Citations du moment :
«Selon les astronomes modernes, l’espace est limité. Voilà une pensée très réconfortante, particulièrement pour les gens qui ne se rappellent jamais où ils ont mis les choses.»
[ Woody Allen ] - Destins tordus
Imagine

Hey, I'm back! : Chapitre 4

Chapter 4
When the reality shows the dreams.
 
            Ma tête me lançait. Cette satanée de serpent m’avait dupé. Si je la chope, je…
-         Colonel O’Neill, levez vous, lâcha t’elle d’une voix fraîche.
-         Hum… Qu’est-ce que vous m’avez fait ?
Je me levai, et dominai la goa’uld de toute ma hauteur.
-         Je vous montre mes pouvoirs.
-         C’est-à-dire ?
-         Je vous ai emmené dans une réalité parallèle.
-         Ola.. C’est dangereux ce machin. Daniel la déjà fait une fois, et il a risqué sa vie !
-         Cette fois, se sera différent. Je vous montre le future possible entre vous et Sam.
-         Hein ?
-         Mais, ne vous inquiétez pas. Vous êtes invisible à leur yeux. Maintenant, découvrez ce future. Si vous avez besoin de moi, appelez moi.
Et Maât disparut. Je me retrouvais seul dans le labo de Carter. Cette goa’uld disait vrai ? Je vais découvrire un future avec Sam…
 
            Soudain, je fis mon apparition. J’étais habillé avec l’uniforme bleu, et j’étais gradé général. « Général ? wawou ! » . Sam me suivait de près. Elle était habillée en civil. Un simple jeans bleu. Un simple tee-shirt noir.
-         Alors, ce bureau ne te manque pas trop ? demanda mon futur-moi.
-         Non, pas tant que sa. J’ai quasiment la même chose au Centre Civil.
-         Tu en regrettes pas ce que tu as fait..
-         Non Jack… non.
Elle m’avait appelé par mon prénom… Mon futur-moi prit sa main, et la tira vers lui. Sam se blottit dans ses bras. J’avais une furieuse envie de me casser la gueule.. enfin, refaire le portrait de mon futur-moi…
-         Dis moi que tu ne regretteras jamais ce que tu as fait, supplia futur-moi
-         Jack, mais qu’est-ce qu’il y a ?
-         J’ai peur que tu m’en veuilles. J’aurais pu partir et toi rester ici.
-         Non Jack, nous avons prit la meilleur solution. Je ne risque plus ma vie, et toi non plus. C’est mieux comme sa.
-         Oui… sans doute.
Futur-moi plaqua Sam contre le mur, et lui donna un baiser langoureux.
 
            Tout-à coup, Teal’c fit son entré avec Daniel. Jack s’éloigna sensiblement de Sam.
-         Oh, salut Sam, je suis content de te revoir ! s’écria Daniel en la prenant dans ses bras.
-         Bonjour Carter, salua Teal’c.
-         Appelle moi Sam.
-         Bien Sam Carter.
-         Daniel, lâche moi, j’étouffe.
Daniel recula de deux pas.
-         Comment ça se fait que nous n’avons pas été prévenu de ton arrivée ? demanda t ‘il.
-         Elle vient juste d’arriver Dani, déclara futur-moi.
-         Ah… Et bien. Que nous vaut ta visite belle Sam ?
-         Daniel Jackson, il est tant de mettre les choses au clair tout les deux, susurra Jack d’une voix menaçante.
Et, il attrapa Daniel par le col de la chemise et l’entraîna avec force au dehors du labo, laissant Teal’c et Sam seul.
 
            Jack plaqua Daniel contre le mur violemment. Il approcha son visage de celui de Daniel et lui murmura des menaces :
-         Tu reparles comme sa à Sam, et tu vas entendre de mes nouvelles.
-         Jack, lâche moi. Je fais ce que je veux.
-         Sam et moi allons se marier. Alors, je ne tolérais plus ce genre de familiarité avec elle.
-         Jack, Jack Jack. Je t’aurais cru plus intelligent. Je tente ma chance. Et après tout, si elle t’aime vraiment, elle ne te quittera pas.
« Quoi ? Daniel amoureux de MA Sam ? »
-         Ne l’approche plus, ou je te ferais muter en Alaska.
-         Je suis civil Jack, tu en peux rien contre moi.
-         Je pourrais m’arranger pour te supprimer…
-         Les garçons ? Mais qu’est-ce que vous faites ? demanda Sam qui venait d’arriver suivit de Teal’c.
-         Oh euh.. rien…
Jack lâcha Daniel qui lissa son uniforme en lançant des regards noirs à Jack. Il savait qu’il n’avait aucune chance au corps à corps avec lui. Alors, il prétexta qu’il avait beaucoup de travail et partit.
 
