Citations du moment :
Les femmes préfèrent les hommes, qui les prennent , sans les comprendre, aux hommes, qui les comprennent, sans les prendre. -Marcel Prévost
Imagine

Troubles : Chapitre 6

-Je vous crois, Carter dit-il, avec lassitude.
            -Mon général je voudrais avant que vous me laissiez  continuer les recherches  sur l’antidote que je n’avais pas reprises après notre guérison.
            -Négatif ! C’est parfaitement inutile. Il n’y a rien à faire. Et si je vous ai envoyée sur…
            -C’est pour ça, le coupa t-elle.  Sauf votre respect monsieur, vous pensiez sans doute mourir tranquillement pendant notre absence, mais c’est bien mal me connaître. Je me battrai jusqu’au bout, jusqu’à votre dernier souffle de vie. Pourquoi avoir voulu nous éloigner ?  Vous ne nous faites plus confiance mon général ?
            -Vous ferez exactement ce que je vous dirai  dit-il d’un ton sec.
            -Mais mon général …
            -Vous discutez les ordres d’un supérieur, Colonel ?
            -Non monsieur dit-elle d’une voix étouffée et essayant de se contenir.
            -Je vous ordonne de retourner sur la planète terminer la mission.
            -A vos ordres monsieur dit-elle  en mordant dans les mots, d’une façon irrespectueuse.
Il ne releva pas. Il paraissait   à bout de souffle et au bord de  l’épuisement,  le cœur de Sam se serra, il souffrait visiblement beaucoup. Il était assis à son bureau les bras appuyés sur la table comme s’il voulait  se tenir. Son visage était fatigué, il avait les traits tirés et des cernes sous les yeux. De temps à autre elle voyait dans son regard ce qu’il aurait voulu dissimuler. Mais l’œil exercé de Sam ne s’y trompait pas. Il souffrait le martyre, et luttait de toutes ses forces pour ne pas s’effondrer.  
Elle était obligée de partir, elle obtempéra la mort dans l’âme.
            -Permission de me retirer mon général.
Il fit un geste pour lui dire de sortir.
            -Présentez vous dans une demie heure à la porte des étoiles.
Très raide elle se mit au garde à vous et tourna les talons.


P8H567
Daniel et Teal’c prévenus, l’attendaient. Ils virent tout de suite que cela s’était mal passé. Elle hésitait à tout leur dire puis finalement elle se décida. Ils étaient aussi les amis de Jack et avaient le droit de savoir.
            -Je sais le fin mot de l’histoire Daniel.
            -Vous avez trouvé le rapport ?
            -Non, je pense qu’il n’en a pas fait,  mais j’ai trouvé une petite note qu’a rajouté le général sur un ancien rapport. Vous vous souvenez de P7F206 ?
            -P7F206 ? redit Daniel, ah oui cette planète agricole où nous avons été si bien reçus ?
            -Oui, celle-là, en fait c’est là que nous avons été piégés. Nous avons été empoisonnés sur cette planète et le général aussi.
            -Qu’est ce que vous dites Samantha Carter ? dit Teal’c,  je croyais que c’était pendant notre captivité sur une planète d’Itzamna ?
