Chapter 7
« Not existing person »
J’avais l’impression de tourner dans le noir. Ou peut être dans de la gelé noir. Oui, c’est sa. Plus j’essayais de sortir de se pot en plastique plein de gelé, plus je m’englué. J’étais toujours assis sur le siège, face à l’écran de l’ordinateur. Et celui-ci continué de montrer cette même phrase : « Personne non existante ». Pourtant, j’étais sur que j’avais vu quelqu’un aujourd’hui. La main sur la souris, j’élargis le champ de recherche et tapai juste : « Laya Luchetta ». Bizarrement, la réponse fut la même laconique et monotone phrase : « Personne non existante ».
- Mais il doit bien exister une Laya Luchetta quelque part sur Terre ! m’emportais-je.
Sam se tourna vers moi avec une lenteur incontrôlé.
- Jack, qu’est-ce que c’est cette histoire ?
- Je ne sais pas moi même… murmurais-je… Je l’ai pourtant vu. J’en suis sur.
Il eut un blanc. Sam prit son téléphone portable.
- J’appelle Janet, on a un problème là. Tu me certifies que tu as vu cet après-midi une personne qui n’existe pas.
Je ne dis rien. Elle avait raison. Je deviens fou… Je baissai la tête en signe de soumission, tandis qu’elle approuvait. Sam composa le numéro et colla le petit appareil à son oreille.
- Allô ?… Oui, c’est moi, Sam… Oui, on a un problème… genre grave… Jack.., Le colonel O’Neill dit qu’il a vu ton psy aujourd’hui… le problème ? Ben, cette personne n’est pas celle qui faut… Oui, elle s’appelle Laya Luchetta…. Je sais que l’autre psy s’appelle Audrée Laforgue !… Oui.. Mais il y a plus bizarre, on a tapé le nom de cette fille sur le site de recherche de l’armée…. L’ennui, c’est que cette personne n’existe pas !
Elle s’éloigna tout en parlant. Un frisson parcourut ma colonne vertébral. La tête entre les mains, je donnai un coup de pied dans le bureau. Je pouvais être enfin avec Sam, et voilà que j’ai un p****n de problème de m***e ! Pourquoi cela devait m’arriver à moi ! Je sentis un goût amère dans ma bouche. Je m’étais mordu la langue, et je me mettais à saigner. « Manquais plus que sa… ».. j’essuyai d’un revers de manche le sang qui perlaient de ma bouche, quand soudain, Sam revint.
- Jack, on doit rentrer à la base, maintenant. Janet dit que sa peut être grave….
- Sam… je dois rester encore un peu. Je suis sur qu’elle va revenir demain pour le rendez-vous, lui dis-je en lui attrapant le bras.
- Jack, cette personne n’existe pas. Elle ne peut donc pas venir.
- Qui sait ? C’est peut-être une extraterrestre. S’il te plait. Juste aujourd’hui. Fais moi confiance Sam.
Elle me fixa droit dans les yeux. Elle gémit doucement, en proie à un doute certain.
- Jack… je.. cette personne n’existe pas !
- Si c’est une aliène, il est normal qu’elle ne soit pas dans notre base de recherche , remarquais-je en haussant les épaules.
- Oui… mais.. qu’est-ce que te voudrait cette aliène ?
- Je ne sais pas, et le seul moyen de le savoir, c’est d’attendre demain. S’il te plait Sam…
Elle baissa la tête. Elle avait peur pour moi, c’était évident. Mais je voulais savoir ce que cette aliène attendait de moi.
- Bien. On attend jusqu’à demain après-midi. Puis on rentre à la base. Quoi qu’il se passe. D’accord ?
- Ok.
- Promis ? me demanda t’elle.
Je la regardai de mes yeux marrons chocolats (miam !). Et lui murmurai un « promis ». Elle se blottit dans mes bras. Nous restâmes un moment ainsi, sachant chacun que nous avions frôlé la crise. Je caressai ces cheveux d’un air distrait, quand elle recula qu’un pas sous mon air étonné, et sécha ses larmes.
- Bon, on va la manger ton omelette ?
Un petit oui, fut ma seule réponse.
La fin du repas fut assez silencieux, malgré quelques maigres tentatives d’humour de ma part, et de changement de sujet pour Sam. Je débarrassai rapidement la table, en effet, il commençait à se faire tard. Minuits et demi. Sam tombait de fatigue, et je dois dire que je n’étais pas très frais moi aussi. Cette histoire d’extraterrestre m’avait épuisé. Et des questions auxquelles je n’avais pas de réponses me tournaient dans la tête, comme : « Pourquoi m’a t’elle contacté ? Pourquoi se faire passer pour un psy ? Comment elle a su que je devais voir un psy ?… ». Puis,Sam s’excusa, mais elle ne tenait plus debout. Elle partit dons se coucher, et je du me contenter d’un petit bisou. Pour ma part, je décidai de prendre une bonne douche. Je me déshabillai rapidement et rentrai dans l’habitacle. Je mis l’eau chaude et me plaça sous le jet brûlant.