Aussitôt la tension a baissé d’un cran. Jack rigolait avec Teal’c et Sam. Moi, je les suivais d’un regard vide. Si je sortais avec Sam, je me fritterais avec Daniel. Daniel, mon meilleur ami, bien qu’il sois un scientifique pacifique et moi un soldat violent. Je devais choisir entre une amitié éternelle, et un amour peut-être éphémère. Sam, ou Daniel. Ma Sam… ou Dani… je pris ma tête entre mes mains. Je sentais une migraine qui pointait le bout de son nez. C’était toujours comme sa quand j’essayais de réfléchir avec Sam près de moi. Son regard azur. Sa peau douce. Ses lèvres souriante. J’avais envie de me blottir dans ses bras. J’avais envie de sentir ses mains sur mon corps. J’avais envie de sentir ses lèvres sur les miennes. Je voulais oublier Daniel. La porte des Etoiles. Les goa’ulds. Je voulais qu’il ne reste plus que moi et Sam… Je sentais mon cœur se battre contre ma raison. Je voulais que cela s’arrête… Fuir la souffrance dès que je le peux… je suis faible et lâche… mais je veux partir. Je veux oublier. Sans me rendre compte, j’étais tombé à terre. J’étais allongé sur le dos. Raide. J’entendis ma voix s’élever bien malgré moi.
-         Maât ?
-         Oui.
-         Je peux rentrer, j’en ai assez vu.
-         Je voudrais préciser que se n’est qu’un future possible parmis toute une série.
-         Ah… on rentre ? répétais-je in-intéresser.
Maât s’approcha et toucha mon front de sa main douce. Je sentis mon esprit s’envoler.
 
            Mes yeux s’ouvrent, et se ferment. Non, c’était un rêve rien qu’un rêve. Il n’y a pas à côté de moi une goa’uld séduisante qui ma montrer un future possible avec Sam dans lequel je me serais engueuler avec Daniel. Non. Je réouvre mes yeux.
-         Oh.. non, c’était pas un rêve…murmurais-je. 
-         Colonel O’Neill, vous venez d’être appeler à ce que vous nommez un haut-parleur.
-         Hummm…
-         Jack, que fais tu allongé sur le lit de Maât ? demanda une voix.
Je me releva précipitamment. Daniel.
-         Oh Daniel.. Hum.. ce n’est rien.. Maât.. m’a… juste montrer quelque chose.. de très intéressant, déclarais-je en lançant un regard à celle-ci.
-         Ah.. euh, vous devez venir dans la salle de Briefing. Et, euh, Maât, vous venez aussi. 
-         Bien Daniel Jackson, je vous suis.
 