            -On l’a tous cru, hélas !
            -Mais Jack n’était pas malade ! dit Daniel avec étonnement.
            -Je ne sais pas, mais maintenant il l’est, je peux vous le dire.
            -Et pourquoi êtes vous revenue, ?  vous auriez pu aider le docteur Lassiter à trouver un antidote.
            -Il m’a renvoyée ici avant que j’ai eu le temps de lui expliquer quoi que ce soit.
            -Non, c’est pas vrai ! dit Daniel. Quel abruti ! Toujours  à refuser de l’aide ! Mais pourquoi faut-il qu’il soit toujours aussi orgueilleux ?
Ils parlaient tout en marchant. Un long silence s’établit et ils firent le dernier kilomètre en silence chacun ruminant ses pensées.
            -Et ce traité ça avance ? dit Sam.
            -C’est sur la bonne voix, Thim est un homme très ouvert mais il ne vit pas au même rythme que nous .
            -Et pourtant il faudrait faire avancer les choses plus rapidement. Je suis très inquiète pour le général, et je perds mon temps ici.
            -Demain, nous aurons un contact, je parlerai à Jack. Il m’enverra balader, mais j’ai l’habitude dit Daniel. J’essaierai de le convaincre que votre place est là-bas.
Ils passèrent la soirée à discuter avec Thim et sa famille. Sg1 était logé chez lui, une grande chambre avait été mise à leur disposition.
Sam eut du mal à trouver le sommeil, elle revivait en boucle sa discussion avec Jack et savait que l’Etat Major ne lui ferait pas de cadeau même si c’était au prix de la vie de son général. Mais finalement  elle ne regrettait pas d’avoir tenté.  Ce qu’elle regrettait c’est de ne pas avoir réussi. Quelle perte de temps !  et le temps il n’en a plus beaucoup pensa Sam le cœur serré par l’angoisse.
A 14 heures le lendemain, ils établirent le contact avec la base.
            -Laissez moi faire dit Daniel.
Une voix jaillit du MALP.
            -Alors cette mission ?  entendirent-il.
            -Bien Jack,  ça avance ,dit Daniel,  nous sommes  très bien reçus et tout se passe au mieux, c’est pour ça que je pense que la place de Sam n’est pas ici, je pourrais très bien me débrouiller seul avec Teal’c.,
            -Daniel, quand on vous demandera de penser, je vous ferai signe dit Jack avec ironie.
Daniel soupira.
            -Vous êtes une vraie tête de mule, on essaie de vous aider.
            -M’aider à quoi ? Faites votre boulot, c’est tout ce que je vous demande. Rien à ajouter sur la mission ?
A ce moment Sam se plaça devant la camera du MALP pour être visible de Jack,
            -Mon général, en ce qui concerne l’antidote, j’ai une idée. J’aimerais en parler avec le docteur Lassiter.
Il y eut un blanc au bout du vortex. Sam ne pouvait pas voir Jack mais elle pouvait presque entendre ses neurones fonctionner à grande vitesse. Comment céder sans en avoir l’air, et sans perdre la face !
            -C’est d’accord colonel, vous pouvez rentrer.
            -Merci monsieur dit-elle heureuse d’avoir enfin le feu vert.