Sam, de son côté, ne trouvait finalement pas le sommeil. Son petit tour à l’Université l’avait enchanté mais aussi fatigué. Elle s’était glissée rapidement sous les draps dès qu’elle s’était mis en pyjama et avait quitté Jack qui était partit prendre une douche. Là où elle était, elle entendait l’eau circuler dans les tuyaux montrant que Jack n’avait pas finit. Elle s’enfonça plus profondément sous les draps. Cette histoire d’extraterrestre l’avait épuisé. Mais, surtout, elle ne voulait pas rentrer à la base, en dépit de ce qu’elle avait affirmé à Jack. Elle ne voulait pas rentrer car cela aller mettre fin à leur idylle. Cet amour impossible. Sam ne voulait pas recommencer comme ces sept dernières années. Mais elle pensait aussi qu’elle n’avait pas le courage de taper du poing sur la table et dire que c’était comme sa, que si le général ne voulait pas de sa relation avec Jack se fasse, et bien il perdrait deux de ces meilleurs éléments. Et, elle n’était pas sur que Jack veuille bien tout sacrifier pour elle. Sam aussi ne savait pas. En faite, elle ne savait rien de ses envies et de ce qu’elle savait. Par contre elle était sur qu’elle ne voulait pas quitter Jack. C’est sur cette idée que le sommeil se fit plus fort, et elle s’endormit avec le beau visage de son amant en tête.
J’éteignis l’eau et sortis en frissonnant de la douche. Je m’essuyai partiellement et m’accrochai la serviette autour des hanches. J’allais pour prendre mon pyjama, quand je remarquai cette forme dans mon miroir. Une fille. Je me retournai précipitamment et me retrouvai face à Laya. Elle me sourit, un sourit plein de dents blanches qui illumina son visage. Je trésaillai.
- Mais qu’est-ce que vous foutez là ? criais-je.
- Jack, voyons, ne criez pas. Vous allez réveiller Sam.
J’assurai ma serviette un peu mieux sur mes hanches, et pointai un doigt menaçant sur l’aliène.
- Qu’est ce que vous me voulez ?
- Moi ? Vous aidez, répondit simplement la jeune fille en repoussant me doigt.
Je me tus. Étonné. Surpris. J’ouvrais une large bouche telle un poisson rouge.
- Qui êtes-vous ? demandais-je finalement.
- Ah… soupira t’elle, je savais que l’on arrivait à cette question.
Je la regardai sans sourcillé.
- Je suis… vous.
Là, je dois dire que tout est devenu flou. D’après ce que ma raconter Laya, ma tête a heurté le lavabo. En effet, deux minutes après, quand la terre cessa de tourner, je me relevai, avec un peu de sang qui coulait le long de ma tempe droite.
- Vous… vous êtes moi ? demandais-je éberlué de ce qu’elle venait de m’avouer, et d’être « tomber dans les pommes » aussi facilement.
- Oui. Enfin, je suis vous, et une petite partie de Maât.
- Maât ? répétais-je encore sonné.
- Oui. Vous vous souvenez du voyage dans une autre réalité alternative.
- Et comment…
- Et bien, Maât a décidé de vous aider en implantant en vous une toute petite partie d’elle. Cette partie, dont je suis constituée, m’a réveillé en vous..
Je me frappai la tête contre ma main. Déjà que je ne comprenais pas Sam, voilà que j’avais une Laya sur le dos !
- Bon… si j’ai bien compris, vous êtes.. moi, et vous voulez m’aider…
- En effet.
Laya c’était adossée contre le mur carrelé de ma salle de bain. Elle me souriait tranquillement. Moi, on avait l’impression que je revenais de guerre. Du sang sur le visage et les mains. Les cheveux en batailles. Les yeux un peu fou. Je secouai la tête. Tout ceci était vraiment trop bizarre.
- Maintenant, vous allez vous coucher. Demain matin, vous rentrerez à la base. Et Maât trouvera… un autre moyen de vous aider.
- M’aidez en quoi ?
- Et bien, à reprendre votre travail ! Vous savez très bien que le général Hammond ne vous laissera pas reprendre le travail comme sa.
Je hochai la tête en signe affirmatif. J’allai pour me coucher quand la serviette glissa le long de mes jambes.
J’ouvrai les yeux. Ma chambre. Mon lit. Je me frottai les mains sur mon visage, tentant d’effacer le manque de sommeil. Je me tournai vers Sam précautionneusement pour essayer de ne pas la réveiller … mais elle l‘était déjà. Elle avait ces beau yeux bleus ouverts, et elle me regardais.
- Bonjour toi… murmurais-je d’une voix pâteuse.
- Bonjour, répondit Sam.
Je baillai quand elle se leva.
- Où tu vas ?
- Déjeuner. Alors, tu n’as pas changer d’avis à propos de cette aliène ?
