Sherridan asseyez-vous!Nat: Merci Général
Sam: Alors?
Nat : Un instant dit il en posant un objet sur la table
Daniel : C’est quoi ?
Jack : Ca permet de brouiller les caméras et les micros
Nat : Je viens d’écouter discrètement l’interrogatoire du Capitaine et j’ai parlé à Colombo
Sam : Raconte !
Nat : C’est elle la taupe
Teal’c : Que voulait elle faire ?
Nat : Semer la pagaille. Elle devait tuer le Colonel O’Neill avec l’arme de Sam afin de faire croire à une vengeance
Daniel : Une dispute de couple ?
Nat : Oui. Après l’arrestation de Sam, le NID aurait mis la main sur elle.
Jack : Qu’est ce que cela lui apportait ?
Nat : Beaucoup, elle s’est adressée au NID quand Sam est revenue ici, elle voyait perdre sa place. Elle a expliqué, qu’elle en avait marre que O’Neill ne l’accepte pas, d’être sans cesse comparée à Sam par tout le monde. Quand Sam est revenue, tout été fini pour elle, elle perdait définitivement sa place dans SG1.
Hammond : Le NID lui a demandé de tuer le Colonel ?
Nat : Non, elle leur a dit qu’elle pouvait dissoudre l’équipe originelle à sa manière. Cette jeune femme était amoureuse de O’Neill
Jack : Elle a bon goût !
Daniel : Jack, laissez-le continuer
Nat : Donc, je disais elle était amoureuse, le problème c’est que Jack ne la traitait pas aussi gentiment qu’elle le voulait
Teal’c : O’Neill lui parlait comme à un soldat, c’est tout !
Nat : Elle voulait plus. Petit à petit, ça a changé, avec le retour de Sam elle s’est mit à détester Jack. Pour elle Sam et Jack allaient se remettre ensemble.
Daniel : Plus de place dans SG1 et plus de place auprès de notre don juan
Nat : Et oui, la solution tuer Jack et faire croire que c’était Sam.
Sam : Génial, elle regarde trop Derrick elle !
Jack : Elle risque de nous faire du tort à présent, elle sait beaucoup de chose
Sam : J’aurais peut-être du frapper plus fort
Daniel (choqué) : Sam !
Nat : La bonne nouvelle, c’est qu’elle a fait en sorte de protéger William
Sam : William, que veux-tu dire ?
Nat : Le NID voulait l’enlever, Johanna, leur a dit qu’il était toujours sous haute surveillance et qu’on lui avait implanté un appareil alien permettant de le localiser à chaque seconde, et que rien ne permettait d’y remédier
Sam : Pourquoi ?
Nat : Je ne pense pas qu’elle veuille faire du mal à un enfant, sa haine est contre toi et Jack.
Jack (ironique): On doit la remercier ?
Hammond : En attendant, qu’allons nous faire d’elle, elle peut nous faire beaucoup de torts
Jack : Pour l’instant il vaut mieux la garder encore un peu
Hammond : Je vais voir quoi faire. Rompez dit il en sortant
Nat : Alors Sam les maux de têtes ?
Sam : Mieux, l’entraînement a servi au moins.
Jack : On peut le dire
Nat : Tu étais la plus forte aux attaques de ce genre, même moi je ne résiste pas autant que toi
Sam : Janet dit que c’est grâce à Jolinar
Nat : Qui est Jolinar ?
Sam : Viens, on va tous au mess, j’expliquerais.
Dans la journée tout le monde parti à ses occupations, Teal’c aidait Daniel pour des traductions, Sam était en salle d’embarquement avec d’autres scientifiques pour faire des analyses sur la porte.
Sam : Vous avez vérifié les dernières données, Perkins ?
Perkins : Oui Madame
Sam : Je reviens, je vais au labo chercher le nouveau capteur.
Pendant ce temps là Jack et Nat étaient près de la prisonnière. Celle ci les regardait avec arrogance.
Jack : Que croyez-vous qu’il va se passer pour vous ?
Johanna : Je ne m’inquiète pas
Jack : Vous avez tort
Johanna : J’ai perdu une bataille mais pas la guerre dit elle avec un sourire mauvais
Nat : Qu’avez vous fait ?
Une explosion se fit entendre
Johanna : Oups !Je crois que le Colonel Carter vient de sonner
Jack : Sam ! dit il en se précipitant vers le labo, suivit de Nat.
Quand, ils arrivèrent, des soldats essayaient de dégager l’entrée du labo, il y avait une fumée épaisse. Jack essaya d’avancer et prit un extincteur pour éteindre les flammes. Teal’c Daniel et Nat, se dépêchaient de déplacer ce qui encombrait le chemin.
Nat : Mon Dieu, regardez, il y a quelqu’un sous les décombres
Jack (criant) : Sam !Teal’c: Dépêchons-nous, elle est peut être en vie.
Jack : Ca va prendre du temps
Tout le monde faisait son possible pour aller au plus vite, Jack avait de plus en plus peur, elle ne pouvait pas avoir survécu à ça.
… : Oh mon Dieu que s’est il passé ?
Tous (se retournant) : Sam ?
Sam : Qu’est qui est arrivé ?
Personne lui répondit, Daniel la serra dans ses bras très fortement bientôt les autres l’imitèrent
Sam : Vous allez m’expliquer
Jack : Tu n’as pas entendu l’explosion ?
Sam : Non, j’étais à la surface
Daniel : C’est qui en dessous alors ?
Sam : Perkins murmura t’elle
Hammond : Quoi ?
Sam : Je devais venir chercher quelque chose ici je m’y rendais quand un soldat m’a demandé de venir à la surface, il y avait un problème avec ma voiture. Perkins s’est proposé pour venir chercher le matériel à ma place.
