Le Général leur donna un congé illimité afin qu’ils restent avec l’enfant. Ils partirent le soir même dans le Chalet de Jack.
Charly adorait la pêche et surtout les vers de terre. Il s’amusait de tout. Jack l’emmena faire une balade « entre hommes » comme Sam lui avait conseillé. Elle était restée assise sur le ponton, attendant leur retour et laissant la tristesse la submerger. Ils quittèrent le Chalet au bout de trois jours pour rentrer dans le Colorado. Charly voulait découvrir plein de chose. Tous les deux réalisaient ses envies, fêtes foraine, équitation, cinéma, zoo…
Ils regardaient la télévision tous les trois assis dans le canapé.
Sam : C’est fini, il faut que tu ailles au lit Charly
Charly : D’accord, mais avant je veux faire une photo
Jack : Quoi comme photo ?
Charly (prenant le numérique de Sam) : Nous trois, mettez-vous comme ça et moi ici, dites cheese !
Charly avait posé sa mère contre Jack, celui l’entourant, puis il s’était mis entre les deux pour une photo de famille.
Sam : Elle est très réussie, tu es un chef, maintenant au lit !
Charly : Tu viens me lire une histoire papa ?
Jack : Si tu veux
Jack : Que veux-tu que je te raconte ?
Charly : N’importe. Tu sais parfois la nuit j’entends maman pleurer
Jack : Elle est triste, elle t’aime beaucoup
Charly : Moi aussi je l’aime mais je veux pas qu’elle soit triste et toi non plus
Jack : Je sais
Charly : Quand maman souri, on dirait un soleil, dis lui qu’elle ne doit pas pleurer, s’il te plait elle est si belle quand elle rit
Jack : Je verrais ce que je peux faire
Charly : Quand je serais plus là, tu resteras avec elle pour pas qu’elle pleure ?
Jack : Oui
Charly : Promets le moi !
Jack : C’est promis
Charly : Tant mieux, comme ça vous ne serez pas tristes tous les deux.
Jack lui raconta une de leur mission amusante, puis il s’endormi avec son fils. Sam monta voir et les vit dormir à deux. Elle prit une photo et retourna dans sa salle. Comme toutes les nuits, elle cherchait un moyen de sauver son fils, essayant aussi de reprendre l’enquête sur l’endroit d’où il pouvait venir. Peut-être qu’ils pourraient les aider. Mais elle ne trouvait jamais rien.
Jack s’éveilla et se rendit compte qu’il était resté toute la nuit avec Charly. Sans le réveiller, il sortit et descendit l’escalier. Il trouva Sam endormie sur la table au milieu d’un tas de papier. Il passa la main dans ses cheveux blonds et elle ouvrit les yeux
Jack : Vous avez passé la nuit ici ?
Sam : Oui
Jack : Vous avez déjà fait ces recherches des centaines de fois
Sam : J’ai besoin d’essayer !
Jack : Et ?
Sam (jetant les papiers à terre) : Rien ! Je suis capable de faire exploser une étoile, de nous faire passer à travers la planète mais je suis incapable d’aider Charly. Jack, je me sens si inutile pleura t’elle
Jack : Charly m’a parlé de vous hier, il dit qu’il vous entend pleurer la nuit. Je sais que c’est dur mais il ne doit plus vous entendre. Nous devons nous maîtriser
Sam : J’essaie
Jack (ramassant les papiers) Il va descendre, il faut ranger
Sam (après avoir ranger) : Je vais préparer le petit déjeuner dit elle en allant à la cuisine
Jack la suivit, il s’en voulait d’avoir été si dur avec elle. Sam faisait cuire des gaufres d’un air absent. Il s’approcha derrière elle, l’entoura de ses bras, mit sa joue contre la sienne
Jack : Nous y arriverons
Sam : Merci
Jack (lui essuyant les yeux) Le voilà
Charly : Bonjour !
Sam : Bonjour, assis toi, je t’ai fait des gaufres
Jack : Bonjour, bien dormi ?
Charly :Oui, tu as dormi ici papa ?
Jack : Oui
Charly : T’as dormi avec maman ?
Sam (lâchant sa cuillère) : Quoi ?
Charly : Ben oui, papa il a dormi avec toi
Jack : Non, je me suis endormi avec toi dans ton lit
Sam : Pourquoi, tu dis ça ?
Charly : Mon copain, Brian, il dit que ses parents y dorment tous les deux et qu’ils se font des bisous parfois
Sam : Tu sais que c’est différent ici
Charly : Oui mais j croyais
Jack : Tu croyais quoi ?
