Citations du moment :
Il faut que tu crois encore plus ce que tu crois, et quand tu commences à croire ce que tu crois, y a personne au monde qui peut te bouger ! - J.C. Vandamme
Imagine

Hey, I'm back! : Chapitre 5

Chapter 5
When I jump the step
 
-         Alors, colonel. Vous allez enfin me dire ce que je désir ?
-         Je ne pense pas…
-         Vous savez que vous allez mourir.
-         Oui…
-         Et vous n’avez pas peur ?
-         Non…
-         Rien ne vous rattache chez vous alors ?! s’emporta l’Ombre.
-         Si… une chose, qu’il m’est impossible d’avoir…
-         Je pourrais vous l’apportez sur un plateau doré. Mais répondez moi.
-         C’est bizarre, vous craquez avant moi. C’est vrai que les serpents et la patience… ça fait deux.
-         Hum… Au revoir colonel.
Le poison était enfin arrivé jusqu’au cœur. Dans un ultime sursaut, le cœur s’arrêta. Le colonel hurla.
 
-         Réveillez-vous. 
-         Aaaaah !!
Je me levai d’un coup sec et plaquai à terre l’inconnu. C’est là que je remarquai que la personne qui m’avait réveillé était… une femme…
-         Maât ? Mais qu’est ce que vous foutez dans ma chambre ?!
-         Je venez vous chercher. La prochaine fois, je toquerais avant d’entrer.
Je levai un sourcil suspicieux. Soudain, le souvenir ma soirée d’hier me percuta de plein fouet. Je clignai des yeux. Sam.. ma Sam m’avait posé un râteau.. une pelle, une pioche, une…
- Colonel, ce n’est pas que sa me dérange.. mais, si vous pouviez vous levez…
C’est à ce moment que je remarqua que j’étais allongé sur Maât. J’allais me lever quand la porte de mes quartiers s’ouvrit brusquement.
-         Colonel, je voulais m’excu…
Je levai la tête. Sam était dans ma chambre. Maât était par terre. J’étais allongé sur Maât. Je vis les des larmes dans les yeux azur de ma Sam.
-         Carter, ce n’est pas ce que vous croyez ! commençais-je.
Mais le major Carter sortit comme une tempête blonde de ma chambre.
-         Et m***e…
Je me levai brusquement.
-         Vous.. dis-je en montrant Maât du doigt, vous ne bougez pas.
-         Oui, colonel.
Un sourire discret, et je m’élançai au dehors. Elle devait être dans sa chambre… ou dans le labo… ou dans les vestiaires… ou… Rapidement, le plan de la base apparut dans mon esprit. L’endroit le plus proche de ma chambre et d’un endroit où Sam était peut être, était les vestiaires des femmes.
 
            Je courais seulement depuis une minute que je me trouvais déjà devant la porte du vestiaire des femmes. Je toquai et entrai. J’avais raison. Carter était là. Seule. Assise sur le banc. La tête dans les mains. Elle pleurait. Deux fois. Deux. Deux fois que je la faisais pleurer. Je ne la méritais pas. Je m’approchai et m’assis à mon tour. Elle tournai la tête vers moi. Ses joues étaient rouges de larmes. C’est yeux bleu océan reflétaient une tristesse sans âge.
-         Carter… euh.. ce n’est pas ce que vous croyez… répétais-je.
Et elle sanglota de plus belle.
-         Ah bon ? Je vous ai vu allongé sur cette.. cette.. CHOSE ! Et ce n’est pas ce que je crois ?
-         Euh… ouais…
-         Comment sa ?! cria t’elle.
-         Eh bien.. je rêvais… et elle est venue me réveillez.. j’ai pris peur, et je me suis jeté sur elle… Euh… c’est très bête.. mais voilà… c’est la vérité Carter.
-         Vous faisiez un rêve ?
-         Euh… un cauchemar serait plus juste..
-         Anubis…
-         Ouais…
-         Vous n’êtes pas guéri ?
-         Je croyais… j’avais tort. L’être humain n’est pas parfait Carter.
-         Vous… vous n’allez pas reprendre les missions avant quelque temps alors…
-         Oh.. sa… Et bien d’abord, il me faut trouver un autre psy ! Celui de la base est un incapable !!
-         Je suis bien d’accord colonel.
Elle ne pleurait plus. Ces yeux azur rayonnaient. Elle souriait. Tout allait mieux. Je sentais mon cœur battre une douce symphonie. La mélodie du bonheur.
 
