Jack arriva chez Sam et entra, il signala sa présence.
Sam (sortant des vêtements): Charly, sors d’ici que je puisse enfin m’habiller
Charly : Mets cette robe, elle est plus jolie
Sam : Tu choisis pour moi maintenant ?
Charly : S’il te plait, juste pour me faire plaisir
Sam : On verra mais d’abord sors, va dire au Colonel que j’arrive.
10 minutes plus tard, Sam descendit sous l’œil fier de Charly. Elle portait la robe qu’il avait choisi. Une robe courte légère, mauve simple mais qui la mettait en valeur. L’enfant voyant que Jack appréciait fut encore plus satisfait.
Jack (faisant un baise main) : Madame, vous êtes resplendissante
Sam (rougissant) : Merci, c’est gentil, c’est Charly qui a choisi
Jack : Bravo, tu as bon goût
Sam : Allons-y Colonel, nous avons tout ce qu’il faut
Charly : Au faite, il faudrait que vous arrêtiez de vous appeler Colonel ou Carter à l’école
Jack : C’est vrai, nous ferons attention
Arrivé à l’école, Charly alla rejoindre les autres enfants pour finir de préparer le spectacle. Sam et Jack regardaient les dessins des enfants en attendant de rencontrer l’institutrice.
Jack : Regardez, c’est Charly qui a fait celui là
Sam : Oui, c’est vous là
Jack : Et vous à côté
Sam : Pourquoi il y a un ours ?
Jack (regardant mieux) : Je ne pense pas que cela en soit un
Sam (s’approchant) : Vous avez raison, c’est le Général
Jack : Maintenant que vous le dite, je reconnais ses cheveux ria t’il
… : Monsieur et Madame O’Neill, c’est à vous
Sam : Bonjour dit elle en essayant de se faire à l’idée qu’on l’appelle Madame O’Neill
Femme : Bonjour, je suis Melle Plum, l’institutrice de Charly
Jack : Enchanté, Charly nous a beaucoup parlé de vous
Plum (leur faisant signe de s’asseoir) : Il parle énormément de ses parents aussi
Sam : Il était pressé que nous nous rencontrions
Jack : Il s’est bien adapté à cette école ?
Plum : Oui, il a su se faire des amis très rapidement
Sam : Comment est il en classe ?
Plum : Charly a beaucoup d’imagination, surtout pour les bêtises
Jack : Il tient ça de moi, je crois
Sam (se retenant de rire): Quelles genres de bêtises pas grave j’espère ?
Plum : Pas très, hier par exemple, il a démonté un poste radio pour voir comment cela fonctionnait
Jack : Ca, il le tient de sa mère
Sam : Je suis désolée, nous vous dédommagerons
Plum : Ce n’est rien, par contre il a des résultats très faibles, il s’ennui en classe
Jack : Ca aussi, ça vient de moi. Il a des difficultés à suivre ?
Plum : Tenez, regardez, nous lui avons fait passer des tests pour voir son niveau de retard
Sam (lisant) : Je comprends mieux
Jack : Ah, oui, tu peux m’expliquer alors
Sam (souriant au tutoiement) : Regarde ce chiffre, notre Charly est en avance par rapport à son âge, c’est pour cela qu’il s’ennui
Plum : Votre femme à raison, Charly a au moins deux ans d’avance sur les autres
Jack : Ca, c’est tout sa mère
Plum : Nous avons fait le nécessaire pour qu’il change de classe, mais il faut attendre le prochain trimestre. En attendant, j’aimerai qu’il travaille mieux et qu’il fasse un effort pour écouter
Sam : Nous lui parlerons.
Jack : N’hésitez pas à nous contacter s’il vous causait des problèmes, il est turbulent parfois
Plum : Je le ferais, il est bon de voir enfin des parents qui s’occupe aussi bien de la scolarité de leur enfant. Je sais que ce n’est pas facile pourtant à cause de votre travail
Sam : Nous faisons de notre mieux. Nous discuterons avec Charly pour qu’il soit plus attentif et nous lui parlerons aussi de sa passion pour le bricolage.