Charly : A la Kermesse, je vous ai vu vous faire des bisous, alors je croyais que vous alliez acheter un bébé
Sam : Un bébé ne s’achète pas Charly
Charly : On les trouve où alors ?
Jack : Tu te souviens la dame avec le gros ventre dans le parc, tu voulais savoir ce qu’elle avait, tu te rappelle ce que j’ai dit ?
Charly : Oui, qu’elle avait un bébé dans le ventre
Sam : Papa à raison, les mamans portent les bébés dans leur ventre
Charly : Comment il fait pour rentrer, c’est gros un bébé ?
Jack (souriant) : C’est très petit au départ, il grandit pendant plusieurs mois à l’intérieur. Dit en suppliant Sam du regard de l’aider
Charly : Et comment il entre dedans ?
Sam : C’est le papa qui le met. Quand le monsieur et la dame sont très amoureux, ils font un câlin spécial, et c’est comme ça que parfois il y a un bébé
Charly (inquiet) : Ca fait mal ?
Sam (retenant de rire) : Non, Charly
Jack : Pourquoi veux-tu savoir tout ça ?
Charly : Comme ça. Vous n’êtes pas très amoureux alors ?
Jack : Tu es bien curieux ce matin
Charly : Daniel et Général papy disent que c’est parce que vous avez la trouille !
Sam : Tu as parlé de ça avec eux ?
Charly : Oui, ils disent qu’avant vous pouviez vous cacher derrière le règlement et la cour des martiens mais que c’est plus possible et que c’est pour cela que vous avez peur.
Jack : Pas la cour des martiens, la cour Martiale !
Charly : De toute façon j’ai rien compris
Sam : Il n’y a rien à comprendre. Tu veux faire quoi aujourd’hui ?
Charly : L’aquarium et le parc aquatique !
Jack : Ok, vas te préparer
Sam (le regardant partir) : On s’en est bien tiré avec cette histoire de bébé
Jack : Heureusement qu’il n’a pas demandé plus de détail
Sam : J’aurais pas su quoi répondre
Jack : Vous, vous êtes bien débrouillée, un câlin spécial, c’est ça ?
Sam : Que vouliez vous que je lui dise ? Pour les détails, s’il veut, je vous laisse faire
Jack : Daniel ne perd rien pour attendre en tout cas
Sam : Le Général s’en est mêlé aussi !
Jack : Oui mais lui je peux pas le frapper !
Sam : Enfin, aujourd’hui c’est baignade
Jack : Oui, ça ne vous dérange pas si je prends une douche ici ?
Sam : Faites comme chez vous
Jack : J’y vais alors
Sam : Jack ?
Jack : Oui ?
Sam : Je vous ai vu dormir hier soir avec Charly
Jack : Et ?
Sam : Vous étiez à votre place, je veux dire, je me sentais rassurée par votre présence
Jack: Merci, c’est gentil. Autre chose?
Sam (mal à l’aise) :…
Jack : Allez-y, parlez, je vois bien qu’il y a autre chose, je ne vais pas vous manger
Sam : J’aimerai que ….vous restiez ici la nuit, dans la chambre d’amis, je ne veux pas être seule si Charly…dit elle sans finir
Jack : Je comprends, bien sur, je resterai, je ramènerai mes affaires ce soir
Sam : Merci.
Après avoir prit une douche, Jack laissa sa place à Sam et alla voir Charly dans sa chambre en l’attendant. L’enfant jouait avec son jeu vidéo
Charly : Je crois que j’aurais aimé être soldat comme maman et toi si j’avais été grand un jour. Raconta t’il en continuant de jouer
Jack : Je reviens.
Jack sorti de la chambre, en fermant la porte, il posa son front contre celle ci et se mit à respirer lentement pour contenir les larmes qui montaient. Sam sortant de la douche entendit du bruit, elle s’entoura d’une serviette et passa la tête sur le palier. Quand elle vit Jack, elle compris, elle s’approcha.
Sam (l’entraînant) Pas ici, Jack murmura t’elle
Sam le fit entrer dans la salle de bain avec elle, et le fit asseoir sur le rebord de la baignoire. Restant debout face à lui, elle attendit, puis elle commença à lui caresser les cheveux. Jack passa les bras autour d’elle et posa sa tête contre son ventre, laissant couler des larmes. Sam l’encercla de ses bras à son tour, essayant de l’apaiser. Petit à petit il retrouvait son calme.
Sam : Je vous en prie, il y a une heure, c’était moi
Jack : C’est pas facile de ne pas réagir.