            Soudain, la porte s’ouvrit. Et deux soldats femmes entrèrent. Surprises, elles se mirent au garde à vous en m’apercevant. 
-         Repos. Vous voulez ? demandais-je.
-         Et bien… nous changer colonel… déclara une d’elle en hésitant.
-         Ah euh.. ah oui ! murmurais-je en me tapant la tête, je suis dans les vestiaires des femmes !
-         Oui colonel, reprit Carter, et aux dernières nouvelles, vous êtes un homme.
-         Oui, j’espère bien ! Carter, je vous attend dehors.
-         D’accord colonel. Je prend une douche et je reviens.
Je lui adressa un sourire franc. Elle rougit. Je sentis mon cœur s’élancer. Je partit du vestiaire avant de faire une gaffe.
 
            Cinq minutes après, Carter sortit des vestiaires. Elle était fraîche comme une rose. Un grand sourire illuminait son visage. Je cligna des yeux.
-         Carter… vous êtes toute en beauté aujourd’hui.
-         Merci colonel.
-         Euh… nous n’avons pas un briefing dans quelque minutes ?
-         Si colonel.
-         Puis-je… murmurais-je en présentant mon bras.
Elle ria et l’attrapa.
 
Très vite, nous arrivâmes à la salle de réunion. Carter lâcha mon bras. Je la regardais. La suivais des yeux. Elle s’approcha pour ouvrir la porte. « Je t’aime tant… Sam… Sam… Entend mon cri muet de désespoir.. s’il te plait.. Sam.. » Elle se tourna vers moi. Mon cœur fit un bond. Elle me fixa des yeux.
-         Colonel, je voulais vous dire ce matin, que je m’excuse. Vraiment… j’ai.. mentit…
-         Quoi ? Je ne suis pas un bon chef d’équipe ? demandais-je candidement.
-         Non colonel, pour moi, vous n’êtes pas QU’un bon chef d’équipe.
-         Ah ?
Elle sourit. S’approcha de moi. Elle n’était plus qu’à quelque centimètre. « Non Sam. Sa, ce n’est pas une bonne idée. Recule s’il te plait… »
-         Carter, mais qu’est-ce que vous faites ?
-         Moi ? Mais rien colonel… Pourquoi ?
Elle n’est qu’a deux centimètre de moi. Elle me sourit. Moi, je dois avoir l’air d’un lapin effaré.
-         Major, si je comprend bien ce que vous faites, vous m’…
-         Allumez, oui Colonel…
-         Et.. et la l…lois.. de de.. non fraternisation..
-         Enfin colonel.. depuis combien de temps vous respectez les lois et les ordres ?
-         C’est vrai sa tient…
Une fureur envie d’attraper Sam me prit. L’envie de la toucher. De sentir son parfum. De sentir son corps contre le mien, de…. Sam me touche le bras de sa main droite. C’est l’effervescence dans mon cerveau. Tout part en vrille. Il n’y a plus que Sam et moi. Moi et Sam. Je lui prend la main. Doucement, je la tire vers moi et elle se blottit dans mes bras comme dans ma réalité alternative. «  Et toc, chacun son tour futur-moi.. »
-         Sept ans… cela fait sept ans que j’attend sa…
-         Etonnant ! je me suis contrôlé autant de temps ! plaisantais-je.
Elle rigole. Sam lève la tête vers moi. J’appose mon front contre le sien. Cela ressemble à un rêve. Je sens son souffle sur mon visage. Un rêve… Et… tout le monde sait qu’un rêve ne dure pas. Je repousse gentiment Sam..
-         Ils nous attendent…
-         Oui…
-         Comme si rien ne c’était passé ?
-         Oui colonel…
Elle a les larmes aux yeux. Je la fais encore souffrir.. Je ne suis vraiment pas digne d’elle… On entre dans la salle de briefing. Ils sont tous assis, le général, Daniel, Teal’c. A vrai dire, j’en ai rien a faire d’eux. Il n’y a que Sam et moi. On s’assoie. Moi à côté de Daniel, face à Sam qui s’assoie à côté de Teal’c.
-         Colonel, major ? Mais où étiez-vous ?
-         Nous… commençais-je
-         Mangions au mess. Nous n’avons pas vu le temps passé. Compléta Sam.
J’intercepte un regard de Teal’c vers Daniel. Ils savent que c’est faux.
-         Colonel.. Où est notre invitée ?
-         Pardon mon général ?
-         Maât colonel.
-         Mince ! Je l’ai oublié !
Tout le monde me regarda.
-         Euh.. je sais où elle est…
Tout le monde ouvrit des yeux comme des soucoupes.
-         Euuh.. ce n’est pas du tout ce que vous pensez, me défendais-je. Sinon, général, puis-je utilisé le téléphone.. pour.. lui téléphoner..
-         Bien sur colonel. Mais faites vite.
-         Oui général.
 