Plum : Merci, si vous le désirez, vous pourrez aussi rencontrer le psychologue qui a fait passer les tests à Charly, il sera là toute la journée
Jack : Nous irons le voir, merci pour tout dit en se levant pour partir
Sam : A bientôt
Ils sortirent de la salle en souriant, dehors Daniel, Janet, Cassandra, Teal’c et le Général attendaient.
Daniel : Alors, Charly est la terreur de l’école ?
Jack (fier) : Apprenez Danny Boy, que MON fils est un génie
Hammond : Il doit tenir ça du Major, je présume
Sam : Merci Général, en tout cas notre génie fait beaucoup de bêtises
Janet : Comme son père !
Teal’c (inquiet) : Daniel Jackson, avez-vous vu ces étranges inscriptions sur le sol ?
Daniel (souriant) : C’est une marelle Teal’c !
Teal’c : Une marelle ?
Cassy : Un jeu pour enfant, je te ferais voir si tu veux
Jack : Teal’c jouant à la marelle, je veux bien voir, moi
Sam : Au lieu de vous moquer, nous devrions aller nous asseoir le spectacle va commencer.
Sur une petite scène, des enfants déguisés récitaient timidement leur texte, quand Charly arriva en lion Sam et Jack échangèrent un regard mi-amusé, mi-ému. Fier de leur fils, ils filmaient sans en louper une miette. A la fin Charly alla les rejoindre, content de lui.
Sam (l’embrassant) : Tu étais adorable
Charly : Maman, pas devant les copains !
Sam (souriant) : Pardon !
Charly : Et puis un lion, c’est féroce pas adorable
Jack : Il a raison, les femmes ne comprennent jamais rien
Charly : On va voir les stands
Sam : Si tu veux mon petit roi de la jungle mais retire ton costume avant.
Ils se promenaient tous dans la Kermesse, chacun trouvant de quoi s’occuper. Charly vint chercher Jack en lui demandant d’aller chercher un ballon qu’il avait logé dans l’arbre. Jack escalada.
Femme (sourire béat): Tu as vu Gina, le type dans l’arbre, il est pas mal
Gina (bavant): Tu as raison ma petite Jane, j’en ferais bien mon quatre heure
Jane (à Sam) : Vous profitez de la vue aussi, il est sexy, non ?
Sam (agacée): Mesdames, c’est de mon mari que vous parlez !
Jane/Gina : Désolées dirent elles en partant
Jack (ayant tout entendu) : Jalouse, Carter ?
Sam (rouge) : Non, mais nous sommes supposés être mariés, et je n’aimerais pas que l’on parle de mon mari comme ça, ou qu’on le drague. D’ailleurs gardez vos distances avec les femmes je ne veux pas que l’on croit que mon époux est volage
Jack (moqueur): Ce n’est pas beau d’être jalouse
Sam : Je ne le suis pas
Jack : Si, vous êtes jalouse ! Sachez que quand on a la chance d’être marié avec vous, on a pas envie d’aller voir ailleurs
Sam (rougissant encore) : Je ne suis pas jalouse !
Jack : Si
Sam : Non
Jack : Si
Sam : Laissez tomber, je vais chercher des boissons à tout à l’heure
Charly (rejoignant Jack) : Elle est belle maman, hein ?
Jack (la regardant) : Très belle oui
Charly : Tu l’aimes bien, n’est ce pas ?
Jack : Bien sur, elle est gentille
Charly : Non pas comme ça, je veux dire pour de vrai, comme une amoureuse
Jack (gêné) : Sam est mon amie
Charly : Tu peux me le dire, je dirais rien, alors pour de vrai ?
Jack (la regardant revenir) : Pour de vrai, Charly murmura t’il
Charly (lui sautant au cou) : Je le savais, je t’aime papa
Jack : Je t’aime aussi Charly
Sam (arrivant) : Que se passe t’il ici ?