Sam : Je sais
Jack (se reculant sans la lâcher) : Vous savez, Charly m’a dit que votre sourire était comme un soleil, il a raison
Sam : Nous, nous efforcerons de sourire pour lui, et aussi pour nous soutenir
Jack : Nous ferons de notre mieux
Sam : N’hésitez jamais à venir me voir ou me parler, si ça ne va pas
Jack : Je le ferais, et vous aussi
Sam : A deux nous sommes plus forts
Jack (lui caressant le visage): Vous êtes merveilleuse, Sam
Jack se rendit compte alors qu’elle ne portait qu’une serviette autour du corps, et qu’il la tenait toujours. Il rougit, Sam comprenant le pourquoi de sa gêne, lui souri, signifiant que c’était pas grave. Il passa la main dans ses cheveux encore mouillés, descendit jusqu'à la nuque et l’attira vers lui pour l’embrasser. Sam se laissa faire, répondant même au baiser. Ce n’était pas le bisou de la kermesse, c’était un vrai baiser, doux et tendre et rempli d’amour. Charly appela
Charly : Papa ?
Jack (reculant) : Je ferais mieux d’y aller
Sam (souriant): Je suis prête dans 10 minutes
Jack (lui donnant un petit baiser) : A tout de suite !
Peu après, ils étaient en train de se promener à l’aquarium, tenant chacun une main de Charly. Celui ci était fasciné par les animaux marins et s’extasiait de tout. Soudain il aperçu le bassin des requins, il lâcha la main de sa mère, la lui mit dans celle de Jack et parti en courant vers la vitre. Jack entrelaça ses doigts avec ceux de Sam. Et ils le rejoignirent. Charly toujours décidé que ses parents devaient être réellement ensembles, marchait maintenant devant eux.
Après la visite, ils se rendirent dans les cabines pour mettre leurs maillots de bain afin d’entrer dans le parc aquatique. Jack et Charly attendaient Sam devant le toboggan qui les ferait pénétrer dans l’aire de jeux. Sam arriva dans un maillot de bain deux pièces noir. Jack failli avoir un malaise en la voyant. Charly le remarque et fut ravi.
Sam : Nous pouvons y aller sourit elle non sans remarquer Jack en maillot
Jack (reprenant ses esprits) : Je passe en premier dit il en s’élançant dans le toboggan.
Il arriva en bas appréciant le contact de l’eau fraîche. Il se plaça de manière à rattraper Charly en cas de nécessité, mais celui ci arriva sans problèmes puis il fit signe à Sam que c’était son tour. Jack la regarda descendre amusé. Charly décréta qu’il voulait faire toutes les attractions, Sam et Jack le suivirent partout. Les toboggans, les jets d’eau, le labyrinthe d’eau, le pédalo et les minis scooters des mers. Sam pu même apprécier Jack sur un simulateur de surf, elle s’était ramassé en une minute mais lui était très doué. Ils laissèrent Charly dans l’aire de jeux des enfants et s’approprièrent deux transats, contents de pouvoir se reposer.
Sam : Regardez le, il est si plein de vie
Jack : Je suis content qu’il ne soit pas obligé de rester couché tout le temps
Sam : Il en profite
Jack : Nous devons faire comme lui, j’aime le voir s’amuser autant
Sam : Moi aussi
Charly (arrivant en courant) : Maman, papa je peux aller au cours de plongée, ça dure une heure ?
Sam : Pourquoi pas
Charly : Venez, il faut votre autorisation
Jack (se levant) : Allons-y matelot !
Charly : Lui, c’est Steve, c’est le prof
Steve: Bonjour Madame, MonsieurJack: Que faut il faire ?
Steve : Juste remplir l’autorisation et revenir le chercher dans une heure
Jack: Ok, voilà !Sam: Nous t’attendons là
Steve : La partie bain chaud est ouverte, il a peu de monde en cette période, vous pouvez y aller pour l’attendre, c’est très agréable.
Sam : C’est une bonne idée, Jack ?
Jack : Je veux bien, à tout à l’heure
Sam et Jack arrivèrent dans l’endroit désigné, il y avait des bains à remous, a bulles, des jaccusi, un hammam… Sam entra d’office dans un bain bouillonnant, Jack la suivit.
Sam : Il faut demander au Général d’installer ça à la Base, c’est génial
Jack : C’est pas une mauvaise idée. S’il accepte, je vous conseille de mettre un autre maillot de bain
Sam : Pourquoi, il est pas bien celui ci ?