Soldat (finissant de le dégager) : Il est mort
Sam : C’est de ma faute
Nat : Dis pas n’importe quoi, c’est le Capitaine Stevens la responsable
Sam : Mon Dieu heureusement que le réacteur à Naquada est ailleurs aujourd’hui, sinon, il n’y aurait plus de montagne
Le sergent Perkins venait de perdre la vie à la place de Sam. Le Général ordonna une fouille complète de la Base ainsi que des logements de Sam et Jack, au cas où il y aurait d’autres pièges. Rien ne fut trouvé. Le lendemain une messe fut célébrée pour le Sergent Perkins et la prisonnière fut emmenée ailleurs.
O'Malley restaurant
SG1 était en train de discuter devant un verre quand Nat arriva.
Sam : Salut Sherry
Nat : Salut ma belle, messieurs
Jack : Des nouvelles ?
Nat : Oui, Johanna s’est fait tuer pendant le transfert
Sam : Quoi, je croyais que tout été surveillé ?
Nat : Pas assez un des gardes l’a tué ainsi que les deux autres soldats
Daniel : C’est horrible
Sam : Je suis désolée pour les soldats, elle au moins ne parlera plus
Daniel : Je sais qu’elle a failli vous tuer tous les deux et qu’elle est à l’origine de la mort de Perkins mais sa mort n’amène à rien
Sam : Si, je me sens plus tranquille
Jack : Moi aussi, qui sait combien de temps elle aurait gardé le secret pour Will
Daniel : De la, à ce qu’elle meure
Sam : Elle avait fait un choix, le NID ne garde pas ses taupes en vie
Daniel : Sam je n’arrive pas à comprendre
Sam : Daniel, nous avons déjà eu cette discussion !
Teal’c : Cela signifie t’il que vous repartez Colonel Sherridan ?
Nat : Pas tout de suite si je m’en vais aussi vite ça sera suspect
Sam : Tu restes encore combien de temps ?
Nat : Je ne sais pas encore.
Daniel : Je connais une jeune archéologue qui va avoir le cœur brisé par votre départ
Jack : Sandy ?
Daniel : Elle est en admiration devant lui
Nat (Fier): Y’a de quoi
Sam : Tu es sur de vouloir partir, tu pourrais rester ici ?
Nat : Je suis un homme de terrain Sam, être instructeur c’est bien mais à long terme je m’ennuierais
Jack : Vous pouvez intégrer une équipe et même SG1 peut-être
Nat : Jack, vous imaginez SG1 avec 3 Colonels, déjà 2…
Sam : Tu sais que je ne pars plus aussi souvent en mission, nous pourrions nous partager le poste.
Nat : J’en sais rien, mon travail la bas me plait
Daniel : Ne me dite pas que ces horreurs vous plaisent !
Nat : Je n’ai pas toujours de quoi être fier Daniel mais il y a des choses avec lesquelles je suis en accord
Daniel : Je ne voulais pas vous juger
Sam : Tu peux changer de couvertures, tu bosses ici et tu vas faire les missions que tu désires accepter
Nat : Comme tu faisais ?
Sam : Oui
Jack : On peut m’expliquer, j’avais pas le choix moi, je faisais ce que l’on m’ordonnait
Nat : Pas Sam, elle avait un traitement de faveur. Ils avaient besoin de ses connaissances, elle les a mis au pied du mur, elle faisait ce qui lui semblait juste.
Jack : Ils ont accepté ça ?
Nat : Pas le choix, il fallait un scientifique avec des dons particuliers et suffisamment entraîné pour que la formation soit rapide.
Sam : J’ai posé mes conditions. Ma couverture était le département science militaire de San Diego, je pouvais y bosser comme je voulais, quand on m’appelait pour une mission, j’avais le droit de refuser.
Teal’c : Vous pourriez faire pareil Colonel Sherridan ?
Nat : J’en sais rien
Sam : Je t’en prie, ils ont besoin de toi et de ton expérience en plus tu sais beaucoup de chose
Jack : Et on peut faire quelque chose pour qu’il y’ai pression
Nat : Je vais y réfléchir. Daniel vous semblez surpris ?
Daniel (gêné): C’est à dire…
Nat (souriant) : Seriez vous étonné que Jack me propose de rester sachant mes sentiments pour Sam ?
Daniel : J’oubliais votre franchise.
Sam : Je suis là ! Vous pourriez revenir au sujet initial
Nat : Tu sais très bien que tu fais parti des arguments pour que je reste.
Sam (lui prenant la main) : Nat, j’ai pas envie que tu partes mais…
Nat : Je sais. Tu me demandes de rester alors ? (souriant) Comment je vais faire pour t’oublier si je travaille avec toi ? dit il mi-sérieux mi-amusé
Sam : (avec un ton léger) : Et comment tu ferais la bas sans moi ?
Nat : Je vais y penser sérieusement, promis.
Daniel (voulant arrêter cet échange) : Je mangerai bien un bon steak moi
Teal’c : Moi aussi
Jack : J’en prends un aussi
Sam : Moi aussi
Nat : Idem
Sam : Je reviens vous commandez pour moi
Nat : Ok : Pour toi un steak saignant avec des frites
Jack : Et un soda light
Sam : Parfait messieurs ! dit elle en s’éloignant
Elle alla se laver les mains, en se regardant dans le miroir, elle soupira. Elle n’avait aucune envie que Nat parte. Il fallait bien avouer qu’il ne lui était pas vraiment indifférent, elle aimait toujours Jack ça elle en était plus que sûre, mais Nat représentait beaucoup pour elle. Sam savait qu’il pourrait peut-être y avoir un truc entre eux. Mais pour l’instant rien, elle savait qu’il était vraiment amoureux d’elle et elle ressentait de l’affection pour lui, même une attirance mais rien de plus. Et il y avait toujours Jack
Pendant ce temps là du côté des garçons, il y avait une discussion suite à ça
Daniel : Nat, vous et Sam, il y a quelque chose ?
