Citations du moment :
Quand on ne sait pas, on ne se pose pas trop de questions, mais quand on commence à disposer d'un début d'explication, on veut à tout prix tout savoir, tout comprendre.
[Bernard Werber]
Imagine

Timeslide : Chapitre 3

 
Une salle de la base, à un niveau quelconque :
 

Nos cinq amis étaient assis autour de la table centrale. Bien qu’ils étaient seuls dans la pièce, une caméra de sécurité les surveillés. Jack ne put s’empêcher de lui faire un petit "coucou". A l’extérieur, deux hommes armés surveillaient l’entrée.

 

-         Je savais que nous aurions du laisser nos armes à l’extérieur.

-         Allons Daniel, vous savez qu’ils nous étaient impossibles de laisser de telles armes à cette époque et surtout n’importe où.

-         Je sais, Sam. Espérons que nous pourrons les récupérer….

 

La porte s’ouvrit. Le Général rentra dans la pièce de deux hommes armés. Par réflexe ou par politesse les membres de SG-1 se levèrent

 

-         Qui êtes-vous ?

-         Colonel Jack O’Neill de SG-1, mon Général.

-         C’est impossible, le Colonel O’Neill est actuellement en mission.

-         …Sur une autre planète, où il a pour mission de ramener, entre autre, la femme du docteur Daniel Jackson, ici présent ainsi qu’un sergent de l’armée de l’air américaine.

 

Jack désigna du pouce le docteur. Celui leva la main pour faire un signe au Général. L’officier restait perplexe. Sam prit la parole :

 

-         Mon Général, ce que nous allons voulons vous dire c’est que nous sommes bien SG-1… mais le SG-1 du futur.

-         Du futur ? Vous dite venir de l’avenir ?

-         En faite, c’est une question de point de vu. Pour nous, c’est notre présent et c’est ici le passé…

-         Daniel !

 

Hammond dévisagea les cinq "voyageurs".Il n’avait fait qu’apercevoir le docteur Jackson et ne pouvait se prononcer sur lui. Par contre, il avait largement eu le temps d’observer le Colonel O’Neill et le Capitaine Carter. Les deux qu’il avait en face de lui étaient ressemblant, cela ne faisait aucun doute. La principale différence était pour leurs cheveux: plus long pour elle et grisonnant pour lui.

Il s’arrêta sur Teal’C et Natalia.

 

-         Et vous, qui êtes vous ?

-         Désolé Général Hammond, mais notre identité ne doit pas vous êtes révélé. Répondit Teal’C.

 

Natalia n’avait pas ouvert la bouche. Il était inutile dans rajouter avec la présence "d‘un espion russe" au cœur de la base.

 

-         Et pourquoi cela ?

-         Parce que vous le saurez qui nous sommes le moment venu.

 

Pour le Général cette histoire était abracadabrante. Les voyage dans le temps c’était de la science-fiction.

 

-         Et que faite vous… à notre époque ?

-         En faite c’est un accident qui nous a amenés ici. Et nous avons besoin de la porte pour regagner notre époque. En faite, il faudrait que nous la traversions dans…

 

Sam regarda sa nouvelle montre.

 

-         … Trois heures et huit minutes.

-         Pourquoi à ce moment là ?

-         Certaines circonstances seront nécessaires à notre voyage. Et elles n’arriveront qu’à ce moment là.

-         Avez vous un moyen de prouvez vos propos ?

-         En faite… non. Tous ce que nous pourrions vous dire pourrais avoir des conséquences sur l’avenir.

-         Et nous sommes conscients que nous vous demandons de nous faire confiance alors que nous pourrions êtres des espions ou même pire.

-         Il reste notre équipement, mon Général. Fit remarquer Jack

-         C’est en effet la seul chose qui semblerait prouvez que vous n’êtes pas fou ou dangereux.

 

On frappa à la porte et une personne entra.

 

-         Vous désiriez voir un médecin, mon Général ?

-         Oui, docteur…

 

Hammond regarda le badge de la doctoresse :

 

-         …Fraiser.

 

L’ensemble de SG-1 garda tant bien que mal son stoïcisme.

 

-         Je veux que vous fassiez passer des testes à ces personnes pour savoir s’ils sont vraiment ceux ils prétendent être.

-         A vos ordres, mon Général.

-         Heu, je crois que ce ne sera pas possible, mon Général.

-         Ha ? Et pourquoi cela, je vous pris ?

-         Désolé…

-         Mais vous ne pouvez rien me dire ?

