La dernière délégation rentra dans la vaste salle de réunion.
- Tout le monde est là ? Demanda Aris Boch.
- Oui, les représentants des soixante-trois mondes, ont tous répondu présents.
- Soixante quatre avec nous ? Questionna Romanov.
- Oui, Major. Confirma Hammond.
- Si nous disons, en moyenne, deux virgules cinq délégués par planète, cela nous fait cent cinquante-sept virgule cinq invités. Calcula Rachel
- Pourquoi « virgule cinq » ? S’étonna Romanov.
- Parce que certains sont venu à trois et pas deux. Précisa Rachel.
- Sauf que les Jaffa parlent pour douze mondes à eux trois.
- Si je ne me suis pas trompé, nous avons cent vingt et une personnes qui nous attendent. Expliqua Jonas.
- Alors ne les faisons pas patienter plus longtemps. Allons y. Lança Hammond.
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Les docteurs Fraiser et Gardner discutaient de banalités en attendant que le temps passe quand Aris Boch rentra dans l’infirmerie.
- Aris ? C’est fini ?
Voyant que l’alien se débattait pour défaire les boutons du haut de sa chemise, Janet mit la main à la patte.
- Non. Répondit l’homme une fois libéré. Mais ayant fini de parler des Bannis en long, en large et en travers, mon utilité s’est réduit. Alors, j’en ai profité pour m’esquiver.
- Et où en sont-ils ?
- Pfff… Je me le demande.
- Pardon ?
- Ça discute de tous et de rien mais je n’ai pas l’impression que cela ait beaucoup avancé en fin de compte. Ah, si. Thor s’est joint à nous et a dit que leur Haut-Conseil était d’accord pour que nous gardions la technologie Asgard qui se trouve sur l’Excalibur.
- Vraiment ? C’est une bonne nouvelle.
- Plutôt, oui.
- C’est surprenant. Je croyais les Asgards peu enclins à partager avec les peuples moins avancés qu’eux. S’étonna Janet.
- Toujours d’après Thor, les Asgards considèrent que cette technologie n’est pas vraiment la leur puisqu’elle vient d’une dimension parallèle et blablabla. Si vous voulez mon avis, c’est plutôt une façon pour eux de nous aider sans bafouer leurs lois.
- Et maintenant ? S’informa Sarah.
- Nous attendons. Je pense qu’ils ne devraient pas tarder à prendre une pause. Nous aurons plus de détails.
- Alors, attendons…
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C’était un entrepôt sans utilité qui avait été aménagé dans un des étages du SG-C en salle de réunion.
Les membres des diverses délégations étaient placés en demi-cercle dans une sorte d’amphithéâtre de trois "étages". Un pupitre sur une estrade faisait face au demi-cercle permettant de présider cette assemblée.
L’Asgard Thor, qui n’était pas vraiment à la taille de l’ameublement humain, c’était téléporté avec son "trône" personnel et siégeait à l’une des extrémités du demi-cercle.
Teal’C soupira mentalement. Il avait beau être conscient au plus au point de l’importance de cette réunion au sommet, il n’aurait pas dit non à une pause. La vue de O’Neill, à quelques mètres de là, l’assura qu’il n’était pas le seul dans cet état d’esprit. Le visage de son ami exprimait une grande lassitude. Le Jaffa sourit : Au moins il ne baillait pas. Quelques années auparavant, le Colonel de l’époque aurait fait fi de l’étiquette.
La représentante de la Tauri continuait à présider l’assemblée laissant à quelques occasions la place à d’autres membres de l’assemblée. Lui-même était allé exprimer quelques mots sur un ou deux sujets. Chacun voulait parler ou donner son opinion sur tout et la femme hindoue du SG-C avait bien du mal à maintenir le calme.
Un picotement.
Une sensation.
Quelque chose de familier.
Une présence ?
Du naquadah ?
Ishta et Rak’nor étaient à ses côtés et ils les percevaient parfaitement. O’Neill ? Samantha ? Non, trop éloignés. Il y avait quelqu’un d’autre, tout proche qui avait du naquadah sur lui. Rectification, en lui. Au fil des années, le Jaffa avait parfait ses capacités de détection et savait faire la différence entre un objet fait dans ces matériaux et les personnes en ayant dans le sang, comme les Tok’ra, les Goa’ulds ou les autres Jaffa.