Mon esprit embrumé mis cinq secondes pour comprendre de quoi elle parlait. Je frottai une énième fois les yeux, et répondis d’une voix encore ensommeillée :
- Si. En faite, c’est pas une aliène, c’est moi. Et elle enfin… moi, je veux m’aider. Avec l’aide de Maât, elle, moi… enfin… voilà. Mais, faut que Maât m’enlève de moi… parce que d’après moi, qui n’est pas entièrement moi, ben, c’est pas la bonne solution pour m’aider à retrouver mon travail, expliquais-je avec de grands signes.
Sam me regardait comme si j’étais fou. Dix secondes de plus pour comprendre ce que j’avais dit. Je me frappai la tête contre ma main droite.
- Ce n’est pas ce que je voulais dire, me repris-je en me redressant, en faite, Maât m’a implanté une partie d’elle, sans me demander mon avis en parlant, et cette partie à réveiller un truc en moi, et ce truc c’est Laya !
Je vis Sam prendre son portable lentement.
- Et non, je ne suis pas schizophrène. Sam. Écoute moi. On va rentrer maintenant à la base, et Maât va tout expliquer. OK ?
- Jack, tu me fais peur.
Je sursautai, et me levai. Je serrai Sam contre moi.
- Sam… fais moi confiance. Tu sais bien que Maât est une goa’uld très puissante. Elle a le pouvoir de faire sa. Elle a été sensible à ma « détresse » je pense.
Sam ne répondis rien. Je respirai un instant son parfum.
- Et je pense qu’elle voulait se faire bien voir par moi. Enfin.. voilà, on va rentrer, et cette Laya va disparaître de ma vie, murmurais-je déterminé.
Sam hocha de la tête.
Tout ce qui c’était passé en moins d’une journée lui faisait tourner de l’œil. Et puis, surtout, Sam était triste. Elle et Jack allait rentrer à la base encore plus tôt que prévu. Elle n’était resté que deux jours avec Jack, et cela ne semblai pas le déranger. Il mettait les bagages dans le coffre de sa voiture en sifflotant. Sam savait très bien que son colonel n’aimait pas trop les goa’ulds, gentiment surnommé Serpent par celui-ci, et que Maât sois maintenant une partie intégrante du SGC devait l’énervé. Alors quand plus, elle avait usé de sa technologie ou autre sur lui, cela devait vraiment le mettre hors de lui même. Jack fit un signe en sa direction, Sam entra dans la voiture suivit de Jack. Il lui sourit, et Sam sentit son cœur battre plus fort. Et la voiture démarra.
J’étais triste. J’allais devoir faire comme si de rien n’était avec Sam. On rentrait à la base encore plutôt que prévu. Je sifflotai pour me donner une certaine contenance tandis que je ranger les bagages dans la voiture. J’étais en colère contre moi même. En colère de ne plus avoir de courage. J’avais bien réussi à lui dire que je l’aimais. Alors, pourquoi était-ce plus difficile de le dire au général. Enfin, de dire au général que j’aime Sam. Je fis un signe à Sam que nous partons. Elle entra dans la voiture sans un mot. Je m’installai sur le siège du conducteur et j’adressai un sourire à Sam auquel elle répondit par une pâle copie de celui-ci.
Le voyage fut très silencieux. En faite, ni moi ni Sam n’avait parlé. On s’est contenté de quelques regards. Je pense que nous étions tout les deux très triste et que nous ignorions de ce qu’allait devenir notre relation. Après une heure de voyage, je garai ma voiture dans la parking de la base. Sam descendit en première, et je la suivit. Je pris les bagages, et nous primes l’ascenseur.
- Je… Sam… vraiment… je suis désolé.
Elle ne dit rien, mais se tourna vers moi. Elle eut un triste sourire.
- Moi aussi je suis triste. Mais on va trouver une solution….
- Sa fait sept ans que l’on cherche ! m’emportais-je.
Sam cligna des yeux. Je regrettai aussitôt d’avoir crier. Je ne méritais pas Sam. J’étais qu’un vieux ours mal léché. Je baissai la tête.
- Désolé Sam… Désolé, murmurais-je en même temps que les portes de l’ascenseur s’ouvrirent.
- Moi aussi…
Nous sortîmes et je lui rendis son sac. Nous aillions nous séparer quand Daniel arriva en courant vers nous.
- Vous êtes enfin là ! s’écria t’il.
- Ah petit scarabée ! Tu m’as manqué toi aussi, ironisais-je.
Daniel secoua la tête. Il ne semblait pas bien. Il avait du courir, car il respirait difficilement. Il tentant vainement de respirer tranquillement. Il devait ce passer quelque chose. Quelque chose de grave. Je perdis aussitôt mon sourire et mon air de vacancier pour redevenir le colonel O’Neill. Un soldat, un chef froid.
- Qu’est-ce qui se passe Daniel ? demandais-je.
- C’est.. c’est Maât !
J’échangeai un regard avec Sam.
- Qu’est ce qu’elle a ? demanda celle-ci.
- Elle.. elle se meurt ! cria Daniel à bout de souffle.