Nat : Non. C’est pas faute d’avoir essayé, mais quand je l’ai connu, elle était mariée
Jack : Elle ne l’est plus dit il feignant le détachement
Nat : Il y a d’autres paramètres maintenant Jack, vous le savez. Depuis qu’elle est de retour ici Sam a changé, et elle tient à vous encore beaucoup.
Daniel : Pour avoir changé, elle a changé, elle est devenu d’un cynisme effrayant et paraît encore plus froide qu’avant
Teal’c : Elle se protège, c’est tout
Nat : Je ne l’ai pas connu avant, je l’ai toujours vu avec cette carapace. Elle m’a surpris la dernière fois, je ne l’avais jamais vu pleurer
Jack : Sam a changé mais pas tant que ça, en apparence elle paraît plus froide et indifférente mais comme le dit Teal’c, c’est pour se protéger, elle a vu et fait beaucoup de chose dans sa vie, sans cette attitude elle serait déjà morte.
Daniel : Oui mais parfois elle est si glaciale, j’ai l’impression d’avoir un mur devant moi
Nat : C’est Sam, et encore depuis qu’elle est de nouveau ici, je trouve que les barrières sont tombées un peu
Jack : Vous dites tous qu’elle a changé parce qu’elle paraît plus froide, ce qui a changé chez elle au contraire, c’est qu’elle est plus fragile qu’avant.
Teal’c : Je suis d’accord avec O’Neill
Sam (revenant) : Sur quoi êtes vous d’accord ?
Jack : Sur le fait que Daniel est ennuyeux avec ses découvertes de cailloux
Sam : Discussions d’hommes c’est ça ?
Nat : T’as tout compris !
Après le repas, ils repartirent tous à la Base pour la nuit. Sam était pressée de revoir son fils le surlendemain, il lui manquait terriblement. Jack lui aussi était impatient.
SG1 était consigné à la Base mais avait l’autorisation de sortir un peu en fin d’après midi. Sam et Janet allèrent donc acheter des robes pour la fête de nouvel an.
Quand elle firent leur réapparition dans la Base, elles avaient les bras chargés de sacs. Après avoir tout posé dans ses quartiers, Sam se dirigea vers ceux de Teal’c. Comme presque tous les jours, elle passait du temps seule avec lui. Ils avaient prit cette habitude depuis son retour un peu comme si leur correspondance par Mail, leur manquait. Teal’c l’accueilli avec un sourire, ils parlèrent de tout et de rien, Sam était surprise à chaque fois de voir Teal’c autrement qu’impassible, il riait même parfois.
Au bout d’un moment, elle le vit un peu mal à l’aise et gêné, c’était la première fois qu’elle le voyait ainsi.
Sam : Un problème Teal’c ?
Teal’c : Non…Je me demande…
Sam : Allez-y, je suis votre amie, si je peux faire quelque chose
Teal’c : C’est à propos de la soirée pour la célébration de votre nouvelle année
Sam : Vous voulez que je vous aide pour un costume ?
Teal’c : Non Daniel m’a déjà emmené faire des achats
Sam : Alors ?
Teal’c : Je ne sais pas danser
Sam : Danser ? Vous êtes sur Terre depuis de nombreuses années et vous n’avez jamais dansé ?
Teal’c : Non, j’aimerai apprendre
Sam : Vous voulez que je vous enseigne la danse ?
Teal’c (honteux) : Oui, j’ai vu dans vos traditions, qu’il existe plusieurs danses, la valse le rock, le tango
Sam (souriant) : Je doute qu’il passe ce genre de musique ici, vous allez voir que la plupart ne savent pas danser, ils se contentent de secouer leurs corps dans tous les sens sur le rythme.
Teal’c : J’ai cru comprendre mais
Sam : Bon, je peux vous apprendre différentes danses mais connaissez-vous le slow ?
Teal’c : Le slow ?
Sam : Je crois que c’est ce que préfère la majorité des gens pour un rapprochement
Teal’c : Un rapprochement ?
Sam (souriant) : Teal’c, ça fait environ 10 ans que vous êtes ici et vous n’avez jamais désiré danser, si vous en faites la demande aujourd’hui, c’est qu’il y a une femme la dessous
Teal’c : La dessous dit il en soulevant un coussin
Sam : Arrêtez de faire l’idiot, je sais que vous connaissez notre langue et que vous faites semblant de prendre nos expressions au pied de la lettre
Teal’c (souriant) : Cela fait plaisir à Daniel de m’expliquer
Sam : J’en doute pas. Alors qui s’est ?
Teal’c : Ben….elle m’a soigné la dernière fois et
Sam : Cathy ? L’assistante de Janet ?
Teal’c : Euh….oui
Sam : Vous avez bon goût
Teal’c : Merci. Elle est très gentille mais je crois que je lui fais peur
Sam : Non, elle est juste impressionnée, elle est timide c’est tout, il suffit de l’entendre vous dire »Bonjour Monsieur Teal’c »
Teal’c : Vous croyez ?
Sam : Oui. Je vais vous apprendre le slow. Je demanderais qu’il mette un slow un peu avant minuit et vous l’inviterez, comme ça vous serez le premier à lui souhaiter une bonne année
Teal’c : C’est que…
Sam : Ne soyez pas timide, vous verrez c’est simple, allez debout et allumez cette radio, je vous montre !
La musique se diffusa dans toute la pièce, la scène paraissait surréaliste, Sam dansant avec Teal’c, heureusement qu’elle portait ses rangers ! Au bout d’un moment il comprit le truc et trouva ça à son goût.
Pour la forme, Sam lui fit voir une valse, un tango et d’autre danses. Elle renonça au rock pour la paix de ses pieds.