Deux minutes après, Maât était par mis nous. Personne ne fit de commentaire sur le fait qu’elle était dans ma chambre, mais ils n’en pensaient pas moins. 
-         Donc, la mission sur P5x-307 c’est très bien passé. Nous avons rencontré des aborigènes. Il semble que leur culture est dérivé de celle des Mayas.. déclara Daniel qui avait commencé son exposé.
Je n’écoutais pas Daniel. Je n’avais d’œil que pour Sam… Ma Sam… qui m’ignorait superbement. Le briefing se déroula comme sa pendant une heure. Daniel parlait, posait quelques questions à Maât et Teal’c. Et c’est tout. Sam ne ma regardé que deux ou trois fois. A chaque fois, je sentais ma respiration s’accélérer. Mon cœur et mon estomac faisaient le concours de celui qui feraient le plus de looping.
-         Et bien voilà. Je propose que l’on reparte avec SG-10 là-bas. Nous pourrions étudié leur culture et les ruines qui semble appartenir aux Anciens. Et bien… voilà… Vous êtes d’accord mon général ?
-         Oui Docteur Jackson. Dans combien de temps vous serez prêt ?
-         Une heure sera suffisante, assura Daniel.
-         Vous avez besoin de tout SG-1 ? demandais-je.
-         Euh.. Maât et Teal’c sont très important. Et Carter… commença Daniel.
Je lui jetai un drôle de regard. Il sembla comprendre.
-         Carter peut rester ici, finit Daniel.
-         Quoi ? Mais pourquoi ? s’exclama t’elle.
Tout le monde se tourna vers elle.
-         Et bien quoi ? Je suis la plus qualifiée de toute la base en technologie !
-         Euh.. c’est vrai, mais tu ne dors plus. Et puis, nous devons d’abord tout dégager… Il y a plein de plantes sauvages. Tu en servirais à rien Sam, s’excusa Daniel.
-         Mon général ! s’écria Sam indignée.
-         Je suis d’accord avec le docteur Jackson. Je vous donne une semaine de repos.
-         Mais… mais.. mon général ! Je ne suis pas fatiguée !
-         Ma décision est sans appel. Je veux que vous soyez partie dans une heure.
-         Mais..
-         Me suis-je bien fait comprendre ?
-         Oui général.. capitula Sam.
-         Et vous Jack, trouvez un psy digne de se nom, ordonna le général.
-         Mais.. il y en a qu’un dans la base.. et il est nul , mon général…
-         Et bien allez à l’extérieur.
-         Euh.. je ne pourrais parler de ce projet mon général..
-         Ah oui… c’est vrai. Demandez au Docteur Janet de vous donnez l’adresse de notre ancien psy.
-         A vos ordres.
-         Rompez.
On se leva tous. Le général disparut dans son bureau. Teal’c et Maât s’éclipsèrent pour se préparer. Carter se précipita sur Daniel.
-         C’est quoi cette histoire Daniel ? s’écria t’elle en colère.
-         Et bien.. Sam.. tu dois te reposer. C’était quand la dernière fois que tu as dormi ?
-         Hier soir Daniel !
-         Ah... euh.. ben.. je suis désolé dans ce cas. Mais je suis sur que des vacances te fera du bien. Allez, tu pourras l’étudié cette technologie. D’abord, il va falloir que l’on relève tout les symboles et qu’on les traduisent. Maintenant, Sam, je dois y allez. Au revoir Jack. Sam.
Il se dirigea vers la porte et me murmura que je l’avais mis dans une super situation. Il ne restait plus que Sam et moi.
-         Euh.. Carter ?
-         Oui colonel, demanda t’elle excédée.
-         Euh.. ça vous dirait de venir avec moi.. à l’extérieur… enfin.. voilà.
Un sourire illumina son visage d’ange.
-         Mais bien sur Colonel.
-         Je peux vous inviter à déjeuner ? Ca changera du mess, n’est-ce pas ?
Elle rigola sous l’allusion de son mensonge.
-         Je vais préparer mes affaires. On se retrouve dans une heure devant l’ascenseur ?
-         Bien Sa.. Carter.
Elle me sourit, et part vers ces quartiers. Je reste encore quelques minutes à admirer la Porte des Etoiles. J’avais de la chance. J’allais manger à l’extérieur avec Sam. Quand j’allais partir pour préparé à mon tour mes affaires, j’aperçu le général en train de m’observer. 
 