Charly (souriant) : Rien, je disais à papa que vous étiez les parents les plus chouettes du monde
Sam : Rien que ça, c’est gentil merci
Charly : Je vais voir Daniel et les autres
Jack : Et ne raconte pas n’importe quoi
Sam (lui donnant un soda) : Qu’est ce qu’il a encore inventé ?
Jack : Rien, c’est juste comme ça
Charly (arrivant en courant) : Tonton Daniel !
Daniel : Oui, quoi ?
Charly : Dis, tu sais pourquoi maman et papa ne se font jamais de bisous ?
Daniel (souriant) : Pourquoi tu veux savoir ça ?
Charly : Ben, je trouve qu’ils sont bien tous les deux
Hammond : Ils sont compliqués
Daniel : Je crois qu’ils ont peurs
Charly : Papa n’a peur de rien !
Daniel : De ça si, Sam et Jack sont capables d’affronter des monstres mais pas leurs sentiments, ils ont peur de l’amour.
Hammond : Vous avez raison Daniel, avant ils pouvaient se cacher derrière le règlement et la cour martiale mais plus maintenant et ils ont la trouille !
Daniel : Vous laisseriez faire ?
Hammond : Le Président les a mariés, alors je ne vois pas le problème
Charly : Je comprends rien à ce que vous dites, mais je vais les aider pour qu’on soit vraiment à trois
Daniel : J’espère que tu y arriveras !
Charly décidé que ses parents devaient être à deux, s’arrangeait pour les laisser seuls au maximum, courant à droite à gauche pour s’amuser. Un stand attira son attention
Charly : Papa, regarde, il mange un nuage
Jack : C’est de la barbe à papa, tu veux goûter ?
Charly : Oui !
Sam (au vendeur) : Une s’il vous plait.
Charly : Merci, c’est la première fois que j’en mange
Vendeur : La première fois on fait un vœu
Charly (goûtant) : D’accord (réfléchissant) je voudrais un petit frère
Sam et Jack rougirent, les gens autour riaient
Janet : Alors, c’est pour quand Sam ?
Sam : Ca va Janet, c’est pas marrant
Jack : Charly, tu ne peux pas avoir un frère comme ça
Charly : Une sœur alors ?
Jack : Non, plus !
Charly : Et un vélo ?
Sam : C’est plus simple, on verra
Janet (tout bas) : C’est moins amusant que d’essayer de faire un bébé
Jack : Doc, allez voir ce que fait Cassy avec ce jeune homme, parce que le prochain bébé pourrait vous faire grand-mère !
Janet : Elle n’a pas intérêt, j’y vais de ce pas.
Charly : Tiens maman, j’en veux plus, je retourne jouer dit il en partant
Sam : Tenez Colonel, je vous l’offre
Jack : Evitez de m’appeler Colonel, ici
Sam : J’avais oublié, les gens trouveraient ça bizarre
Jack : Ou ils penseraient que nous avons de drôles de jeux
Sam (riant) : Je ferais plus attention
Jack : Bien, tenez, dégustez ça Madame O’Neill dit il en approchant un morceau de barbe à papa près d’elle
Sam ouvrit la bouche pour avaler la sucrerie et sans le faire exprès elle frôla les doigts de Jack avec ses lèvres. Elle rougit, ce qui le fit sourire. A son tour Sam arracha un morceau de barbe à papa et lui offrit. De la même façon qu’elle, mais volontairement Jack goûta en la regardant dans les yeux quand sa bouche fut en contact avec ses doigts. Dans ses yeux, il vit de la malice. Il se pencha et posa un petit baiser sur les lèvres encore sucrées de Sam. Il lui fit un clin d’œil et alla voir Charly.