Le lendemain Sam alla avec Jack chercher son fils à l’aéroport, celui ci se jeta littéralement dans les bras de ses parents. William leur raconta tout ce qu’il avait fait pendant la semaine, il s’était bien amusé. Ils l’emmenèrent directement à la Base, la fête avait lieu le soir même et Will faisait partie des invités.
Vestiaire des femmes
Il y avait encore quelques femmes en train de s’habiller pour la soirée, seule restée celles qui s’entendaient bien. Il y avait Sam, Janet, Cathy l’assistante du Doc, le Major Amy White et le lieutenant Sandy Scott, l’assistante de Daniel. Elles discutaient en riant
Cathy : Nous allons être les dernières
Sandy : C’est normal, le meilleur c’est pour la fin
Amy : Nous allons faire une entrée superbe
Janet : Tu espères que David te remarque ?
Amy : J’avoue.
Sandy : Depuis que Rachel et Mike on réussi à faire abolir la loi de non-fraternisation, ce genre de fête est plus excitante
Janet : Je dois bien l’avouer
Amy : Toi Sam avec le Colonel vous aviez enfreint cette règle si je m’en réfère à l’âge de William
Sam : C’est vrai
Sandy : Quand tu es partie, beaucoup de femmes ont essayé de le séduire quand la loi fut annulée c’était pire
Janet : Et jamais aucune n’y est parvenue.
Sandy : C’est vrai. Tu dis rien Cathy ?
Cathy : Tu sais moi. Je sais que Angela était furieuse qu’O’Neill la rejette
Sandy : Forcément elle fantasmait dessus depuis longtemps, elle voulait la place de Sam dans l’équipe, si a l’époque elle avait su que toi et Jack…elle se serait arraché les cheveux
Janet : Vous imaginez le nombre de fantasmes réalisés depuis qu’il n’y a plus cette loi !
Amy : Ne m’en parle pas, pendant 2 ans j’ai fantasmé sur le Colonel Fricks mais il était mon supérieur. Quand nous avons su, nous nous sommes quasiment sauté dessus, je dois dire que c’était génial
Sandy : Oh, c’était torride?Amy: La première fois parce qu’il s’agissait de calmer nos frustrations, mais après…je m’ennuyais au lit, c’est pas un étalon le Fricks, c’était mortel!
Sam (riant): Tu l’as quitté pour ça ?
Amy (riant): Principalement, quand je pense au temps que j’ai perdu en bavant sur lui…
Sandy : Moi je bave sur Sherridan il est trop canon ce mec
Janet : Pas pour toi
Cathy : Il a un faible pour Sam
Sandy : Sam comment tu fais, tu te rends compte que ton équipe renferme les mecs les plus sexy du SGC et maintenant Nat
Sam : Je ne les vois pas ainsi, Daniel et Teal’c sont comme des frères
Amy : Et Jack ? A moins que tu ne l’ais quitté pour les même raisons que moi avec Fricks
Sam : Rien à voir dit elle avec empressement
Sandy : Je m’en doutais, il doit être…Waouh !!!
Janet : Et Nat ?
Sam : Nat est un ami
Amy : En tout cas tu as les mieux à tes pieds, O’Neill et Sherridan
Sandy : Et Graham, il est pas mal non plus
Sam : Graham est gentil mais d’une maladresse
Janet ; Tu le rends nerveux
Amy : Tant pis, je vais me contenter du beau David
Sandy : Moi je ne baisse pas les bras pour Sherridan, je peux Sam ?
Sam : Je t’en pris fait comme chez toi
Cathy : Toi Janet, toujours au petit soin pour Daniel ?
Janet (rouge) : Ben quoi il est bien non ?
Sandy : Je travaille souvent avec lui, il est très gentil en plus
Sam : Et toi Cathy qui est celui qui te donne ce sourire ?
Cathy : Moi, personne
Sam : Arrête, je sais qu’un grand costaud te rend nerveuse
Cathy : Monsieur Teal’c ne me rend pas nerveuse
Janet : Qui a parlé de Teal’c ria t’elle
Cathy (rouge) : Bon d’accord, il est plutôt séduisant mais je crois que je ne lui plait pas
Sam : Il est un peu timide
Sandy : Il me fait un peu peur parfois, il est toujours si stoïque
Cathy : Oh non, il est gentil, il n’est pas insensible, il m’a parlé de son fils et
Sam : Je vois, tu le défends déjà, c’est mignon
Cathy : Bon ça va. Et toi Sam quel homme ?
Amy : Retour au beau Jack ou une tentative avec Sherridan
Sam : Je viens de divorcer, pas d’homme pour moi, on verra plus tard !
Amy (malicieuse): Profites en pour t’éclater alors, si tu vois ce que je veux dire
Sam : Espèce de perverse !
Janet : Nous devrions y aller les filles, tout le monde doit y être depuis au moins 10 minutes
Les jeunes femmes se rendirent en riant dans la salle où se déroulait le fête, comme prévu leur entrée fit un grand effet, elles étaient toutes magnifiques. Plusieurs soldats avaient la bouche ouverte. Elles se regardèrent en riant puis se dispersèrent. Graham voyant Sam renversa son verre de punch quand elle lui sourit en le saluant. Beaucoup se moquèrent de lui, pour les faire enrager, Sam offrit un autre verre au jeune homme et discuta un peu avec lui.
Tout le monde s’amusait, Janet et Daniel passaient presque tout leur temps ensemble, Amy avait jeté son dévolu sur le Major David James et Sandy faisait de l’œil à Nat.
Les slows arrivèrent Sam fut invité par Teal’c qui voulait être sur de maîtriser cette danse et lui poser des questions
Teal’c : Vous croyez que je suis assez doué ?
Sam : Mais oui, c’est parfait, invitez la, juste après et dansez toute la série avec elle, normalement vous serez encore en train de danser pendant le décompte
Teal’c : Merci de vos conseils.