-         …

-         Vous ne faite rien pour arranger votre cas.

 

Une voie que les membres de SG-1 connaissaient bien se fit entendre :

 

-         Le Général Hammond et demander en sale d’embarquement ! Arrivée imminente !

 

Hammond se tourna vers Janet.

 

-         Merci docteur se sera tout, vous pouvez disposer.

 

Il se tourna vers les soldats en faction :

 

-         Surveillez les biens. S’ils tentent quoi que soit, vous avez ordre de tirer.

 

Il se dirigea vers la sortie. Sam l’interpella :

 

-         Mon Général, ne dite rien à nos doubles. Ils ne doivent pas connaître notre existence. Les conséquences en seraient catastrophiques.

 

Hammond regarda Sam un instant puis sorti sans un mot. Le docteur Fraiser allait lui emboîter le pas quand elle se sentit observé :

 

-         Quelque chose ne va pas, docteur Jackson ?

-         Heu…non, non. Tout va bien. Mais merci de vous en inquiéter.

 

Vraisemblablement pas convaincue, Janet sortie de la pièce.

Les deux gardes sortirent aussi et se placèrent devant la porte.

 

-         C’est pas gagné…

-         Non.

-         Alors que faisons-nous, mon Colonel ? Nous ne pouvons pas rester ici indéfiniment. Plus le temps passe et plus nous risquons de créer un paradoxe.

-         Nat. a raison Jack.

-         Je sais Daniel, à tout moment nous risquons de… paradoxer. Si vraiment nous n’avons plus le choix nous tenterons une  méthode plus musclée. Mais seulement en dernier recoure.

-         Donc, en attendant le retour du Général, nous patientons.

-         A moins que vous ayez une autre idée ?

-         …

 
 

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Après une durée de temps que l’on pourrait qualifier d’assez longue :

 

SG-1 prenait son mal en patiente. Daniel et Natalia joué aux cartes, Jack faisait "mumuse" avec un stylo. Teal’C regarder par-dessus l’épaule de Daniel et Sam semblait perdu dans ses pensées.

 

-         Je m’ennuie.

-         Moi aussi.

-         Idem ici…

-         Le Général nous à oublies, mon Colonel ?

-         Non Lieutenant, il est juste un peut trops occupé par l’arrivé de Teal’C à la base et l’infection du Major Kawalski par un Goa’uld. Une fois qu’il aura réglé tous cela, il pensera de nouveau à nous.

-         Il ne nous reste plus que quarante cinq minutes avant l’orage solaire, Jack.

 

Un son se fit entendre en provenance de la porte d’entrée, comme si quelque chose venait de frappait contre, mais avec force. Chacun tourna la tête vers l’entrée, par réflexe. Les regards se croisèrent, chacun cherchant une réponse sur le visage des autres. Jack se leva de son siége et alla coller son oreille contre la porte. Il n’entendit rien. Il posa sa main sur la poignée de la porte. Tout le monde se leva.

 

-         Jack, qu’est ce que vous faite ?

-         Silence, Daniel.

 

Lentement, il abaissa la poignée de la porte.

 

-         Je ne pense pas qu'il ait laissé la porte ouverte.

 

En effet, la porte ne s’ouvrit pas.

 

-         Vous voyez.

-         Teal’C, vous me donnez un coup de main ?

-         Nous passons à la phase musclée, mon Colonel ?

-         Exact, Lieutenant.

-         Jack, tu es sur ? Pense aux conséquences.

-         Je sais, Sam. Mais mon instinct me dit de le faire.

-         Votre instinct ? Jack, vous…

-         Go, Teal’C.

 

Les deux hommes se précipitèrent sur l’épaisse porte. Celle-ci cédât sur leurs assauts conjoints.

Sur le sol du couloir gisait les corps des deux soldats de gardes. Sam et Daniel se penchèrent sur eux :

 

-         Celui-la est mort.

-         Lui aussi.

-         Et leurs armes ont disparu.

-         Mais qui ?

-         Kawalski. Expliqua Jack.

-         Mais il n’avait pas fait cela la première fois.

-         Sauf que ces gardes ne devaient pas être là. C’est notre intervention qui les a mis ici.

-         Et qui les a tué...

-         Les regrets c’est pour plus tard, Daniel. Sam est-ce qu’il y a des risques de paradoxe ?

-         Deux hommes sont morts avant l’heure, alors oui, il y a des risques de paradoxe.

-         Et s’il y a un paradoxe, que va t-il se passer ?