Il l’avait à peine effleurée mais Sam avait senti son cœur bondir hors de sa poitrine. Encore étourdie, elle percuta un homme, s’excusant, ils entamèrent la conversation. Cela faisait 10 minutes que Jack les voyait parler, il les voyait rire aussi de temps en temps, de plus il n’appréciait pas la façon dont l’homme la regardait avec convoitise. Cela l’agaçait prodigieusement. Il alla les rejoindre
Homme (souriant): Je suis content de vous avoir rencontré, nous pourrions nous voir en privé, la prochaine fois
Jack (sèchement) : C’est MA femme que vous voulez voir en privé ?
Homme (prenant peur): Vous m’avez mal compris
Jack (énervé): Au contraire, j’ai très bien compris
Sam : Jack, s’il te plait! Je te présente le Docteur Rilley, c’est le psychologue dont nous a parlé mlle Plum. Docteur, voici Jack mon mari
Jack (honteux) : Excusez-moi ! (changeant de sujet) Charly va bien ?
Rilley : Oui, je disais juste à votre femme que nous pourrions nous voir ailleurs qu’ici pour parler de Charly. Il peut être perturbant pour un enfant d’être avec des plus âgés
Sam : Nous prendrons rendez-vous, merci docteur à bientôt dit elle entraînant Jack avec elle
Rilley : Au revoir, désolé du quiproquo monsieur O’Neill
Sam (les mains sur les hanches): Jaloux ?
Jack : Non, tout comme vous, je ne veux pas qu’on regarde ma femme comme il le faisait
Sam : C’est ça vous êtes jaloux
Jack : La conversation que j’ai entendu prêtée à confusion
Sam : Vous ne me faites pas confiance, vous me croyez assez stupide pour prendre un rancard ici, alors que je suis censée être mariée. En plus vous lui avez fait peur
Jack : Je sais, je me suis ridiculisé. Mais je vous ai vu rire avec lui et..
Sam (le coupant) : Il me parlait des bêtises de Charly !
Jack : En tout cas, je peux vous dire que ce n’est pas la mère d’un élève qu’il regardait mais la femme !
Sam (souriant en lui pinçant la joue) : Vous savez que vous êtes mignon quand vous êtes jaloux dit elle en déposant un léger baiser sur ses lèvres comme il l’avait fait un peu avant. Puis elle partie
Jack (souriant) : Sam, vous…(regardant autour de lui) Sam, attends-moi !
Ils continuaient de se promener à deux au milieu des parents et des enfants, se demandant pourquoi leurs amis n’étaient pas plus souvent avec eux. Des cris attirèrent leurs attentions, Charly se battait avec un petit garçon. Ils allèrent les séparer
Jack (soulevant Charly) : Arrête tout de suite!
Charly : C’est lui qui a commencé
Sam : Je ne veux pas le savoir
Charly : Il a dit des choses méchantes sur vous
Enfant : C’est la vérité
Jack : Peu importe qui à raison, vous n’avez pas à vous battre
Charly : Il dit que les militaires sont bêtes et que maman ne peut pas en être une parce que les femmes n’ont pas le droit (à l’enfant) D’abord, mon père il est Colonel et ma mère est hyper intelligente et elle est Major
Sam : Charly, ça suffit !
Enfant (à l’instit) : Hein Madame c’est pas vrai, les femmes sont pas militaires ?
Plum : Charly a raison Madame O’Neill est bien Major dans l’Armée de l’air, et parfois les femmes font le même métier que les hommes
Charly (tirant la langue): Na
Jack : Charly, tu te calmes !
Plum : Vous resterez tous les deux en retenue lundi après l’école
Charly : C’est pas juste
Sam : Tais-toi ! Ramasse tes affaires nous rentrons. Je suis désolée Melle il sera puni aussi à la maison.
Jack : Dépêche-toi Charly, va à la voiture.
Sam et Jack se regardèrent en soupirant, ils dirent au revoir à leurs amis et se dirigèrent vers la sortie
Jack (lui donnant un coup de coude) : C’est vous que l’on appelle !
Sam (se retournant) : Oui ?