Sam se fit ensuite inviter par Graham, elle accepta avec plaisirs, certains soldats étaient verts. Nat l’invita ensuite, Jack les observait, il était flagrant que l’homme était fou d’elle, mais ce qu’il effrayait Jack, c’est que Sam n’était pas totalement indifférente. Ils dansaient plus proches que Sam l’avait fait avec Teal’c ou Graham et Jack n’aimait pas trop ça.
Sam revint s’asseoir, déclinant une invitation d’un autre soldat. Elle jeta un coup d’œil à William qui jouait avec d’autres enfants de militaires. Puis elle posa les yeux sur Teal’c qui dansait avec Cathy, elle sourit, la jeune femme était encore plus petite que Janet et paraissait perdue dans les bras du Jaffa.
Jack se leva et tendit la main à Sam
Jack : Est-ce que la mère de mon fils accepte de danser avec moi ?
Sam (souriant) : Bien sur dit elle en lui prenant la main.
Sur la piste
Jack : Je n’avais jamais vu Teal’c danser
Sam : Il n’avait pas la bonne partenaire
Jack : Elle semble minuscule avec lui
Sam : C’est réconfortant de sentir les bras de quelqu’un te protéger. J’avoue qu’il est rare que je me retrouve dans cette situation, au vu de ma taille
Jack : Je suis quand même plus grand que toi, même avec tes talons
Sam (souriant): C’est vrai
Jack : Avec Nat aussi tu es plus petite
Sam : C’est un géant, il fait presque 2m, c’est normal.
Jack (après un silence) : Je trouve que les cheveux longs te vont à ravir
Sam (souriant) : Merci, je m’y suis habitué maintenant et j’aime ça, c’est plus féminin
Jack : Même sans ça, tu as toujours été féminine
Sam ne répondit pas et continua de danser. Jack la rapprocha doucement, puis posa la main qu’il tenait sur lui. Elle se laissa faire et ne refusa pas la proximité. Bientôt ils se retrouvèrent enlacés, dansant lentement, Jack sentait le souffle de Sam dans son cou et se sentait bien. Sam était détendue pour une fois et se laisser guider, frissonnant en sentant la main de Jack glisser dans son dos. Jack remercia la personne qui avait inventé les robes à dos nus, il pouvait ainsi sentir la peau douce de Sam sous ses doigts. Se laissant porter par la musique, ils oubliaient le reste autour, Jack l’écarta un peu et la regarda en souriant, il lui caressa le visage et posa les lèvres sur les siennes. Sam sentie son cœur exploser et sur l’instant elle fut surprise, elle répondit au baiser sans réfléchir. Ils n’entendirent pas le décompte autour d’eux, ce n’est que tout le monde cria bonne année, qu’ils sursautèrent et se détachèrent. Sam le fixa puis elle paniqua, Jack vit le brusque changement, il voulut lui dire quelque chose mais il y avait un peu de bousculade, chacun échangeant des vœux. Ils furent séparés par la foule, Sam essayait de regagner la sortie, elle fut arrêté de temps en temps par ses amis qui lui souhaitait une bonne année. Elle chercha William, quand elle le trouva, elle lui dit de dire au revoir à tout le monde et de la rejoindre à l’ascenseur.
Quand Jack réussi à se débarrasser de tous, il vit William, l’enfant vint lui dire au revoir et bonne année puis il partit sans un mot, se doutant que sa mère ne voulait voir personne.
Aucun à part Jack ne comprit pourquoi elle était partie. Sam rentra chez elle et mit son fils au lit, repensant au baiser et à ce qu’elle avait ressentit.
Les deux jours suivants, Sam évitait Jack, elle y parvenait à merveille. Même en voyant son fils le soir, Jack ne parvint pas à parler à Sam, elle demeurait invisible.
Sam était dans son lit, ne parvenant pas à dormir, elle savait que le lendemain elle partait en mission et qu’elle ne pouvait pas éviter Jack, cela la rendait nerveuse.
La porte de sa chambre s’ouvrit et William apparu
Will : J’ai peur maman
Sam : Viens, tu as encore fais un cauchemar ?
Will : Oui, il y avait des gens qui couraient après moi dans des bois, ils voulaient me tuer, et il y avait un monstre sans visage qui riait.
Sam : Calme-toi, essai de te rendormir mon ange dit elle en le prenant contre elle.
Peu après l’enfant se rendormit en se blottissant contre sa mère. Sam l’observait, elle se disait qu’il était la seule chose de bien dans sa vie. Elle le vit remuer un peu, puis on visage se crispa et il se mit à hurler. Sam le réveilla mais l’enfant criait encore plus, soudain son corps fut prit de convulsions, Sam attrapa son téléphone et appela la Base, tenant son fils pour qu’il ne se blesse pas. Elle avait très peur, l’ambulance militaire devait arriver assez rapidement mais tout semblait aller au ralenti. Elle prit de nouveau le téléphone
… ;: Qui ose m’appeler à 3h du matin ?
Sam (en larme) : Jack, viens s’il te plait
Jack : Quoi, qu’est ce qu’il se passe ?
Sam : William
Jack raccrocha et enfila des vêtements et se précipita chez elle, quand il arriva, il vit l’ambulance, il s’approcha quand le brancard sorti avec William dessus
Jack : Qu’est qui se passe ?
Janet : Je m’en occupe, ça va aller
Sam : Je veux être avec lui
Janet : Il n’y pas assez de place, suit nous dit elle ne montant dans l’ambulance
Jack : Sam, dis-moi
Sam : Il tremblait…son petit corps….
Jack : Viens, on va les suivre
Dans la voiture, Jack tentait de comprendre, Sam entre deux larmes parvint à lui expliquer, il lui prit la main pour la calmer.