-         Comment ça ?

-         Quel sont les effets d’un paradoxe ?

-         Il y deux théories : l’une d’elle étant que le paradoxe crée une incohérence sur la ligne temporelle et dans ce cas la, le "Temps" corrige cette erreur en effacent tous bonnement notre monde.

-         En gros, tu veux dire que cela nous tue ?

-         Non, puisque dans ce cas là, nous n’avons jamais existé.

-         C’est pareil…

-         Et l’autre solution ?

-         Le paradoxe sépare notre ligne temporelle en deux créant deux mondes parallèles, l’une "normal", sans notre intervention, l’autre "altéré" ou nous sommes intervenues.

-         En parlant de monde parallèle, vous faite allusion aux dimensions alternatives comme celle que nous connaissons grâce au miroir quantique ?

-         Exacte Teal’C.

-         Mais si les dimensions parallèles sont les résultats de paradoxe ; cela veut dire qu’il y une multitude de personne qui voyage dans le temps ? Cela n’a pas de sens.

-         Non, sauf dans ce cas précis, les dimensions parallèles ne sont pas le résultat de paradoxe. En fait le principe est qu’à chaque moment de votre vis quand vous prenez une décision cela entraîne une conséquence. Si vous avez plusieurs choix possible au même moment comme aller à gauche, à droite ou tout droit dans un croisement ; chacune de ses possibilités créera une ligne temporelle différente : une ou vous êtes allé tout droit, une à gauche et une à droite.

-         Comme pour vous quand vous avez décidé de rentrer dans l’armé, alors que dans d’autre monde vous êtes rester une civile.

-         Exacte Teal’C.

-         Mais considérant que pratiquement à chaque moment de votre vie nous prenons une décision, cela fait un paquet de ligne temporel.

-         Et de ce fait, de dimension.

-         D’accord, c’est bien beau tous cela, mais je vous rappelle que nous sommes au milieu d’un couloir et que je ne sais toujours pas si l’univers risque d’être détruit si nous agissons.

-         Du fait que le miroir quantique existe, je pense que la théorie des multiples lignes temporelles est la plus juste.

-         Nous sommes toujours là, c’est une bonne preuve, non ? L’univers n’a pas disparut.

-         Sam, si tu te doutais de cela, pourquoi ne pas nous avoir laisser tous raconter à Hammond tous de suite, nous aurions gagné du temps ?

-         Parce que je ne sais pas si la porte va nous renvoyer dans notre présent ou dans le présent altérer que nous allons créer par notre intervention.

-         Il y a un moyen de le savoir ?

-         Aucun.

-         Pff… Génial.

-         Qu’est ce que nous faisons, mon Colonel ?

-         Nous profitons de la situation. Notre unique objectif et de passer la Porte des Etoiles au moment opportun. Ce qui se passe ici ne nous regarde pas.

-         Jack, nous pourrions les aider, quitte à changer quelque chose.

-         Non, Daniel. Le prochain orage solaire est dans deux mois, nous ne pouvons pas rater ce créneau.

-         Il reste trente deux minutes, il faut faire vite.

-         Alors, allons-y.

 
 

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Salle d’embarquement, onze minutes plus tard :
 

-         Teal’C, retenez-le !

 

Du haut de salle de contrôle, O’Neill venait de hurler cet ordre au Jaffa. Celui ci était en plein combat avec un Major Kawalski possédé par un Goa’uld. L’affrontement avait lieu devant la Porte des Etoiles.

Sur ceux le SG-1 du futur arriva dans la pièce.

 

-         Teal’C, avec moi ! S’écria O’Neill

 

Les deux amis se précipitèrent sur les combattants. A la grande surprise de ceux ci. Ils attrapèrent Kawalski alors en plein pugilat avec le Teal’C du passé et le tirèrent en arrière. Surpris, le Jaffa les laissa faire. Kawalski reçut deux crochés en plein visage. La force de ses deux adversaires le projeta sur le sol. A moitié groggy par le coup, il voulut se relever quand Sam arriva à son tour et lui donna un coût de pied dans le visage. Le Major Kowalski resta à terre, inconscient.

Les deux Jaffa se regardèrent. La version future, inclina la tête pour saluer son homologue. Celui-ci le regarda avec surprise et étonnement. Chose qu’il n’était pas habitué à exprimer de visu.

Sur ceux, le Général Hammond, le Colonel O’Neill et plusieurs soldat arrivèrent dans la salle. Ces derniers mirent en joue les intrus.