Base de Cheyenne Moutain.
Elle rentra à nouveau dans la base, le général était dans la salle de contrôle.
            -Je vais directement à l’infirmerie mon général dit-elle en voyant son supérieur.
            -Allez-y lui dit-il.
Et sans un regard pour elle il fila directement dans son bureau.
           
Elle eut le plaisir de retrouver Timothy  Harlow qu’elle n’avait pas vu depuis des années.
            -Comment vas-tu Sam ? demanda t-il en la serrant dans ses bras.
            -Maintenant que tu es là, beaucoup mieux dit –elle.
            -Un sacré casse tête que nous avons là dit-il. Tu vois ces échantillons de sang, c’est le tien pendant ton empoisonnement et après, et il n’y a aucune différence. Il en est de même pour Teal’c et Daniel. Je pense qu’il s’agit d’un problème d’ADN. Mais pour le moment il faut attendre. J’ai mis en route une batterie de tests, mais nous n’aurons pas de réponses avant deux jours.
            -Tu peux m’expliquer ?
            -Je pense que le général O’Neill dont l’ADN a été marqué par les Asgards présente une résistance plus grande au poison. Heureusement pour lui, parce  autrement il serait déjà mort.
            -l’ADN j’y avais pensé aussi. Moi aussi je suis étonnée que la forme de la maladie chez le général soit aussi différente de la nôtre, à Teal’c, Daniel et moi. Et puis il m’est venu une autre  idée dit Sam.  As-tu lu le rapport de mission sur la cité des Anciens ?
            -Non
            -Je te le ferai parvenir. Mais pour l’instant l’important c’est tu saches ce qu’a fait le colonel. Pour vaincre Anubis le seul moyen était de trouver une arme des Anciens. Le colonel O’Neill a donc pour la deuxième fois téléchargé dans son esprit toute la connaissance des Anciens. Mais  ce faisant il a acquis un nouveau pouvoir, qu’il n’avait pas eu la première fois , le pouvoir  de guérison. Sur le vaisseau il a guéri Bratac d’une très grave blessure à l’abdomen rien qu’en  posant sa main sur son ventre.
            -Impressionnant !  dit Timothy  mais pas très scientifique.
            -Je le reconnais dit Sam en souriant, mais je me demandais s’il ne restait pas chez le général un reste de ce pouvoir de guérison.
            -On ne se guérit pas soi même dit Harlow !
            -Non, mais peut être que ce pouvoir de guérison a entraîné des modifications  chimiques au niveau des cellules du cerveau du colonel et qui lui a permis de mieux résister au poison.
            -Mais il n’a plus le savoir des anciens ?  N’est ce pas ?
            -Non,  Thor lui a retiré la connaissance des Anciens après un long passage dans une capsule de cryogénisation. Mais ce pouvoir n’est pas du domaine cognitif mais du domaine chimique ou au niveau des neurotransmetteurs, on ne sait pas très bien, quelle zone du cerveau est concernée. Il a pu en conserver une partie.
 -Oui, c’est possible, mais comment le savoir ?
            -Ça ce n’est pas mon domaine, mais plutôt le tien Timothy !
            -Oh non ! répondit en riant  le savant, mon travail consiste plutôt à disséquer l’ADN et à en traquer tous les mystères.
            -Quel est ton plan ?
            -Pour le moment je n’en ai pas hélas. Nous n’avons pas les connaissances nécessaires pour étudier un poison invisible.
            -Et si on cherchait un peu du coté de ce Cosimo Ruggieri ?  dit Sam. Il parait qu’Itzamna  a appris beaucoup sur lui en lisant ses vieux grimoires.
            -Je sais que c’était un savant spécialiste des poisons. 
            -Tu as entendu parler de l’ Aqua Tofana ? Ce poison indétectable ?  
            -Indétectable à l’époque ! dit Tymothy,   N’oublie pas que Cosimo Ruggieri était l’astrologue de Catherine de Médicis, et qu’ ils n’avaient pas les moyens d’investigation  que nous avons maintenant.  D’autre part  c’était un poison qui rongeait les intestins, rien à voir avec celui qui nous préoccupe aujourd’hui. Ce n’est sûrement pas ce poison.
            -Oui tu as raison.
            -Tout à l’heure tu m’a parlé de vieux grimoires ?
            -Oui, c’est Daniel qui nous en avait parlé au cours d’un briefing. Itzamna aurait trouvé de vieux manuscrits de Ruggieri. Mais ça me donne une idée, il doit bien y avoir encore des écrits de cet astrologue. Si ça se trouve la formule du poison ou et de l’antidote sont dans ces écrits.
            -C’est ce que je pensais  Sam, il faut chercher de ce côté, c’est une piste intéressante.
            -Daniel doit absolument revenir de la planète on a besoin de lui ici. 
           