Ils attendirent un long moment dans le couloir de la Base, Sam se balançait frénétiquement sur sa chaise et Jack faisait les 100 pas. Janet arriva l’air fatigué.
Sam : Comment il va ?
Janet : Les convulsions sont finies, il s’est calmé
Jack : Mais ?
Janet : Il est dans le coma
Sam : Quoi ?
Janet : Explique moi ce qu’il s’est passé, je crois que son corps s’est plongé dans le coma pour se protéger
Sam (baissant la tête): C’est de ma faute
Jack : Quoi, que veux-tu dire ?
Sam : Il faisait des cauchemars et j’ai rien compris….C’était pas des cauchemars, quand il a commencé à hurler, il a crié le nom de Sokar, Jack, il a les souvenirs de Jolinar
Jack (la prenant dans ses bras) : Calme-toi, ce n’est pas ta faute
Janet : Il a raison. Will ne t’a jamais parlé de ses cauchemars ?
Sam : Non, il était terrifié, il m’a parlé que quelques trucs mais rien à voir avec Jolinar. Il disait qu’un monstre sans visage voulait le tuer, qu’on le suivait dans les bois…
Jack : Kanan !
Janet : Vous dites ?
Jack : Le symbiote que j’ai porté, il a été poursuivit dans les bois puis mené jusqu'à Anubis, je n’ai pas tout les souvenirs de Kanan mais je me souviens de certains
Janet : Ok, il faut faire appeler la Tok’ra alors, ils pourront l’aider peut-être
Sam : On peut le voir ?
Janet : Oui, Sam il y a des appareils autour de lui ne soit pas choqué
Sam : Merci dit elle en allant voir son fils
Jack : Janet, est ce qu’il va s’en sortir ?
Janet : Je l’espère, il s’est mis dans le coma, comme une défense, les cauchemars le terrifient, si la Tok’ra peut les calmer, il se réveillera sûrement
Jack : Merci, je vais aller le voir
Janet : Bien, je vais réveiller le Général pour que l’on puisse appeler nos alliés.
Jack rejoignit Sam auprès de leur fils, elle tenait la main de son fils en lui disant des mots apaisant espérant qu’il les entende.. Jack s’approcha et prit l’autre main de William.
Ils restèrent ainsi toute la nuit. Janet et leurs amis avaient essayé de les faire sortir de l’infirmerie le lendemain mais rien à faire, aucun ne voulait bouger. Daniel leur apporta de quoi manger, Jack fit un effort et tenta de raisonner Sam pour qu’elle avale quelque chose, mais c’était peine perdue. Il s’inquiétait aussi pour elle, lui avait fermé les yeux1 heure ou 2 mais elle non, elle restait là à regarder l’enfant lui tenant la main. Ce n’est que le jour suivant que la Tok’ra arriva enfin, Jacob et Anise firent leur entrée dans l’infirmerie.
Jacob : Comment va t’il ?
Janet : Il est stable
Jack : Jacob, vous pouvez l’aider pour qu’il ne voie plus toutes ces horreurs ?
Anise : Il y a une solution mais nous ne savons pas si cela va marcher
Janet : Est ce dangereux ?
Jacob : Non mais si cela ne marche pas nous ne pourrions rien faire.
Jack : Comment se fait il qu’il est les souvenirs de Kanan et de Jolinar ?
Anise : De Kanan ? Cet enfant et votre fils Colonel?
Jack : Oui et alors ?
Anise (déçu): Rien
Jacob : William a comme sa mère les protéines de Jolinar mais pour Kanan c’est plus compliqué. En fait vous avez vous aussi les souvenirs de Kanan mais ils sont dans une partie de votre cerveau que l’humain n’utilise pas.
Janet : Mais William les a reçus dans ses gênes alors ?
Anise : Oui, cela pourrait être bénéfique de connaître tout ça
Sam (réagissant) : Je ne supporte pas tous ses souvenirs moi-même et vous demandez à un enfant de 4 ans de vous raconter
Jacob : Anise essai
Sam (le coupant): Papa, c’est de ton petit-fils dont tu parles !
Anise : William peut apporter beaucoup si nous exploitons sa mémoire
Soudain Sam plaqua Anise contre le mur, la tenant d’une main par le cou. Anise n’arrivait pas à se dégager et commençait à avoir peur.
Sam : Ecoute-moi bien la poupée siliconée, si tu te sers de mon fils comme cobaye, je te tue
Hammond : Sam, lâche là
Sam (ne lâchant pas) : Tu as compris !
Anise :…Colonel, dites quelque chose
Jack (se plaçant derrière Sam) : Laisse là murmura t’il à Sam en posant la main sur celle qui retenait Anise
Anise : Merci
Jack : Que les choses soient claires, je suis entièrement d’accord avec Sam, notre fils ne servira pas de jouet à la Tok’ra
Jacob : Je suis d’accord, Sam si tu m’avais laissé finir, c’est ce que j’aurais dit
Sam : Vous pouvez l’aider oui ou non ?
Jacob : Oui mais cela risque d’être long, ne t’inquiète pas William ne souffrira pas.
Jack : Bien alors allez-y
Jacob : Anise et moi allons procéder à la manœuvre, j’aimerai que tout soit calme, sortez tous
Sam : Il est hors de question que je laisse mon fils entre les mains de celle là dit elle en fixant Anise
Jacob : Je t’en prie Sam, il faut un silence complet pour que nous puissions nous concentrer, rien ne doit nous troubler, sors
Jack : Viens, ton père à raison, ne t’en fait pas, Anise a comprit je crois…
Sam : D’accord, papa fais attention
Jacob : Promis. Anise allez me chercher les appareils dans le couloir
Anise obéi, se tenant à distance de Sam. Daniel l’aida à ramener les objets.
