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Panne de chauffage : Chapitre 4

Il la bascula sur le lit sans quitter ses lèvres, Liz répondit immédiatement au baiser, plongeant ses mains dans ses cheveux hirsutes et le rapprochant d’elle pour pouvoir sentir l’odeur de son after-shave, son odeur. Ils se séparèrent à bout de souffle, surpris par les sensations qu’avait fait naître ce simple baiser en eux. Mais quand Liz rencontra son regard, ses jambes auraient sans doute fléchi si elle n’avait pas été déjà allongée, son corps musclé collé au sien. L’intensité de ce regard fit naître une douce chaleur au creux de ses reins, augmentant son besoin de lui, de le toucher d’être près de lui, le contrôle lui échappait totalement. Le docteur céda, se perdant dans ses yeux soudain plus sombres, si chaud  et caressants, emplis de désir, le parfait reflet des siens.

 

-         Et vous John, qu’est ce qui vous fait frissonner ?

 

Le sourire de Sheppard se fit encore plus charmeur, il se rapprocha lentement de son oreille, son corps glissant contre le sien, elle pouvait à présent sentir son souffle brûlant dans son cou

 

Respire…1 2 3…il ne m’avait pas amené des croissants ?…Mais t’es complètement malade, tu penses à des croissants alors que tu as John Sheppard allongé sur toi, ses mains qui remontent le long de tes…arrrrrg reprendre le contrôle, reprendre le contrôle…

-         Si je vous le dis Liz je devrai vous tuer !

 

Il ne vit pas le sourire machiavélique se dessiner sur ses lèvres

 

-         Vraiment ? demanda t’elle innocemment

 

Alors que ses mains remontaient doucement son tee-shirt et se glissaient dessous, effleurant du bout des doigts son dos et son ventre musclé. Elle le sentit se tendre et sa respiration devenir plus saccadée, mais elle continua son exploration.

 

-         Je peux savoir ce que vous faîtes docteur ? demanda Sheppard d’une voix beaucoup plus rauque alors qu’il ne pouvait réprimer un frémissement.

 

Elle avait trouvé le point sensible…

 

-         Mon travail Major…

 

La réponse le déstabilisa mais il n’en montra rien, accentuant lui aussi ses caresses. Liz s’attarda sur ses abdominaux, les suivant du doigt et admirant leur contraction à chaque toucher. Cependant elle sentit son regard pénétrant sur son visage, elle n’avait pas dû le convaincre…

 

-         J’explore des territoires inconnus John…dit elle en posant un léger baiser au coin des ses lèvres.
-         Vous cherchez mes limites ? demanda t’il en plongeant ses yeux dans les siens, bien décidé à avoir le feu vert, il ne pourrait pas garder le contrôle longtemps si elle continuait comme ça, et il ne voulait pas qu’elle le regrette.
-         Pour mieux les franchir…
Le sourire qui accompagna la réponse valait tous les signaux du monde, de la galaxie peut être ??

 

-         Ce n’est pas moi d’habitude qui désobéis aux ordres ?
-         Je savais que vous finiriez par le reconnaître !

 

Elisabeth avait fini par arriver à ses fins, le tee-shirt tomba au sol et elle put enfin admirer son torse bronzé, musclé, découvrant des cicatrices inconnues, les suivant de ses doigts rapidement remplacés par sa bouche, traçant un sillon brûlant et humide dans son cou. Il n’en fallut pas plus à John pour lui faire subir le même traitement. Lentement ses mains remontèrent le tissu de son haut, dévoilant un ventre lisse qu’il s’empressa de couvrir de baisers, remontant toujours plus haut pour atterrir finalement au sol dévoilant sa poitrine nue, les seins déjà durcis par le plaisir se tendant vers lui. Le souffle court il ne pouvait détacher ses yeux de ce spectacle, la main de Liz sur sa joue le ramena à la réalité. Leur regard s’accrochèrent, ils n’avaient plus besoin de mots pour comprendre l’autre, tout se lisait dans ce regard, dévoilant tout ce qu’ils avaient toujours voulu cacher. Leurs lèvres se joignirent dans un baiser avide, passionné presque sauvage tellement le besoin de sentir l’autre se faisait pressant. Puis les délaissant, il se perdit dans son cou, embrasant chaque parcelle de sa peau alors qu’elle lui mordillait le lobe de l’oreille. Descendant toujours plus bas il s’attarda sur ses seins les caressant, mordillant le téton durci, attentif à ses gémissements, la tête rejetée en arrière, les yeux mi-clos, la bouche entrouverte, elle était si belle.
Il la désirait, elle, le docteur Weir, Liz, avant cette nuit il n’avait jamais été aussi serein, elle était venu dans son lit à cause du panne de chauffage et suivant une impulsion il l’avait embrassé, sur la joue d’accord mais étrangement il l’avait senti frissonner, et maintenant il allait lui faire l’amour parce qu’elle le désirait, autant que lui. Son regard fiévreux et le ballet de ses mains dans son dos l’électrisait, elle voulait plus que ces caresses, et lui aussi d’ailleurs. C’était une femme de caractère, combien de disputes avaient ils eu parce qu’aucun ne voulait céder…dans cette nouvelle intimité qu’ils partageaient, John découvrait la femme et non plus la chef, la diplomate mais une amante sensible, passionnée, provocante et sensuelle.
D’un geste vif elle déboutonna sa ceinture, faisant glisser le pantalon le long de ses jambes, et elle se mordit la lèvre inférieure lorsque son regard dévia vers la partie sensible de son anatomie, il la désirait pour ça elle n'avait aucun doute. Abandonnant une main sur le galbe de sa fesse, l’autre remonta jusqu’à ses omoplates puis sa nuque qu’elle attira vers elle, il la débarrassa du reste de vêtement qu’elle portait et se positionna entre ses cuisses, les mains sur ses hanches pour accompagner les mouvements anarchiques de leur étreinte. Alors qu’elle l’encerclait de ses fines jambes, n’attendant plus que lui, leur regard s’accrochèrent à nouveau. Il posa ses lèvres sur les siennes et d’un coup de rein puissant il entra en elle, étouffant mutuellement le gémissement que ce geste leur arracha. Sans rompre le contact John commença à se mouvoir en elle, faisant naître des vagues de plaisir plus fortes les unes que les autres. Gémissant son nom, il la sentit alors se cambrer contre lui, enfonçant ses ongles dans ses omoplates, dans un râle elle atteignit l’orgasme où il la rejoignit quelques secondes plus tard après un dernier coup de rein plus profond et plus puissant encore.
Il se détacha lentement d’elle et roula sur le côté, elle se lova dans ses bras puissants son corps encore tremblant. John encercla sa taille, puis remit une mèche brune derrière son oreille, il déposa un baiser dans ses cheveux et la regarda s’enfoncer doucement dans un sommeil tranquille. Jamais il ne l’avait vue aussi apaisée et sereine, un sourire flottait sur ses fines lèvres, elle semblait heureuse. Elle nicha sa tête dans son cou, entremêlant ses jambes aux siennes, il resserra son étreinte et finit par rejoindre lui aussi les bras de morphée.

 

FIN

 

Voilà un petit commentaire c’est pas de refus !!!! Lol
 
 
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