Un Goa’uld, ici ? Pourquoi et comment furent les premières questions qui vinrent à l’esprit de Teal’C, mais très vite il les oublia. Les raisons n’avaient que peu d’importance, il fallait avant tout savoir qui parmi les membres de l’assemblé était un espion. Espion, terroriste ou autre. Allez savoir avec ces créatures.
Le Jaffa se permit de jurer mentalement. N’en auraient-ils jamais fini avec ces faux dieux ? Tous les Grand-maître et ceux qui étaient suffisamment puissants pour représenter une menace étaient morts. Les autres se terraient, sachant pertinemment qu’ils étaient à présent devenu les cibles de Jaffa libres pas très contents d’avoir eu à subir leur tyrannie.
Où pouvait-il être ? Et pourquoi ne l’avait-il pas senti jusque là ? Peut-importe. Il fallait procéder par ordre d’élimination. La délégation Jaffa étant dans l’étage du milieu de l’amphithéâtre, le Goa’uld pouvait donc être en dessus, en dessous de lui ou sur les côtés. Il élimina tout de suite les voisins de gauche, c’étaient les Pangaran. Leur utilisation de la tretonine les rendaient impropres à l’implantation d’un symbiote. A sa droite, les habitants d’Hebridan (Voir 6.18 Forsaken/Les Rescapés et 7.08 Space Race/La Grande Epreuve.). En dessus, l’une des rare race non humaine de l’assemblée, les Ohnes (Voir 1.11 Fire and Water/Le Feu et l’Eau.) avec ses deux représentants, tous deux impropres à l’implantation vue leur nature. Et juste en dessous, les deux Orbanian.(Voir 3.05 Learning Curve/Méthode d’apprentissage). Teal’C ferma les yeux et se concentra, il devait affiner sa perception. Il sentit la main de sa compagne se poser sur la sienne et devina le regard interrogateur qu’elle lui portait.
- Perçois. Lui murmura-t-il.
Au bout de quelques secondes, la main d’Istha se crispa sur celle de son ami. Visiblement, elle aussi, à présent "sentait" la présence diffuse du symbiote.
Teal’C ouvrit les yeux. Ses recherches n’avançaient pas. Il vit Rak’nor lui aussi concentré. Sans doute avait-il à son tour perçu le problème. Il consulta du regard ses deux compagnons en espérant qu’eux aient plus de chance que lui, mais non, personne ne savait où était "la bête".
Juste en face, Jack O’Neill qui commençait sérieusement à avoir des fourmis dans les jambes et en avoir marre, avait laissé son regard vagabonder sur les personnes présentes dans la pièce. Il remarqua le visage inquiet de son ami Jaffa juste en face. Jack mit la main devant sa bouche et chuchota à sa femme :
- Problème potentiel…
Sam décrocha du monologue d’un des délégués et regarda son mari avec interrogation. O’Neill désigna discrètement Teal’C.
- Quoi encore ? Murmura-t-elle.
C’était exactement ce qu’avait demandé Jonas au deux femmes de son équipe. Assise sur des chaises pas très confortables, il faut bien l’avouer. SG-1 attendait, le long du mur se trouvant à gauche du pupitre de présidence. Natalia et Rachel, tout aussi passionnées que Jack par cet énième sujet de discussion, n’avaient pas manqué le visage inquiet des trois Jaffa et en avaient fait part à leur partenaire.
- Qu’est ce que l’on fait ? S’informa le Kelownan.
- Rien. Murmura Nat. Nous attendons.
- Vous craignez quoi ?
- Aucune idée. Mais quand Teal’C fait cette tête…
- Ce n’est jamais bon signe. Finit Ray.
Maintenant, c’était évident :
- C’est l’un de ces deux là. Expliqua Istha, en désignant les deux représentants Orbanian. Ils se sont installés avant que nous nous placions. Les autres sont arrivés après. Si s’étaient des Goa’uld, ils auraient pris leur distance sachant que nous pourrions les sentir.
- Oui, mais lequel ? Questionna Rak’nor.
- Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Chuchota Teal’C. Si nous avons tort, les conséquences diplomatiques seront indéniables. Pour être sûr, il faudrait être plus proche.