Sandra qui avait entendu la fin de leur conversation intervint :
            -Il faut que je vois le général pour son traitement, vous pourriez lui en parler. Mais je vous souhaite bien du plaisir, il n’est pas très ouvert en ce moment.
            -Vous avez parlé d’un traitement docteur ?
            -Non en fait , ce sont plutôt des antalgiques, parce naturellement je n’ai rien de curatif.
Quelques minutes plus tard O’Neill les retrouvait dans le bureau de Sandra. Elle lui avait demandé de venir immédiatement.
            -Oui ? Qu’il y a t-il docteur dit-il d’une voix froide sans regarder  ni Harlow, ni Sam.
Ce fut Timothy qui prit la parole et lui expliqua les conclusions auxquelles ils étaient arrivée et la présence indispensable de Daniel.
Il soupira et céda.
            -Puisque tout le monde conspire dans mon dos, dit-il avec un pâle sourire c’est d’accord, je vais envoyer SG16 négocier ce traité.
C’est à ce moment qu’il vit le visage de Sam. Elle était pâle, et soucieuse, cela se voyait à un froncement de sourcils qui ne lui était pas habituel. Il ne dit rien, garda pour lui ses réflexions mais songea avec un certain soulagement que si quelqu’un réussissait à le sauver, ce serait elle, avec son opiniâtreté et son courage pour braver les ordres au mépris de sa carrière.
Cela le réconforta un peu. Mais il ne voulait se faire aucune illusion. D’ailleurs la douleur l’empêchait de raisonner sainement, et il se refusa à y réfléchir davantage. Il vivait au jour le jour depuis l’annonce de son empoisonnement.
            -Je retourne dans mon bureau dit-il au médecin.
            -Vous seriez mieux à vous reposer mon général.
            -J’aurai tout le temps de me reposer quand je serais mort, dit-il froidement.
A cette phrase Sam blanchit jusqu’aux lèvres. Jack se retourna à demi comme s’il regrettait ses paroles. Puis haussant les épaules il quitta la pièce.
Daniel et Teal’c revinrent dans la soirée. Daniel passa d’abord voir Jack qui était toujours dans son bureau.
            -Vous travaillez encore Jack ? Personne ne vous remplace ?
            -Non pas encore, et puis je mets mes affaires en ordre.
            -Vos affaires ?
            -Oui, je ne m’en suis jamais beaucoup occupé ! Par négligence sans doute,  j’avais toujours autre chose à faire. Et puis vous savez Daniel ça n’a jamais tué personne !
Le coup d’œil glacé de Jack dissuada Daniel de poursuivre sur ce registre. Cependant  il comprenait le pessimisme de Jack, sa situation était dramatique.
            -Jack, dit-il  dans les dossiers que j’ai à ma disposition je n’ai pas trouvé grand chose sur Ruggieri, seulement quelques pages de manuscrits que mon équipe est en train de traduire. En attendant je voudrais retourner sur la planète où Itzamna a été tué, je pourrais peut être les trouver ces fameux bouquins. Qu’en pensez-vous ?
            -Il ne doit pas rester grand-chose du temple il a été détruit par l’attaque que nous avons essuyée. Enfin je suppose, il y avait des flammes, de la fumée, mais je n’ai pas été voir de plus près.
            -On peut aller voir peut être ?
            -La planète a du être envahie par un Goa’uld, ou des jaffas, je ne sais pas qui a frappé. C’est très dangereux d’aller là bas ; et je ne veux pas mettre des hommes de la base en danger pour mon profit personnel.
            -Je vous reconnais bien là Jack. Mais on pourrait envoyer un MALP d’abord pour surveiller les alentours de la porte, et tenter une expédition après.
            -C’est d’accord Daniel, allons-y.
Ils se rendirent tous les deux dans la salle de contrôle et un MALP fut envoyé immédiatement vers la planète d’Itzamna.
Les première images montrèrent des jaffas près de la porte.
            -Vous voyez bien Daniel personne ne doit se rendre sur la planète, dit O’Neill avec un air désabusé.
            -Attendez Jack. Faites faire un tour de 180 ° à la camera dit-il au sergent Siler.
            -Regardez reprit Daniel, il y a des jaffas de plusieurs Goa’ulds, je vois des symboles différents sur leur front, Apophis, Sokar, Baal…
            -Des jaffas rebelles ? fit O’Neill.
            -Oui, bien sûr, et  n’est-ce pas Raknor qui arrive ?
           
            -Raknor ?  dit-il en parlant dans le micro, c’est Daniel Jackson
            -Bonjour  dit le jaffa, j’ai en effet reconnu votre sonde.
            -Ainsi c’est vous qui avez bombardé la planète et tué Itzamna ?
            -En effet et je peux dire qu’il est mort, et bien mort. Encore un faux dieu de disparu.
            -Nous avons besoin d’aller sur la planète dit Daniel, pour retrouver de vieux manuscrits  dans le palais d’Itzamna.
            -Il ne reste pas grand-chose du palais.
            -Nous envoyons une équipe.
            -Entendu on vous attend.
Pendant ce temps là, SG13 s’était préparé et était prêt à partir.