Femme : Bonjour, je suis Susan Prescott
Sam : Enchantée, Samantha Ca…..(recevant un autre coup) O’Neill, mon mari, Jack
Susan : Je viens vous féliciter, vos gâteaux ont eu un grand succès
Sam (souriant) : Mon mari et mon fils m’ont aidé
Susan : Il faudra nous donner la recette
Sam (plaisantant) : Secret militaire Madame
Susan (riant) : Je fais aussi partie des parents d’élèves, vous voulez peut-être vous joindre à nous ?
Sam : Ce n’est pas que je ne veuille pas mais mon travail me prend beaucoup de temps et le reste je le consacre à ma famille
Susan : Je comprends. Par contre pendant que les enfants seront en voyage scolaire, quelques mères se réunissent pour une soirée, nos maris étant devant le football bien sur ! Vous voulez venir ?
Sam : (se sentant coincée) : C’est à dire…
Jack (passant un bras autour de Sam) : Ce que ma femme n’ose pas vous dire, c’est que nous avons prévu de rester à deux. Vous savez entre Charly et le travail nous avons très peu de temps pour nous
Susan : Un week-end en amoureux alors ?
Jack : Vous avez tout compris
Susan : Madame votre mari est une perle rare, en plus de faire de bons cookies il préfère passer une soirée avec vous plutôt que regarder un match
Sam (entourant d’un bras Jack) : J’ai beaucoup de chance
Susan : Bien, une autre fois alors
Jack : Désolé, au revoir
Sam : Merci, vous m’avez rendu un grand service
Jack : J’ai cru comprendre qu’une soirée entre femmes ne vous tentait pas
Sam : Pas avec ces femmes, je sais comment cela se passe. Elles vont casser du sucre sur le dos des autres, raconter qui couche avec qui et parler cellulite, très peu pour moi !
Jack : Elles vont sûrement parler de nous alors
Sam : De vous surtout, vous vous rendez compte, avec ce que vous avez dit, vous allez être le fantasme de ces dames !
Jack : Questions d’habitude, il va falloir que vous soyez prudente, elles vont vouloir vous voler votre mari
Sam : Modeste en plus !
Jack : Ce n’est pas de ma faute, si leurs maris ne veulent pas passer du temps avec elles. Vous savez j’ai remarqué aujourd’hui, que nous nous entendons beaucoup mieux que la plupart des couples
Sam : C’est normal, nous n’en sommes pas un. Nous n’avons pas les mêmes choses à gérer
Jack : Vous plaisantez, d’abord nous passons plus de temps ensemble qu’eux ne le font, ensuite nous nous occupons de notre fils très bien et nous assumons le quotidien, vous pouvez me dire la différence, c’est presque pareil
Sam : Presque, mais ce n’est pas parce que nous partageons des responsabilités que nous sommes un couple, de nombreux soucis quotidiens nous sont épargnés
Jack : Nous passons quand même quasiment 24heures sur 24 ensemble
Sam : Je vous l’accorde, mais nous ne vivons pas à deux tous les soirs vous rentrez chez vous
Jack : C’est vrai, bien que je ne pense pas que de passer nos nuits ensembles provoqueraient des disputes
Sam (souriant): En effet, mais ce n’est pas de ça que je parlais, je voulais simplement évoquer le fait que, si je vous agace vous pouvez retourner chez vous. Ce n’est pas vraiment le cas dans une vie maritale
Jack : Vous avez raison la vie à deux, ce n’est pas toujours facile
Sam : Et comme dirait Daniel nous sommes un cocktail explosif
Jack : Vous pensez que nous nous entendrions pas ?
Sam : J’ai pas dit ça, il y aurait parfois de grosses étincelles mais je pense comme vous le dites que nous nous entendons bien et je crois que nous saurions le gérer. Tout ceci restant dans le domaine de la supposition bien sur !