- Mais nous ne pouvons pas bouger sans éveiller les soupçons du Goa’uld.
- Et si nous attendions que la séance soit levée ? Proposa Rak’nor.
- Il fera tout pour nous éviter. Expliqua Teal’C. Et si nous forçons le contact il y a de fortes chances qu’il se donne la mort avec nous.
- Poison ? Bombe ?
- Possible. Confirma Ishta.
- Mais nous ne sommes pas seuls. Nota le Jaffa.
En effet, Teal’C avait parfaitement vu que les deux Tok’ra avaient remarqué que quelque chose n’allait pas. Il fallait à présent leur faire comprendre quoi. Peut-être qu’eux pourraient faire quelque chose. Alors Teal’C se lança dans une série de gestes très discrets pour faire comprendre au couple ses soupçons sur l’un des Orbanian.
- Tu as compris ? Demanda Sam discrètement à son mari.
- Visiblement il y a un problème avec les Orbanians.
- Et c’est quoi à ton avis ?
Ils se regardèrent du coin de l’œil :
- Goa’uld ? Demandèrent-ils en même temps.
- Teal’C ne doit pas en être certain.
- Mais pourquoi ne l’a t-on pas senti avant ?
- Ils doivent avoir un moyen pour masquer leur symbiote. Expliqua Carter.
- Bon et qu’est-ce que l’on fait ?
Sam ne put répondre. Un petit objet vola à travers la pièce et alla atterrir comme par hasard juste au niveau des Orbanians.
Devi Bannerjee arrêta de parler et regarda le Capitaine O’Neill passer devant elle à grandes enjambées pour tenter de récupérer le stylo qui lui avait "maladroitement" glissé des mains :
- Pardon, pardon, pardon. Continuez. Ne vous arrêtez pas pour moi, continuez.
Elle ramassa son stylo et repartit d’où elle venait, non sans auparavant faire un petit signe de la main à Thor qui la regardait la tête inclinée avec un gros point d’interrogation au-dessus de la tête.
- Celui de gauche. Au crane rasé.
- Certaine ? Demanda Natalia.
- Oh oui !
- Que faisons-nous ? Questionna Quinn
- J’en ai assez de la politique. Informa le Major.
- Pareil pour moi. Confirma le Capitaine.
- Tu es armé ?
- Bien sûr. Toi aussi ?
- Evidemment.
- Vous n’allez pas tirer dans le tas ? S’affola Jonas.
- Quand même pas. Quoique… J’avoue être tentée.
- Alors ?
- Eh bien, c’est très simple… Expliqua Quinn.
Une fois encore, un stylo vola et atterrit, une nouvelle fois au même endroit. Et encore une fois, Devi s’arrêta.
- Pardon, pardon, pardon. Vraiment désolée. Continuez, continuez. Lança cette fois-ci Natalia.
Au passage, Hammond la foudroya du regard de sa place dans les estrades. Quelques personnes rirent devant le ridicule de la situation. Thor pencha la tête de l’autre côté.
Jack et Sam échangèrent un regard et sourirent.
Romanov se baissa pour ramasser son crayon.
- Vraiment désolée. Annonça t-elle aux Orbanians.
- Il n’y a pas de mal. Répondit la femme Orban.
- Non, je suis désolée pour ça.
Avec le talent de l’experte en arts martiaux qu’elle était, le Major frappa de la paume de sa main droite le nez de l’homme chauve. Les cartilages de l’Orbanian cédèrent et le nez se brisa. La force du coup était telle qu’un humain serait mort sur-le-champ, les os nasaux dans le cerveau. Natalia n’avait volontairement pas retenu sa force. Pas question de laisser le Goa’uld réagir. A peine celui-ci partait en arrière suite à l’attaque que la Russe sortait son Beretta, qu’elle avait dissimulé, non sans mal, sous son uniforme et le pointa sur le corps inerte.
- Mais vous êtes folle ?! S’écria la consœur de la victime.
- C’est un Goa’uld ! Annonça Teal’C en se levant. Le Major Romanov a fait ce qui avait à faire !
- Quoi ?! S’étonna l’Orbaniane.
- Et quitte à risquer l’incident diplomatique, je vous demanderai de ne pas bouger. Précisa Romanov. Du moins jusque nous soyons sûrs que vous n’êtes pour rien dans toute cette histoire.