Planète d’Itzamna.
L’accueil fut loin d’être chaleureux. Ils arrivèrent devant un parterre de jaffas l’arme au poing et l’œil menaçant. Sur un signe de Raknor ils baissèrent leur lance.
            - Excusez-nous major , dit-il à Warren,  mais nous sommes très méfiants. Cette planète est très convoitée et nous sommes toujours sur nos gardes. Qu’est ce que vous cherchez exactement ?
            -De vieux manuscrits.
Le major Warren avait eu l’autorisation de raconter succinctement ce qui était arrivé à SG1.
Raknor se radoucit :
            -Et comment vont-ils maintenant ?
            -Le colonel Carter, le docteur Jackson et Teal’c sont guéris. Mais le général O’Neill est aussi contaminé et nous recherchons les vieux grimoires, car il y a sûrement la description du poison et de son antidote.
            -Je ne garantis par qu’il reste quelque chose.
Tout avait  été dévasté, de vastes cratères creusés par les bombes, et les ruines des quelques habitations en faisait une planète sinistre. Malgré son habitude Warren frissonna et fit accélérer le pas.
Du palais, hélas, il ne restait pas grand-chose. Tout ce qui avait pu être sauvé l’avait été, des pans de murs noircis se dressaient  vers le ciel tels de sinistres colonnes.
Warren soupira :
            -En effet il ne reste presque plus rien. Mais je suppose qu’Itzamna gardait ses objets  les plus précieux dans des endroits secrets et à l’abri de la destruction.
            -C’est possible en effet, il y a de grandes caves sous le palais, elles n’ont pas été détruites mais elles sont vides.
            -Pouvons nous y faire un tour ?
            -Je ne vois pas ce que cela vous donnerait de plus puisqu’il n’y a rien.
            -Vous n’avez rien vu,  nuance ! dit Warren en souriant, mais vous ne cherchiez rien du tout.
            -Très juste dit Raknor, je vais vous faire accompagner.
            -Nous pouvons y aller seuls, dit Warren.
            -Je ne préfère pas dit Raknor sèchement.
            -Vous vous méfiez de nous ? Pourtant au nom de notre ancienne amitié je vous demande de nous faire confiance.
Raknor plongeant ses yeux au fond de ceux du jeune major, n’y lut que de la franchise et un désir profond de réussir sa mission.
            -C’est d’accord, mais faites-nous part de vos trouvailles.
            -C’est entendu.
Warren et ses hommes prirent un  petit escalier qui descendait sous la grande salle du palais.  L’odeur acre de l’humidité et du renfermé les prit à la gorge.
Ils aboutirent dans une immense salle aux murs de pierres suintantes. Apparemment il n’y avait rien. La salle était vide.
            -On se partage le travail dit Warren, Philips vous prenez le mur du fond,  Pheeps et White respectivement à droite et à gauche. Je prends le mur d’entrée.
Pendant plus d’une heure ils sondèrent les murs, tapant méthodiquement sur chaque pierre. C’étaient de grosses pierres  grises  et carrées, une sorte de granit brut très compact. Pas facile de voir s’il y avait une pierre creuse.
Et pourtant il y en avait une.
            -J’ai quelque chose dit White. Avec un burin , ils descellèrent la pierre, et mirent à jour une cache assez profonde. Warren vivement pointa sa lampe jusqu’au fond, il fit un « oh » de frustration. La cache était vide.
            -Il n’y a rien ici, allons plus loin.
La nuit était tombée depuis longtemps qu’ils cherchaient encore. Quand White eut l’idée de regarder à nouveau au fond de la cache.
Il tata le mur au fond qui rendit un bruit étrange. Comme s’il y avait une double cavité. Il appela Warren  qui lui ordonna de creuser. La deuxième cache apparut, elle était petite et entourée de bois comme pour mieux protéger l’objet qu’elle contenait. Il y avait un petit coffre  en bois de rose avec une  combinaison.
            -On l’ouvre monsieur ? demanda White.
            -Non, on le rapporte tel quel au SGC, c’est peut être piégé.
            -Mais si le manuscrit n’est pas dedans ?       
            -Alors on continuera à chercher. Puisque c’est vous qui l’avez trouvé, vous allez rentrer avec cet objet et le remettre aussitôt au docteur Jackson. Vous me tiendrez au courant. Nous pendant ce temps là ,je vais prévenir Raknor de notre découverte et  nous continuerons de chercher.


Base de Cheyenne Mountain. Labo de Sam.
Le petit coffret de bois avait été posé délicatement sur une paillasse du labo de Sam. Le jeune femme n’y touchait pas mais l’observait avec une loupe sur toutes les coutures pour essayer de trouver un détail important sur l’extérieur de l’objet. Apparemment il n’y avait rien. C’était un coffret sculpté, Daniel y reconnut les attributs d’Itzamna, le soleil et la lune, un spectre, et quelques inscriptions qui traduites ne donnèrent aucune indication sur le contenu du coffret ni sur son éventuel danger.
            -Passez-le  aux rayons X dit Sam au lieutenant Graham  Simmons.
            -Tout de suite mon colonel dit le jeune homme.
On voyait l’intérieur du coffret qui paraissait vide, aucune partie métallique pour intercepter les rayons. Cependant à l’intérieur près de l’ouverture une petite masse était visible, mais impossible à déterminer, il fallait faire des recherches complémentaires.
L’IRM put déterminer que le coffret contenait bien  un livre et mais aussi révéla qu’il y avait un petit mécanisme d’autodestruction qui se déclencherait probablement à la moindre tentative d’ ouverture non autorisée.