Jack : Si, mais avec ça, c’est l’émeute assurée, les hommes de la Base seront aux anges
Sam : J’ai mis cela parce qu’il m’a semblé correct. Il est tout simple.
Jack : Il faudrait juste un peu plus de tissus, pour que les soldats gardent la tête froide
Sam : Vous dites n’importe quoi, il est normal, j’en ai des plus petits.
Jack : Je dis juste que pour les âmes sensibles, un une pièce est préférable.
Sam : Moi qui croyais faire simple
Jack : Vous êtes parfaite, c’est juste que je n’ai pas l’habitude de vous voir dans cette tenue
Sam : Ca vous déplait ?
Jack : Au contraire
Sam (s’approchant) : Tant mieux ! répond elle en l’embrassant
Jack (souriant): Il faut vraiment, ça à la Base
Sam : Je voulais juste savoir si j’avais bien compris ce matin dans la salle de bain
Jack : Et ?
Sam : J’avais bien compris. J’ignore cependant si c’est le bon moment
Jack : Comme nous l’avons dit il y a peu, nous irons lentement mais sûrement.
Sam : A notre rythme, sans rien précipiter
Jack : Oui, je peux quand même faire ça demande t’il en l’embrassant avec passion
Sam : Quand vous voulez !
Ils retournèrent chercher Charly, à l’heure prévue
Steve : Votre fils est très doué, il apprend très vite
Charly : J’ai même eu un diplôme
Sam : C’est fantastique, tu es un pro
Jack : Nous l’accrocherons dans ta chambre
Steve : L’année prochaine, il pourra passer le niveau supérieur
Charly : L’année prochaine je serais mort
Sam se senti défaillir, Jack lui serra la main et dit à Charly de remercier le moniteur avant de partir. Devant la réponse du gamin, celui ci était resté sans voix. Après l’avoir laissé, Charly regarda ses parents
Charly : Vous savez, on peut en parler, j’ai pas peur
Sam : Je sais
Charly : Un jour Daniel m’a dit qu’il y avait le Paradis, il dit que ses parents, ta maman et un autre Charly y sont
Sam : C’est vrai
Jack : Daniel t’as dit la vérité, il y beaucoup de nos amis
Charly : C’est pour ça que j’ai pas peur, je ne serais pas seul, et je pourrais vous voir de la haut
Jack : Je suis sur que tu veilleras sur nous
Sam : Tu seras notre ange gardien
Charly : Oui, et vous aussi vous veillerez l’un sur l’autre
Jack/Sam: Oui.Les jours passaient, ils continuaient à faire un tas de choses différentes, allant même à Disneyworld, pendant deux jours. Charly avait sauté de joie en surprenant ses parents en train de s’embrasser, mais n’avez rien dit, instinctivement.
Ils jouaient tous les trois dans le jardin, quand on sonna à la porte.
Sam (ouvrant) : Bonjour,
Femme : Bonjour, vous êtes Madame O’Neill, la maman de Charly ?
Sam : Oui, à qui ai-je l’honneur ?
Femme : Je suis Elise Andrews, la maman de Brian, un copain de votre fils
Sam : Oui, je le connais, entrez, suivez moi dit elle l’emmenant jusqu’au jardin
Jack : MadameSam : Mon mari, Jack. C’est la mère de Brian
Charly : Il est où ?
Elise : A la maison. Je suis venue inviter Charly à l’anniversaire de mon fils, ce samedi. Nous faisons une petite fête puis les enfants camperont la nuit dans le jardin
Charly : Je peux maman ?
Sam : Je ne sais pas
Charly : S’il te plait, je sais comment prendre mes médicaments
Jack : Laisse le faire
Sam : Ok, tu peux y aller
Charly (criant de joie): Merci
Jack : Laisse-nous 5 minutes
Sam : Madame, Charly est très malade, rien de contagieux mais il est sous traitement
Elise : Nous le surveillerons
Jack : En cas de soucis, il a une alarme autour du cou, il ne doit jamais la quitter
Elise : J’y veillerai. C’est pour cela qu’il ne va plus à l’école, Brian voulait savoir.
Jack : Oui, il n’y retournera plus.
Sam : Ses copains sont les bienvenus ici, s’ils le désirent
Elise : Je préviendrais les autres. Merci de votre accueil, je passerai samedi vers 14h pour le chercher
Sam (la raccompagnant) : Merci, à samedi dit elle en refermant la porte.
Jack : Ne vous inquiétez pas, cela va bien se passer, et ça lui fait plaisir
Sam : J’ai vu.