Deux militaires arrivèrent et déplacèrent le Goa’uld. Ils l’allongèrent sur le sol.
- J’aimerais savoir pourquoi personne ne l’a repéré auparavant ? Demanda le Capitaine O’Neill.
Jonas se pencha sur l’homme et fouilla ses poches. Il y trouva une sorte de seringue hypodermique rangée dans un étui.
- Il est vivant ? S’informa Hammond.
- Un humain serait mort, mais lui, il a survécu.
- Il aura juste la voix nasillarde pendant quelques temps. Nota Romanov
- Vous savez ce que c’est ? Demanda le Général aux deux Tok’ra en désignant la seringue.
- Il faudrait faire des analyses, mais je suis prêt à parier ma chemise que cela sert à dissimuler la présence du naquadah dans son sang. Expliqua Lantash.
- Ce qui explique pourquoi, je n’avais pas senti sa présence auparavant. Conclut Teal’C. Sans doute le produit doit avoir une durée limitée et comme cela fait plus de trois heures que nous sommes là, il devait commencer à perdre de son efficacité.
- Et bien sûr, il lui était impossible de se refaire une injection ici.
- C’est…C’est… Je… Balbutia l’Orbanian restant.
- Mesdames, messieurs ! Intervint Devi. Je propose d’interrompre la séance pour le moment. Nous avons tout besoin d’une pause pour pouvoir nous rafraîchir, nous restaurer et nous remettre de cet évènement.
Hammond fit un signe à Romanov et O’Neill. Avec l’aide des deux soldats, elles sortirent en emmenant le Goa’uld avec eux.
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- Alors ? Questionna Janet à la vue de Rachel.
- Bof ! Pas grand chose. C’est la pause. Ah, si ! Nous avons trouvé un Goa’uld parmi les membres de la délégation Orbanian.
- Un Goa’uld ?
- Mais comment ?
- Bonne question. C’est justement la raison de ma présence. Aris ça vous dirait de me donner un coup de main pour rendre plus bavard notre invité ?
- Avec joie…
- J’en suis aussi. Lança Sarah.
- Toi ?
- Vous ?
- Je sais comment pense un Goa’uld, je pourrais vous être utile.
Rachel hésita.
- Ok. Fit Aris.
- Vous n’allez quant même pas le… ? Commença Fraiser.
- Le torturer ? Bien que cela soit tentant, non.
- Quelques mots bien placés et l’arrogance du bonhomme va faire son travail. Il va tout nous dire sans avoir besoin de le touché.
Rachel eut un sourire carnassier :
- Evidement, il se peut qu’il ne soit pas coopérant…
- Ou qu’il tente de s’évader. Rajouta Aris…
- Ou qu’il glisse malencontreusement… Avoua Sarah.
Janet les regardait les yeux exorbités par les énormités qu’elle venait d’entendre.
- C’est une blague. Rassura Rachel. Allez, en avant mauvaise troupe.
Et ils laissèrent un docteur pas vraiment rassuré.
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Le Général Hammond, Jonas Quinn et le Major Romanov rentrèrent dans la pièce rejoignant ainsi leurs amis déjà présent.
- Ils sont tous partis ? Demanda Jack O’Neill.
- A l’exception de vous cinq, oui. Hammond faisait allusion aux deux Tok’ra et aux trois Jaffa toujours ici.
- Où est la patronne ? S’informa le Capitaine O’Neill.
- Madame Bannerjee fait un compte rendu téléphonique à ses supérieurs.
- Ah… Fit Rachel.
- Bonne nouvelle. Fit Natalia. Jonas est officiellement gracié par les Kelownan. Comment ont-ils dit ça déjà ?
- « Dans le but de relations cordiales entre nos deux peuples, il serait bon d’oublier les erreurs passées, y compris celles commises par monsieur Quinn ». Répéta Jonas.
- C’est ça.
- Je vais tout de même attendre quelques jours avant de rentrer à la maison, juste au cas où. Si vous le permettez, bien sûr, mon Général.
- Bien sûr, Monsieur Quinn.
- Merci.
- Et qu’en est-il du Goa’uld ? Demanda Teal’C.