            Une heure après. Devant l’ascenseur. C’est fou comme les femmes prennent leur temps. Sam est en retard. Quand enfin je l’aperçois qui trimballe un sac de voyage. Je m’approche et lui prend en plus du mien.
-         Merci, me dit t’elle en me gratifiant d’un sourire.
-         Mais de rien.
On entra dans l’ascenseur, et vingt minutes après, nous étions dans ma voiture, sur l’autoroute, pour aller chez moi.
 
            Il y avait un lourd silence, et je pense que ni moi ni elle voulait le briser. Et pourtant, Sam parla.
-         C’est vous n’est-ce pas ? me demanda t’elle.
-         De quoi ?
-         C’est à cause de vous que je dois prendre une semaine de repos.
-         Oh.. euh.. il se peut que… enfin… oui.. sans doute… Pardon.. m’excusais-je.
-         Maintenant que c’est fait, je ne vais pas vous faire la tête…
Je lui souris, et la détailla de plus près. Elle portait un jeans bleu et une veste en tissu noir. Son t-shirt était bleu. Ses yeux bleus étincelaient, reflétant la lumière extérieur. Il y a si longtemps qu’ils n’avaient pas vu le soleil de ce system solaire. Soudain, la voiture fit une embarder sur la droite. Sam cria. Je réussis à la mettre sur le droit chemin.
-         Mais regardez la route bon sang ! Vous voulez nous tuer ?! s’écria t’elle.
-         Euh.. nan nan.. Mais.. c’est que.. enfin.. non, rien.
Elle me regarda d’un drôle d’air. Je me concentrai sur la route, essayant de ne laisser paraître aucun sentiment sur mon visage. Il fallait être calme.
 
            Ce n’est que une heure après que nous arrivâmes à mon chalet. Je lui donnai la chambre d’amis. Tant dis que nous installions chacun nos affaires, le téléphone sonna. Je décrochai, un peu énervé et fatigué par la route.
 
-         Oui ?
-         Allô ? Oui ?! il y a quelqu’un ?!
-         OUIII !
-         Aah ! ! Je suis contente de vous parler Colonel O’Neill !
-         Mais.. mais qui êtes-vous ?
-         Je suis le psy qui a travaillé à la base de Cheyenne. Le docteur Laya Luchetta. 
-         Ah.. c’était moi qui était sensé vous contacter.
-         Oui, je sais. Mais le docteur Janet m’a téléphoné et quand je n’avais rien à faire, j’ai préféré téléphoner.
-         Super..
-         Nous pouvons nous voir demain entre quatorze heures et quinze. Cela vous convient ?
-         Oui.. C’est quoi votre adresse ?
-         Je viens à domicile.
-         Des psys à domicile ??
-         Oui.. J’ai votre adresse, je passerais donc demain à quatorze heures. Au revoir Colonel.
-         Au revoir.
 
Je raccrochai et secouai la tête. Des psys à domicile, vraiment, c’est n’importe quoi. Sam passe la porte et me sourit.
-         Tu parlais tout seul ?
-         Euh.. non, le téléphone a sonné.
-         Ah .. je ne l’avais pas entendu.. On mange quoi alors ?
-         Euh.. Une pizza surgelé ? il doit bien m’en rester une.
-         Hum.. d’accord.
 
Elle me suivit à la cuisine. J’ouvris la portière du congélateur, et en sortit une pizza.
-         Et voilà notre repas !

Sam ne me répondit pas. Elle me regardait dans le blanc des yeux. Je sentis un frisson m’envahir. Sam avança d’un pas. Mais qu’est-ce que… Je n’ai plus le contrôle de mon corps. Je la prend dans mes bras, et la sert de toute mes force. Je ne veux plus qu’elle parte. Non… Plus jamais. Elle leva la tête vers moi. Je sentais son souffle irrégulier sur mon visage, quand je pus enfin goûter ses lèvres. Je me suis sentis revivre rien quand qu’au contact de ces lèvres. Elle rompu le contact comme on rompt un charme. Je retourna à la préparation de la pizza, sans la quitter des yeux. C’était un baiser chaste, mais ce n’était pas le dernier.

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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