Anise : Vous vous rendez compte, le Colonel Carter à bien failli me tuer et personne n’est venu nous séparer à part le Colonel O’Neill
Daniel : Je crois que personne n’a osé se frotter à elle
Anise : Pourtant le Général peut lui en donner l’ordre
Daniel : Ce n’était pas le soldat qui voulait vous effrayer, mais la mère. Il n’y a rien de plus fort que l’instinct maternel.
Anise : Instinct maternel ?
Daniel : On dit qu’une femme voulant protéger son enfant peut avoir une force phénoménale
Anise : Peut-être mais, elle devrait penser aux autres et à tout ce que l’on pourrait faire avec de telles informations
Daniel : Je croyais que vous comprendriez, apparemment non, c’est vrai que c’est un sentiment que vous ignorez dit il sèchement
Tout le monde attendait dans le couloir que Jacob et Anise soigne William, Janet sortit de l’infirmerie.
Janet : Jacob dit qu’il en a pour plusieurs heures, Sam tu devrais aller te reposer pendant ce temps là
Sam : Je reste !
Janet : Ce n’est pas sérieux, tu n’as pas dormi depuis plus de 48 heures, il te faut du repos, vous aussi Colonel
Sam : Il est hors de question que je bouge
Hammond : Ecoute le médecin, c’est pour ton bien, Jack emmenez Sam dans ses quartiers afin qu’elle s’allonge
Sam : Non
Janet : Sam si tu refuses d’aller dans tes quartiers, je te fais une injection et tu restes à l’infirmerie !
Teal’c : Samantha pensez à William, si en se réveillant, il vous voit si fatiguée, il va avoir peur
Daniel : Il a raison pour affronter cette petite tornade, il vous faut du repos, à vous aussi Jack
Jack : Ils ont raison, il faut se reposer
Sam : S’il se passe quelque chose ?
Daniel : On vous averti tout de suite
Sam : Je ne sais pas…
Janet : Sam, va te coucher
Jack entraîna Sam dans ses quartiers. Il ouvrit la porte et la fit asseoir sur son lit. Elle ne bougeait pas et avait le regard vide, Jack lui souhaita une bonne nuit et se dirigea vers la sortie. Sam s’allongea en position fœtale et trembla, Jack ferma les yeux quelques secondes puis referma la porte et s’installa près d’elle. Il l’obligea à se retourner et la cala contre lui. Il déposa un baiser sur son front et la serra un peu plus.
Sam était terrifiée à l’idée de perdre son fils, elle aurait voulu se montrer forte mais elle semblait incapable de raisonner normalement. Elle se laissa aller dans les bras de Jack, pleurant toutes les larmes de son corps ne contrôlant plus rien. Au bout d’un moment qui paru une éternité à Jack, elle se calma et s’endormit.
Jack lui aussi était terrifié à l’idée de perdre encore un fils, il ne le supporterait pas une deuxième fois, le contact avec Sam l’apaisait, la voyant enfin dormir, il se sentit rassuré, il ferma les yeux à son tour.
Quelques heures plus tard, Teal’c vint frapper à la porte pour prévenir que les Tok’ra avaient fini. Jack réveilla Sam et ils allèrent à l’infirmerie.
Infirmerie
Sam : Comment va t’il ?
Jacob : Ca s’est bien passé
Janet : William est dans la première phase de réveil de son coma
Anise : Ca signifie que les souvenirs ne lui parviennent plus
Jack : Il va se réveiller quand ?
Janet : En fin de journée normalement
Teal’c : De quoi se souviendra t’il ?
Jacob : Malheureusement nous ne pouvons pas lui enlever ses anciens cauchemars, il ne les fera plus mais il s’en souviendra, il faudra lui dire que ce n’est que son imagination.
Sam : Donc, c’est fini, plus de flash avec toutes ses visions ?
Jacob : Sam il faut que tu comprennes que nous n’avons pas les moyens de tout effacer.
Jack : Je croyais que c’est ce que vous aviez fait ?
Jacob : En fait nous les avons mis en veille
Daniel : En veille ?
Anise : Il les a toujours en mémoire
Sam (menaçante): Anise, je croyais avoir été claire
Jacob : Anise n’y ai pour rien. Nous ne pouvons rien faire de plus, nous avons mis les souvenirs en sommeil, quand l’esprit de William pourra les accepter, il se peut que cela revienne comme pour toi Sam.
Anise : Je pense que cela ne se produira pas avant très longtemps, tant qu’il sera enfant.
Jack : A l’âge adulte ça reviendra alors ?
Jacob : Peut-être mais il sera plus à même de les gérer, comme Sam
Sam : Parce que tu crois que je gère si bien que ça ?
Jacob : Je sais ce que tu ressens
Sam : Je n’ai pas choisi moi ! Avoir tous ses sentiments et toutes ses images qui ne m’appartiennent pas, est très dur à supporter par instant, et maintenant je dois vivre avec l’idée que mon fils verra ça. On ne sait même pas ce qu’a vécu Kanan, c’est peut-être pire
Anise : Kanan était plus jeune que Jolinar, je pense que c’est elle qui a vécu le plus dur.
Nat (qui venait d’arriver) : A quoi doit t’on s’attendre ?
Jacob : Je peux savoir ou vous étiez ?
Sam : Papa !
Nat : Désolé mais j’étais absent depuis quelques jours, je viens d’apprendre pour William, alors vous répondez à ma question ?
Jack : Jacob ?
Jacob : Oui, quand William sera sorti de son coma, il sera très fatigué, rien d’alarmant mais il risque de dormir 2 ou 3 jours, ne se réveillant que quelques minutes parfois. Mais tout est normal, il ne faut pas s’en faire.
Sam : Je peux voir William ?
Jacob : Vas-y
Jack : Merci Jacob à vous aussi Anise dit il en suivant Sam
Tout le monde fut soulagé de la nouvelle. Jacob et Anise du repartir sur Vorach mais Jacob promis de revenir dans 3 jours pour voir son petit-fils.