- Il a été fort loquace. Expliqua Aris.
- Son nom n’est pas inconnu de certains d’entre vous. Poursuivit Rachel. Il s’appelle Pélops.
- Pélops ? Le Pélops d’Argos ? S’étonna Sam.
- Lui-même.
- J’ai lu son nom dans un dossier. Ce n’est pas un Goa’uld qui travaillait sur la nanotechnologie ? Demanda Jonas.
- C’est ça. Confirma Jack.
- Ce qui explique son intérêt pour Orban.
- Comment cela, Samantha Carter ? Demanda Rak’nor.
- Les Orbanians utilisent eux aussi la nanotechnologie. Expliqua Janet Fraiser.
- D’après ce que je sais… Pardon, ce que savait Osiris sur ce Goa’uld, il n’avait plus de territoire, ni d’armée depuis des années. Les Grand-maîtres le croyaient même mort.
- Sans doute espérait-il se rebâtir un empire à partir de cette planète.
- Mais dans ce cas là, que faisait-il sur Terre ? Demanda Istha.
- D’après ce que nous a dit l’autre Orbanian, il s’est porté volontaire pour, je cite « servir de lien entre nos deux peuples ». Nota Romanov.
- Cela va bien avec la mentalité des Goa’ulds. Il espérait sans doute à long terme atteindre la présidence de l’Alliance, ce qui lui aurait donné un sacré pouvoir.
- Jack a raison. Acquiesça Sam.
- En parlant d’alliance. Qu’a donné cette réunion en fin de compte ?
- Nous sommes parvenus à un accord, Sarah Gardner. Expliqua Teal’C. Sur les soixante-quatre mondes présents, seuls deux ont décidé de ne pas se joindre à nous.
- Orban en premier lieu, je suppose ?
- Non. Au contraire, ils se sont montrés désireux de rester parmi nous.
- Je crois qu’ils ont un peu honte de s’être faits avoir de la sorte. Précisa Jonas.
- Donc soixante deux planètes font équipe sous l’appellation "Alliance".
- Simple, clair, ça dit bien ce que ça représente. Nota Romanov.
- Il nous a fallu quand même trois quarts d’heure pour tomber d’accord, juste sur un nom. Se moqua Sam.
- Ça… Tout le monde est d’accord pour donner sa technologie, son naquadah, son naquadria, ses militaires et tout le reste, mais le nom… Avoua Jack.
- N’empêche que nous aurions gagné du temps si tout le monde avait accepté l’idée du Général O’Neill. Bourgeonna Natalia.
- Ah ! Vous voyez, que j’avais une bonne idée !
- Ce n’est pas moi qui ai dit le contraire. Soutint Rachel.
- Jack, je vous l’ai déjà dit « Fédération des Planètes Unies », ce n’est pas possible.
- N’empêche, George que nous aurions gagné du temps…
- Et pour ce qui est de l’organisation ? S’informa le docteur Gardner. Je veux dire, il doit y avoir encore des choses à régler ?
- Enormément. Lança une nouvelle venue.
- Madame Bannerjee ? S’étonna Hammond.- Je peux me joindre à vous ?
- Bien sûr.
- Vous disiez ? Questionna le Major russe.
- Que nous n’avons fait qu’effleurer la surface des problèmes qu’il nous reste à régler, c’est pourquoi une nouvelle réunion est prévu dans trois jours.
- Mais cette fois, chaque monde enverra qu’un seul de ses représentants, histoire de fluidifier les débats. Précisa Carter.
- Ça ne sera pas du luxe… Souligna son mari.
- Le chemin est encore long et le temps nous manque. Mais nous avons fait un grand pas. Reprit Devi Bannerjee. Ce n’est peut-être pas grand chose mais c’est une petite victoire quand même. Allons donc fêter ça ensemble. Il doit rester quelques bouteilles de champagne du buffet de tout à l’heure.
O’Neill pour Hammond :
- Hé ! Vous, vous ne nous avez jamais offert le champagne quant nous sauvions le monde.
- Que voulez-vous Jack, les choses changes. Expliqua le Général avec le sourire.
Jack regarda Teal’C :
- Nous nous sommes fait avoir, mon vieux.
Le Jaffa leva la tête et prit son air détaché :
- Il semble, oui…