Jack (souriant): Bien sur. Sachez aussi, que vous ne m’agacez jamais Samantha
Ils rejoignirent Charly à la voiture et le ramenèrent à la maison
Sam : Charly il faut que nous parlions sérieusement
Jack : Ta mère et moi avons beaucoup à te dire
Charly : Quoi ?
Sam : Tout d’abord l’école, Melle Plum dit que tu n’es pas sage et que tu ne travailles pas
Charly : Ils sont nuls, ils savent même pas lire
Jack : Ce n’est pas une raison pour faire n’importe quoi
Sam : Tu vas changer de classe bientôt pour aller avec des plus grands, mais en attendant, tu as intérêt à être sage et à travailler. Dans le cas contraire il y aura des sanctions
Charly : Des sanctions ?
Jack : Maman à raison, nous avons tous des responsabilités, la tienne c’est l’école
Sam : Chaque fois que tu démonteras un appareil quelconque la bas tu y resteras en retenu et tu auras des choses à faire ici pour nous rembourser ce que nous devrons payer
Charly : Quelles choses ?
Jack : Du ménage, la vaisselle, ne t’inquiète pas nous trouverons de quoi t’occuper
Sam : Maintenant en ce qui concerne la bagarre, papa et moi allons décider de ta punition
Charly : C’est lui qui a commencé !
Jack :Ca ne change rien
Sam : Ecoutes moi, quoi que l’on te dise, même sur ton père et moi tu ne dois pas te battre
Charly :Mais…
Jack : Inutile de me regarder, je suis d’accord avec ta mère, ce n’est pas une solution. Nous avons été patients avec toi jusqu’ici, maintenant à chaque fois que tu feras une bêtise, tu seras puni
Sam : Tu seras privé d’un de tes plaisirs, comme le Base-Ball, la télévision par exemple, peut-être même l’interdiction d’aller à la Base
Charly : C’est pas juste
Sam : Maintenant file dans ta chambre et par la même occasion range là
Charly (criant): Non, je veux pas !
Jack : Ne réponds pas à ta mère, tu y vas et si elle n’est pas rangée, la punition sera doublée. Je vérifierai moi-même avant de partir ce soir
Charly : Vous êtes méchants
Sam : Et tu n’as rien vu encore, allé monte ne te dirons quelle est ta punition au dîner
Jack : Et que je ne t’entende plus parler de cette façon à ta mère ou à moi
Sam et Jack le regardèrent monter en pleurant. C’était la première fois qu’ils le punissaient, et Charly avait été surpris. Sam se mit à sourire pas pour l’avoir puni, non, même elle se dit que c’était aussi la première fois qu’ils parlaient d’eux à Charly de cette manière. D’habitude, quand elle parlait de son Colonel à son fils elle disait Jack et lui disait Sam, mais là ils avaient utilisé papa, maman, ton père, ta mère,.
Jack : A quoi pensez-vous ?
Sam : Ca fait drôle de lui parler ainsi, et de vous entendre m’appeler maman
Jack : Je sais, c’est pareil pour moi, c’est venu comme ça. C’est la première fois que j’ai l’impression que nous sommes mariés
Sam : Ce n’est pas une impression, nous sommes mariés officiellement mais je vois ce que vous voulez dire
Jack : Je n’arrive toujours pas à réaliser qu’ils nous ont mariés, enfin passons à autre chose
Sam : Je crois que Charly a compris que nous ne plaisantions pas
Jack : Je crois, c’est étrange de nous entendre lui dire qu’il ne faut pas se battre, nous ne sommes nous mêmes pas toujours capable d’appliquer ça. S’il voyait sa mère se battre comme je vous ai vu…
Sam : C’est différent ! Une idée pour la punition ?
Jack : Pas de jeux vidéo et interdiction d’aller jouer avec ses copains au parc ?
Sam : Une semaine ?
Jack : Ca me va.