Toute la journée, Sam et Jack restèrent auprès de leur fils, ce n’est qu’en début de soirée, qu’il sortit du coma. Il ouvrit les yeux lentement pour sourire à ses parents et se rendormit aussi vite.
Une nouvelle fois, Janet du insister pour que Sam et Jack retourne dans leurs quartiers, mais cette fois ils obéirent facilement, rassuré que l’enfant dorme paisiblement.
Sam rentra dans ses quartiers et soupira, son fils allait s’en sortir et elle se sentait mieux, elle alla prendre une douche pour se détendre. En revenant dans sa chambre, elle vit sur sa table, les plaques militaires de Jack, il les avait sans doute oubliées. Elle les ramassa et alla le voir
Quartiers de Jack
Jack était en train de ranger des affaires dans le placard quand il entendit frapper.
Jack : Entrez !
Sam : Bonsoir
Jack : Un problème ?
Sam : Non, je venais te ramener ceci
Jack : Merci, je n’avais pas remarqué que je les avais oubliées. Ca va toi ?
Sam : Mieux. Merci Jack sans toi…
Jack : C’est mon fils aussi c’était normal que l’on soit à 2.
Sam : Je sais, mais je sais aussi que tu as veillé sur moi alors que toi aussi tu avais peur. Tu as fais tout pour me soutenir
Jack : Ce n’est rien. Au fait, poupée siliconée ?dit t’il en riant
Sam : C’est sorti tout seul, je ne sais pas ce qui m’a prit
Jack : Tu protégeais juste notre fils
Sam : J’ai eu si peur dit elle en sentant de nouveau les larmes monter
Jack : Moi aussi
Sam (pleurant) : Excuse-moi, je suis une vraie fontaine depuis quelques temps
Jack (la serrant) : C’est rien, tout va bien, c’est fini ma puce murmura t’il en lui caressant les cheveux
Jack se mordit la lèvre, ce petit surnom lui avait échappé, il se dit qu’encore une fois, Sam allait se braquer. Mais non, il la sentit juste frissonner.
Sam (restant contre lui) : Il y a bien longtemps que l’on ne m’avait pas appelé ainsi, d’ailleurs tu es le seul à le faire
Jack : Je l’espère
Sam : Qui veux tu qui m’appelle ainsi, moi une puce, t’as vu ma taille ?
Jack : Peut-être mais tu resteras toujours ma puce
Sam : Sans doute dit elle en pleurant encore
Jack : Ce n’est plus une fontaine, c’est une cascade dit il en la faisant reculer pour la regarder
Sam (souriant) : J’arrête pas depuis que je suis revenue
Jack : Sûrement à rattraper, allé, sèche tes jolis yeux dit il les essuyant avec le pouce.
Sam lui fit un petit sourire et posa la tête sur son épaule se laissant consoler, elle se sentait bien, Jack avait toujours eu ce pouvoir sur elle, il l’apaisait.. Elle se recula et lui fit une bise.
Sam : Merci
Jack : Merci à toi
Ils se regardaient intensément, se sentant de nouveau en symbiose l’un avec l’autre. Sans même s’en rendre compte, il commencèrent à s’embrasser avec fougue. Au bout de quelques minutes d’un baiser sulfureux, leurs mains commencèrent à explorer le corps de l’autre, Jack descendit ses lèvres dans le cou de Sam, elle frissonna à nouveau et il se fit plus entreprenant encore.
Elle hésita, elle se disait qu’il fallait que cela s’arrête.
Sam (entre 2 baisers) : Non…(continuant) Jack, il ne faut pas….non dit elle en abandonnant finalement.
Sa raison venait de la lâcher, elle lui disait qu’il ne fallait pas, mais tout son être avait besoin de Jack. Il avait les mains sur sa peau et son corps s’électrisa, elle savait qu’elle ne ferait plus marche arrière et s’abandonna. Elle retira le t-shirt de Jack et celui ci la poussa contre le mur puis à son tour ôta le t-shirt de Sam pour embrasser son corps.
Tout allait à une vitesse démesurée, leurs corps se réclamaient, ils étaient comme possédés. Il n’y avait aucune douceur mais aucun ne s’en préoccupé, ils avaient comme faim l’un de l’autre. Sam sentait les mains de Jack la toucher et un sentiment qu’elle n’avait pas eu depuis des années revint. Le désir. Un désir qu’elle avait oublié depuis qu’elle était séparée de Jack. Elle s’attaqua à la ceinture de l’homme et le délesta de son pantalon, peu après il en fit autant avec elle. Alors qu’elle sentait cette chaleur en elle, celle qui semblait hurler à Jack de ne pas s’arrêter, il retira la pince qui retenait les cheveux de sa partenaire, lui souri quand il les vit tomber ses épaules nues. Reprenant les baisers, il la souleva et l’emporta vers le lit.
Jack parcourait de ses mains Sam, elle lui avait horriblement manqué. Cette sensation qu’elle seule provoquait en lui, une sorte de magie entre eux, elle avait toujours répondu à ses attentes. Quand il la porta sur le lit, il sentit cette fièvre qu’il avait toujours eue avec elle, une impatience à peine cachée mais qu’il voulait encore contrôler.
Une fois sur le lit, ils ralentirent afin de redécouvrir l’autre, ils reprirent leurs temps y mettant plus de douceur….
Un baiser étouffa un dernier cri de plaisirs des deux amants.
Quand leurs corps se séparèrent, essoufflés, Jack garda Sam collée contre lui, elle posa la tête sur son torse. Ils fermèrent les yeux tous les deux pour savourer cet instant de calme après la tempête. Pas besoin de parler, les mots ne voulaient rien dire. C’est ainsi qu’ils s’endormirent.
A suivre…