 

-         Bon sang ! Mais qu’est ce que cela signifie et qui êtes-vous ?! S’écria O’Neill ?!

-         D’après ce qu’ils ont dit, se seraient des visiteurs du futur. Expliqua Hammond

-         Salut Jack, ça boum ? Demanda Jack à son passé.

 

A ce moment là, le Capitaine Carter et Daniel Jackson arrivèrent. Teal’C, la version du passé, en profita pour les rejoindre. A présent le passé faisait face au futur.

 

-         Heu, quelqu’un peut m’expliquer ? Demanda Daniel.

-         Kowalski avait l’intention de passer la Porte des Etoiles tout en faisant sauter la base. Teal’C a tenté de le stopper pendant que le Général et moi arrêtions ce compte à rebours. Ils étaient en plein combat quand c’est cinq la, sont arrivés et ont mis Kawalski KO. Ca vous va comme résumé ?

-         Ca le mérite d’être court.

 

Sam regarda sa montre :

 

-         Plus que quatorze minutes.

-         Quatorze minutes avant quoi ? Et puis d’abord ce quoi tout ce bazar ? Questionna Jack

-         Le Général l’a dit, nous venons du futur. Répondit Jack.

-         Mon Général, vous les connaissez ? Demanda le Capitaine Carter.

-         Ils sont arrivés, il y a quelques heures, pendant votre mission sur Chulak. Ils prétendent être "vous" dans le futur et veulent utiliser la Porte des Etoiles pour repartir chez eux.

-         Ridicule. Ne me faite pas croire que j’aurais autant de cheveux gris dans le futur.

-         Supporter le Petit Scarabée, c’est très stressant.

 

Jack désigna "son" Daniel.

 

-         Merci, Jack.

-         De rien.

-         Messieurs ! Le temps n’est pas a la plaisanterie. Fit remarquer Natalia.

-         C’est quoi cet accent ?

-         L’accent russe, Colonel O’Neill. Dit-elle avec un petit sourire.

-         O’Neill. Votre double et celui du Capitaine Carter sont des Goa’ulds.

-         Quoi !

-         Nous ne sommes pas des Goa’ulds ! S’écrièrent Sam et Jack.

-         Vous en êtes certain, Teal’C ? Demanda Hammond.

-         Absolument.

-         Hé ! Nous venons de vous dire que nous ne sommes pas des Goa’ulds ! Nous sommes des Tok’ra !

-         Des quoi ? Demanda le Capitaine.

-         Tok’ra, ça veut dire "Contre Ra" ?

-         En effet, Daniel Jackson. Une ancienne légende Jaffa raconte qu’il existe des Goa’ulds qui se battent contre les Grand-Maîtres et qu’ils ne prennent pas d’hôte de force, seulement des personnes consentantes.

-         Parce que dans le futur nous allons avoir un serpent dans la tête, c’est ridicule.

-         J’étais vraiment aussi borné à l ‘époque ? Demanda Jack à Sam.

-         Ca n’a pas vraiment Changé, aujourd’hui.

-         Daniel !

-         Nous sommes dans une impasse, fit remarquer Hammond, Vous ne voulez nous donner aucune explication, ni aucune preuve de votre bonne fois et sans cela il n’est pas question de vous laissé utiliser la porte. Surtout que maintenant nous savons que vous êtes des Goa’ulds.

-         Tok’ra, mon Général.

-         Si vous voulez, docteur Jackson.

 

Sam pour ses compagnons :

 

-         Nous n’avons pas vraiment le choix. Il faut leur donné des preuves.

-         Et le paradoxe ?

-         Au point ou nous en sommes…

 

Jack pour l’assemblée :

 

-         Très bien, vous voulez des preuves… Capitaine Carter, votre père s’appelle Jacob il est Général dans l’armé de l’air, votre mère et décédé quand vous aviez quinze ans d’un accident de voiture et vous avez un frère, Mark. Vous avez faillis épouser un parfait crétin du nom de Jonas…

-         C’est bon, Jack. Ils sont compris.

 

Tout le monde regardez le capitaine Carter. Inutile de dire que tous étaient surpris, y compris elle-même.

 

-         Capitaine ?

-         Je… Je confirme, mon Général.

-         Vous avez étés fiancé ?

 

Daniel prit la parole :

 

-         Jack, votre ex femme s’appelle Sarah, vous êtes séparé depuis votre retour d’Abydos suite à… un évènement tragique dans votre vie. Vous aimez, que dis-je, adorez aller pécher dans un lac prés de votre chalet. Et vous détestez les scientifiques… sauf Sam.