Dans la salle de Briefing, la tension était palpable. La tok’ras était arrivée avec pour représentante Anise, la tok’ras qui était amoureuse de moi.
-         Je ne comprend pas pourquoi nous n’avons pas été prévenu plus tôt de l’arrivée de cette goa’uld.
-         Nous vous avons prévenu aussitôt que nous l’avons.. récupéré, rétorqua le général.
-         Hum… Je pensais que la Tauris ne faisait pas confiance aux goa’ulds. Comme elle vous a convaincu ?
-         Il se trouve que Maât… commença Daniel  
-         La déesse Egyptienne de l’ordre cosmique, de la justice et de la vérité ? demanda Anise.
-         Euh… oui, donc...
-         Pourquoi un goa’uld utiliserait comme nom la déesse de la vérité, puisque ils se font passer pour des dieux.
-         C’est un point de vue intéressant. Mais, il faudrait mieux le demander à Maât elle même, abandonna Daniel qui en pouvait dire sa théorie.
Il se tourna vers Maât. On était tous assis dans les confortables sièges de cuir dans la salle de Briefing. Les Tok’ras s’étaient présentés aussitôt notre message reçu. Anise et deux autres serpents sympas avaient débarqué sur Terre comme des furies et nous accusaient de cacher des informations importantes.
-         Si j’ai pris ce nom, c’est peut être parce que j’ai toujours aimé les Hommes.
-         C’est étrange que nous n’avons jamais entendu parler de vous, précisa Anise. Surtout en tant que bienfaitrice.  
-         Il y a quelques siècles, les goa’ulds ont découvert que je ne menais pas le régime qu’ils prônaient. Alors, ils m’ont banni, me punissant de la pire manière qu’ils puissent être pour un goa’uld, raconta Maât.
-         Et comment ? questionna Anise.
Il eut un silence dans la salle. Chacun voulant savoir ce qui était arrivée à cette goa’uld. Maât respirait difficilement. Ces paupières agitées de petits tics nerveux. Elle se tordait les mains. Ce devait être un souvenir douloureux. Je n’avais jamais vu de goa’uld aussi… stressée… et humain.
-         Ils m’ont tatoué du signe des traîtres.
Le silence se fit de caramel. (c’est pour toi dra =D). Les Tok’ras baissèrent la tête. Anise s’excusa. Daniel toussa. Teal’c sursauta. Seul moi, Carter, et le général semblaient perdu. Alors, je me jeta à l’eau.  
-         C’est quoi cette histoire de tatouage ?
-         Les goa’ulds m’ont marqué à vie d’un signe que tout Jaffas et autres goa’ulds reconnaissent. Je ne peux plus avoir leur confiance. Et pour les goa’ulds, qui aiment la domination, c’est la pire des punitions.
-          Je comprend pas. Vous dites que vous aimez les Hommes. Alors, vous voulez pas dominer, philosophais-je
-         Je reste et restera toujours une goa’uld.
Je leva mes sourcils. Une goa’uld reste une goa’uld, et j’avais fahut l’oublier, déconcerté par sa beauté.   
-         En ce qui concerne les Tok’ras, nous ne doutons plus de votre honnêteté.
-         Merci Anise.
-         Mais… en attendant. Qu’est-ce que l’on va faire de vous ? demandais-je.
Tout le monde se tourna vers moi.
-         Bah quoi ? j’ai fait une gaffe ?
Personne ne me répondit. Carter ne me regardait pas. Elle trifouillait ces papiers. Comme si ce qui se passait à l’extérieur ne la concernait pas.
-         Jack, je pense que Maât voudra aller avec les Tok’ras, commença Daniel, ils sont.. plus avancés technologiquement. Ais-je raison Maât ?
-         Oui et non Daniel Jackson.
Là, tout le monde se tourna vers Maât étonné. Anise et les Tok’ras en premier.
-         Je préfère rester ici, avec les Tauris. Comprenez moi. Même si cette société est plus…
-         Primitive ? proposais-je.
Daniel me lança un regard noir. Anise soupira. Le général toussa à la manière Jackson.
-         Plus archaïque, compléta Maât.
-         Presque… murmurais-je.
-         Bien. Je pense que le Grand Conseil saura d’accord. Vu se que vous… avez du subir.
Elle se leva, suivit de tout le monde. Seul moi restait assis. Je n’avais aucune envie de montrer une quelconque « gratitude » à ce serpent de Tok’ras.
 
            Il eut quelques poignées de mains entre les membres du SGC et Anise. Tant dis que les deux autres serpents discutaient avec le général et Daniel, Anise s’approcha de moi.
-         Oui… demandais-je à contre-cœur.
-         J’ai beaucoup étudié vos coutumes.
-         Ah… répondis-je pendant que je jouais avec un crayon à papier.
-         Et j’ai bien vu que je mis était mal prise la dernière fois.
C’est à ce moment gênant que Carter décida d’intervenir.
-         Anise.
-         Sam.
-         De quoi parlez vous avec le colonel ? demanda t’elle.
Il y avait une certaine agressivité dans sa voix. Je tourna mon siège vers elle. Puis vers Anise. Elles se jaugeaient du regard.
-         Cela ne vous regarde pas major Carter.
-         Si, et bien plus que vous ne le pensez.
-         Oh, eh, les filles. Qu’est-ce que vous faites à ce pauvre Jack ! cria Daniel.
Elles se tournèrent d’un même mouvement menaçant vers Daniel.
-         Oh….euh.. je dérange ? demanda Daniel stoppé dans son élan. 
-         Oui. Répondirent d’une même voix les deux femmes.
Pendant que Daniel reculait pas à pas un peu apeuré, je lui faisait des grands signes pour qu’il revienne à la charge pour m’aider. Anise perçu des mouvements derrière elle et se retourna sèchement. J’arrêta aussitôt de faire le zouave.
-         Colonel O’Neill, pourquoi faisiez vous de grands gestes ? me demanda Teal’c.
Je tapa ma main contre le front.
-         Ce n’est rien Teal’c… répondis-je pendant que Anise et Carter me dévisageaient bizarrement.
-         Bien, il est tant que vous repartiez maintenant, déclara le général voyant qu’il commençait à avoir de nouveau des tensions.
-         Oui, confirma Anise de sa voix de serpent.
 