Sam : J’entends encore le gamin dire que les femmes ne peuvent pas faire des métiers d’homme, faut pas demander qui lui met des idées pareilles en tête
Jack : En tout cas personne n’a dit le contraire quand il a dit que les militaires étaient idiots, en plus Charly à précisé « ma mère est hyper intelligente et mon père il est Colonel »
Sam : Vous n’êtes pas idiot Jack, Mon Colonel pardon
Jack : Laissez donc tomber, Jack me va très bien. Vous pensez donc que je suis intelligent ?
Sam : C’est un jeu pour vous de faire l’idiot, ainsi personne ne vous ennuis.
Jack : Je ne fais pas semblant de rien comprendre à vos théories, croyez-moi
Sam : Nous avons chacun une forme d’intelligence différente, grâce à vous je vois les choses d’une autre manière, et je sais que vous comprenez mieux ce que je raconte
Jack : Je suis flatté, vous avez une bonne opinion de moi
Sam : J’ai une totale confiance en vous.
Jack : C’est réciproque
Le soir ils donnèrent la punition à l’enfant, celui n’était pas très content mais ne dit rien. En plus, il avait été en retenue le lundi à l’école. Il avait peur de ne pas pouvoir partir en voyage scolaire, le samedi suivant alors il restait sage.
Le mardi, Charly se réveilla avec un peu de fièvre, Jack demanda au Général la permission de rester avec lui à la maison. La mission prévue étant simplement d’aller étudier la flore d’une planète, il accepta. SG1 parti à trois.
La mission de routine se transforma malgré tout, le peuple n’étant pas ravi de voir des étrangers. Ils furent capturés et conduits en cellules. Quelques heures plus tard, des gardes venaient chercher Sam pour l’interroger. Leur appareil de torture était très étrange, il s’attaquait seulement aux muscles. Voyant qu’elle ne disait rien, un homme essaya de l’étrangler quand Teal’c défonça la porte. Après s’être enfuis ils réussirent à rentrer sur Terre.
Janet déclara que les blessures de Sam n’étaient pas grave, qui lui fallait juste un peu de repos. Devant l’insistance de Sam elle la laissa quitter l’infirmerie. Sam prit soin de cacher la trace de doigts autour de son cou en se maquillant et rentra chez elle avec un gros effort pour marcher normalement.
Elle entra dans le salon en prenant une grosse inspiration.
Sam (avec un ton joyeux) : Comment va mon petit héros ?
Charly (lui sautant au cou) : J’ai pu de fièvre
Sam (se retenant d’hurler de douleur) : Tant mieux. Lâche-moi s’il te plait, je vais aller te préparer ton plat préféré pour fêter ça
Jack : Un problème, vous deviez rentrer il y a 4 heures
Sam (souriant) : Vous me connaissez quand je travaille, je ne sais pas m’arrêter
Jack : Charly, va jouer dans ta chambre, nous t’appellerons pour le repas
Sam le suivit des yeux, jusqu'à ce qu’elle ne le voit plus. Elle tenta d’aller dans la cuisine mais chancela, Jack la rattrapa et la conduit dans le salon
Jack : Vous allez enfin me dire ce qui ne va pas ?
Sam : C’est rien, je suis juste fatiguée
Jack : Et depuis quand vous vous maquillez pour travailler ?
Sam (flattée): Vous l’avez remarqué ?
Jack : Je n’ai pas 5 ans, j’ai vu à la seconde ou vous êtes entrée que vous n’alliez pas bien, je vous connais.
Sam : Nous avons fait une rencontre sur P4X456, les plantes que l’on voulait prélever étaient sacrées. Ils nous ont capturés, ils m’ont un peu malmener pour avoir des renseignements Teal’c a réussi à désarmer un garde et nous sommes partis.
Jack : Le Général et le Docteur Fraiser vous ont laissé partir ?
Sam : Je ne voulais pas que Charly s’inquiète, il fallait que je rentre
Jack : J’aurais trouvé quoi dire
Sam : C’est fait, n’en parlons plus. Dites-moi surtout comment est Charly ?