 

Infirmerie
Le docteur Lassiter avait obligé le général O’Neill à rester à l’infirmerie. Celui-ci trop épuisé n’avait pas résisté longtemps.
Maintenant il était couché en chien de fusil pour soulager la douleur de son dos  des nutriments et des antalgiques coulaient dans ses veines. Il ne dormait pas, luttant pour rester éveillé.
            -Vous ne devez pas lutter contre le sommeil mon général, vous vous épuisez inutilement.
            -Si je dors je ne me réveillerai pas dit-il d’une voix étouffée.
            -Non, mon général,  votre état n’est pas si grave malgré les apparences et  vous avez besoin de sommeil, cela ne peut vous faire que du bien. D’ailleurs je ne pense pas que vous teniez  longtemps.
            -Ah ! fit-il avant de fermer les yeux, ses paupières étant devenues beaucoup trop lourdes.
Sandra fit poster une infirmière en permanence dans la chambre du général, car elle était loin d’afficher l’optimisme qu’elle avait montré en sa présence.
Le général était mourant,  elle le savait… et lui aussi.

Le docteur Lassiter avait obligé le général O’Neill à rester à l’infirmerie. Celui-ci trop épuisé n’avait pas résisté longtemps. Maintenant il était couché en chien de fusil pour soulager la douleur de son dos  des nutriments et des antalgiques coulaient dans ses veines. Il ne dormait pas, luttant pour rester éveillé.            -Vous ne devez pas lutter contre le sommeil mon général, vous vous épuisez inutilement.            -Si je dors je ne me réveillerai pas dit-il d’une voix étouffée.            -Non, mon général,  votre état n’est pas si grave malgré les apparences et  vous avez besoin de sommeil, cela ne peut vous faire que du bien. D’ailleurs je ne pense pas que vous teniez  longtemps.            -Ah ! fit-il avant de fermer les yeux, ses paupières étant devenues beaucoup trop lourdes. Sandra fit poster une infirmière en permanence dans la chambre du général, car elle était loin d’afficher l’optimisme qu’elle avait montré en sa présence. Le général était mourant,  elle le savait… et lui aussi.


Labo de Sam.
            -Heureusement que le major Warren a eu la bonne idée de laisser le coffret fermé dit Daniel avec une peur rétrospective.
            -Le major Warren connaît son métier dit Sam,  c’est un excellent militaire habitué aux missions spéciales et il sait qu’on ne doit jamais forcer une serrure avant de savoir s’il n’y a pas de danger.
            -Il y a pourtant un truc qui n’est pas clair dit le lieutenant Graham Simmons. Si Itzamna a protégé ainsi ce coffret c’est qu’il devait y tenir. Alors pourquoi le faire exploser en cas d’ouverture ? Il aurait aussi perdu le contenu !
            - Mais c’est un risque qu’il a préféré prendre. Je suppose maintenant que si on a la bonne combinaison le coffre doit s’ouvrir facilement, dit Daniel.
            -Oui mais comment trouver la bonne combinaison ?  je suppose qu’on a pas le droit à l’erreur, reprit Graham.
            -En effet dit Sam.
            -C’est vraiment rageant d’avoir le livre à la portée de main sans pouvoir y toucher dit Daniel.
Sam réfléchissait à toute allure, le temps pressait.
            -le code est manuel avec 7 molettes. Cela fait une infinie possibilité de combinaison. Je vais installer un petit dispositif de détection de codes relié à un puissant logiciel.
Sam mit en route son programme, et les différentes combinaisons commencèrent à défiler à grande vitesse.
            -Comment ça marche demanda Daniel ?
            -le logiciel va chercher d’abord le premier chiffre, puis le second jusqu’à ce qu’il trouve le code complet.
            -Ah comme dans « War Game » dit le lieutenant Simmons.
Daniel et Sam le regardèrent, impavides
            -le film sur le  gamin qui avait scratché les ordinateurs du pentagone !
            -Ah ! oui je me souviens de ce film dit Sam, en effet lieutenant c’est un peu ça.
            -Ça  va demander combien de temps Sam ? demanda Daniel.
            -Rapidement je pense, regardez il y a déjà 4 chiffres d’affichés.
            -Vous avez vu : ITZA  c’est pas vrai, il a pris son nom comme code ! C’est incroyable l’orgueil de ces Goa’ulds, et leur bêtise. On peut arrêter la machine Sam on a trouvé.

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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