Dix minutes après le départ des Tok’ras. Maât est avec Daniel dans son bureau, qui profite du savoir de celle-ci pour traduire quelques tablettes qu’il a trouver je-ne-sais-où. Teal’c faisait sans doute son Kelnorim. Carter devait être un train de faire une expérience quelconque dans son labo. Et moi, j’étais dans le bureau du général.
-         Re bonjour Jack.
-         Bonjour général.
-         Vous devez bien vous demandez pourquoi je vous ai convoquer.
-         Je voudrais bien répondre que non, peut être pour faire monsieur je sais tout, mais cela ne fait pas partit de mes aspirations.
Le général fronça les sourcils. Il interpréta ma phrase comme une réponse affirmative, et se lança dans un discours quelque peu étonnant pour moi.
-         J’ai bien vu que Anise vous tourne autour.
-         Oh…euh .. si peu…
-         Et que le major Carter aussi.
-         Euuuh je ne pense pas mon géné…
-         Et je ne veux pas que cette querelle amoureuse interfère dans nos relations diplomatiques avec les Tok’ras.
-         Je comprend mais qu…
-         Et donc, vous allez vous dépêcher de calmer ces tensions de n’importe qu’elles manières. 
-         Mais je…
-         Et de choisir la bonne…
-         Hein ? mais de qu…
-         Et que cela reste légal.
-         Mais général !
Le général Hammond cligna des yeux.
-         Oui ?
-         J’aimerais bien moi, en choisir une. Mais celle que j’aimerais choisir… enfin… cela ne vous regarde pas général… sauf votre respect.. ajoutais-je rapidement.
-         Jack, je com…
 
ACITVATION NON PROGRAMMÉE DE LA PORTE DES ETOILES.
 
- Jack, allez vous reposer. Et repensez à tout sa. Au revoir.
Et le général s’éclipsa vers la salle des commandes.
 
            Minuit. Arrive pas à dormir. Je ne fais que de penser à ma journée. Ce voyage temporelle dans une réalité alternative. « Oua.. la phrase que je viens de sortir… c’est du Carter… Carter… »
 Bien sur.. je pense aussi à Sam. Aussi à Maât. Et à Anise. Toutes ces femmes dansent devant mes yeux fermés. Elles me torturent.
 
Mais, je suis sur de celle que j’aime. Major Samantha Carter. Mais Maât m’a fait douté avec son voyage. Aimais-je Sam au point de tout abandonné ? Abandonner l’aventure de mes missions pour un bureau, et une amitié pour un amour. La voix de Maât résonna dans mon esprit : « Je voudrais préciser que se n’est qu’un future possible parmis toute une série. ».
Suivit de celle de Hammond : « J’ai bien vu que Anise vous tourne autour… Et que le major Carter aussi. »
 Alors là… sa fait deux fois que je suis grillé. Enfin, un de chaque pour Sam et moi. Maât a confirmé en dix minutes ce que je me refusait d’admettre depuis 7 ans. Hammond a dénoncé Sam sur le fait qu’elle « me tourne autour ». Il ne me restait plus qu’a obéir aux ordres du général, qui était clair. Allez vous voir Sam. Et lui parler.
 
            Je me lève et consulte ma montre. Minuit vingt. Sam doit encore être dans son labo. Et personne d’autre. Rien que moi et Sam debout. Rien que Sam et moi. Rien que moi et ma Sam…
            Je remis mon uniforme bleu rapidement. Il fallait que j’arrive là-bas avant qu’elle parte. Je sortit comme une fusée de ma chambre. Le labo se situait un étage plus bas. Je prit l’ascenseur, et deux minutes après, j’étais devant le labo de Sam.
 