Jack : Il va mieux que ce matin, demain Cassandra le garde et jeudi il retourne à l’école.
Sam : C’est le principal
Jack : Restez assise, je m’occupe de tout.
Jack prépara le dîner, conduisit Sam jusqu'à l’étage ou il lui avait fait couler un bain, il la laissa seule et pendant ce temps il donna à manger à Charly. Il téléphona à Janet pour lui demander de prendre leur fils dès le soir. 10 minutes après Cassandra venait le chercher
Sam (descendant l’escalier) : C’est quoi ce sac ?
Charly : Je vais dormir chez tata Janet, Cassy m’emmène
Cassy : C’est plus pratique que de venir le chercher demain
Sam : Si tu veux
Jack : Dis au revoir à ta mère Charly
Charly (s’accrochant à elle) : A demain maman
Jack (le faisant reculer) : Tu vas l’étouffer, allé à demain
Cassy : A demain dit elle en sortant avec Charly
Sam : C’est votre idée, n’est ce pas ?
Jack : Je le reconnais, il faut vous reposer pour être en forme.
Sam : Merci
Il l’installa dans le canapé, lui apporta un plateau repas et mangea avec elle. Il alla faire la vaisselle et revint près de Sam
Jack : C’est douloureux ?
Sam : Comme des courbatures géantes multipliées par cent !
Jack : Je ne comprends pas pourquoi Janet vous laissé sortir
Sam : Elle n’en savait rien, à part les marques autour du cou, leur appareil ne laisse aucune traces. J’ai rien dit à propos de ces douleurs
Jack : Vous auriez presque pu me le dissimuler alors ?
Sam : J’en avais l’intention. Ne vous en faîtes pas, demain ça ira mieux
Jack : Ne faites plus quelque chose d’aussi stupide et ce n’est pas seulement votre ami qui vous parle c’est aussi votre Colonel
Sam : J’ai compris Mon Colonel
Jack : Bien, n’en parlons plus
Jack la fit s’étendre sur le ventre et commença à lui masser le dos. A ce contact, Sam se crispa puis petit à petit elle se détendit, Jack étant doué.
Sam (dans un soupir) : Vous êtes habile de vos mains
Jack (souriant) : Ah oui ?
Sam (rouge) : Enfin, je veux dire
Jack (riant) : Laissez tomber les explications, j’ai compris. Ne vous crispez pas…voilà, laissez vous faire…détendez-vous
Sam : Susan Prescott à raison, vous êtes une perle
Jack : Vous, vous occupez bien de moi aussi, comme il y a trois semaines quand j’ai été blessé, et en plus je mange ici presque tout les soirs, vous aussi êtes une perle
Sam : Le coup du massage, c’est quand même autre chose
Jack : La prochaine fois, on fait le contraire
Sam était totalement détendue, pas seulement parce que le massage la soulageait mais parce qu’il était là, doux et attentionné. Jack la voyait apaisée et même sourire, il était content de son effet. Il appréciait aussi de pouvoir la toucher même s’il avait préféré lui faire le massage à même la peau et non par-dessus son t-shirt. Au bout d’un moment elle s’endormit, il continua un peu puis la porta jusqu'à son lit sans la réveiller. Elle murmura son prénom quand il la coucha, il sourit et sorti pour aller se coucher dans la chambre de Charly.
Le lendemain, Sam fut réveillée par une odeur de pain grillé et de café. Jack frappa à sa porte et entra avec un plateau. Elle lui fit son plus beau sourire et le remercia pour tout.
« c’est dingue ce que j’aime son sourire, si elle savait l’effet qu’elle a sur moi » pensa t’il
Deux heures plus tard, ils étaient au SGC, reprenant leurs places et leurs grades comme si tout était normal.
Le samedi matin, Monsieur et Madame O’Neill accompagnaient leur fils à la gare. Il partait à Denver pour deux jours avec sa classe. Après son départ, ils se séparèrent et rentrèrent chez eux