-         Colonel ?

-         C’est bon, je l’avoue.

 

A l’air gêné du Colonel, les deux Sam sourirent.

 

Ce fut au tour de Teal’C :

 

-         Daniel Jackson, vous avez un grand-oncle qui s’appelle Nicolas Balard, que vous considérez comme un peu fou. Il prêtant qu’il peut communiquer avec des géants extra-terrestre grâce à un crane de cristal.

 

Jack se tourna vers Daniel

 

-         Des géants extra-terrestres ? Vous n’êtes pas le seul dingue de votre famille ?

-         Il n’est pas aussi dingue que cela. Remarqua l’autre Jack.

-         Merci, Jack.

-         Je parlais de votre grand-oncle…

 

Quant à Sam :

 

-         Teal’C, vous avez une femme Dray’auc et un fils, Rya’c, sur Chulak. Votre maître s’appelle Bra’tac. Votre père était le prima de Cronos. Ce dernier l’a tué, c’est pour cela que vous êtes rentré au service d’Apophis.

-         Vous êtes marié !?

-         C’est exact, O’Neill.

-         Mais pourquoi ne nous avoir rien dit ? Demanda Sam

-         Parce qu’il ne veut pas que vous croyez que le fait d’avoir sa famille sur Chulak, le pousserait à vous trahir, Capitaine. Expliqua Natalia.

-         Vous êtes ?

-         C’est une russe.

-         Merci Colonel, mais ce n’est pas le sens de ma question.

-         Je fais partie d’un programme d’échange, mon Général.

-         Le temps nous est compté, mon Général. Il ne nous reste plus que quelque instant.

 

Hammond regarda O’Neill. Celui-ci leva les épaules.

 

-         Capitaine Carter, pensez-vous qu’il est possible de voyager dans le temps ?

-         Il y a quelques temps, je vous aurais répondit que c’est de la fiction. Mais nous nous trouvons devant un appareil d’une conception technologique qui nous dépasse. Et qui sait ce que nous allons trouver sur d’autre planète ?

-         Ca veut dire oui ?

-         Oui, mon Colonel.

-         Très bien. Où voulez vous aller ?

 

Tous le monde se tourna vers Sam :

 

-         Envoyer-nous sur Chulak. Cela devrait faire l’affaire.

-         Vous êtes sure. Nous en revenons et nous ne pouvons pas dire qu’ils soient tous très amical.

-         Nous nous y retrouverons à notre époque. Et les choses ont changé.

-         Très bien.

-         Faites vite.

 

Après entrée des coordonnées, la porte s’ouvrit.

Sam avait les yeux rivés sur sa montre, prés à donner le signal à ses camarades.

 

-         J’ai encore des questions à vous poser avant que vous partiez. De quelle époque vous venez ? Qu’est ce qu’il nous attend ?

-         Chaque chose en son temps, Danny-boy, chaque chose en son temps…

-         Maintenant ! S’écria Sam.

 

Les cinq membres de SG-1 passèrent le vortex.

 
 

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Base de Cheyenne Mountain :
 

-         Je reçois un code d’identification mon Général. C’est le code Tok’ra.

-         Ouvrez l’Iris.

 

L’Iris s’ouvrit. Jack, Sam puis Daniel et Natalia firent leur apparition suivit de Teal’C.

 

-         SG-1 ? Mais… ?

-         Bonjour,  mon Général.

-         Mais qu’est ce que cela signifie ? Je vous envoie à Washington et vous revenez par la Porte des Etoiles, en utilisant le code Tok’ra.

-         Nous n’avions pas d’émetteur pour envoyer le code d’identification, alors nous sommes allez demander au Tok’ra de nous prêter le leur.

-         Cela ne répond pas à ma question.

-         Si vous le permettez, mon Général, nous vous expliquerons en salle de Briefing. Pour l’instant nous avons besoin d’une pause.

-         Très bien. SG-1 direction l’infirmerie.

-         Je parlais d’une vrai pause, mon Général.

 

Natalia pour Sam :

 

-         Il semble que vos inquiétudes ne se soit pas confirmé. Nous sommes bien dans notre monde.

-         Oui, nous avons eu de la chance. Nous nous en sortons bien. Mais nous avons perturbé le temps. Et je crains qu’un jour devions en payer le prix…

 
 
 
Fin de l’épisode.

 

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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