            Je me plaqua contre le mur bétonné froid. Deux minutes auparavant, j’aurais été capable de hurler mon amour à Sam. Là, j’avais mal au cœur. Ma poitrine me lançais, comme si mon cœur voulais sortir. J’entendais le bruit des éprouvettes qui s’entrechoquent, et me focalisa sur ce son cristallin. Une minute après, j’allais mieux. J’étais détendu et calme. J’entra rapidement dans le labo avant que le courage ne se reperd en chemin.
Sam était en train de rangé la labo. Elle allait bientôt se coucher. Trois minutes de plus et j’arrivais dans une salle vide, éteinte de toute forme de vie. Sam se tourna vers moi.
-         Mon colonel ? Je… je suis surprise…
-         Pourquoi sa ? demandais-je avec mon sourire de dragueur. 
-         Euh… c’est étonnant de vous voir debout… à …
Elle jeta un regard à sa montre. Elle écarquilla les yeux en voyant l’heure.
-         Oh.. déjà… déjà minuit vingt-quatre. Je n’ai pas vu le temps passer.
-         Vous voyez Carter ! Je vous l’ai toujours dit. Vous devriez prendre du repos. Du R E P O S.
Carter eut un pauvre sourire. Je me tus aussitôt.
-         De toute façon, j’allais rentrer dans ma chambre. Je peux faire quelle que chose pour vous colonel ? Je dois que vous vous soyez levé à cette heure pour me parler de la pluie et du beau temps.
-         A vrai dire presque… commençais-je tandis que je pianotais des doigts la table.  
Carter qui s’apprêtait à ranger un appareil électrique s’arrêta dans on mouvement. Elle sourit, et posa brusquement l’objet sur une étagère. Et, planta son regard azur dans mes yeux noirs. Je n’étais pas près à une attaque aussi directe. Je sentis le rouge me monter aux joues. Je m’agrippa à la table, et réussit à trouver le courage d’affronter se regard transperçant. 
-         Que me voulez vous colonel, demanda t’elle en détachant chaque syllabe.
-         Oh…euh… le général m’a dit que… il pensait… euh.. enfin… vous avoir vu … euh… c’est gênant… vu…
-         Oui ? soupira t’elle excédée.
-         Il pense vous avoir vu me voir tourner autour, répondis-je d’une traite.
Je vit une lueur d’incompréhension se glisser dans ces yeux. Elle baissa la tête.. Puis, un pâle sourire s’esquissa sur ces lèvres. Elle respira un bon coup et me dévisagea.
-         Colonel, je pense que notre général se fait des idées. Vous n’êtes pour moi qu’un très bon chef d’équipe. Maintenant, sauf votre respect, je suis fatiguée et j’aimerais aller me coucher plutôt que de discuter de sujet totalement idiot.
Et elle partit sans demander son reste. Mais, le mal était fait. Ces paroles s’étaient fichées dans mon cœur comme une flèche. Un très bon chef d’équipe.. c’est tout ? Je suis juste bon à donner des ordres et a y obéir ? enfin.. y obéir.. même pas… Je me roula en boule par terre alors que ces mots résonnaient en moi : « Elle ne m’aimait pas. Elle ne m’aimait pas. Elle ne m’aimait pas. Juste un très bon chef d’équipe. Un très bon chef d’équipe ». Avec l’accumulation de stresse, de fatigue, je sentis des larmes couler sur mes joues rugueuses. J’allais finir vieux et seul…
 
            Le major Samantha Carter s’enferma dans sa chambre et se jeta sur son lit. Son colonel avait tenté de lui dire qu’il l’aimait ‘du moins, elle espérait’ et elle l’avait envoyé paître. Pourquoi avait elle fait sa ? Les mots de son général s’agitaient dans son esprit : « Il pense vous avoir vu me voir tourner autour. Il pense vous avoir vu me voir tourner autour. Il pense vous avoir vu me voir tourner autour. ». Oui, c’était totalement vrai. Elle n’aimait pas quand Anise ou même Maât traînaient  autour de Jack. Avec l’accumulation de stresse, de fatigue, elle sentit des larmes couler sur ses joues. « Je vais finir vieille et seule… « pensa t’elle avant de s’endormir.
 
            Ce ne fut que plus tard dans la nuit que je trouva le courage de me relever. Je me traîna jusqu’à ma chambre et me coucha tout habillé. Le sommeil ne se fit pas dur à trouver, et quatre minutes après, je m’endormis enfin avec un visage en tête. Celui de ma Sam…
 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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